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Sainte Agathe de Catan

Posté par diaconos le 5 février 2024

5 février Sainte Agathe de Catane

Cette belle jeune fille serait née en Sicile. Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait et, malgré une entremetteuse, il ne parvint pas à la persuader de céder à sa passion. Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose est sûre : elle garda jusqu’à la mort la pureté qu’elle avait vouée au seul Christ. Elle y gagna sa place dans le canon romain de la Prière Eucharistique avec sainte Lucie, sainte Agnès et sainte Cécile..

Marie Claude Latimier, hagiographe raconta la légende de Sainte Agathe martyre sicilienne et nous fait découvrir l’importance de cette femme qui inspira de nombreux artistes à travers les siècles ; son histoire se retrouve aussi sur les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Clermont.
Sainte Agathe de Catane est une sainte catholique, vierge et martyre, morte en l’an 251. Elle est commémorée le cinq févrir selon le Martyrologe romain.

Connue par une passion (récit hagiographique) du cinquième siècle issue de traditions tardives, sa vie légendairefut reprise par Jacques de Voracine dans La Légende dorée. Agathe vint au monde au troisième siècle à Catane en Sicile, dans une famille noble, Agathe était d’une très grande beauté et honorait Dieu avec ferveur et lui avait ainsi consacré sa virginité.

Quintien, proconsul de Sicile mais homme de basse extraction, souhaitait par-dessus tout l’épouser, pensant qu’il pourrait ainsi gagner en respect mais aussi jouir de la beauté et de la fortune d’une telle épouse.

Agathe ayant refusé ses avances, Quintien l’envoya dans un lupanar tenu par une certaine Aphrodisie qu’il chargea de lui faire accepter ce mariage et de renoncer à son Dieu. La tenancière ayant échoué, Quintien fit jeter Agathe en prison et la fit torturer.

Parmi les tortures qu’elle endura, on lui arracha les seins à l’aide de tenailles mais l’apôtre Pierre lui apparut en prison et la guérit de ses blessures. D’autres tortures finirent par lui faire perdre la vie et son décès fut accompagné d’un tremblement de terre qui ébranla toute la ville.

Un an après sa mort, l’Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane. Selon la légende, les habitants s’emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d’Agathe et le placèrent devant le feu qui s’arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville.

Depuis, on invoque son nom pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou des incendies.

Diacre Michel Houyoux,

Vidéo La légende de sainte Agathe : cliquez ici pour regarder la vidéo →https://youtu.be/NeyTBve9Xwo

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Mardi de la cinquième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 5 février 2024

Jésus et les pharisiens - Christus Vivit

Les pharisiens de Jérusalem attaquent Jésus au sujet des ablutions

# Il est fait allusion aux tables de la loi dans les livres de l’Exode et du Deutéronome. Dieu décida de sceller une alliance avec lui et Moïse en est l’intermédiaire. Dieu énonça dix Paroles et les assortit de développements, le code de l’Alliance. Moïse écrivit toutes les paroles prononcées par Dieu sur des tables de pierre rappelant la loi et le commandement que le peuple d’Israël devra garder dans un coffre (arche de l’Alliance) à poser sur une table et à installer dans une tente. Le peuple perdit patience et confiance et se tourna vers d’autres dieux.

Lorsque Moïse redescendit du Mont Sinaï, portant les deux tables, il comprit que son peuple vint de rompre l’alliance à peine conclue et jeta les deux tables qui se brisèrent . Une nouvelle alliance fut scellée entre Dieu et son peuple. Moïse fut chargé de tailler deux nouvelles tables semblables aux précédentes sur lesquelles furent à nouveau gravés les termes de la loi. Les paroles indiquées en Exode 34-27 sont les paroles de l’alliance que Dieu fit avec Moise. Moïse redescendit du Mont Sinaï avec les tables qui furent conservées dans l’arche de l’Alliance dès la construction de celle-ci. Cet épisode est rappelé dans le Deutéronome10. De nos jours, des traditions les font figurer à différents endroits du globe.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats.

Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : «Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures.» Jésus leur répondit : «Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes.»

Il leur disait encore : «Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition. En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort. Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”, alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ; vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. (Mc 7, 1-13)

Les pharisiens de Jérusalem attaquent Jésus au sujet des ablutions

Cette réunion des adversaires de Jésus montra l’importance de leur démarche. Celle-ci eut un caractère officiel. Comment ces pharisiens et ces scribes se trouvèrent-ils là, venus de Jérusalem, s’ils ne furent pas envoyés par le sanhédrin ? Marc expliqua leur scrupule à ses lecteurs étrangers aux usages judaïques, en ajoutant cette phrase : «C’est-à-dire non purifiées». Marc interrompit son récit pour exposer tous ces usages juifs à ses lecteurs qui, convertis du paganisme, les ignorèrent. Il attribua ces pratiques non seulement aux pharisiens, qui les observaient avec le plus de rigueur, mais à tous les Juifs. Se laver les mains avec le poing signifie se laver en frottant tour à tour une main ouverte avec l’autre fermée, de manière à enlever de la paume des mains toute impureté.

La tradition des anciens fut opposée aux prescriptions de la loi divine. Il s’agissait des usages fondés sur l’autorité des anciens docteurs juifs et que souvent on mit au-dessus de la loi elle-même. La place publique était le lieu où le peuple s’assemblait et où se tenait le marché. En revenant de là, les Juifs ne prenaient pas leurs repas sans s’être purifiés. Quelques interprètes appliquèrent cette purification non aux personnes, mais aux aliments rapportés du marché. Le setier est le nom d’une mesure de liquides. Ce mot désigne ici des vases à vin, en bois ou en terre.

Par les lits étaient ces sortes de divans sur lesquels les anciens prenaient leurs repas, appuyés sur le coude gauche. Selon Matthieu, Jésus répondit à la question des pharisiens par une autre question propre à les confondre ; puis il leur appliqua la parole sévère du prophète Ésaïe : «Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites ; comme il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est fort éloigné de moi.» «C’est un étrange dérèglement de mettre les ordonnances des hommes à la place de la loi de Dieu. L’amour-propre est ravi de prendre le change et de donner à des pots et à des coupes le soin et l’application qu’on doit au cœur.» (Quesnel)

Jésus après avoir accusé les pharisiens d’annuler le commandement de Dieu par leurs traditions, leur en montra une preuve frappante dans la manière dont ils éludaient l’obligation sacrée imposée aux enfants par le cinquième commandement. Après avoir rappelé ce commandement : «Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu» (Ex 20, 12) : «Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.» (Ex 21, 17) Or, qu’enseignaient les pharisiens ? Qu’un homme, en présence du devoir d’assister son père ou sa mère âgés, pouvait leur dire : «Ce dont tu pourrais être assisté par moi, j’en ai fait un corban, une offrande à Dieu, et qu’ainsi il était déchargé de toute obligation envers eux.»

C’est comme si un fils disait à son père dans le besoin : «Mon père, je te donnerais volontiers ce qui peut t’assister dans tes vieux jours, mais j’en ai fait une offrande. Il vaut mieux que je le consacre à Dieu, tu en auras plus de profit»

Diacre Michel Houyoux

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◊ Vivre sa foi : cliquez ici pour lire l’article → Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes

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Lundi de la cinquième semaine du Temps Ordinaire de l’Église

Posté par diaconos le 5 février 2024

Jésus explique la formule pour la guérison - YouTube

 Jésus opère des guérisons

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que. la frange de son manteau Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. (Mc 6, 53-56)

Jésus opère des guérisons

Et en quelque lieu qu’il entrât, dans les bourgs, ou dans les villes, ou dans les campagnes, on mettait les malades dans les places publiques, et on le priait qu’ils pussent toucher ne fût-ce que le bord de son vêtement ; et tous ceux qui le touchaient étaient sauvés. Marc donna avec plus de détails ces scènes émouvantes, cet extrême empressement des malades et de leurs proches, ces nombreuses guérisons accomplies par Jésus, qui marquèrent le point culminant de l’activité de Jésus en Galilée et provoquèrent un redoublement d’hostilité de la part des adversaires (Mc 7, 1).

Jésus réussit : il rayonne, attire, oui, tout semble lui sourire puisqu’il a des adeptes, beaucoup d’adeptes ! N’est ce pas ainsi que dans l’Église certains considèrent la réussite ? Nous avons des vocations, nous avons des fidèles, nous avons du monde, nous avons des jeunes, nous avons, nous avons-nous avons. Oui, c’est bien cela réussir, non ? Et pour certains succès de nos contemporains, de nos congrégations, de nos groupes de prière. Et bien ces succès n’ont pas tenu sur le temps, beaucoup se sont effondrés et n’ont été qu’un feu de paille, un feu de paille que certains prenaient pour le feu de l’Esprit Saint.

Cet évangile nous invite à la simplicité, il nous faut retrouver la simplicité du rayonnement et du succès de Jésus, la simplicité de la scène ne doit pas nous faire succomber au simplissime. La simplicité de ce texte est ailleurs. Jésus réussit parce qu’il est simple dans sa relation, il nous enseigne la simplicité de la relation avec lui : il ne se dérobe pas, il ne fuit pas l’enthousiasme de la foule ; il ne met pas de limites à son pouvoir de guérison.

Jésus laisse émaner de sa personne un pouvoir de salut pour tous. Il n’exigea pas de tous ces pauvres de Galilée une démarche religieuse élaborée, il accepta les témoignages un peu naïfs de la confiance de ces personnes. Jésus laissa faire tous ces pauvres qui espérèrent. Ils voulurent le toucher, saisir son vêtement, et Jésus s’y prêta de bonne grâce, car, sous cette forme très simple, la foi des Galiléens rejoignit une réalité très profonde : c’est bien la sainte humanité du Fils de Dieu qui est porteuse de la vie, en même temps que porteuse du pardon.

Et ces premiers croyants… eux aussi nous apprennent quelque chose d’une simplicité de relation qui ne pose pas de préalable à la rencontre et ne marchandent pas leur confiance ; ils saisirent l’espérance que Jésus leur offrit ; ils n’attendirent pas de mieux savoir qui il fut. Ils ne réclamèrent pas un contact spécial pour eux de la main du Christ : il leur suffit de la frange de son manteau : « Tous ceux qui le touchaient étaient guéris ». Voilà la mission réussie. Voilà pourquoi Dieu attire, non pas enfermé dans des stratégies marketing, mais simplement ouvert. Serons nous de ceux qui lui permettent d’agir ?

Diacre Michel Houyoux

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