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Saint Isidore de Séville, docteur de l’Église

Posté par diaconos le 4 avril 2024

Saint Isidore of Seville | Franciscan Media

Saint Isidore de Séville, docteur de l’Église

Son père Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui, non contents d’être des barbares, avaient adopté l’hérésie arienne et persécutaient les catholiques. Il se réfugia à Séville. Ses quatre enfants deviendront des saints : Léandre, Floretine, Fulgence et Isidore. À la mort de ses parents, Isidore était encore bien jeune, mais son frère aîné, saint Léandre, devenu évêque de Séville, l’éleva comme un fils. Isidore se nourrit, se gava, des livres dont regorgeait la bibliothèque fraternelle.

En l’an 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succéda comme évêque de Séville. Il présida des conciles et travailla à la conversion des Goths à la vraie foi. Son « Histoire des Goths » nous est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des Vandales. Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrivit sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui enchantèrent sa jeunesse, il les sentit menacées par les invasions barbares.

Or ce sont des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Écritures. Il rédigea de très nombreux ouvrages, dont le plus connu « les Étymologies » (de l’origine des choses) est une encyclopédie qui transmit aux siècles suivants l’essentiel de la culture antique. C’est à lui, avant les Arabes, que l’Occident doit sa connaissance d’Aristote. Ce sera une des bases des études en Occident jusqu’à l’époque de la Renaissance. Il occupa le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands collèges et influença les conseils royaux.

On le considère aussi comme l’un des initiateurs de la liturgie mozarabe. Il mourut dans sa cathédrale, étendu sur le sol, tout en continuant de parler à l’assistance. - Le 18 juin 2008, Benoît XVI consacra la catéchèse de l’audience générale à Isidore de Séville (560-636), défini en l’an 653 par le concile de Tolède comme « la gloire de l’Église catholique »:. Mémoire de saint Isidore, évêque et docteur de l’Église. Disciple de son frère saint Léandre, il lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit beaucoup d’ouvrages d’érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se livra avec sagesse au zèle de la foi catholique et à l’observance de la discipline ecclésiastique. Il mourut à Séville en 636.

Diacre Michel Houyoux

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Hozanna.org : cliquez ici pour lire l’article → Vie de l’évêque, docteur et père de l’Église Isidore de Séville

Réflexion chrétienne : cliquez ici pour lire l’article Saint Isidore de Séville, Docteur de l’Église

Vidéo Père Santiago Martin FM : cliquez ici https://youtu.be/WVeJnDtkq30

 

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Vendredi dans l’octave de Pâques

Posté par diaconos le 4 avril 2024

La pêche miraculeuse - Chapelle Saint Michel Archange ...

 

# La résurrection désigne, dans la religion chrétienne, le passage physique de la mort à la vie. Elle concerne principalement Jésus-Christ, mort au cours de sa crucifixion et vivant « le troisième jour, selon les Écritures », c’est-à-dire le matin de Pâques. L’exégèse historico-critique s’efforça de retracer le débat qui opposa pharisiens et sadducéens sur la croyance en la résurrection à l’époque de Jésus de Nazareth, et souligna l’importance de ces discussions dans la formation du christianisme.

Cependant, trois résurrections précédèrent celle de Jésus dans le Nouveau Testament, celle du fils de la veuve de Naïn dans l’évangile de Luc, celle de la fille de Jaïre dans les synoptiques et celle de Lazare dans l’Évangile selon Jean. Considérés comme des miracles qui obéissent à la volonté de Dieu, ces épisodes ne semblent toutefois pas constituer une préfiguration de la résurrection christique. Celle-ci, en effet, est d’une nature différente sur le plan théologique.

Deux résurrections succédèrent à celle de Jésus-Christ : celle de Dorcas (Tabitha) réalisée par l’apôtre Pierre et celle d’Eutyche opérée par l’apôtre Paul.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »

Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »

Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approcha ; il prit le pain et le leur donna ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. (Jn 21, 1-14)

La pêche miraculeuse

Jésus se manifesta de nouveau. Par ce dernier mot Jean rattacha son récit à celui des deux premières apparitions de Jésus ressuscité à tous les disciples (Jn 20, 19). Il indiqua ensuite le lieu de l’évènement : c’était au bord de la mer de TibériadeJean seul donna ce renseignement(Jn 6, 1) au lac célèbre que Matthieu appelmer de Galilée(Mt 4, 18 ; Lc 5, 1). le lac de Génézareth. Tous les disciples s’y trouvaient, selon l’ordre de Jésus et comptant sur la promesse qu’il leur avait faite de leur apparaître là (Mt 26, .31-32 ).

Le récit de Jean fut en harmonie avec celui de Matthieu (Mt 28.7 ; 16-20) et celui de Paul (1 Co 15, 6) Des sept disciples présents : Simon Pierre, Jean, Thomas, Nathanaëlles fils de Zébédée, Jacques et Jean, notre évangéliste. Deux autres disciples, non nommés, parce qu’ils n’étaient pas du nombre des apôtres. Or, Jacques et Jean occupèrent ici la dernière place. Monsieur Godet dit avec raison que ce fait est significatif et que l’explication la plus plausible qu’on en puisse donner est que Jean est l’auteur de ce récit et qu’il s’attribua la dernière place par modestie.

Les disciples, de retour en Galilée, reprirent repris momentanément leur ancien métier. Pierre, comme toujours, eut l’initiative, à cause du changement qui s’était opéré dans sa personne depuis sa résurrection (Jn 20, 14). Le but de Jésus était d’entrer en rapport avec eux ; il avait en vue le repas qu’il voulait leur proposer. On mangeait habituellement avec du pain et du poisson. Le caractère miraculeux de cette pèche se réalisa par l’intervention de Jésus qui connaissait que du côté droit de la barque se trouvait une grande quantité de poissons.

À cette vue, les disciples durent se souvenir de la parole de Jésus, les appelant à l’apostolat : « Suivez-moi et je vous ferai pécheurs d’hommes » (Mt 4, 19) et du fait analogue dont ils avaient été témoins (Lc 5, 4). C’était aussi une imagé magnifique des immenses bénédictions que Jésus accorda à leur futur ministère. Le sens symbolique de cette pêche abondante n’est pas indiqué dans le texte, mais il ne pouvait échapper à l’esprit des disciples. La vue de cette pêche miraculeuse et plus encore l’instinct du cœur révélèrent à Jean qui était l’étranger qui se tenait sur le rivage. Il nous dévoila la source de sa clairvoyance en se désignant encore ici comme le disciple que Jésus aimait .

Ému d’une joie intime, il dit à Pierre, à voix basse : C’est le Seigneur ! Plusieurs interprètes virent dans l’emphase avec laquelle Jean fut désigné une preuve que l’Appendice n’a pas été écrit par Jean lui-même. À peine a-t-il entendu la parole de son condisciple, que Pierre, qui avait déposé son vêtement de dessus pour se livrer à la pèche, se hâta de le remettre, de le ceindre et se jeta dans le lac, afin d’atteindre à la nage le rivage et d’arriver le premier auprès de JésusTandis que Jean jouit intimement de la présence de Jésus, Pierre, plus ardent et plus prompt, s’élança au-devant de lui. Plus qu’aucun autre, il éprouvait un besoin profond d’entendre une parole de pardon, de réconciliation et d’amour. Et il ne fut pas déçu.

Les autres disciples, restés dans la barque, vinrent aussi vers le rivage, tirant à leur suite le filet plein de poissons. Jean dit que le rivage était environ à deux cents coudées, à peu près cent mètres. Ces mets préparés sont, pour les uns, une image de la sainte cène ; pour d’autres, le symbole des grâces par lesquelles Jésus restaura et fortifia les siens qui travaillent dans son règne ; pour d’autres encore, un emblème du banquet céleste, promis aux bienheureux. Les aliments préparés ne suffisant pas pour les huit personnes qui devaient prendre part au repas, Jésus ordonna aux disciples d’apporter de ces poissons qu’ils venaient de prendre. Pierre, toujours actif, s’empressa d’exécuter l’ordre de Jésus et les disciples, heureux d’une telle pêche, se donnèrent le plaisir de compter les poissons.

Même ce chiffre de 153 a dû se prêter aux plus aventureuses allégories. Selon d’anciens interprètes, 100 représentaient les païens, 50 les Juifs et 3 la Trinité ! Jérôme dit que 153 est le nombre total des espèces de poissons et ce chiffre représenterait l’universalité des nations destinées à être conquises par les apôtres du Christ. Le fait signalé par Jean que le filet ne se rompit pas serait l’effet d’un miracle et un symbole ; il ne se rompit pas à cause d’une intervention divine et ce fait signifierait que l’Église ne sera pas déchirée !

Les disciples furent convaincus que ce fut Jésus ; mais bien qu’ils désirassent l’entendre de lui la confirmation, aucun d’eux n’osa la lui demander; tous furent retenus par la crainte que leur inspirJésus ressuscité, et déjà glorifié (Mc 9, 32 ; Lc 9, 45).Jésus remplit ici, comme c’était autrefois son habitude, le rôle de chef de famille (Lc 24, 30) ; il se manifesta ainsi à ses disciples comme le Maître bien connu (Jn 6, 11). La troisième foisJean rappela les deux premières apparitions aux disciples réunis (Jn 20, 19-26).

Diacre Michel Houyoux

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Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article Méditation : Vendredi dans l’octave de Pâques

Hozana.org : cliquez ici pour lire l’article Les huit jours de l’octave pascale

Vidéo La pêche miraculeuse https://youtu.be/yYJQSj_SRm

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