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Saint Rupert de Salzbourg

Posté par diaconos le 27 mars 2024

Saint Rupert of Salzburg | Ikonen, Heiligenbilder

Saint Rupert de Salzbourg

Issu de la haute noblesse, il se rattacherait à la famille des premiers Robertiens.  Il descendrait peut-être de Robert († vers l’an 678, chancelier du roi Clotaire III ou de Hervé, comte de Hesbaye. Par ailleurs, selon une source antérieure à l’avènement du roi Pépin, il est mentionné comme d’ascendance royale, ce qui compte tenu du contexte renvoie à une ascendance mérovingienne ; cet apparentement aux Mérovingiens passe probablement par sa mère, son oncle saint Lambert de Maastricht ne voyant pas attribué d’ascendance royale.

Rupert est l’oncle ou le frère de sainte Érentrude ne Salzbourg (650-718), la première abbesse de Nomberg. Rupert de Salzbourg naquit   à Worms dans le royaume des Francs d’Austrasie   vers l’an 650. Robert de Hrodbert, appartenait à la famille royale mérovingienne, ce pourquoi il fut choisi comme évêque de Worms en Rhénanie. Quand il en fut chassé, il partit évangéliser la Bavière et fonda le monastère Saint Pierre de Salzbourg, ville dont il devint l’évêque et resta le patron.

Rupert de Salzbourg est un saint de l’église catholique et de l’église orthodoxe   qui fut le premier évêque de Salzbourg. Il est fêté les vingt-sept mars   dans les deux Églises. Rupert est le patron du land de Salzbourg en Autriche. Le diocèse de Salzburg a été fondé au VIIe siècle grâce aux efforts de Saint Rupert (vers 650-718) - Il est également fêté le vingt-quatre septembre date à laquelle en 774, à l’initiative de l’évêque Virgile, ses ossements furent transférés à Salzbourg.

C’est le père spirituel de l’Autriche. Rupert était abbé de Salzbourg ; il évangélisa le peuple, mais il prêta un grand respect à la culture autochtone. C’est sous l’impulsion des moines de Rupert que le développement minier de la région prit son essor. Saint Rupert est ordinairement représenté avec un baril de sel, pour rappeler l’impulsion qu’il a donnée à l’exploitation de sel de la région. À Salzbourg en Bavière, vers 718, saint Rupert, évêque. D’abord établi à Worms, il gagna la Bavière à la demande du duc Théodon, fit construire une église et un monastère dans l’ancienne place forte romaine de Juvavum, qu’il gouverna comme évêque et abbé, et d’où il diffusa la foi chrétienne.

Selon des sources contemporaines, comme le Conversio Bagoariorum et Carantanorum, il était évêque de Worms vers l’an 697 quand il partit évangéliser le duché de Bavière. Rupert y baptisa le duc Théodon III († vers 717), de la dynastie des Agidolfing à Ratisbonne, ce qui lui permit de continuer à prêcher et à convertir les populations dans une grande zone en aval du Danube jusqu’à l’ancienne cité de Lauriacum (Lorch) et les confins du territoire des Avars à l’Est.

Rupert reçut en l’an 696 en cadeau de la part du duc de Bavière les restes ruinés de la cité de Juvavum, la future ville de Salzbourg, au pied des Alpes Il se mit   en route en suivant l’ancienne voie romaine via Seekirchen où il fonda la première église paroissiale. Une fois arrivé à Juvavum, il y rencontra une population résiduelle des Romanes et probablement aussi une communauté monastique qui date de l’antiquité tardive. Rupert fait construire une grande église à la place de laquelle la cathédrale de Salzbourg fut édifiée plus tard, et la consacra à saint Pierre.

Le monastère Saint Pierre, abbaye bénédictine, fut fondé par l’évêque pour christianiser la région des Alpes orientales ; à partir de la première cellule de Bischofshofen (Cella Maximiliana). Au-dessous de la forteresse de Hohensalzbourg., il fonda le couvent de Nonnberg sous l’égide de l’abbesse Érentrude vers l’an 712. Par le duc Théodon II et son successeur Thibert, Rupert   obtint des possessions supplémentaires entourent la cité. Il promut les mines de sel qui donnèrent à la ville son nouveau nom. Rupert mourut probablement à Worms le 27 mars 718. Le 24 septembre 774, à l’initiative de l’évêque saint Virgil  ses ossements furent transférés à Salzbourg.

Postérité

Rupert est considéré comme l’apôtre de la Bavière, de la Carinthie et de l’Autriche. Il est le patron du land de Salzbourg, de l’(Archidiocèse de Salzbourg et de nombreuses villes telles que Sankt Rupert an der Raab, Sankt Ruprerhon Murau ou Sentrupert rn Slovénie. La cathédrale de Salzbourg lui est consacrée, ainsi que les nombreuses   églises en Autriche et en Bavière. Il est fêté les vingt-sept mars selon le Martyrologe romain ; dans le pays de Salzbourg, le vingt-quatre septembre, la date de la translation des reliques, est un jour férié légal. Dans les représentations artistiques, on voit saint Rupert généralement avec l’attribut d’un saloir.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo  Salzburg Festival dance St Rupert Fair : cliquez ici → https://youtu.be/-2DspgARhiE

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Jeudi Saint

Posté par diaconos le 27 mars 2024

Le lavement des pieds – Jeudi saint

Jésus lave les pieds de ses disciples

De Évangile de Jésus Christ selon Jean

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin.

Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : «C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ?» Jésus lui répondit : «Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;plus tard tu comprendras.» Pierre lui dit : «Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : «Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi.»

Simon-Pierre lui dit : «Alors, Seigneur, pas seulement les pieds,mais aussi les mains et la tête !» Jésus lui dit :« Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs.» Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds,

vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.» ((Jn 13, 1-15)

Le lavement des pieds

Les mots : avant la fête de Pâque ne renferment qu’une indication vague de la date du dernier souper que Jésus fit avec ses disciples et par conséquent de sa mort, qui eut lieu le lendemain. La tradition unanime désigne le vendredi comme le jour où Jésus mourut. L’incertitude commença quand il s’agit de déterminer les relations de cet événement avec la Pâque juive et de fixer le jour du mois où il eut lieu.

Les uns, se fondant sur les données, à leurs yeux inattaquables, des synoptiques, dirent que Jésus prit le dernier repas avec ses disciples le soir du quatorze Nisan, à l’heure où tous les Juifs mangeaient l’agneau pascal et qu’il mourut sur la croix le quinze Nisan le grand jour de la fête de Pâque.

Les autres, s’appuyant sur des indications du quatrième Évangile qui ne leur parurent pas susceptibles d’être détournées de leur sens premier et naturel, estimèrent que le dernier repas eut lieu le soir du treize Nisan et que Jésus mourut le quatorze. La discussion remonta aux premiers siècles. Elle fut compliquée, dès l’origine, par une polémique d’ordre liturgique entre les Églises d’Occident et celles d’Asie Mineure, connue sous le nom de dispute pascale.

Ce débat divisa les savants les plus compétents. Olshausen, Tholuck, Wieseler, Ebrard, Hengstenberg, Riggenbach, Lange, MM. Luthardt, Keil, Zahn se prononcèrent pour le 14-15 Nisan et estiment généralement pouvoir accorder avec cette date les données de l‘évangile selon Jean. La date du 13-14 Nisan fut choisie par de Wette, Lücke, Bleek, Néander, Meyer, MM. Weiss, Beyschlag, Godet, Chastand. Le premier jour des pains sans levain, le quatorze Nisan), les disciples s’approchèrent de Jésus, en disant : «Ou veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ?»

« Et le premier jour des pains sans levain, quand on immolait la Pâque, ses disciples lui disent : Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » (Mc 14, 12) « Or, le jour des pains sans levain arriva, dans lequel devait être immolée la Pâque ». (Lc 22, 7) Il ne peut y avoir aucune hésitation sur la date, clairement indiquée par ces passages. Or les données des synoptiques ont une valeur très grande à cause des rapports du premier Évangile avec l’apôtre dont il porte le nom et de Marc avec l’apôtre Pierre.

Du reste, les indications fournies par les trois premiers évangélistes ne sont pas des opinions individuelles : elles représentent la croyance de l’Église entière jusque vers l’an 80. Elles ont de plus pour elles leur vraisemblance. Le dernier repas que Jésus prit avec ses disciples fut le repas pascal des Juifs. Cela ressort du récit des préparatifs dans les synoptiques et d’une parole telle que celle-ci : «J’ai ardemment désiré de manger cette Pâque avec vous avant que je souffre» (Lc 22, 15).

Or Jésus ne pouvait prendre le repas pascal qu’à l’heure où tout Israël le prenait, le soir du quatorze 14 Nisan , commencement du 15. Les ordonnances de la loi étaient formelles (Ex 12, 6 ; Le 23 5-6 ; Le 23, 5-6 ; Nb 28, 16-18 ; Dt16, .2-3). L’agneau pascal devait être immolé dans le temple et l’on ne procédait pas à ce sacrifice avant le jour fixé.

Admettant pour ces raisons, que Jésus a mangé la Pâque le 14 Nisan et est mort le 15, les interprètes et les historiens qui reconnurent l’authenticité de l’Évangile de Jean attribuèrent quelque valeur à ses données historiques, furent obligés d’accuser Jean d’une erreur, imputable à  une préoccupation dogmatique : il fit mettre Jésus en croix le 14 Nisan, à l’heure même où l’on immolait l’agneau pascal, parce qu’il vit un rapprochement à faire entre les deux actes » (Edmond Stapfer).

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Église catholique en France : cliquez ici pour lire l’article Qu’est-ce que le Jeudi Saint

Le jour du Seigneur : cliquez ici pour lire l’article Qu’est ce que le Jeudi Saint : Signification et origine

Vidéo  Le lavement des pieds : cliquez ici https://youtu.be/1uT4RM4z1RI

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