Lundi de la cinquième semaine du Temps Ordinaire de l’Église
Posté par diaconos le 5 février 2024
Jésus opère des guérisons
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que. la frange de son manteau Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. (Mc 6, 53-56)
Jésus opère des guérisons
Et en quelque lieu qu’il entrât, dans les bourgs, ou dans les villes, ou dans les campagnes, on mettait les malades dans les places publiques, et on le priait qu’ils pussent toucher ne fût-ce que le bord de son vêtement ; et tous ceux qui le touchaient étaient sauvés. Marc donna avec plus de détails ces scènes émouvantes, cet extrême empressement des malades et de leurs proches, ces nombreuses guérisons accomplies par Jésus, qui marquèrent le point culminant de l’activité de Jésus en Galilée et provoquèrent un redoublement d’hostilité de la part des adversaires (Mc 7, 1).
Jésus réussit : il rayonne, attire, oui, tout semble lui sourire puisqu’il a des adeptes, beaucoup d’adeptes ! N’est ce pas ainsi que dans l’Église certains considèrent la réussite ? Nous avons des vocations, nous avons des fidèles, nous avons du monde, nous avons des jeunes, nous avons, nous avons-nous avons. Oui, c’est bien cela réussir, non ? Et pour certains succès de nos contemporains, de nos congrégations, de nos groupes de prière. Et bien ces succès n’ont pas tenu sur le temps, beaucoup se sont effondrés et n’ont été qu’un feu de paille, un feu de paille que certains prenaient pour le feu de l’Esprit Saint.
Cet évangile nous invite à la simplicité, il nous faut retrouver la simplicité du rayonnement et du succès de Jésus, la simplicité de la scène ne doit pas nous faire succomber au simplissime. La simplicité de ce texte est ailleurs. Jésus réussit parce qu’il est simple dans sa relation, il nous enseigne la simplicité de la relation avec lui : il ne se dérobe pas, il ne fuit pas l’enthousiasme de la foule ; il ne met pas de limites à son pouvoir de guérison.
Jésus laisse émaner de sa personne un pouvoir de salut pour tous. Il n’exigea pas de tous ces pauvres de Galilée une démarche religieuse élaborée, il accepta les témoignages un peu naïfs de la confiance de ces personnes. Jésus laissa faire tous ces pauvres qui espérèrent. Ils voulurent le toucher, saisir son vêtement, et Jésus s’y prêta de bonne grâce, car, sous cette forme très simple, la foi des Galiléens rejoignit une réalité très profonde : c’est bien la sainte humanité du Fils de Dieu qui est porteuse de la vie, en même temps que porteuse du pardon.
Et ces premiers croyants… eux aussi nous apprennent quelque chose d’une simplicité de relation qui ne pose pas de préalable à la rencontre et ne marchandent pas leur confiance ; ils saisirent l’espérance que Jésus leur offrit ; ils n’attendirent pas de mieux savoir qui il fut. Ils ne réclamèrent pas un contact spécial pour eux de la main du Christ : il leur suffit de la frange de son manteau : « Tous ceux qui le touchaient étaient guéris ». Voilà la mission réussie. Voilà pourquoi Dieu attire, non pas enfermé dans des stratégies marketing, mais simplement ouvert. Serons nous de ceux qui lui permettent d’agir ?
Diacre Michel Houyoux
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