Saint Rupert de Salzbourg

Posté par diaconos le 27 mars 2024

Saint Rupert of Salzburg | Ikonen, Heiligenbilder

Saint Rupert de Salzbourg

Issu de la haute noblesse, il se rattacherait à la famille des premiers Robertiens.  Il descendrait peut-être de Robert († vers l’an 678, chancelier du roi Clotaire III ou de Hervé, comte de Hesbaye. Par ailleurs, selon une source antérieure à l’avènement du roi Pépin, il est mentionné comme d’ascendance royale, ce qui compte tenu du contexte renvoie à une ascendance mérovingienne ; cet apparentement aux Mérovingiens passe probablement par sa mère, son oncle saint Lambert de Maastricht ne voyant pas attribué d’ascendance royale.

Rupert est l’oncle ou le frère de sainte Érentrude ne Salzbourg (650-718), la première abbesse de Nomberg. Rupert de Salzbourg naquit   à Worms dans le royaume des Francs d’Austrasie   vers l’an 650. Robert de Hrodbert, appartenait à la famille royale mérovingienne, ce pourquoi il fut choisi comme évêque de Worms en Rhénanie. Quand il en fut chassé, il partit évangéliser la Bavière et fonda le monastère Saint Pierre de Salzbourg, ville dont il devint l’évêque et resta le patron.

Rupert de Salzbourg est un saint de l’église catholique et de l’église orthodoxe   qui fut le premier évêque de Salzbourg. Il est fêté les vingt-sept mars   dans les deux Églises. Rupert est le patron du land de Salzbourg en Autriche. Le diocèse de Salzburg a été fondé au VIIe siècle grâce aux efforts de Saint Rupert (vers 650-718) - Il est également fêté le vingt-quatre septembre date à laquelle en 774, à l’initiative de l’évêque Virgile, ses ossements furent transférés à Salzbourg.

C’est le père spirituel de l’Autriche. Rupert était abbé de Salzbourg ; il évangélisa le peuple, mais il prêta un grand respect à la culture autochtone. C’est sous l’impulsion des moines de Rupert que le développement minier de la région prit son essor. Saint Rupert est ordinairement représenté avec un baril de sel, pour rappeler l’impulsion qu’il a donnée à l’exploitation de sel de la région. À Salzbourg en Bavière, vers 718, saint Rupert, évêque. D’abord établi à Worms, il gagna la Bavière à la demande du duc Théodon, fit construire une église et un monastère dans l’ancienne place forte romaine de Juvavum, qu’il gouverna comme évêque et abbé, et d’où il diffusa la foi chrétienne.

Selon des sources contemporaines, comme le Conversio Bagoariorum et Carantanorum, il était évêque de Worms vers l’an 697 quand il partit évangéliser le duché de Bavière. Rupert y baptisa le duc Théodon III († vers 717), de la dynastie des Agidolfing à Ratisbonne, ce qui lui permit de continuer à prêcher et à convertir les populations dans une grande zone en aval du Danube jusqu’à l’ancienne cité de Lauriacum (Lorch) et les confins du territoire des Avars à l’Est.

Rupert reçut en l’an 696 en cadeau de la part du duc de Bavière les restes ruinés de la cité de Juvavum, la future ville de Salzbourg, au pied des Alpes Il se mit   en route en suivant l’ancienne voie romaine via Seekirchen où il fonda la première église paroissiale. Une fois arrivé à Juvavum, il y rencontra une population résiduelle des Romanes et probablement aussi une communauté monastique qui date de l’antiquité tardive. Rupert fait construire une grande église à la place de laquelle la cathédrale de Salzbourg fut édifiée plus tard, et la consacra à saint Pierre.

Le monastère Saint Pierre, abbaye bénédictine, fut fondé par l’évêque pour christianiser la région des Alpes orientales ; à partir de la première cellule de Bischofshofen (Cella Maximiliana). Au-dessous de la forteresse de Hohensalzbourg., il fonda le couvent de Nonnberg sous l’égide de l’abbesse Érentrude vers l’an 712. Par le duc Théodon II et son successeur Thibert, Rupert   obtint des possessions supplémentaires entourent la cité. Il promut les mines de sel qui donnèrent à la ville son nouveau nom. Rupert mourut probablement à Worms le 27 mars 718. Le 24 septembre 774, à l’initiative de l’évêque saint Virgil  ses ossements furent transférés à Salzbourg.

Postérité

Rupert est considéré comme l’apôtre de la Bavière, de la Carinthie et de l’Autriche. Il est le patron du land de Salzbourg, de l’(Archidiocèse de Salzbourg et de nombreuses villes telles que Sankt Rupert an der Raab, Sankt Ruprerhon Murau ou Sentrupert rn Slovénie. La cathédrale de Salzbourg lui est consacrée, ainsi que les nombreuses   églises en Autriche et en Bavière. Il est fêté les vingt-sept mars selon le Martyrologe romain ; dans le pays de Salzbourg, le vingt-quatre septembre, la date de la translation des reliques, est un jour férié légal. Dans les représentations artistiques, on voit saint Rupert généralement avec l’attribut d’un saloir.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo  Salzburg Festival dance St Rupert Fair : cliquez ici → https://youtu.be/-2DspgARhiE

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Jeudi Saint

Posté par diaconos le 27 mars 2024

Le lavement des pieds – Jeudi saint

Jésus lave les pieds de ses disciples

De Évangile de Jésus Christ selon Jean

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin.

Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : «C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ?» Jésus lui répondit : «Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;plus tard tu comprendras.» Pierre lui dit : «Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : «Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi.»

Simon-Pierre lui dit : «Alors, Seigneur, pas seulement les pieds,mais aussi les mains et la tête !» Jésus lui dit :« Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs.» Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds,

vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.» ((Jn 13, 1-15)

Le lavement des pieds

Les mots : avant la fête de Pâque ne renferment qu’une indication vague de la date du dernier souper que Jésus fit avec ses disciples et par conséquent de sa mort, qui eut lieu le lendemain. La tradition unanime désigne le vendredi comme le jour où Jésus mourut. L’incertitude commença quand il s’agit de déterminer les relations de cet événement avec la Pâque juive et de fixer le jour du mois où il eut lieu.

Les uns, se fondant sur les données, à leurs yeux inattaquables, des synoptiques, dirent que Jésus prit le dernier repas avec ses disciples le soir du quatorze Nisan, à l’heure où tous les Juifs mangeaient l’agneau pascal et qu’il mourut sur la croix le quinze Nisan le grand jour de la fête de Pâque.

Les autres, s’appuyant sur des indications du quatrième Évangile qui ne leur parurent pas susceptibles d’être détournées de leur sens premier et naturel, estimèrent que le dernier repas eut lieu le soir du treize Nisan et que Jésus mourut le quatorze. La discussion remonta aux premiers siècles. Elle fut compliquée, dès l’origine, par une polémique d’ordre liturgique entre les Églises d’Occident et celles d’Asie Mineure, connue sous le nom de dispute pascale.

Ce débat divisa les savants les plus compétents. Olshausen, Tholuck, Wieseler, Ebrard, Hengstenberg, Riggenbach, Lange, MM. Luthardt, Keil, Zahn se prononcèrent pour le 14-15 Nisan et estiment généralement pouvoir accorder avec cette date les données de l‘évangile selon Jean. La date du 13-14 Nisan fut choisie par de Wette, Lücke, Bleek, Néander, Meyer, MM. Weiss, Beyschlag, Godet, Chastand. Le premier jour des pains sans levain, le quatorze Nisan), les disciples s’approchèrent de Jésus, en disant : «Ou veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ?»

« Et le premier jour des pains sans levain, quand on immolait la Pâque, ses disciples lui disent : Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » (Mc 14, 12) « Or, le jour des pains sans levain arriva, dans lequel devait être immolée la Pâque ». (Lc 22, 7) Il ne peut y avoir aucune hésitation sur la date, clairement indiquée par ces passages. Or les données des synoptiques ont une valeur très grande à cause des rapports du premier Évangile avec l’apôtre dont il porte le nom et de Marc avec l’apôtre Pierre.

Du reste, les indications fournies par les trois premiers évangélistes ne sont pas des opinions individuelles : elles représentent la croyance de l’Église entière jusque vers l’an 80. Elles ont de plus pour elles leur vraisemblance. Le dernier repas que Jésus prit avec ses disciples fut le repas pascal des Juifs. Cela ressort du récit des préparatifs dans les synoptiques et d’une parole telle que celle-ci : «J’ai ardemment désiré de manger cette Pâque avec vous avant que je souffre» (Lc 22, 15).

Or Jésus ne pouvait prendre le repas pascal qu’à l’heure où tout Israël le prenait, le soir du quatorze 14 Nisan , commencement du 15. Les ordonnances de la loi étaient formelles (Ex 12, 6 ; Le 23 5-6 ; Le 23, 5-6 ; Nb 28, 16-18 ; Dt16, .2-3). L’agneau pascal devait être immolé dans le temple et l’on ne procédait pas à ce sacrifice avant le jour fixé.

Admettant pour ces raisons, que Jésus a mangé la Pâque le 14 Nisan et est mort le 15, les interprètes et les historiens qui reconnurent l’authenticité de l’Évangile de Jean attribuèrent quelque valeur à ses données historiques, furent obligés d’accuser Jean d’une erreur, imputable à  une préoccupation dogmatique : il fit mettre Jésus en croix le 14 Nisan, à l’heure même où l’on immolait l’agneau pascal, parce qu’il vit un rapprochement à faire entre les deux actes » (Edmond Stapfer).

Diacre Michel Houyoux

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Dimanche de Pâques – Année B

Posté par diaconos le 26 mars 2024

Jésus ressuscité ? L’énigme du tombeau vide

Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts

# La résurrection de Lazare est un miracle de Jésus rapporté uniquement par l’Évangile de Jean (Jean 11:1–44), durant lequel Jésus ramène Lazare de Béthanie à la vie quatre jours après son enterrement1. L’événement se déroule à Béthanie, aujourd’hui la ville palestinienne d’Al-Eizariya, C’est, dans l’Évangile de Jean, le dernier des miracles que Jésus accomplit avant la Passion et sa propre résurrection. Lazare est le frère de Marthe et de Marie de Béthanie. La famille vivait dans le village de Béthanie, à environ trois kilomètres à l’est de Jérusalem, sur le versant sud-est du mont des Oliviers.

Les théologiens Moloney et Harrington considérèrent la résurrection de Lazare comme un miracle pivot qui déclencha la chaîne d’événements qui mena à la crucifixion de Jésus. Ils le considérèrent comme une résurrection qui mena à la mort, dans la mesure où la résurrection de Lazare entraîna la mort de Jésus, le Fils de Dieu, à Jérusalem, et révéla la gloire de Dieu. Calvin nota que non seulement le Christ donna une preuve remarquable de sa puissance divine pour relever Lazare, mais il a également placé sous nos yeux une image vivante de notre future résurrection. Le Samedi de Lazare, qui fait référence à la résurrection de Lazare, ami de Jésus, signe la fin du Grand Carême pour les chrétiens orthodoxes et catholiques orientaux.

Combiné avec le Dimanche des Rameaux, il précède la Semaine sainte. Cette fête prend place ici car elle est considérée par certaines Églises d’Orient –Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin– comme une anticipation de Pâques, du mystère de la Résurrection. C’est pourquoi ce samedi est célébré comme un dimanche, jour de la Résurrection. Le Christ est montré, dans cet épisode, et dans l’hymnographie qui le développe, comme triomphateur de la mort, car Lazare est mort depuis quatre jours, et la décomposition corporelle est déjà en voie. D’un seul mot, et sans prendre garde au désespoir des sœurs du mort, le Christ ressuscite Lazare : la mort déjà ne peut rien face à sa puissance.

Dans l’apolytikion du jour, l’hymnographe affirme que ce geste a été accompli pour « donner foi en la Résurrection de tous». # Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus. La solennité, précédée par la Semaine sainte, dernière partie du carême, commence dans la nuit précédent le dimanche de Pâques, par la veillée pascale. La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars, donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril. Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois la réforme grégorienne du calendrier et une correction concomitante pour le cycle lunaire, ont souvent un jour de célébration différent de celui des Églises orthodoxes. 

Du fait des calendriers différents (grégorien et julien) des deux traditions, l’équinoxe ne tombe pas nécessairement dans la même lunaison, auquel s’ajoute éventuellement un décalage supplémentaire d’une semaine lié au fait que les deux traditions n’emploient pas la même lune ecclésiastique et que donc les phases de la lune peuvent être décalées d’un jour ou deux et se trouver de part et d’autres d’un dimanche. Certaines Églises chrétiennes choisissent de pratiquer la Pâque quartodécimaine en concordance avec la Pâque juive.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et Jean, l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : «On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé.» Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là ,en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. (Jn 20, 1-9)

Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts

«Resurrexi, et adhuc tecum sum » (« Je suis ressuscité et je suis toujours avec toi ») : c’est ainsi que commence le chant d’entrée officiel de la messe de Pâques. Oui, Seigneur, tu as vaincu la mort et tu es toujours avec moi, tu es l’ami intime de mon âme.  Seigneur Jésus, par ta Résurrection, viens me revivifier  Aujourd’hui est le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !, chanterons-nous tout au long de Pâques. Cette expression du Psaume 117 inonde la célébration de la foi chrétienne. Le Père a ressuscité son Fils Jésus-Christ, le Bien-aimé, Celui en qui Il met toute sa complaisance parce qu’Il a aimé jusqu’à donner sa vie pour tous.

Vivons ainsi notre joie de Pâques. Christ est ressuscité: fêtons, pleins de joie et d’amour, cette résurrection. Aujourd’hui, Jésus-Christ a vaincu la mort, le péché, la tristesse… et il a ouvert pour nous les portes d’une nouvelle vie, la vie authentique, celle que le Saint-Esprit nous donne par pure grâce. Que personne ne soit triste ! Christ est notre Paix et notre Chemin, pour toujours. Aujourd’hui Il «manifeste pleinement l’homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation» (Concile Vatican II, Gaudium et Spes 22).x

Voici le grand signe que l’Évangile nous donne aujourd’hui: le tombeau de Jésus est vide. Nous ne devons plus chercher parmi les morts Celui qui est vivant, car Il est ressuscité. Et les disciples qui, plus tard, le verront Ressuscité, c’est à dire, le reconnaîtront pour vivant dans une rencontre de foi merveilleuse, se rendent compte que son tombeau est vide. Le tombeau vide et les apparitions seront les grands signes pour la foi des croyants. L’Évangile dit : «C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut» (Jn 20, 8). Il sut saisir par la foi que ce vide ainsi que ce linceul et le linge roulé à part, étaient les petits signes du passage de Dieu, de la nouvelle vie.

L’amour sait capter ce qui échappe aux autres; de petits signes lui suffisent. «L’autre disciple, celui que Jésus aimait» (Jn 20, 2), se laissait guider par l’amour qu’il avait reçu du Christ. Ce «voir et croire» des disciples doit être aussi le nôtre. Renouvelons-nous dans notre foi pascale. Que le Christ soit en tout notre Seigneur. Laissons sa Vie vivifier la nôtre et renouvelons la grâce de notre baptême. Devenons ses apôtres et ses disciples. Guidés par l’amour, annonçons partout notre bonheur de croire en Jésus-Christ. Soyons les témoins joyeux et pleins d’espérance de sa Résurrection. Seigneur, tu es présent, tu es là, ressuscité, près de moi. Inonde mon cœur de ta force et de ton amour, que ta Résurrection redonne vie à ma vie.

La joie n’est pas seulement un sentiment, mais elle dépend aussi de notre volonté, nous pouvons décider d’être joyeux en méditant les motifs profonds de notre joie. Aujourd’hui, essayons de vivre la joie de Pâques, de nous réjouir car le Christ est ressuscité et qu’il partage avec nous sa vie.

Diacre Michel Houyoux

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Vidéo KYO TV https://youtu.be/5AlZkItxdls

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Dimanche de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 26 mars 2024

Holy Mass images...: Easter: Jesus' Resurrection

# La résurrection désigne, dans la religion chrétienne, le passage physique de la mort à la vie. Elle concerne principalement Jésus-Christ, mort au cours de sa crucifixion et vivant « le troisième jour, selon les Écritures », c’est-à-dire le matin de Pâques. L’exégèse historico-critique s’efforça de retracer le débat qui opposa pharisiens et sadducéens sur la croyance en la résurrection à l’époque de Jésus de Nazareth, et souligna l’importance de ces discussions dans la formation du christianisme.

Cependant, trois résurrections précédèrent celle de Jésus dans le Nouveau Testament, celle du fils de la veuve de Naïn dans l’évangile de Luc, celle de la fille de Jaïre dans les synoptiques et celle de Lazare dans l’Évangile selon Jean. Considérés comme des miracles qui obéissent à la volonté de Dieu, ces épisodes ne semblent toutefois pas constituer une préfiguration de la résurrection christique. Celle-ci, en effet, est d’une nature différente sur le plan théologique. Deux résurrections succédèrent à celle de Jésus-Christ : celle de Dorcas (Tabitha) réalisée par l’apôtre Pierre et celle d’Eutyche opérée par l’apôtre Paul.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. (Jn 20, 1-9)

La résurrection de Jésus

Jean parla d’elle comme si elle était venue seule au sépulcre, tandis que les autres évangélistes mentionnèrent plusieurs femmes qui s’empressèrent également de visiter le tombeau, dans l’intention d’embaumer le corps du Seigneur : « Après le sabbat, à l’heure où commençait à poindre le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent pour regarder le sépulcre. » (Mt 28, 1-2) Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Pour concilier cette différence, plusieurs exégètes dirent   qu’elles y seraient allées toutes ensemble, mais que Jean ne mentionna que Marie Madeleine sur laquelle se concentra tout son intérêt, à cause du rôle important qu’elle eut rempli.

Jean n’ignorait pas qu’elle eut des compagnes, puisqu’il la fit parler au pluriel et en leur nom.  D’autres interprètes pensèrent que Marie Madelaine serait réellement allée au sépulcre seule et avant toutes les autres. Marie Madelaine alla au sépulcre, elle vit avec étonnement que la pierre qui le fermait fut ôtée, et elle courut en avertir Pierre et Jean. Pendant qu’elle rentra dans la ville, les autres femmes arrivèrent près du tombeau ouvert et virent un ange qui leur annonça : « Jésus est ressuscité ». Puis elles s’éloignèrent promptement et coururent annoncer cette nouvelle aux disciples

L’émotion et l’effroi de Marie Madelaine se peignirent dans les termes par lesquels elle raconta cette nouvelle aux disciples. L’idée que Jésus put être ressuscité n’eut pas encore abordé son esprit, puisqu’elle ne pensa qu’à un enlèvement de son corps. L’autre disciple que Jésus aima fut Jean, qui se désigna ainsi, sans jamais se nommer : « Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. »

 Pierre et Jean, remplis de la plus vive émotion à l’ouïe des paroles de Marie Madelaine, s’élancèrent hors de la ville ; et ils allèrent au sépulcre, ils couraient ensemble vers le lieu où Jésus était enseveli. Jean, sans doute plus jeune et plus agile, devança son condisciple et arriva le premier au sépulcre. S’étant baissé pour regarder dans la grotte, il y vit les linges dont le corps avait été enveloppé ; mais retenu par la crainte instinctive que lui inspirèrent le mystère de la mort et l’incertitude de la situation, il n’osa pas y pénétrer.

 Pierre arriva en ce moment, et, plus résolu que Jean, il entra dans le sépulcre, et il observa, d’une part, les linges gisant à terre, et, d’autre part, le suaire qui avait recouvert la tête de Jésus, soigneusement plié à part en un lieu, tandis que les linges avaient été jetés çà et là. Encouragé par l’exemple de son condisciple, Jean entra aussi dans la grotte, et il vit, et il crut.

Qu’est-ce qu’il crut ?

Jean ne voulut pas dire qu’il crut les paroles de Marie Madelaine ; car l’ordre remarquable que Jésus avait voulu laisser dans son sépulcre excluait absolument l’idée d’un enlèvement opéré à la hâte par ses ennemis. Non, il crut que Jésus était ressuscité, et cette conviction l’affermit dans sa foi que Jésus était le Christ, le Fils de Dieu. Comme Thomas, les deux disciples eurent besoin de voir pour croire. Jean marqua en s’humiliant la cause de leur lenteur à croire : ils ne comprirent pas encore, même alors, l’Écriture qui dit que Jésus devait ressusciter d’entre les morts : ils auraient pu trouver la résurrection de Jésus annoncée dans des passages tels que Psaumes 16 ; Psaumes 22 ; Psaumes 110 ; Ésaïe 53…

Les enseignements de Jésus et surtout la lumière du Saint-Esprit ouvrirent les yeux des apôtres sur ce point, comme sur tant d’autres. Alors ils comprirent les Écritures (Actes 2.25-34 ; Actes 8.32-33 ; Actes 13.33-35). Outre les révélations de l’Ancien Testament, les disciples avaient entendu les déclarations claires et nombreuses de Jésus sur sa mort et sa résurrection : « Prenant les Douze auprès de lui, il leur dit : Voici que nous montons à Jérusalem, et que va s’accomplir tout ce qui a été écrit par les prophètes sur le Fils de l’homme. » (Lc 18, 31)

Mais les évangélistes eux-mêmes affirmèrent, avec une candeur et une humilité inimitables, que les disciples n’avaient pas mieux compris ces prédictions de Jésus que les Écritures  : « Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts » » (Mc 9, 10)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dieu l’a ressuscité d’entre les morts (Ac 13, 30) ◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Au matin de Pâques, le tombeau du Christ est vide. (Jn 20, 1)

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◊ Le Carmel en France  : cliquez ici pour lire l’article → Homélie de Pâques : d’humbles signes de la résurrection …

◊ Homélie  de Monseigneur Michel Aupetit  : cliquez ici pour lire l’article → Résurrection du Seigneur 

  Vidéo  Vérité biblique : cliquez ici → https://youtu.be/S1riTXW2oJQ

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