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Bienheureuse Bénédicte

Posté par diaconos le 16 mars 2024

Bienheureuse Bénédicte d’Assise + 16 mars 1260 | Sainte-Croix des Puys

 Bénédicte d’Assise naquit au treizième siècle à Assise

En 1214, elle rejoignit Claire d’Assise et la cinquantaine de ses compagnes. Dans le cadre de l’expansion et du rayonnement de la jeune communauté de clarisses, elle fut chargée de créer de nouvelles fondations. On lui attribua la création en 1219 du couvent de Santa Maria fuori Porta Camollia (Santa Maria Iuxta Stratam), autour de la chapelle Sainte-Pétronille près de Sienne, ce couvent, dont les femmes furent actives dans les hôpitaux de la ville, fut placé sous l’autorité pontificale le 29 juillet 1219) ; puis de 1240 à 1248 le couvent de Vallegloria près de Spello.

Son nom figure également parmi la liste des sœurs présentes au couvent de Saint-Damien (San Damiano) en 1238. Elle fut plus tard rappelée auprès de Claire, peu avant sa mort. À la mort de Claire d’Assise, le 11 août 1253, sœur Bénédicte lui succéda comme abbesse du monastère e Saint Dalien. Sœur Claire d’Assise fut canonisée en l’an 1255, deux ans seulement après sa mort.

Le procès canonique fut ordonné le 18 octobre 1253, quelques semaines après la mort de sœur Claire, par une bulle pontificale du pape Innocent IV. Le tribunal chargé du procès passa quatre jours au couvent de Saint-Damien, du 24 au 28 novembre 1253. Sœur Bénédicte y est alors la nouvelle abbesse. Elle ne fit pas partie des sœurs ayant apporté personnellement leur témoignage, son nom ne figure ni parmi celui des treize premières sœurs interrogées le 24 novembre 1253, ni parmi ceux des deux autres sœurs qui témoignèrent à leur tour le 28 novembre (sœur Balvina of Porzano, qui était à l’infirmerie et sœur Angeluccia di Angeleio da Tolet).

Ce même jour, qui fut le dernier de la présence du tribunal à Saint-Damien, elle prit néanmoins la parole au nom de toutes les sœurs, pour confirmer le témoignage de sainteté de la vie de Claire, ses vertus et les miracles dont les sœurs ont été témoins. Frère Léon et frère Ange, proches compagnons de François d’Assise, disposaient d’un bréviaire acquis pour eux par saint François, afin de permettre à ces derniers de prier l’Office comme le demandait la règle.

Peu après la mort de sœur Claire, les deux frères confièrent le bréviaire du saint à sœur Bénédicte en sa qualité d’abbesse, pour que la communauté des clarisses en prenne soin en mémoire de saint François et par dévotion pour lui. Le codex fut transmis et conservé jusqu’à ce jour par la communauté des clarisses d’Assise et figure parmi les reliques à la basilique Sainte Claire à Assise. Ce bréviaire témoigne de la réforme liturgique opérée par le pape Innocent III (1161-1216). On y trouve les nouveaux textes du bréviaire de la Curie romaine d’Innocent III, un psautier . Ce codex fut utilisé par saint François, témoignant son amour de la liturgie du culte divin et de sa fréquentation assidue de l’Écriture sainte.

Quand François fut malade, frères Léon et Ange y lurent les offices et les Écritures pour lui, et François embrassait l’Évangile avec une grande vénération. Ils firent ainsi jusqu’à sa mort. On trouve mention de ce bréviaire confié à sœur Bénédicte pour la communauté des clarisses, dans le Testimonia Benedetta di Assisi, ou Benoîte dans certains textes, née au treizième siècle, fut une religieuse italienne. Sa famille était l’une des plus puissantes d’Assise. Elle fut religieuse de l’Ordre des Pauvres Dames dès 1214, parmi les disciples de saint François et de sainte Claire d’Assise, à qui elle succéda comme abbesse du couvent de Saint-Damien en 1253 jusqu’à sa mort en 1260. Le Martyrologe franciscain dit que sa vie brilla par une prudence singulière et une grande réputation de vertu et de miracles. Elle est fêtée le seize mars par l’Église Catholique.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Les Clarisses – L’Ordre des Pauvres Dames : cliquez ici https://youtu.be/2OfxLrvtXjk

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Samedi de la quatrième semaine du Carême – Année Paire

Posté par diaconos le 16 mars 2024

JÉSUS APPELLE QUICONQUE A SOIF. - Vie chrétienne - Journal Chrétien ...

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »

Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à Parmi les chefs du peuple et les pharisiens Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : «Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ?» Ils lui répondirent : «Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée !» Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. (Jn 7, 40-53

Jésus appelle à lui quiconque a soif

Ces paroles furent celles que Jésus prononça et dont Jean décrivit les effets divers sur plusieurs de la foule. Pour les uns, qui avaient reçu une impression sérieuse, il était le prophète(Jn 1, 21 ; Jn 6, 14), le précurseur du Messie. Pour d’autres, plus avancés dans la foi, il était le Christ, le Messie. Conclusion capitale qu’ils retinrent des discours de Jésus et de la vive impression qu’ils en reçurent ! Il y eut division parmi la foule (Jn 9, 16 ; Jn 10, 19 ; 1 Co ,10). Comme Jean marqua deux nuances parmi les croyants, il en nota deux aussi parmi les opposants. Les uns exprimèrent leur doute par une objection, les autres voulurent procéder immédiatement par des voies de fait .

Personne ne mit la main sur lui. Même les huissiers envoyés pour l’arrêter sentirent leurs mains retenues par la puissance divine de sa parole. Ces huissiers envoyés par le sanhédrin pour se saisir de Jésus reculèrent devant l’exécution de leur mandat. Ils auraient cru commettre un sacrilège en mettant la main sur lui. Ils ne cherchèrent même pas la moindre excuse pour avoir manqué à leur devoir. Tout remplis de ce qu’ils entendirent, ils se contentèrent de cette réponse, qui fut un témoignage rendu à la puissance de la parole de Jésus. «C’est un puissant discours une parole énergique qu’ils prononcent dans leur humilité !» (Luther). «C’est là un caractère de la vérité, de convaincre des hommes simples, plutôt que leurs maîtres.» (Bengel )

Le sanhédrin était assemblé pour recevoir le prisonnier que les huissiers devaient amener. Ce sont les pharisiens, les rigoureux gardiens de l’orthodoxie, qui prennent la parole, ils citent les hommes de leur parti comme les seuls modèles que les huissiers auraient dû imiter. Aveuglés par leur orgueil, ils prétendent qu’aucun des chefs ni des pharisiens n’avait cru en Jésus. Il y avait pourtant, présent à la séance, un pharisien qui leur prouva le contraire (Jn 12, 42).Ce fut là, de la part des chefs le langage d’un souverain mépris et de la haine pour la foule ignorante.

Cette malédiction qu’ils prononcèrent sur elle dans leur colère devint officielle, sous la forme de l’excommunication prononcée contre tous ceux qui crurent en Jésus (Jn 9, 22).«Souvent ceux qui ont été timides hors du danger deviennent les défenseurs de la vérité dans le danger même» (Bengel Ce mot de Jean : qui était l’un d’entre eux, donne d’autant plus de poids au témoignage de Nicodème et dément la parole des pharisiens. Cet appel à la loi, en présence d’hommes qui reprochèrent à la foule de ne pas la connaître, fut ironique.

Au lieu de répondre à la question de Nicodème, ces hommes passionnés et endurcis se contentèrent de lui dire une injure, car c’en était une à leurs yeux ; que d’appeler Galiléen un membre du sanhédrin. Et, en même temps, ils insinuèrent que Nicodème eut des sympathies pour Jésus, le Galiléen.

Diacre Michel Houyoux

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Diocèse de Valleyfield Cliquez ici pour lire l’article 2022-C-Jn 7, 40-53- samedi de la 4e semaine du CARÊME

Vidéo Diocèse d’Avignon Cliquez ici https://youtu.be/qpyxBmGvkYw

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