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Veille de Pâques – Année B

Posté par diaconos le 28 mars 2024

5 bénéfices de la mort de Christ dans la vie du chrétien. – Fréquence ...

Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus

# La Vigile pascale (ou « Veillée pascale »), est la cérémonie liturgique qui prélude à la fête de Pâques. Elle clôt le Triduum pascal. Elle marque le début du temps pascal où le jeûne du carême et de la Semaine sainte est rompu. Historiquement, c’est au cours de ce service qu’on pratique les baptêmes et que les catéchumènes reçoivent leur première communion. La Vigile se tient de nuit, entre le coucher du soleil du Samedi saint et le lever du soleil de Pâques.

Dans les Églises d’Occident — Église catholique romaine, Églises anglicanes, Église luthérienne —, la Vigile pascale est une des plus importantes manifestations cultuelles de l’année liturgique. C’est à la Vigile pascale que, pour la première fois depuis le début du carême, on s’exclame « Alléluia ! », marque distinctive du temps pascal. Dans les Églises d’Orient — Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin et autres traditions —, les cérémonies festives des Heures canoniales et de la Divine Liturgie qui sont célébrées au cours de la Vigile pascale sont les plus élaborées et les plus importantes de l’année liturgique. De nombreux croyants qui ne vont à l’église qu’une fois par an le font pour l’Office de minuit de Pâques.

De l‘Évangile de Jésus Christ selon Marc

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc.

Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, 

De la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères, nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute- puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.

Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché.

Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ. » (Rm 6, 3b-11)

Crucifié avec le Christ

Ce qui en nous fut crucifié avec Christ, c’est l’homme naturel tel qu’il naît, grandit et vit avant d’avoir été régénéré par l’Esprit de Dieu et renouvelé dans la communion avec Christ. L’homme nouveau se développe dans la proportion où le vieil homme périt. Paul la considéra comme un fait accompli : notre vieil homme fut crucifié avec Christ. Il le fut dans la mort du Christ, à laquelle le croyant participe ; mais il ne le fut que virtuellement, en principe.

Par un acte de foi sans cesse renouvelé, le croyant doit transformer cette virtualité en une réalité. Le crucifiement du vieil homme ne s’opère pas dans le croyant d’une manière soudaine et en quelque sorte magique, le plaçant une fois pour toutes dans une condition morale où le péché serait entièrement détruit et ne lui ferait plus sentir ses atteintes.  La mort au péché dont parle l’apôtre est un état sans doute, mais un état de la volonté, qui ne subsiste qu’aussi longtemps qu’elle se tient elle même sous l’empire du fait qui l’a produit et le produit constamment, la mort de Jésus. (Godet)

Le but du crucifiement du vieil homme, c’est la destruction du corps du péché. Le corps du péché ne signifie pas seulement le corps de l’homme pécheur car Paul ne vit pas dans le corps la source, ni même le siège unique du péché. Il reconnut que  l’esprit a aussi ses « souillures ; il déclara que  la vie de Jésus se manifeste dans notre corps « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. » (2 C0 4, 10).

Le corps du péché, c’est la totalité du péché considéré comme formant un organisme, comme ayant des  membres divers : « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie » ( Co 3, 5) Paul fut amené à employer cette métaphore par l’image du vieil homme cloué sur la croix. Peut-être aussi la pensée que c’est dans le corps que le péché établit son principal empire et exerce ses plus terribles ravages.

Une fois que notre vieil homme fut crucifié, le péché peut subsister encore en nous, il ne règne plus. Le croyant ne le sert plus, il n’est plus son esclave. S’il combat, s’il souffre, s’il saigne, s’il subit parfois de honteuses défaites et reçoit des blessures cuisantes, il ne languit plus impuissant sous l’esclavage du péché et de la mort. Il est de plus en plus vainqueur dans la lutte ; et cette lutte même, quelque ardente et douloureuse qu’elle puisse être, est une preuve que la vie nouvelle triomphe de la nature déchue.

Le chrétien croit qu’il participera à h vie de Christ ; sa foi repose sur un fait qui n’est pour lui l’objet d’aucun doute : sachant bien que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. La vie nouvelle de Christ appartient à Dieu. Le Fils unique et bien-aimé vit avec le Père dans une communion de gloire éternelle, et toute son activité tend à créer et à entretenir dans le cœur des hommes une semblable vie, sainte et impérissable : « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui.  » (Lc 20, 38)

 Plus cette communion est intime et vivante, plus aussi nous constatons que nous sommes vraiment morts au péché, car nous voyons son empire sur nous diminuer graduellement ; et nous nous assurons que nous sommes vivants pour Dieu en Jésus-Christ, car nous sentons la vie divine se déployer avec puissance dans nos cœurs. Christ nous est ainsi fait de la part de Dieu sanctification aussi bien que justice :  » C’est grâce à lui que vous êtes en Jésus-Christ, lui qui est devenu, par la volonté de Dieu, notre sagesse, notre justice, la source de notre sainteté et notre libérateur, » (1 Co 1, 30)

Celui qui n’attribue pas à la mort de Jésus le rôle que Paul lui assigna, celui qui considère la résurrection de Christ comme un fait douteux ou sans importance, n’a pas encore saisi la vérité essentielle de l’Évangile et ignore le principe de la vie chrétienne. Car c’est bien la morale propre à l’Évangile que Paul montra comment la vie du chrétien prend sa source dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ.

Diacre Michel Houyoux.

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Église catholique en France : cliquez ici pour lire l’article→Qu’est-ce que la Vigile pascale ?

◊ Puiser à,la Source : cliquez ici pour lire l’article → Veillée Pascale

Vidéo Mort et ressuscité selon les écritures → https://youtu.be/2BJ10IYbv64

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Enseignement, évangiles, fêtes religieuses, Histoire, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps pascal | Pas de Commentaire »

Vendredi Saint

Posté par diaconos le 28 mars 2024

Pourquoi la vénération de la Croix le Vendredi Saint ? - Un prêtre vous ...

 

Le Vendredi saint est la commémoration religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus Christ. Il fait partie du triduum Pascal, qui s’étend du Jeudi Saint qui est la commémoration du dernier repas du Christ avec ses apôtres aux vêpres du dimanche de Pâques. Appelé vendredi adouré ou adoré (du latin adorare) pendant le Moyen Âge en France, le vendredi saint est aussi connu comme le Grand vendredi ou Saint et grand vendredi dans la tradition orthodoxe.

Ce jour est férié dans un grand nombre de pays ou de régions, en Europe. !Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Royaume-Uni, Suisse, Lettonie, au Liban, en Argentine, Brésil, Canada, Chili et douze des cinquante états des États-Unis, en Éthiopie, Kenya, Nigeria et en Asie pour Hong Kong, Inde, Indonésie et Macao. C’est également un jour férié pour les département français de la Moselle, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin. Il n’est pas légalement férié, ce jour est généralement chômé dans les collectivités territoriales de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane.

Objet de la commémoration

Le Vendredi saint est la commémoration de la Passion et de la crucifixion de Jésus Christ.. La mort du Christ et la foi en sa Résurrection sont fondamentales pour le christianisme ; ce jour est donc célébré par toutes les Églises chrétiennes. Il s’agit d’un jour de tristesse et de méditation sur la signification de cette mort.

Rites catholiques

L’Église catholique préconise de jeûner, privation substantielle de nourriture selon l’âge et les forces de chaque chrétien le Vendredi saint. Elle inclut le Vendredi saint et le Samedi Saint dans le jeûne pascal, conformément à l’article 110 de Sacrosanctum Concilium . Dans l’Église latine, un jour de jeûne signifie un seul repas complet, deux petites collations étant permises le matin et le soir à condition que les deux ensemble ne correspondent pas à un repas complet. Cette règle peut être observée moins rigoureusement le Samedi saint que le Vendredi saint.

Les églises catholiques ont coutume de voiler les crucifix le dimanche quinze jours avant Pâques et de les dévoiler le Vendredi saint. Des offices additionnels sont tenus en ce jour avec des lectures de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’office catholique central et solennel de ce jour, appelé Office de la Passion, fait partie du temps de la Passion de l’année liturgique. Cet office, dont la composition emprunte sa plus grande partie à une messe, n’en est cependant pas une. Il y a bien la communion avec des hosties déjà consacrées étant amenées à l’autel dans un ou des ciboires.

Sa structure principale est la suivante : La prostation des prêtres et autres ministres du culte.- Trois lectures. La première est issue du Livre d’Isaïe et la seconde de l’Épître aux Hébreux La troisième est prépondérante par rapport aux deux autres car bien plus longue que les deux précédentes et narrant la Passion du Christ selon saint Jean. - Une brève homélie. La Grande Prière Universelle, qui est une série de prières d’intercession. .Elle est déployée plus que lors de tout autre dimanche ou solennité de l’année. Parmi celles-ci, il y a la prière pour la conversion des Juifs.

Adoration de la Croix. En l’église où est célébré l’office, la grande croix est portée en procession jusqu’au lieu du sacrifice eucharistique pour son ostension et son adoration qui alterne hymnes, dont les Impropères et certaines pièces du répertoires sacré telles que le Miserere et le Stabat Mater et silence; rite prenant sa source dans la liturgie de Jérusalem des premiers temps. Communion avec des hosties consacrées la veille au soir à la messe de la Cène du Seigneur et transportées solennellement au reposoir. Après la bénédiction finale, tous se retirent en silence.

La prière Oremus et pro perfidis Judaeis a comporté pendant plusieurs siècles une mention avilissante pour les Juifs perfides. Cette mention a été supprimée par le pape Jean XXIII en 1959, et le concile Vatican II clarifia la position de l’Église catholique sur les relations avec le judaïsme dans la déclaration Nostra Ætate en 1965. Benoît XVI a modifié la prière pour la conversion des juifs du missel tridentin, en 2008, et en 2021 le motu proprioTraditionis custodes du pape François a annulé l’élargissement des conditions de célébration de la messe selon le rite tridentin. Les crucifix voilés depuis le samedi de la quatrième semaine de carême et les images le sont aussi en ce jour sont dévoilés à l’issue de la célébration.

Processions

Les processions du Vendredi Saint sont séparées en deux groupes, en fonction du moment de leur célébration, avant ou après la célébration de l’Office de la Passion: les processions de la Passion, dont la plus répandue est celle du Chemin de Croix. Dans la tradition catholique, le Chemin de croix tend à méditer, ou même à reproduire, notamment en Amérique latine et aux Philippines, la Passion du Christ. Des chemins de croix en quatorze stations, commémorant chaque scène conduisant à la crucifixion, ont également lieu; ces derniers ont souvent lieu à midi ou à trois heures de l’après-midi (heure de la mort du Christ).

En Allemagne, des Portements de croix vivants (Lebendiger Kreuztracht) ont lieu dans les régions du sud, comme à Wiedenbr^ck, Ûlm et à Neu-Ulm.. En Belgique, à Lessines, depuis au moins le XVe siècle, le Vendredi Saint est synonyme de Mise au Tombeau. À l’issue de l’Office, une procession de pénitents escorte le gisant du Christ dans les rues de la vieille ville, plongée dans l’obscurité, au son des tambours, des crécelles et des chants de lamentations ; pénitents porteurs de torches et de grandes lanternes, jeunes filles en capes noires accompagnant avec leurs petites lanternes la statue de Notre-Dame des Sept Douleurs, chantres, prêtres en chapes noires et rouges, « deuillantes » en mantille composent un étrange cortège funèbre qui réintègre ensuite l’église Saint-Pierre où s’effectue la Mise au Tombeau du Christ.

C’est surtout en Espagne et en Italie que les processions du Vendredi saint sont les plus impressionnantes, de même que dans les pays d’Amérique latine. Les plus connues mondialement sont probablement celles de la Semaine Sainte à Séville.

Rite byzantin

Dans la plupart des Église Orthodoxes, un jeûne rigoureux (abstention totale de nourriture) est demandé le Vendredi saint au moins jusqu’aux Vêpres, pourvu que l’âge et l’état de santé des fidèles le permette. L’Office des matines conserve la marque des traditions de la Grande Église de Constantinople. Pendant ces matines spécifiques, appelées Office des douze Évangiles, sont chantées quinze antiphones, au début de l’office, après quoi l’ordo est semblable à celui observé habituellement en carême.

La particularité principale de cet office est que tout au long de son déroulement sont lues douze péricopes évangéliques qui relatent les derniers enseignements du Christ aux apôtres; lecture à laquelle se mêlent hymnes, méditations, tintements de cloches ainsi que la prière sacerdotale (première lecture, Jean 13,31 – 18,1), puis l’accusation par les Juifs, la condamnation devant Pilate, la Crucifixion et l’ensevelissement, issus des quatre évangiles. Les heures suivent le déroulement de l’office des heures royales, avec la lecture de psaumes propres, le chant de strichères, et des lectures de l’Ancien Testament, des épîtres et des évangiles. Aux vêpres, en plus des lectures de l’ancien testament, on lit une épître et une péricope évangélique.

Lorsque le chœur entonne l’apolytikion, le clergé sort du sanctuaire en portant l’épitaphion, une représentation du Christ gisant au tombeau, et vient la déposer au milieu de l’église, pendant que les fidèles s’agenouillent. À la fin de l’office, les fidèles vénèrent l’épitaphion en se prosternant.

Protestantisme

Plusieurs églises protestantes organisent un service interconfessionnel avec la Sainte Cène. En France, le Vendredi saint est également férié en Alsace (Bas Rhin et Haut-Rhin et en Moselle. Dans ces trois départements, la journée n’est chômée que dans les communes où se trouve un temple protestant ou une église mixte. En 1957, en Alsace, les fidèles affluaient dans les églises protestantes et certains qui n’allaient jamais au culte tenaient à être présents ; on parlait d’ailleurs des chrétiens du Vendredi saint. Pour les catholiques, cette commémoration religieuse était moins célébrée.

En sorte que, dans certains villages mixtes, les paysans catholiques romains s’arrangeaient pour rentrer le fumier devant leurs concitoyens protestants endimanchés qui leur rendaient la pareille en travaillant ostensiblement le 15 août, fête de l’Assomption. Les cloches ne sonnent pas pendant le Vendredi saint. Dans certains pays comme l’Allemagne, ou certaines régions, elles sont remplacées par des crécelles pour annoncer l’Angélus de l’office.

Divers

Durant des siècles, les Juifs furent été tenus d’assister à un sermon spécial le Vendredi saint, dont l’exorde Oremus et pro perfidis Judaeis, occasion de nombreuses émeutes populaires contre eux, s’ajoutant à celui du samedi, avant de se rendre à la synagogue. L’Accord du Vendredi Saint (Good Friday agreement), signé 10 avril 1998 entre les gouvernements et britannique ouvrit la voie à un processus de paix dans le conflit nord irlandais. .

Notes et référence

  • Maurice Vloberg, Les fêtes de France: coutumes religieuses et populaires. Ouvrage orné de 181 héliogravures, couverture et hors-texte, B. Arthaud, 1936 (lire en ligne [archive]), p. 81

  • Reportage « Corse : La poignante procession de Pâques à Sartène », émission Le 1245 (M6) du 10 avril 2023.

  • Britannica, Encyclopedia of World Religions, Encyclopaedia Britannica, USA, 2008, p. 309

  • F.G. Dreyfus écrit dans Le protestantisme alsacien [archive] : «Le nombre de fidèles peut être confirmé par le recensement et les chiffres de réguliers ou irréguliers pouvaient être

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