# Jésus est décrit dans les Évangiles comme ayant des frères (Mt 12, 46; Mc 3, 31; Lc 8, 19), Jacques, Josef, Jude et Simon (ou Siméon), ainsi que des sœurs. L’Église catholique considère que ces frères étaient en réalité des cousins, le mot frère étant en fait utilisé pour parler de relations plus éloignées, essentiellement en raison de la culture sémitique des personnes concernées, qui n’avaient pas dans leur langue, un mot spécifique pour cousin ; les textes évangéliques se seraient conformés à cet usage, bien qu’ils fussent écrits en grec, langue dans laquelle existe un mot pour cousin contrairement aux langues sémitiques.x
Selon cette analyse, ce mot frère désigne, dans la Bible grecque, la Septante, aussi bien des cousins, voire des amis ou des proches dans des contextes tout à fait différents, car le texte fut produit dans le contexte d’une civilisation judéo-hellenistique, celle d’Alexandrie. Selon la lecture protestante, Marie aurait tout simplement eu, après la naissance de Jésus, des enfants avec Joseph, hypothèse qui n’altère pas la virginité de Marie à la naissance de Jésus mais s’oppose au dogme catholique de sa virginité perpétuelle. L’exégèse protestante réfute la théorie du substrat sémitique élaborée par l’exégèse catholique, car les textes ont été rédigés directement en grec. .x
Un apocryphe, le Protévangile de Jacques, écrit vers le IIe siècle, que ne rejeta pas l’orthodoxie orientale, expliqua que ces frères et sœurs vinrent d’un précédent mariage de Joseph avec une femme inconnue. Cette version est aussi relatée dans un autre texte apocryphe : l’Histoire de Joseph le Charpentier. Jude se désigne comme frère de Jacques et non de Jésus. Simon est sans ambiguïté désigné comme un cousin, fils de Clopas, le frère de Joseph, dans un passage d’Eusèbe de Césarée. Jésus n’est pas né de l’union de Joseph et Marie. Celui de premier-né de Lc 2, 77 s’explique par la coutume de rachat du premier-né. Lors de la crucifixion, Jésus confia sa mère à Jean qui l’ accueillit chez lui, mais pour une partie des chrétiens, c’est une façon d’enseigner la prééminence de la parenté spirituelle sur la parenté biologique.
Les sages qui le connaissaient ont dit de lui : N’est-ce pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous Dans ce dernier passage les sages de la patrie de Jésus ont dit que ses sœurs étaient parmi eux, et donc mariées à certains de ces sages. Les avis à ce sujet divergent. Partant du principe du judaïsme sur la question du mariage il serait vraisemblable – mais non évident – que Joseph a dû honorer sa femme Marie en lui donnant d’autres enfants. Ceci est un débat exégétique dans les diverses églises et confessions issues du christianisme.
# Un philosophe est une personne dont les écrits ou la parole sont reconnus par des écoles, groupes, religions, ou académies… Il existe ainsi une dimension de reconnaissance entre le philosophe et le groupe qui le juge en tant que tel. En un sens large, on appelle philosophe celui qui pense de façon conceptuelle, radicale, critique, systématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance : Platon, Aristote, Descartes, Pascal, Leibniz, Spinoza, Hume, Kant, Hegel, Nietzsche, Bergson, Wittgenstein, Heidegger représentent l’idée que se fait l’occident de la philosophie car Bouddha et Confucius (entre autres) sont également considérés comme des philosophes.
Dans cette discipline, les femmes sont peu citées. De nombreuses philosophes sont très actives dans les universités : Marion Bernard, Elsa Dorlin, Aurélie Knüfer et beaucoup d’autres. Certains textes religieux peuvent contenir des notions d’ordre philosophique. Au-delà du sens général, le terme de philosophe s’applique, de façon plus large, aux personnes qui pratiquent une forme de philosophie. Mais puisque cette pratique est elle aussi l’enjeu de débats philosophiques, il est difficile de donner une définition générale de ce qu’est un philosophe, qui serait acceptée sans difficulté par tous ceux qui se définissent comme tels.
Néanmoins, l’idée la plus générale que l’on puisse s’en faire est celle d’une personne qui réfléchit sur le monde et la pensée, pour accéder à la sagesse ou pour comprendre le sens de la vie, dans l’espoir d’être plus heureuse ou plus libre. Il existe cependant, depuis peu, une nouvelle façon de penser la définition de la philosophie, en lui apportant une technique, comme à toute autre matière. Cette nouvelle façon de voir la définit comme étant la discipline étudiant (par la méditation, si l’on veut) les lois et les préceptes reliant ce qui est à ce qui devrait être. La philosophie serait ainsi l’art de comprendre ce qui devrait être à la place de ce qui est, à la place de notre situation, d’où la prise de recul sur les choses en général, d’où également la recherche des lois auxquelles nous obéissons dans la vie.
La philosophie occidentale dite classique laissa la morale comme partie négligeable, alors que pour certains la morale et la philosophie sont une seule et même chose. est philosophe celui qui fabrique un concept. Un concept résout un problème général. Les deux premiers philosophes sont alors Pythagore et Thalès. Suivis par Parménide, Zénon d’Élée, Héraclite d’Éphèse, Anaximandre, et tous ceux désignés comme des présocratiques: Empédocle, Philolaos, Archaeas, Leucippe, Anaxagore, et l’imposant Démocrite. Ils sont pour l’essentiel des physiciens de la philosophie et des moralistes (des sages). # Joseph est un personnage juif qui apparaît pour la première fois dans l’Évangile selon Matthieu et dans l’Évangile selon Luc : il s’agit de passages sans doute ajoutés ultérieurement et appelés les évangiles de l’enfance de Jésus (Mt 1,18 et Lc 2,3).
.Joseph apparaît aussi dans un texte plus tardif, le Protévangile de Jacques, composé au milieu du IIe siècle ; cette version est incompatible par certains aspects avec celle des évangiles canoniques. D’après les Évangiles synoptiques, puis selon les auteurs chrétiens et notamment les Pères de l’Église, Joseph serait un lointain descendant d’Abraham et du roi David (Mt 1,1-17) de la Tribu de Juda. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l’action de l’Esprit saint. Il épouse alors Marie et, acceptant l’enfant, devient le père nourricier de Jésus, qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David. Les Évangiles synoptiques insistent sur ce point, car pour eux Jésus est le Messie fils de David. Joseph est présenté comme un homme juste qui accepta d’accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l’Ange de Dieu. Des textes juifs polémiques comme les passages censurés du Talmud ou les Toledot Yeshu présentèrent Jésus comme étant né d’une relation hors mariage.
Il est indiqué en Mt 13,55 que Joseph fut charpentier. Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus, âgé de douze ans, fut retrouvé au Temple (Lc 2,41-50).
La tradition chrétienne ainsi qu’une partie de la critique historique en ont déduit qu’il était mort avant que Jésus n’entre dans la vie publique. Joseph est appelé Joseph le fiancé de Marie) dans la tradition orthodoxe. Il est devenu un personnage de la tradition chrétienne. Le mois de mars lui est dédié, surtout le 19 mars où il est célébré par toute l’Église catholique.
Le premier mai est consacré à saint Joseph, travailleur. L’Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme de Stridon relatant que Joseph s’était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et expliqua que les termes de frères et sœurs de Jésus cités dans les Évangiles devaient être compris comme étant des cousins proches par le sang, l’affection et les relations, selon l’usage de ces mots
L’Église orthodoxe enseigne de son côté que Joseph était veuf quand il s’est fiancé à Marie ; il aurait eu des enfants de son premier mariage, dont Jacques le Juste. Cette tradition s’appuie sur le Protévangile de Jacques, où il est dit que Marie est consacrée au Seigneur par ses parents (Protév. Jc 4,1) et qu’un prêtre ordonna à Joseph de l’épouser, malgré ses réticences : «J’ai des fils, je suis un vieillard et elle est une toute jeune fille. Ne vais-je pas devenir la risée des fils d’Israël ?» (Protév. Jc 9,1-2).
De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : «D’où cela lui vient il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ?» Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : «Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison.» Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. (Mc 6, 1-6)
Jésus de Nazareth
Dans la première lecture, le prophète Ezéchiel a été appelé par le Seigneur pour que la Parole de Dieu soit révélée dans sa puissance. Mais il est prévenu à l’avance qu’il se trouvera face à une engeance de rebelles : J’entendis le Seigneur qui me parlait ainsi : «Fils d’homme je t’envoie vers les fils d’Israël, vers ce peuple de rebelles qui s’est révolté contre moi.» (Ez 2, 2) Dans la seconde lecture, Saint Paul a fait, lui aussi, cette découverte qui a complètement bouleversé sa vie. Les faiblesses de l’apôtre ne font que mieux mettre en valeur la force de Dieu qui agit en lui. Comme tous les prophètes, il est devenu totalement dépendant de la Parole divine.
Son échec lamentable à Athènes ne l’empêche pas d’écrire aux Corinthiens : «J’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2Co 12, 10) Et l’évangile de ce jour nous montre Jésus affronté à l’échec dans son ministère. Il est trop connu. Les gens de Nazareth, son village, passèrent leur enfance avec lui ; il exerça son métier de charpentier avec Joseph ; certains bénéficièrent de son travail et de ses services. Très proche des gens, il est aussi très proche de Dieu. Cela apparaît dans ses miracles et ses discours. Pour les gens de Nazareth c’est quelque chose de totalement nouveau.
Ils découvrirent en lui quelqu’un qui se mit à parler et à agir de la part de Dieu. Pour qui se prit-il ? Ses compatriotes ne purent accepter ce changement. Ils ne découvrirent pas le caractère sacré caché dans sa vie quotidienne. Pour eux ce ne fut pas possible. Cet évangile nous appelle à faire un pas de plus sur le chemin de la conversion ; nous sommes tous invités à sortir de nos certitudes et à laisser de côté ce que nous croyons savoir sur Dieu et sur Jésus. La foi n’est pas d’abord une affaire de connaissances ou de savoir ; elle est avant tout un questionnement perpétuel : «Qui est Jésus pour moi ?» La réponse fut donnée au pied de la croix par le centurion Romain : «Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu.»
Le Christ voudrait nous rejoindre. Et il met sur notre route les personnes qu’il faut : c’est un voisin, un collègue, une personne âgée ou un jeune, des gens tout simples. C’est à travers eux que Dieu vient nous interpeller. Saurons-nous voir en eux des envoyés de Dieu ? Quand Dieu veut nous parler, il ne va pas chercher quelqu’un à l’autre bout du monde. Et nous-mêmes, nous voici envoyés auprès de ceux et de celles qui nous entourent, nos familles, nos villages et nos quartiers. Nous pourrons être affrontés à la dérision ou à l’indifférence. Mais comme le prophète Ezéchiel, nous ne sommes pas envoyés pour amener les gens à croire mais pour dire la Parole de Dieu. Attention, l’essentiel n’est peut être pas de réussir!
«Dieu ne nous demande pas de réussir mais de travailler.» (Saint Jean Chrysostome) Demandons au Seigneur qu’il nous libère de certitudes trop enracinées. Elles empêchent de reconnaître et d’aimer le Seigneur. Et surtout elles empêchent de l’aimer. À la sortie de la messe, nous serons envoyés comme témoins de l’Évangile. Que le Seigneur nous donne la grâce de dépasser le découragement, de supporter les critiques, les situations angoissantes. Il est important de savoir rebondir après un échec. Ayons foi en Jésus, le maître de la mission, qui agit à travers ses envoyés. Diacre Michel Houyoux
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