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Mercredi de la troisième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 16 avril 2024

Jésus, le pain de vie : Evangile selon saint Jean (chapitre 6) - UNE ... 

Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : «Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: «Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous» Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité.

Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015 

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles.

Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : «C’est moi qui suis». Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta : « Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1, 2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite. Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent, lui et ses œuvres, ils entendirent ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation.

À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : «Je vous l’ai dit ?» Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce. Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée. Il est impossible que Jésus rejeta ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie. Jésus déclara que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour. Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait. Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus.

Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

Abbaye Notre Dame de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal

Schweizee Dominianerprovinz : cliquez ici pour lire l’article→ Mercredi de la 3ème Semaine du Temps Pascal

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Quarta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 16 avril 2024

Gesù, il Buon Pastore: da guida a strumento di salvezza

# La Parabola della pecora smarrita, nota anche come Parabola del Buon Pastore o Parabola del Buon Pastore, attribuita a Gesù di Nazareth, si trova in due dei Vangeli canonici del Nuovo Testamento. È raccontata da Matteo (Mt 18,12-13) e da Luca (Lc 15,3-7). Si trova anche nell’apocrifo Vangelo di Tommaso, logion 107.

Possibili paralleli nell’Antico Testamento sono Ezech 34,6.12 e Sal 119,176 La parabola ha dato origine a un’espressione, la pecora perduta, che si riferisce, come il figliol prodigo in una parabola che segue di poco in Luca, alla persona che si smarrisce moralmente o, sempre in Luca, alla dracma perduta.

Le prime due parabole, e talvolta tutte e tre, sono alla base delle considerazioni dei teologi e dei predicatori sulla necessità di andare a cercare la pecora smarrita e riportarla nel gregge, nel caso di errore involontario, o di accogliere con grazia il peccatore pentito, nel caso di errore volontario.

# Il buon pastore è uno dei titoli con cui Gesù si identifica. È una delle sette parole Io sono…, che si trovano solo nel Vangelo di Giovanni, e si riferisce a un aspetto della missione di Gesù: raccoglie, guida, cerca chi è perduto e dà la vita per gli altri.

Nutre le sue pecore o riporta indietro le pecore perdute. Questo termine è all’origine della parola « pastore » comunemente usata nel cristianesimo. Il tema del Buon Pastore era diffuso nell’arte greca antica, dove era applicato all’Hermes criophorus, il portatore, ma anche ai portatori di offerte, e poi nell’arte romana, dove era utilizzato in particolare in relazione ai funerali, secondo formule da cui la nascente arte cristiana trasse piena ispirazione.

Questo stesso tema si dice abbia modelli sumeri. Nell’iconografia cristiana, Cristo viene dapprima raffigurato come « Agnello di Dio » portato in braccio da Giovanni Battista, e poi Gesù stesso diventa il Buon Pastore che raccoglie le pecorelle smarrite3. Tradizionalmente è raffigurato con fasce di vitello e vestito di esomidi e tiene in mano un bastone da pastore, un recipiente per mungere il latte (mulctra) o una siringa. Questo tema ha ispirato molti artisti cristiani.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

In quel tempo Gesù disse: « Io sono il buon pastore, il vero pastore, che dà la vita per le sue pecore. Il pastore mercenario non è il pastore, le pecore non sono sue: se vede arrivare il lupo, abbandona le pecore e fugge; il lupo le prende e le disperde. Quel pastore non è altro che un mercenario, e le pecore non contano davvero per lui. Ma io sono il buon pastore; conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me, così come il Padre conosce me e io conosco il Padre; e do la mia vita per le mie pecore.

Ho altre pecore che non sono di questo ovile: anche queste devo condurre. Ascolteranno la mia voce e ci sarà un solo gregge e un solo pastore. Per questo il Padre mi ama: perché io do la mia vita, per riceverla di nuovo. Nessuno può togliermela: io la do da me stesso. Ho il potere di darla, ma ho anche il potere di riceverla di nuovo: questo è il comandamento che ho ricevuto dal Padre mio ». (Gv 10, 11-18)

Io sono il Buon Pastore

« Io sono ilBuon Pastore, il vero Pastore, il vero pastore dà la vita per le sue pecore ». (Gv 10, 11) È durante tutta la sua vita che Gesù ha dato se stesso. Durante tutta la sua vita sulla terra, non ha mai smesso di dare e donare se stesso. Lo vediamo nella sua vita quotidiana a Nazareth, nella sua predicazione, nel suo servizio ai discepoli e nell’accoglienza di tutti coloro che gli venivano incontro con le loro angosce e sofferenze.

Il buon pastore è anche colui che conosce e ama le sue pecore. Per Cristo, il pastore di tutta l’umanità, noi siamo il suo bene più prezioso. Gesù ci chiede di amarci gli uni gli altri come lui ci ha amati. Questo significa che dobbiamo anche prenderci il tempo di conoscere le persone sul nostro cammino e quelle affidate alle nostre cure. Non possiamo amare veramente chi non cerchiamo di conoscere o chi ignoriamo deliberatamente.

È attraverso il contatto personale e il dialogo paziente che possiamo capire meglio chi è nel bisogno, e il tempo speso per conoscerlo e fargli conoscere il Signore è un tempo prezioso donato con amore. Siamo collaboratori di Cristo, il pastore dell’umanità. È lui che ci chiama e ci manda. Un giorno dovremo rendere conto della responsabilità che ci è stata affidata. Il buon pastore è anche colui che raduna il suo gregge : quando viaggia in montagna, è importante che il gregge resti unito; ne va della sua sicurezza.

Dicendo questo, Gesù ci parla del mondo diviso in cui viviamo. Cristo vi ha posto la sua Chiesa. Vuole che sia unita e solidale. « Ho altre pecore, che non sono di questo ovile: anche queste devo condurre. Ascolteranno la mia voce e ci sarà un solo gregge e un solo pastore ».

Gesù conta su di noi per partecipare a quest’opera di aggregazione

Contempliamo Gesù nel suo amore per il Padre e per tutta l’umanità; contempliamolo nella sua obbedienza, nella sua povertà, nella sua compassione per ogni uomo e donna, specialmente i più poveri, gli esclusi, gli emarginati, coloro che soffrono di più. Fissiamo il nostro sguardo su di lui: ci conosce meglio di noi stessi. Con Gesù, il Buon Pastore, riaffermiamo a nostra volta la nostra piena disponibilità a compiere la volontà del Padre giorno per giorno.

Che questa Eucaristia che celebriamo questa domenica stimoli in noi il desiderio di vivere alla maniera di Gesù, il Buon Pastore ! Ci aiuti ad assomigliare sempre di più a Gesù, che non smette mai di dare la sua vita per tutti ! Ascoltiamo la chiamata, la sua chiamata attraverso le necessità dei nostri fratelli e sorelle che gridano a noi. Quanto è grande e meraviglioso l’amore di cui il Padre ci riempie nel suo Figlio, il Buon Pastore.

In questa domenica, in cui siamo invitati a pregare per le vocazioni, alziamo gli occhi su Gesù, il Buon Pastore.  Preghiamo con fiducia e insistenza affinché dia alla sua Chiesa pastori che cerchino di conoscere meglio le persone e di amarle, e che si preoccupino di coloro che non sono ancora nella Chiesa.

Il Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti cristiani

Il Dolomiti : clicca qui per leggere l’articolo →  »Io sono il buon pastore. Il buon pastore dà la propria vita

Note di Pastorale Giovanile : clicca qui per leggere l’articolo → «Io sono il buon pastore. Il buon pastore offre la vita per le …

Vidéo Padre Fernando Armellini : Clicca qui → https://youtu.be/uHuHbgF0wXg

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