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Lundi de la quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 20 janvier 2024

Jour 5 : De Démoniaque à Disciple ! – Restons Unis

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : «Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très Haut Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas!»

Jésus lui disait en effet : «Esprit impur, sors de cet homme !» Et il lui demandai : «Quel est ton nom ?» L’homme lui dit : «Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup.» Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : «Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux.» Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.

Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : «Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde.» Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.

Le démoniaque de Gadara

Jésus et ses apôtres arrivèrent à l’autre bord du lac, après avoir essuyé la tempête. Marc raconta avec beaucoup plus de détails que les autres évangélistes : «Le démoniaque était continuellement, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres.» Ces détails, conservés par Marc, montrèrent jusqu’à quel degré de frénésie parvint ce malheureux. La fureur doublait ses forces. C’est ce qui se voit souvent chez les fous furieux ; mais Marc voulut indiquer une influence de la puissance des ténèbres. Les sépulcres et les montagnes sont mentionnés ensemble, parce que les tombeaux, en Orient, étaient des grottes naturelles ou creusées dans le flanc d’une colline. Le démoniaque séjournait dans ces endroits écartés et lugubres, afin d’y chercher la solitude.

Les actes de violence exercés sur lui-même par ce malheureux (se meurtrissant avec des pierres), et dont Marc seul le retint, furent considérés par quelques interprètes comme des signes de repentance ou de désespoir et non comme un simple effet de la folie furieuse.  Ce malade, en proie à la puissance des ténèbres, endurait aussi une affreuse souffrance morale. À ce point de vue, on comprend mieux la grandeur de la délivrance dont il fut redevable à Jésus. Cet empressement du malade à accourir auprès de Jésus dès qu’il le vit de loin, et à se jeter à ses pieds, prouva évidemment, comme le fit observer Olshausen, que le premier aspect de Jésus exerça sur lui une influence bienfaisante, qu’il se sentit attiré vers lui, et qu’il en attendait du soulagement.

Jusqu’ici, le malade agissait avec la conscience de lui-même et de son malheur, mais Jésus, en ordonnant à l’esprit impur de sortir, excita la résistance de ce dernier, qui produisit dans sa victime un de ces paroxysmes dans lesquels elle ne fut plus que l’organe du démon qui parla par elle. En ajoutant : «Je t’adjure par Dieu», l’esprit impur pensa sans doute que Jésus lui accorderait plus facilement sa demande de n’être pas tourmenté. Qu’entendit-il par là ? Jésus adressa une question au malade afin de le calmer et de le faire entrer en communication avec lui. Dans le trouble, l’exaltation et la souffrance où se trouva cet homme, rien ne fut plus propre à le ramener à lui-même et aux réalités de sa vie que de prononcer son nom, de dire à Jésus avec confiance qui il fut.

Malheureusement, il fut encore trop sous l’influence du mauvais esprit pour répondre avec une claire conscience de lui-même ; aussi le démon reprit la parole, et, non sans orgueil et méchanceté, il emprunta son nom à ces redoutables légions romaines qui firent la terreur et l’aversion du peuple juif. Luc fit cette réflexion : «Plusieurs démons étaient entrés en lui» ; ce fut encore l’esprit qui ajouta par la bouche du malade : «Nous sommes plusieurs» Faut-il entendre par là une multiplicité d’influences que l’esprit exerça sur toutes les facultés de sa victime ? Ou bien doit-on comprendre qu’il y eut en elle un grand nombre de démons ? Cette contrée montagneuse où abondaient les grottes et les sépulcres leur plaisait particulièrement.

Luc donna à cette demande un motif plus facile à comprendre : «Les démons craignaient d’être envoyés dans l’abîme, qu’ils regardaient sans doute comme un lieu de tourment.» C’est la même idée qui se trouve dans Matthieu, où les démons prièrent Jésus de ne pas les tourmenter avant le temps du jugement. Les mots : là, vers la montagne, ne sont pas en contradiction avec ceux de Matthieu : loin d’eux ; ces deux termes expriment une certaine distance. Cette partie du récit, conservée par les trois évangélistes, présente des faits qu’il est très difficile de s’expliquer, d’autant plus difficile qu’ils sont sans analogie dans le Nouveau Testament. Pourquoi les démons, forcés de quitter leur victime, demandèrent-ils à entrer dans les pourceaux ? Est-ce parce que ces esprits sans organes, misérables dans leur abandon de Dieu, se plaisent à habiter dans des êtres organisés ? Est-ce dans l’intention méchante de nuire à ces animaux, à leurs possesseurs, peut-être même à Jésus et à son influence ?

Pourquoi Jésus le leur permit-il ? Est-ce parce que ce fut le moyen de délivrer le malheureux, objet de son intérêt et de ses compassions ? Ou pour exercer un jugement sur les habitants de la contrée et provoquer en eux des pensées sérieuses ? Comment n’eut-t-il aucun égard à la perte qu’ils subirent ? Voulut-il les punir (ceux du moins d’entre eux qui furent Juif, de violer la loi en élevant des animaux légalement impurs ? Le démoniaque, jusque-là agité, frénétique, fut tranquillement assis ; il fut vêtu, tandis qu’auparavant, il ne portait aucun vêtement : «Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres.» ( Lc 8, 27)

 Il fut dans son bon sens, lui que Marc le nomma fou furieux ; il le rappela en ajoutant ces mots : «Lui, qui avait eu la légion» Ces gens furent remplis de crainte, ne voyant que le prodige, et non la compassion divine de Jésus qui l’avait accompli ; plusieurs furent froissés dans leur avarice, et cela suffit pour que, dans leur aveuglement, ils voulurent se priver des bénédictions de la présence de Jésus. Ce fut par une vive reconnaissance que le démoniaque guéri voulut suivre Jésus ; il pensa qu’auprès de son bienfaiteur il serait plus sûrement à l’abri des maux terribles qu’il avait soufferts. Pourquoi Jésus ne le lui permit-il pas ? Jésus voulut laisser cet homme dans sa maison, auprès des siens, pour être, à l’égard de tous, à la fois un monument et un prédicateur de la miséricorde divine.  Il fit savoir dans la contrée entière quelles grandes choses Jésus lui avait faites.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Esprit impur, sors de cet homme !

Vidéo Cliquez ici pour regarder la vidéo https://youtu.be/Rhz3rMOiyv8

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Quatrième dimanche du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 20 janvier 2024

31 JANVIER 2022 ÉVANGILE (31/01/22) « Esprit impur, sors de cet homme ...

Jésus dit au possédé par un démon : esprit impur sort de cet homme !

# Le récit de l’Expulsion des démons chez les Gadaréniens se trouve dans les trois Évangiles synoptiques. La scène semble se situer à Gadara, aujourd’hui Umm Qeis en Jordanie, non loin du lac de Tibériade, ou à Gérasa. Saint Jean Chrysostome raconte que ce miracle montre toute la miséricorde, l’œil providentiel qu’a Dieu pour les humains. Et il rajouta : «Nous apprenons encore par cette histoire que Dieu ne veille pas seulement en général sur nous tous, mais sur chacun de nous en particulier.» Jésus-Christ le déclara expressément à-ses disciples lorsqu’il leur dit : «Tous les cheveux de votre tête ont été comptés » (Mt 10, 30) L’abbé Antoni Carol i Hostench axe son homélie sur la liberté humaine. Pour lui autant est grand le pouvoir divin concrétisé par ce miracle, autant est importante la liberté donnée aux humains de croire en Dieu, ou de ne pas croire, et ce malgré les preuves apportées.

Umm Qeis est une ville de Jordanie, dans la province jordanienne d’Irbid à 20 km au nord-ouest de la capitale provinciale Irbid et à 3 km au sud du Yarmouk. Elle est construite à l’emplacement de l’antique ville de Gadara . La ville s’est aussi appelée Antioche ou Antiochia Sémiramis et Séleucie, et faisait partie des cités de la Décapole.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : «Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas !»

Jésus lui disait en effet : «Esprit impur, sors de cet homme !» Et il lui demandait : «Quel est ton nom ?» L’homme lui dit : «Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup.» Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Ils arrivent auprès de Jésus, ils virent le possédé

assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs.  Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : «Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde.» Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration. (Mc 5, 1-20)

Le démoniaque de Gadara

Jésus et ses apôtres arrivèrent à l’autre bord du lac, après avoir essuyé la tempête. Marc raconta avec beaucoup plus de détails que les autres évangélistes : «Le démoniaque était continuellement, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres.»  Ces détails, conservés par Marc, montrèrent jusqu’à quel degré de frénésie parvint ce malheureux. La fureur doublait ses forces. C’est ce qui se voit souvent chez les fous furieux ; mais Marc voulut indiquer une influence de la puissance des ténèbres. Les sépulcres et les montagnes sont mentionnés ensemble, parce que les tombeaux, en Orient, étaient des grottes naturelles ou creusées dans le flanc d’une colline. Le démoniaque séjournait dans ces endroits écartés et lugubres, afin d’y chercher la solitude.

Les actes de violence exercés sur lui-même par ce malheureux (se meurtrissant avec des pierres), et dont Marc seul le retint, furent considérés par quelques interprètes comme des signes de repentance ou de désespoir et non comme un simple effet de la folie furieuse. Ce malade, en proie à la puissance des ténèbres, endurait aussi une affreuse souffrance morale. À ce point de vue, on comprend mieux la grandeur de la délivrance dont il fut redevable à Jésus. Cet empressement du malade à accourir auprès de Jésus dès qu’il le vit de loin, et à se jeter à ses pieds, prouva évidemment, comme le fit observer Olshausen, que le premier aspect de Jésus exerça sur lui une influence bienfaisante, qu’il se sentit attiré vers lui, et qu’il en attendait du soulagement.

Jusqu’ici, le malade agissait avec la conscience de lui-même et de son malheur, mais Jésus, en ordonnant à l’esprit impur de sortir, excita la résistance de ce dernier, qui produisit dans sa victime un de ces paroxysmes dans lesquels elle ne fut plus que l’organe du démon qui parla par elle. En ajoutant : « Je t’adjure par Dieu », l’esprit impur pensa sans doute que Jésus lui accorderait plus facilement sa demande de n’être pas tourmenté. Qu’entendit-il par là ? Jésus adressa une question au malade afin de le calmer et de le faire entrer en communication avec lui. Dans le trouble, l’exaltation et la souffrance où se trouva cet homme, rien ne fut plus propre à le ramener à lui-même et aux réalités de sa vie que de prononcer son nom, de dire à Jésus avec confiance qui il fut.

Malheureusement, il fut encore trop sous l’influence du mauvais esprit pour répondre avec une claire conscience de lui-même ; aussi le démon reprit la parole, et, non sans orgueil et méchanceté, il emprunta son nom à ces redoutables légions romaines qui firent la terreur et l’aversion du peuple juif. Luc fit cette réflexion : «Plusieurs démons étaient entrés en lui » ; ce fut encore l’esprit qui ajouta par la bouche du malade : «Nous sommes plusieurs». Faut-il entendre par là une multiplicité d’influences que l’esprit exerça sur toutes les facultés de sa victime ? Ou bien doit-on comprendre qu’il y eut en elle un grand nombre de démons ? Cette contrée montagneuse où abondaient les grottes et les sépulcres leur plaisait particulièrement.

Luc donna à cette demande un motif plus facile à comprendre : «Les démons craignaient d’être envoyés dans l’abîme, qu’ils regardaient sans doute comme un lieu de tourment. C’est la même idée qui se trouve dans Matthieu, où les démons prièrent Jésus de ne pas les tourmenter avant le temps du jugement. Les mots : là, vers la montagne, ne sont pas en contradiction avec ceux de Matthieu : loin d’eux ; ces deux termes expriment une certaine distance. Cette partie du récit, conservée par les trois évangélistes, présente des faits qu’il est très difficile de s’expliquer, d’autant plus difficile qu’ils sont sans analogie dans le Nouveau Testament. Pourquoi les démons, forcés de quitter leur victime, demandèrent-ils à entrer dans les pourceaux ? Est-ce parce que ces esprits sans organes, misérables dans leur abandon de Dieu, se plaisent à habiter dans des êtres organisés ? Est-ce dans l’intention méchante de nuire à ces animaux, à leurs possesseurs, peut-être même à Jésus et à son influence  ?

Pourquoi Jésus le leur permit-il ? Est-ce parce que ce fut le moyen de délivrer le malheureux, objet de son intérêt et de ses compassions ? Ou pour exercer un jugement sur les habitants de la contrée et provoquer en eux des pensées sérieuses ? Comment n’eut-t-il aucun égard à la perte qu’ils subirent ? Voulut-il les punir (ceux du moins d’entre eux qui furent Juif, de violer la loi en élevant des animaux légalement impurs ? Le démoniaque, jusque-là agité, frénétique, fut tranquillement assis ; il fut vêtu, tandis qu’auparavant, il ne portait aucun vêtement : «Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres.» ( Lc 8, 27)

Il fut dans son bon sens, lui que Marc le nomma fou furieux ; il le rappela en ajoutant ces mots : «Lui, qui avait eu la légion» Ces gens furent remplis de crainte, ne voyant que le prodige, et non la compassion divine de Jésus qui l’avait accompli ; plusieurs furent froissés dans leur avarice, et cela suffit pour que, dans leur aveuglement, ils voulurent se priver des bénédictions de la présence de Jésus. Ce fut par une vive reconnaissance que le démoniaque guéri voulut suivre Jésus ; il pensa qu’auprès de son bienfaiteur il serait plus sûrement à l’abri des maux terribles qu’il avait soufferts. Pourquoi Jésus ne le lui ferait-il pas ? Jésus voulut laisser cet homme dans sa maison, auprès des siens, pour être, à l’égard de tous, à la fois un monument et un prédicateur de la miséricorde divine. Il fit savoir dans la contrée entière quelles grandes choses Jésus lui avait faites.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Bernard Rouch : cliquez ici pour lire l’article → Tais-toi! Sors de cet homme

Vidéo Cliquez ici pour regarder la vidéo https://youtu.be/Rhz3rMOiyv8

 

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