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Sixième dimanche de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 29 avril 2024

 Jean 15:10

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une  communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fit débat.

Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la  femme adultère. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat.

Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856. x

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 16752. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus. Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.»

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez,

que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15, 9-17)

Comme je vous ai aimés

C’est l’amour de Jésus vivant dans le cœur de ses disciples qui fut la source de leur amour mutuel. Il insista sur ce commandement, dont l’observation fut l’âme de la vie chrétienne : «Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.» (Jn 13, 34) La mesure de l’amour qu’ils durent avoir les uns pour les autres fut dans ce mot : comme je vous ai aimés. Et Jésus expliqua comment il le aima. Donner sa vie pour ses amis, la plus grande preuve d’amour qu’on puisse leur donner.

Aussi, contempler Jésus mourant sur la croix sera toujours le meilleur moyen de se pénétrer de la grandeur de son amour. Cette parole de Jésus resta profondément gravée dans le cœur de Jean ; il la répéta, plus tard. D’après l’apôtre Paul, Jésus montra un amour plus grand encore, quand il voulut mourir, non seulement pour ses amis, mais pour des pécheurs. Jésus vint de dire qu’il donne sa vie pour ses amis.

Puis, se tournant avec amour vers ses disciples, il ajouta : «Vous êtes mes amis  !» Ce fut leur dire en même temps : «Vous le prouverez, de votre côté, par l’obéissance de l’amour » Jésus leur fit apprécier hautement ce beau mot d’ami qu’il leur donna. Et, pour cela, il leur en expliqua le sens profond. : «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur reste étranger aux pensées et aux projets de son maître, mais je vous ai prouvé que vous êtes mes amis, parce que je vous ai fait connaître tous les desseins de miséricorde et d’amour que mon Père m’a chargé d’accomplir pour le salut du monde.»

C’est là ce que Jésus exprima par ces termes familiers : «Toutes les choses que j’ai entendues de mon Père.» Malgré tout leur amour pour Jésus, ils ne purent jamais oublier qu’il était le Seigneur, et plus il les élevait jusqu’à lui plus ils éprouvaient le besoin de s’abaisser en sa présence. Bien que Jésus éleva ses disciples jusqu’à ce rapport intime d’amour avec lui, ils ne durent pas oublier qu’ici toute l’initiative vint de lui. : il qui les eut choisis pour leur apostolat .

Tout cela, ajouta Jésus, je le fit, afin que vous alliez librement, joyeusement, à votre œuvre et que vous puissiez porter du fruit, un fruit permanent pour la vie éternelle. Ces choses, ces paroles et ces instructions de Jésus dans lesquelles tout fut amour de sa part, il les prodigua aux siens, afin qu’à leur tour ils s’aimèrent les uns les autres. Il leur en fit une douce obligation, sur laquelle il insista, aussi les apôtres comprirent-ils compris l’immense importance de cet amour mutuel qui est l’âme de L’Église dans sa communion avec Jésus.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Journal Chrétien : cliquez ici pour lire l’article →Si vous m’aimez, gardez mes commandements…

◊ Christianisme actif : cliquez ici pour lire l’article → Que signifie « si vous m’aimez, gardez mes commandements …

Vidéo  Père Olivier (Suisse) : cliquez ici → https://youtu.be/wvc9m0WAsgQ

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Mardi de la cinquième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 29 avril 2024

 

Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Jean 14 27, Facing Fear ...

# Le Saint-Esprit est et la troisième entité de la Trinité dans le christianisme. L’Esprit saint est une personne différente du Père et du Fils, et formant avec eux un seul Dieu. Le dogme de la Trinité fut formulé progressivement, lors des conciles anciens, en particulier à partir du premier concile de Nicée. Cette interprétation repose sur l’usage dans la Bible hébraïque et les écrits juifs du terme ruach ha-kodesh esprit saint pour désigner l’esprit de YHWH Le Saint-Esprit dans le judaïsme se réfère généralement à l’aspect divin de la prophétie et de la sagesse. Il se réfère également à la force divine, à la qualité et à l’influence du Dieu sur l’univers ou sur ses créatures, dans des contextes donnés.

L’Esprit saint est un terme qui apparaît, via le syriaque, aussi dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran. Ce terme est polysémique. . Le mot Esprit traduit dans le Nouveau Testament le mot grec Pneuma (littéralement Souffle). C’est pourquoi l’étude du Saint-Esprit est appelée la pneumatologie. L’objectif principal de l’œuvre du Saint-Esprit dans la Bible est la communication de la paix et de la vie surnaturelle de Dieu dans et à travers la vie de l’être humain, homme et femme, afin d’accomplir ce pour quoi il est venu : Glorifier le Fils Jésus-Christ.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. » (Jn 14, 27-31a)

Dernières consolations

Jésus, pressentant toutes les difficultés et toutes les craintes qui assaillirent le cœur de ses disciples, leur fit part d’une grâce suprême, d’un bien sans lequel il n’y eut pas de bonheur, avec lequel nous ne saurions jamais être malheureux : la paix. Jésus fit allusion dans ces paroles à la formule de salutation par laquelle les Israélites s’abordaient ou se quittaient.

Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : «La paix soit avec vous !» La plupart des commentateurs allemands prirent le mot de paix dans le sens de l’hébreu schalôm, bien-être, prospérité, salut, et pensèrent que Jésus présent aux siens tous les fruits objectifs de son œuvre, en un mot, le salut éternel. Mais non, ce qu’il leur donna, ce fut la paix intérieure d’une âme remplie d’une douce confiance en son Dieu Sauveur.

Il leur laissa la paix, comme le plus précieux des legs à son départ. Il fit plus : «Tl leur donna réellement sa paix », la paix inaltérable et profonde dont il jouissait lui-même et qu’il puisait constamment dans la communion de son Père. Ce fut ainsi qu’il leur fit part encore de sa joie, car tout ce qui fut à lui appartint à ses rachetés. Le monde en fut réduit à de vains souhaits, à de trompeuses promesses, souvent intéressées. Jésus donna réellement, abondamment et par l’amour le plus pur. Ces paroles inspirèrent aux disciples la plus entière confiance en lui

Jésus, à la fin du discours, revint à son point de départ ; ce fut après avoir donné aux siens tous les secours les plus puissants pour dissiper le trouble et les craintes qui purent encore assaillir leur cœur. Les disciples n’avaient que trop bien entendu cette parole : «Je m’en vais», mais ils avaient moins bien saisi celle-ci : «Je reviens à vous» ; de là leur tristesse et leur trouble. Ce fut pourquoi Jésus, plongeant un regard dans leur cœur, voulut leur faire sentir que leur amour pour lui dut leur faire de son élévation auprès du Père un motif de joie.

Ils prirent part à la joie qu’il éprouva lui-même de quitter ce monde de péché et de souffrance pour retourner auprès du Père et partager sa félicité et sa gloire. Ce fut le seul passage des évangiles où Jésus pensa à lui-même, et tira de son propre repos le motif d’une exhortation. «Que vous croyiez que je m’en suis réellement allé à mon Père, et que vous compreniez la nature spirituelle de mon règne.»

Ces promesses si positives de Jésus, bientôt rendues vivantes dans leur cœur par le Saint-Esprit, leur furent expliquées par les grands événements de sa mort, de sa résurrection et de son retour dans la gloire. Alors ils crurent. Le prince du monde vint, s’approcha. Jésus le vit venir dans les misérables instruments dont il se servit pour accomplir son œuvre de ténèbres.

Mais il ajouta : «Tout prince du monde qu’il est, il n’a rien en moi, ni droit, ni pouvoir.» La mort même à laquelle Jésus se soumit fut parfaitement libre et volontaire ; ce fut le sacrifice de son dévouement et de son amour. Pour parler ainsi, il fallut que Jésus eût la conscience de sa parfaite sainteté.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Abbaye de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mardi de la cinquième semaine de Pâques

◊ Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article →Méditation : Mardi de la 5ème Semaine de Pâques

Vidéo KTO – La paix de Dieu : cliquez ici → https://youtu.be/ANTIrV-n6Pg

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