# Dans les églises chrétiennes, un pasteur est quelqu’un qui exerce des fonctions de gestion et d’enseignement au sein de sa communauté. L’expression est le plus souvent employée dans le cadre du protestantisme, les pasteurs protestants formant l’encadrement et le ministère de la parole au sein des Églises protestantes et évangéliques. Saints chrétiens Pasteur d’Alcala (?-304), avec Juste, enfants martyrisés à Complutum, durant la persécution de Dioclétien, sous Dacien. Pasteur de Nicomédie (IVe siècle), et Victorin ainsi que cinq autres compagnons, martyrs en Orient durant la persécution de Dioclétien.
Pasteur d’Orléans (?-557), évêque d’Orléans. Palestinien né au début de l’ère chrétienne, il est professé par les chrétiens être le Messie, le Fils de Dieu et le rédempteur des hommes. Dans l’ordre chronologique, il est né avant l’an 4 sous Hérode, il a débuté son activité apostolique vers l’an 28, Il fut arrêté condamné à mort et crucifié sous le procurateur romain Ponce Pilate en avril 30, et, au témoignage de ses apôtres, il fut proclamé être ressuscité trois jours après. Cette résurrection de Jésus est tenue par les chrétiens pour un fait historique transcendant le domaine de l’histoire pour atteindre à celui de la foi. Le Messie (χριστός / Christos en grec ancien), l’oint du Seigneur est annoncé par l’Ancien Testament du judaïsme.
La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l’une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth. À partir du XIXe siècle, les recherches critiques des historiens ont peu à peu dissocié méthodologiquement Jésus de Nazareth, le personnage historique, de Jésus-Christ, la figure religieuse. Selon John Meier, cette distinction méthodologique s’enracine dans la distinction faite par de nombreux auteurs germaniques dont Bultmann (1884-1976), entre deux sens en langue allemande du terme historique.
D’une part historique, au sens d’évènement correspondant à un simple fait dont l’existence est attestée par l’histoire, et de l’autre, historique, au sens d’évènement durablement marquant et correspondant à une réalité significative. Le présent chapitre Jésus Christ se situe dans le cadre de cette seconde perspective historique, laissant la première à celui intitulé Quêtes du Jésus historique. Les musulmans reconnaissent Jésus de Nazareth en tant qu’un éminent prophète de Dieu sous le nom ʿĪsā.
De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, es Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : «Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez vous un peu.» De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. (Mc 6, 30-34)
Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu
En ce jour, Jésus, je viens moi aussi, comme les apôtres, autour de toi afin de t’écouter. Oui, ce n’est véritablement qu’en ta présence que l’on se repose. Ce n’est véritablement qu’en écoutant tes Paroles que je refais mes forces. Façonne en moi, Seigneur, un cœur d’apôtre. Aujourd’hui, l’Évangile nous invite à découvrir l’importance de se reposer dans le Seigneur. Les apôtres retournaient de la mission que Jésus leur avait confiée. Ils avaient expulsé des démons, ils avaient guéri des malades et ils avaient prêché l’Évangile. Ils étaient fatigués et Jésus leur dit : «Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu» (Mc 6, 31).
Une des tentations à laquelle peut succomber n’importe quel chrétien est celle de vouloir faire beaucoup de choses et négliger le rapport avec le Seigneur. Le catéchisme nous rappelle qu’à l’heure de la prière, un des plus grands dangers est de penser qu’il y a d’autres choses plus urgentes à faire et nous finissons par négliger la relation avec Dieu. C’est pour cela que Jésus dit à ses disciples, qui ont beaucoup travaillé, qui sont fatigués et qui sont heureux car tout s’est bien passé, qu’il faut se reposer.
L’Évangile nous dit qu’ils «partirent donc dans la barque pour un endroit désert» (Mc 6,33). Afin de faire une bonne prière il faut au moins deux choses: la première est d’être avec Jésus, car c’est avec lui qu’on va parler. Il faut nous assurer de sa présence. Pour cela tout moment de prière commence généralement, et c’est le plus dur, par la prise de conscience de la présence de Dieu. Prendre conscience que nous sommes avec Lui. La deuxième chose est la solitude qui est nécessaire. Si nous voulons parler avec quelqu’un, avoir une conversation intime et profonde, nous choisissons la solitude.
Saint Pierre Julien Eymard recommandait de se reposer dans le Seigneur après la communion. Et il mettait en garde du danger de remplir notre action de grâces avec des paroles ou des phrases que nous connaissons par cœur. Il disait qu’après avoir reçu le Corps du Christ, le mieux était de rester un moment silencieux pour reprendre des forces et laisser Jésus nous parler dans le silence de notre cœur. Parfois au lieu de Lui raconter nos projets c’est mieux de laisser Jésus nous instruire et nous donner du courage.
Seigneur, sois mon guide en tout. Sois le berger de ma vie. Apprends moï à me laisser enseigner comme ces foules. Envoie moi vers ceux et celles qui ne te connaissent pas et qui te cherchent, près ce temps de repos pris dans la prière, je me sais envoyé à mon tour vers ceux et celles que je rencontrerai aujourd’hui. Inspire-moi, Seigneur, le bon mot pour annoncer que tu es le bon pasteur.
Diacre Michel Houyoux
Vidéo Tele Terezya : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/V2j4y9ZpaIk?t=204