La présentation de L’enfant Jésus au Temple de Jérusalem
Posté par diaconos le 2 février 2024
La Présentation de Jésus au Temple est un événement de la vie de Jésus relaté dans l’Évangile écrit par Luc. Accomplissant une prescription de la loi juive : «Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur» (Ex 13,2,11-13) Les parents de l’enfant Jésus le présentèrent et l’offrirent au Temple de Jérusalem. Il y fut reçu par le vieillard Siméon.
La fête catholique qui y est associée est célébrée quarante jours après Noël, le deux février dans le calendrier grégorien. Dans les Églises d’Orient, elle est aussi célébrée le deux février du calendrier julien, qui équivaut au quatorze février du calendrier grégorien.
Le deux février fut longtemps une date importante pour les paysans, ce qui est commémoré par un grand nombre de proverbes. Cette date est traditionnellement celle de la Chandeleur. Cet épisode est également un thème de l’iconographie chrétienne.
Selon la tradition, les parents de Jésus accomplirent le rite religieux juif du rachat du premier-né selon lequel les garçons premiers-nés devaient être rachetés, à l’âge d’un mois car ils étaient considérés comme appartenant à Dieu (Ex 13,2-12).
Ce fut d’abord par un sacrifice animal (Nb 18,15) puis par une somme d’argent. Quant au sacrifice offert (deux colombes), il était celui de la purification de Marie (Lv 12,1-8). Purification était le nom de la fête du deux février dans l’Église latine jusqu’au concile Vatican II.
La tradition orientale célèbre depuis au moins le quatrième siècle la fête de la Présentation de Jésus au Temple, avec Siméon et Anne. Elle apparaît en premier dans le rite de l’Église de Jérusalem. À l’origine, elle se célébrait le 14 février puisque Jérusalem célébrait la nativité de Jésus, à cette époque et jusqu’au milieu du sixième siècle, le six janvier.
Des documents arméniens, géorgiens et grecs éclairent les circonstances historiques tragiques dans lequel s’est réalisé le passage du quatorze au deux février. Ce récit lucanien présente plus un caractère apocalyptique et théophanique qu’historique.
Prière de Siméon Le récit rapporte le cantique de Siméon (le Nunc dimittis)
- Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut Et sa prophétie sur Jésus et Marie : «Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme» (Lc, 2,34-35). Cette prière est récitée traditionnellement par les fidèles chrétiens avant le coucher du soir ou dans les offices funèbres. Ce récit évoque aussi Anne la Prophétesse (Lv 2,36-38)
Compléments
◊ Réformés.ch : cliquez ici pour lire l’article → Anne, prophétesse de la libération
◊ Siméon : cliquez ici pour lire l’article → Syméon, l’accomplissement d’une promesse
◊ Le Temple d’Hérode : cliquez ici pour regarder la vidéo→ https://youtu.be/MitH4c4rg0c
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