Mardi de la troisième semaine du Carême – Année Paire

Posté par diaconos le 4 mars 2024

Le serviteur impitoyable - Le Blog de Jackie

Serviteur mauvais et impitoyable,  tu devais pardonner avec compassion. Tu ne l’a pas fait !

# l Le pardon de Die annule ou écarte un châtiment pour le péché. Il l’exprime soit par médiation d’un élu ordonné, soit par manifestation divine. Des personnes se traitent avec un amour chrétien en se pardonnant leur fautes. Ils effacent alors les mauvais sentiments à l’égard de ceux qui les ont offensés (Mt 5, 43–45 ; 6, 12–15 ; Lc 17, 3–4). Le pardon est très important dans le christianisme, mais est toujours mis au service du bien spirituel de la personne. Dans l’évangile, on voit souvent le Christ pardonner les péchés.

Il ne condamne pas la femme surprise en flagrant délit d’adultère en affirmant que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. Il s’exprima de manière imagée comme dans la parabole du fils prodigue qui est pardonné après son repentir. Jésus recommanda à Pierre de pardonner non pas sept fois, mais 77x 7 fois fà celui qui se repent., c’est-à-dire toujours. Le pardon fait partie de la prière du Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Il fait également partie du Credo Toute la société chrétienne, avec notamment l’abolition de la peine de mort, est dans la lignée de cette morale.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : «Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).

Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”

Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » (Mt 18, 21-35)

La parabole du serviteur impitoyable

Pierre interrogea Jésus sur l’étendue du devoir de pardonner. Jésus déclara qu’il fut sans limites. Jésus illustra ce précepte par une parabole : Dieu, dans sa miséricorde infinie, fut comparé à un roi qui remit gratuitement à son serviteur insolvable une dette de dix mille talents. Ce serviteur, rencontrant aussitôt après un de ses camarades qui lui dut cent deniers, le fit jeter en prison.

Le roi, informé par ses autres serviteurs, le fit comparaître, lui reprocha son ingratitude et le livra aux bourreaux. Jésus déclara à ses disciples que Dieu les traitera de même s’ils ne pardonnent de tout leur cœur.  Du pardon des offenses. Pierre, préoccupé des paroles de Jésus, et de la pensée que le devoir du pardon des offenses dut pourtant avoir ses limites, adressa à Jésus sa question et crut être très généreux en allant jusqu’à sept fois.

Les rabbins, dans leur morale, se bornaient à trois fois. La réponse de Jésus prouva à, Pierre que sa morale, à lui était tout autre. C’est-à-dire un nombre indéfini de fois, toujours. S’il en fut autrement, il y aurait un moment où la charité cessa. Elle n’est pas l’exercice d’un devoir qui se calcule, mais un état d’âme.

Le talent d’argent valait, au temps de Jésus, 2 500 € ; le talent d’or valait environ 30 000 €. Dans la parabole , cela représenta une dette énorme, contractée par le maniement des affaires de l’État, et qu’un particulier ne pouvait payer. Notre dette envers Dieu ce sont d’une part ses bienfaits, d’autre part nos péchés : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés» (Mt 6, 12)

La miséricorde de Dieu, telle qu’il l’a révélée dans sa plénitude par l’Évangile, est la source du pardon, d’un pardon parfaitement gratuit. Le maître accorda au serviteur infiniment plus qu’il ne demanda.  Mais ce serviteur étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service qui lui devait cent deniers (500€) ; et l’ayant saisi, il l’étranglait, en disant : Paie ce que tu dois !

En entendant son compagnon proférer cette supplication qui, dans sa propre bouche, avait été si efficace, le méchant serviteur aurait dû sentir sa dureté, et se souvenir de la générosité de son maître. Les bourreaux furent chargés d’exécuter le jugement. Le roi de la parabole ne remplit pas seulement le rôle de créancier, mais aussi celui de juge.

Pardonner, pardonner de tout son cœur, pardonner toujours, avec la compassion que le pécheur implore de Dieu, telle est la seule marque certaine qu’il a reçu son propre pardon, et tel est le sens de cette parabole. Jésus, pas plus ici qu’ailleurs, ne pouvait parler encore du grand et émouvant moyen par lequel il nous a acquis le pardon de Dieu. Et c’est pourtant la manifestation de cet immense amour qui rend possible aux chrétiens le pardon mutuel et même leur en fait un bonheur.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse : «Nous devons pardonner comme Dieu nous pardonne.»

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Soyez miséricordieux

◊ Père Marie Landry Bivina : cliquez ici pour lire l’article →Soyez miséricordieux comme le Père

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Sensus Fidelium : cliquez ici pour lire l’article → Le mardi de la troisième semaine de Carême

◊ Les marchands du Temple : cliquez ici pour lire l’article → 3ème semaine de Carême Méditons la Parole !

Vidéo Témoignage : cliquez ici pour lire l’article →https://youtu.be/yRtLbKHi1Pw

 

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Lundi de la troisième semaine du Carême – Année Paire

Posté par diaconos le 4 mars 2024

Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison.

 # Nul n’est prophète en son pays. On a ordinairement moins de succès en son pays qu’ailleurs ; c’est parmi les siens qu’on a le moins de chances d’être cru, qu’on en impose le moins. De même qu’ils n’ont pas cru jadis au génie de Cambrinus, ils ne croiront point aujourd’hui à sa gloire, et quand celui qui a écrit ces lignes ira boire une pinte à la ducasse de Fresnes, on ne se gênera mie pour le traiter d’imposteur, tant il est vrai que nul n’est prophète en son pays ! — (Charles Deulin, Cambrinus)

Sans pour autant renoncer à la promotion de celui qui le mérite, il est préférable, chaque fois que cela est possible, de procéder à la promotion en changeant de milieu car nul n’est prophète en son pays. Nul n’est prophète, non seulement chez lui, mais en son pays; voilà ce que nous apprend l’histoire. Dans mon pays de Gascogne, on trouve amusant que je sois imprimé ; plus on est loin de chez moi quand on me découvre, plus ma réputation est grande.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 24-30)

Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie

Personne n’a plus de difficulté à reconnaître les dons de Dieu dans un homme que ceux qui vivent familièrement avec lui. Ce qui est devant les yeux empêche de voir les choses spirituelles et ils disaient : «N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel ? » (Jn 6, 42) «Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, comme un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d’autres recevront la guérison que vous dédaignez» ; et Jésus en donna des preuves historiques. Pour cela, il généralisa sa pensée, qu’il reporta de Nazareth sur Israël tout entier.

La pluie fut accordée à la prière du prophète dans la troisième année de la sécheresse. En disant : trois ans et six mois, il parut que Jésus adopta la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même. En effet, la terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta fut une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre. Par ces exemples pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces.

Et, c’est par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieurs, que l’homme se rend indigne des bénédictions divines. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Adam Gilbert : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 3e semaine de Carême

◊ Ortthodoxie.com : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la Troisième semaine du Grand Carême

Vidéo  Lectio Divina : cliquez ici → https://youtu.be/zFrBBJ16fwU

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Третье воскресенье Великого поста – год В

Posté par diaconos le 3 mars 2024

Un jour, une question. D’où vient l’expression "Chasser les marchands ...

Иисус изгоняет торговцев из храма


# На этот праздник собралось от 300 000 до 400 000 паломников. Иисус посетил Иерусалимский храм, где двор был заполнен скотом и менялами, которые меняли стандартные греческие и римские деньги на иудейские и сирийские, единственные две валюты, принимаемые в храме, позволяя покупать жертвенных животных. В Новом Завете рассказывается о том, как Иисус изгнал торговцев и менял из Иерусалимского храма. Иисус и его ученики прибыли в Иерусалим на Пасху.

Иисус обвинил торговцев в том, что они превратили Храм в логово воров. В Евангелии от Иоанна Иисус назвал Храм домом Отца Моего и таким образом представил Себя как Сына Божьего. В авраамических религиях верующие обращаются к Богу-Отцу.В Евангелии от Иоанна представлен единственный случай, когда Иисус применил физическое насилие к людям. Эта история появляется в конце Синоптических Евангелий (Мк 11, 15-19; Мф 21, 12-17; Лк 19, 45-48) и в начале Евангелия от Иоанна (Ин 2, 13-16). Некоторые авторы считали, что это два отдельных события, учитывая, что Евангелие от Иоанна также содержит несколько рассказов о еврейской Пасхе.

Из Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

Когда приближалась еврейская Пасха, Иисус отправился в Иерусалим. В храме он нашел торговцев волами, овцами и голубями, а также меновщиков. Он сделал кнут из веревок и выгнал их всех из храма вместе с овцами и волами ; деньги меновщиков бросил на землю, прилавки их опрокинул, а торговцам голубями сказал : « Уберите это отсюда. Не делайте дом Отца Моего домом торговли ». Его ученики вспомнили, что написано : « Любовь к дому твоему будет Мне мучением ». Некоторые иудеи спросили Его : « Какое знамение Ты можешь дать нам, чтобы сделать это? » Иисус ответил: « На строительство этого святилища ушло сорок шесть лет, а вы воздвигнете его в три дня! »

Но он говорил о святилище своего тела. Поэтому, когда Он воскрес из мертвых, ученики вспомнили, что Он сказал это; они поверили Писанию и слову, сказанному Иисусом. Когда Он был в Иерусалиме на празднике Пасхи, многие поверили в Его имя, увидев знамения, которые Он совершал. Но Иисус не поверил им, потому что Он знал их всех и не нуждался в свидетельстве людей, ибо Он Сам знал, что в человеке (Ин 2, 13-25)

Совершив Свое первое чудо в Кане Галилейской, Иисус отправился в Иерусалим и пошел в храм, чтобы помолиться и провозгласить Благую Весть, которую Он пришел принести на землю. Но каково же было его удивление, когда он увидел, что храм Божий, Его храм, заполнен купцами и торговцами всех мастей ! Бог в лице Иисуса приходит в Свой собственный дом, и что же Он там находит? Молящихся людей? Левитов, выполняющих свои обязанности? Совсем нет! Но купцов, торговцев, людей, которые, кажется, заботятся только об одном: заработать деньги для своей жизни на земле, вместо того чтобы молиться об Отце, чтобы Он принял их в Свой небесный дом! Мир перевернулся с ног на голову, можно сказать !

Он сделал кнут из веревок и выгнал их всех из храма вместе с их овцами и волами; он бросил на землю монеты меновщиков, опрокинул их прилавки и сказал торговцам голубями : « Уберите это отсюда. Не делайте дом Отца Моего домом торговли ». (Ин 2, 15-16) Ошибка, которой следует избегать, – думать, что Иисус, изгоняя торговцев из Храма, демонстрирует жестокое презрение к торговле и купцам. Преднамеренный поступок Христа (ему пришлось найти веревки и изготовить плеть, что требует времени) означает совсем другое : весь Храм в целом что требует времени) означает совсем другое : весь культ Храма, вся религия превратились в торговлю, в конокрадство, в дело « давать и брать ». И именно с этим Иисус яростно борется.

Люди приходили в храм, чтобы принести жертвы. Например, богатые приносили в жертву вола или быка, менее богатые – ягненка, а бедные – несколько голубей. Но эти жертвы были корыстными жестами: люди отдавали, чтобы получить. Они надеялись, что благодаря этой жертве получат Божью помощь в том или ином деле, или здоровье, или какую-то другую просьбу. Прошли ли мы этот этап ? Не совсем! На самом деле мы слишком часто думаем, что должны что-то заслужить, а Бог ничего не дает бесплатно.

Иисус пришел, чтобы открыть нам нечто важное: Бог дает по свободной воле. Он отдает Себя бесплатно, даже безвозмездно, без каких-либо заслуг с нашей стороны. Мы должны перейти от религии « давать и брать » к религии принятия благодати, принятия свободного Божьего дара. Великая уверенность всей Библии заключается в том, что Бог хочет, чтобы человек был счастлив, и Он дает ему средства для этого, очень простые средства : все, что ему нужно сделать, – это слушать Слово Божье, записанное в Законе, и жить по нему.

Путь обозначен, заповеди подобны указателям на обочине дороги, предупреждающим нас о возможной опасности : « Заповедь Господня ясна, она делает путь чистым ». (Псалом 18) Именно в наших отношениях с Богом проявляется наша вера, потому что в конечном итоге именно там, где двое или трое соединяются во имя Христа, мы вновь открываем для себя, что не можем контролировать, договариваться или покупать то, что наполняет нашу жизнь смыслом. Наша вера должна быть прожита в капитуляции и полном доверии Богу.

Дьякон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Азбука веры : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → 3 марта 2024 года – Православный Церковный календарь

Amic Россия : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Когда в 2024 году начнется Великий пост и что во время .

Божественная литургия : нажмите здесь → https://youtu.be/EwzdVik5eXo+

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Saint Guénolé

Posté par diaconos le 3 mars 2024

Vie de Saint Gwénolé (ou Guénolé)

Saint Guénolé fonda l’abbaye de Landévennec. C’était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l’Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen et d’un noble gallois, naquit près de Saint-Brieuc. On le confia à saint Docu qui tint une école monastique sur l’île Lavret (archipel de Bréhat). À l’âge de vingt-quatre ans, saint Patrick d’Irlande lui apparut en le priant de fonder un nouveau monastère. Il partit avec onze compagnons et se fixa sur l’îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l’Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement.

Après sa mort, son culte se répandit en Cornouailles bretonne et britannique. Dans l’abbaye de Landévennec, les moines ne manquèrent pas d’invoquer chaque soir saint Guénolé. De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer. D’un point de vue historique, le nom de saint Guénolé n’apparut pour la première fois, sous la forme Win-Walloë, que dans le cartulaire de Landévennec où Gurdisten, vers l’année 860, raconta sa vie dans un récit amplement hagiographique.

L‘origine toponymique de Landévennec dérive de ce prénom. Le nom ‘Landévennec’ viendrait de Lan-towinnoc dérivant de lan-to-winwalloë, signifiant le lan (enclos monastique) du bienheureux Walloë, le Lan de saint Guénolé. Comme la lettre de Louis le Pieux attestant sa rencontre avec l’abbé de Landévennec en l’an 818 parle du ‘monasterio Landeuinnoch’ on tiendrait là un témoignage du tout début du IXe siècle attestant qu’un monastère portant le nom de saint Guénolé fut déjà solidement implanté en ce lieu.

En Cornouailles d’Armorique, au VIe siècle, saint Guénolé, premier abbé de Landévennec, qui fut, disciple de saint Budoc dans l’île Lavret et illustra à Landévennec la règle monastique. «O mes frères bien-aimés, afin de mériter de posséder là-haut dans le ciel la plus paisible tranquillité et la paix la plus tranquille, ne recherchez pas la paix en ce monde.» (Saint Guénolé)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec quelques autres sites chrétiens

Croire.com : cliquez ici pour lire l’article → Abbaye Saint Guénolé – Landévennec (29560)

Ouest-France : cliquez ici pour lire l’article → Penmarc’h. À Saint-Guénolé, une association créée pour travailler sur l’avenir du portt

Vidéo  cliquez ici https://youtu.be/wf9ChaQ_jSU

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