• Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 20 mars 2024

Dimanche des Rameaux et de la Passion

Posté par diaconos le 20 mars 2024

Christ-entering-Jerusalem-on-a-donkey_01 - Sarx

Entrée de Jésus à Jérusalem

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : «Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’» «Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : «Qu’avez-vous à détacher cet ânon ?»

Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : «Hosanna !Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux !» (Mc 11, 1-10)

Entrée de Jésus à Jérusalem

Bethphagé et Béthanie étaient situées sur le mont des Oliviers, qu’il fallait traverser pour se rendre à Jérusalem. Voir, sur ces localités, sur la différence du récit synoptique avec celui de Jean et en général sur cette entrée de Jésus à Jérusalem, (Mt 21, 1-11). Le nom de Bethphagé est omis par Tischendorf sur la foi de D, de l’Itala, de la vulgate et surtout d’après le témoignage deux fois nettement exprimé d’Origène. Ces autorités suffisent-elles pour admettre que ce nom ne serait ici qu’une accommodation à l’Évangile de Luc ? Matthieu, de son côté, ne mentionna que Bethphagé, sans parler de Béthanie.

Jean ne prêchait pas seulement un baptême, il prêchait la loi qui devait réveiller dans les âmes le sentiment du péché et leur faire désirer ce baptême, qui dès lors était véritablement pour elles un baptême de repentance, mot qui désigne non seulement la douleur et l’humiliation du péché, mais le changement de dispositions morales qui en résulte. Ce baptême de repentance devait avoir pour résultat la rémission ou le pardon des péchés. Non que Jean lui-même procurât à ceux qu’il baptisait le pardon de leurs péchés, mais il annonçait la venue très prochaine de Celui qui a l’autorité de les pardonner et qui baptise du Saint-Esprit.

Ces mots : confessant leurs péchés, n’impliquent pas que chacun de ces nombreux Israélites faisait au prophète le récit détaillé de ses fautes, mais bien que tous se reconnaissaient pécheurs et s’humiliaient devant Dieu. Sans une telle confession, il n’y a point de vraie repentance. Plus la corruption du siècle est grande, plus il importe que les serviteurs de Dieu donnent l’exemple du renoncement à eux-mêmes. Ils prêchent par leur vie plus encore que par leurs paroles.

L’É de Matthieu et celui de Marc rapportent avec plus de détails la prédication de Jean-Baptiste ; le récit de Marc, plus abrégé que le leur et s’en rapprochant beaucoup dans les termes qu’il emploie, renferme des traits caractéristiques qui lui sont propres. Ainsi ce mot : en me baissant, qui disent si bien l’humble attitude de Jean devant Jésus ; ainsi encore, en annonçant que Jésus baptisera de l’Esprit-Saint, Marc n’ajoute pas : et de feu.

Cette prophétie de Jean, relative au baptême de l’Esprit-Saint que devait administrer Jésus, montre que Jean était initié à la nature spirituelle de son règne ; aucun signe extérieur n’en marquera l’avènement ; l’âme fidèle seule reconnaîtra la grandeur de Jésus-Christ au-dessus de tous ses serviteurs et la nécessité absolue de ce baptême de l’Esprit, sans lequel tout resterait mort en elle.  Marc, dans son récit abrégé, conserva des traits qui lui sont propres : dans le Jourdain ; il vit les cieux se fendre ou se déchirer, expression énergique qui décrit la scène ; enfin, dans Marc comme dans Luc, la voix divine s’adresse directement à Jésus : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais.

Cette rédaction rend très probablement la forme originaire de la parole divine. Jésus lui-même dut recevoir ce solennel témoignage qu’il était le Fils bien-aimé du Père, puisqu’il s’était abaissé en acceptant ce baptême des pécheurs et qu’il avait été, en retour, rempli de l’Esprit de Dieu sans mesure.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

Grand Est : cliquez ici pour lire l ‘article →Dimanche des Rameaux et de la Passion

Vatican News : cliquez ici pour lire l ‘articleDimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

Vidéo Entrée de Jésus à Jérusalem : cliquez icihttps://youtu.be/TSlNly40NFU

Publié dans Bible, Carême, Catéchèse, comportements, conversion, Dieu, évangiles, fêtes religieuses, L'Église, La messe du dimanche, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion | Pas de Commentaire »

Jeudi de la cinquième semaine du Carême – Année Paire

Posté par diaconos le 20 mars 2024

Jésus : lumière qui se révèle aux nations

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs «Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort» Les Juifs lui dirent : «Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort. Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ?» Jésus répondit : «Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connaît, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur.

Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui.» Les Juifs lui dirent alors : «Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham !» Jésus leur répondit : «Amen, amen, je vous le dis: avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS.» Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple. (Jn 8, 51-59)

Jésus la lumière du Monde

Les interprètes se divisèrent sur cette question. Les uns, Calvin, de Wette, M. Godet, pensèrent que Jésus, après une pause, se tourna vers ses auditeurs les mieux disposés, vers ceux qui avaient éprouvé un premier mouvement de foi et rempli la condition posée par lu ; il fit briller à leurs regards la magnifique promesse. D’autres comme Meyer, Weiss, Luthardt, pensèrent que ces paroles se relièrent immédiatement à celles qui précédèrent et que Jésus, tout en annonçant le jugement de Dieu, déclara une dernière fois que la parole qu’il annonça fut le seul moyen d’échapper à la mort.

Si la première supposition paraît plus conforme à la teneur du verset 51 on peut remarquer, à l’appui de la seconde, qu’au verset 52 ce sont les mêmes adversaires qui répondent en reproduisant la pensée injurieuse qu’ils avaient énoncée. Quoi qu’il en soit, Jésus proclame une de ces vérités profondes qui renferment des trésors de consolation et d’espérance. Garder sa parole, c’est y demeurer (verset 31), en faire l’élément de sa vie intérieure, la pratiquer dans toute sa conduite (Jn 14, 23-24 ; Jean 17 .6). Quiconque vit de cette parole, possède la vie éternelle : il ne verra jamais la mort.

Aux yeux de Jésus la mort du corps n’est pas la mort mais un sommeil (M, 9, 24 ; Jn 11, 11), le passage à la plénitude de la vie. La mort vraie, complète, est celle de l’âme sa séparation d’avec Dieu, or une telle mort est devenue impossible pour celui qui possède en Dieu la vie éternelle. Les Juifs, prenant le mot de mort dans un sens purement matériel, s’affermirent dans leur opinion injurieuse que Jésus est fou, qu’il parle sous l’influence d’un démon. Les plus grands hommes de Dieu, Abraham, les prophètes étant morts ; et toi, tu prétends avoir la puissance d’exempter de la mort ! Que prétends-tu être ? 

Malgré la révélation de Dieu dans sa Parole, ils furent dans cette profonde ignorance, à cause de leur aveuglement moral. Mais Jésus le connut et il garda sa parole, car il est avec lui dans une complète unité de volonté et d’amour. Ce fut à ce caractère que les Juifs auraient dû reconnaître la vérité divine de ses paroles. Indigné de leur résistance à cette vérité, Jésus leur rappela l’esprit de mensonge qui en fut la cause et qu’il leur signala. Jésus, après s’être justifié du reproche de se glorifier lui-même, aborde la question posée par les Juifs : « Es-tu plus grand qu’Abraham ? »

Oui, je le suis, répond-il hardiment, puisque j’ai été l’objet de l’espérance et de la joie de ce patriarche. Il y a de l’ironie dans ce mot : Abraham, votre père, celui que vous vénérez, s’est humblement réjoui dans l’espoir de ma venue. Quel contraste avec leur attitude !

L’événement après lequel soupirait Abraham et que Jésus appelle mon jour, ne peut être que l’apparition du Sauveur sur la terre, pour accomplir la rédemption du monde (Lc 17, 22). En effet, quoique ce terme désigne fréquemment sa seconde venue (Lc 17, 24-26 ; 1 Co 1, 8 ; Ph 1, 6 ; 1 Th 5, 2), il n’est pas probable qu’il faille l’entendre ici dans ce sens.

Mais quand est-ce qu’Abraham a tressailli dans l’espérance de voir ce jour de Christ ? Et quand est-ce qu’il l’a vu et s’en est réjoui ? car ce sont bien ces deux joies successives que Jésus attribue au patriarche. Sur la première question, les interprètes furent : les promesses de Dieu, auxquelles Abraham crut, furent la cause de sa joyeuse espérance, car elles avaient pour objet le salut du monde (Gn 18, 17-18 ; Gnb 22, 18). Sur la seconde question : quand est-ce qu’Abraham vit ces espérances réalisées et s’en jouit? les opinions furent diverses.

Les Pères de l’Église et les réformateurs rapportèrent ce fait à la vie d’Abraham sur la terre et l’expliquèrent, par sa foi aux promesses de Dieu, ou par une vision prophétique (He 1, 13), ou des révélations qui lui furent accordées à un moment de sa carrière. Le devenir appartient à tout ce qui est créé ; l’être absolu, éternel, appartient à Dieu seul et c’est dans ce sens que Jésus-Christ parla. Jésus se cacha dans la foule qui l’entourait et où ses disciples purent faciliter son évasion. Ainsi il sortit du temple pour se soustraire aux desseins meurtriers de ses ennemis.

L’expression : il se cacha exclut qu’elle ne suppose une action surnaturelle. Ce fut ici le terme de la lutte la plus violente que Jésus soutint en Judée. La victoire générale l’incrédulité y fut décidée pour la Judée comme elle fut pour la Galilée.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article → Méditation : Jeudi de la 5ème semaine de Carême

Journal chrétien : cliquez ici pour lire l’article Jésus est la lumière du monde

Vidéo Évangile au quotidien : cliquez ici https://youtu.be/9DIvJMgDBoQ

Publié dans Bible, Carême, Catéchèse, comportements, conversion, Dieu, Enseignement, évangiles, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion | Pas de Commentaire »

 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...