Samedi de la quatrième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 26 avril 2024

Jean 14:8

 # La théologie chrétienne a développé la conception d’un Dieu trinitaire Père, Fils de Dieu et Saint-Esprit. En amont du christianisme, le judaïsme développa certains attributs de YHWH comme Père du fait de sa création, de l’éducation que donne Dieu et de sa paternité envers le peuple d’Israël. Jésus-Christ, dans son enseignement à travers les Évangiles, définit la paternité de Dieu comme l’élément essentiel de Dieu avec l’Amour.

Cette paternité de Dieu est particulière pour Jésus qui présente sa filiation avec lui. Les chrétiens sont appelés à une paternité adoptive par Jésus. Ses enseignements sur la paternité de Dieu indiquent que cette paternité est ouverte à tous, bons comme méchants.

La doctrine chrétienne va progressivement conceptualiser la paternité de Dieu à travers le dogme de la Trinité. La représentation de Dieu dans l’art, au début interdite dans le christianisme primitif s’appuyant sur le judaïsme, et encore pendant plusieurs siècles développa à travers la peinture et la sculpture, représentant Dieu le Père sous différents aspects : celle de la lumière, ou sous la forme d’une personne d’âge avancé portant généralement une barbe blanche.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !»

«Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. 
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » (Jn 14, 7-14)

Fondons notre foi sur les paroles de Jésus

«Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès.» (Bengel) Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte. La parole de Jésus : «Vous l’avez v, comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : «Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire.» (Ex 33, 18) ; et il exprima naïvement ce désir à Jésus. «Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi.»

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser. Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. Les paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

«Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout !» (Godet) Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes. Il entendit par là ses miracles : «Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.» (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore. Il promit avec une autorité solennelle : «En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.» Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. «Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.» (Meyer)

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore (Jn 7, 39). Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le FilsPrier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé. «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait».

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Sensus Fidelium : cliquez ici pour lire l’article →Le samedi de la quatrième semaine après Pâques

◊ Abbaye de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le samedi de la quatrième semaine de Pâques

Vidéo EEIG-GVA : cliquez ici → https://youtu.be/vBT6OC2bPEY

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Fünfter Sonntag der Osterzeit – Jahr B

Posté par diaconos le 25 avril 2024

Jésus a dit : "je suis la vraie vigne et vous les sarments" - KT42 ...

# In der christlichen Theologie sprechen wir von mystischer Vereinigung, wenn wir die enge persönliche existenzielle Bindung, die Gemeinschaft, beschreiben, die den Christen mit Jesus Christus verbindet und durch die er an den heilbringenden Wirkungen seines Lebens, seines Todes und seiner Auferstehung teilhat.Diese Gemeinschaft wird mystisch genannt, weil sie auf geheimnisvolle und übernatürliche Weise verwirklicht wird. Innerhalb des Christentums gibt es unterschiedliche Herangehensweisen an das Thema der mystischen Vereinigung.

Im römischen Katholizismus und in Teilen des Anglikanismus und des Luthertums wird diese Verbindung durch die Taufe hergestellt und durch die Sakramente genährt, die als die bevorzugten Mittel angesehen werden, durch die die Gnade vermittelt wird. In der Mystik wird die Identifikation zwischen Christus und dem Christen so stark betont, dass es zu einer Art völliger Verschmelzung kommt, auch wenn beide unterschiedliche Personen bleiben. Der religiöse Rationalismus begreift Gott als eine der Welt und dem menschlichen Geist immanente Wirklichkeit.

Christus wäre der menschlichen Natur und dem menschlichen Geist immanent. Das Heil wird daher universalistisch gedacht, unabhängig davon, ob der Einzelne bewusst an Christus glaubt. Deshalb zitiert er oft den biblischen Text : « Denn wie in Adam alle sterben, so werden in Christus alle lebendig gemacht werden » (1. Korinther 1, 22)

Aus dem Johannesevangelium

« Ich bin der wahre Weinstock, und mein Vater ist der Winzer. Jede Rebe, die an mir keine Frucht bringt, nimmt er weg; und jede Rebe, die Frucht bringt, beschneidet er, damit sie mehr Frucht bringe. Ihr seid schon Welten durch das Wort, das ich zu euch gesprochen habe. » Bleibt in mir und ich in euch. Wie die Rebe von sich aus keine Frucht bringen kann, wenn sie nicht am Weinstock bleibt, so könnt ihr keine Frucht bringen, wenn ihr nicht in mir bleibt. Ich bin der Weinstock, ihr seid die Reben. Wer in mir bleibt und ich in ihm, der bringt viel Frucht; denn ohne mich könnt ihr nichts tun.

Wer nicht in mir bleibt, wird weggeworfen wie der Weinstock und verdorrt; dann sammelt man sie auf, wirft sie ins Feuer und verbrennt sie. Wenn ihr in mir bleibt und meine Worte in euch bleiben, werdet ihr bitten, was ihr wollt, und es wird euch gegeben werden. 8 Darin wird mein Vater verherrlicht, dass ihr viel Frucht bringt und meine Jünger werdet. (Johannes 15, 1-8)

Was bedeutet es  ein Christ zu sein ?


Mit dieser Seite des Johannesevangeliums sind wir beim Kern des Glaubens angelangt: Jesus erklärt seinen Jüngern endlich, was es bedeutet, sein Jünger zu sein. Jesus ist nicht nur ein Führer oder ein Begleiter, ein Freund oder ein Bruder.

Er ist unser Leben. Er ist in jedem von uns lebendig und lässt uns mit seinem göttlichen Leben leben. Er lehrt uns, dass er der wahre Weinstock ist, aber nicht der einzige; er ist der Weinstock, der Stamm, mit dem er alle, die er zum Leben ruft, verbinden will : « Ich bin der Weinstock und ihr seid die Reben ».


Wir Christen sind durch den Glauben und die Taufe mit ihm verbunden. Gott erwartet von uns, dass wir ein lebendiger Weinstock sind, der Frucht bringt. Das ist nur dann wirklich möglich, wenn wir mit Christus verbunden sind ; es gibt ein Wort, das in wenigen Zeilen siebenmal vorkommt, und das ist das Verb « bleiben »


« Bleibt in mir! » sagt uns Jesus. Christen sind Männer und Frauen, die in Christus bleiben. Da stellt sich unweigerlich die Frage: Bleiben in Jesus, ja, aber wie ? Wie können wir sicher sein, dass wir ihm begegnen werden ?


Es ist nicht dasselbe wie mit unserem Nachbarn in der Nachbarschaft oder im Dorf. Wir begegnen Jesus nicht direkt, sondern durch Vermittler. Wir haben drei Möglichkeiten, dies zu tun: durch das Wort Gottes, durch das Gebet und die Sakramente, und durch das tägliche Leben

Der Weg des Wortes Gottes : Um in Christus zu bleiben, müssen wir in seinem Wort verweilen. Wir müssen uns Zeit nehmen, um ihn zu empfangen. Dieses Wort Gottes wird uns durch die Bibel, das Evangelium, eine Zeitschrift, ein religiöses Buch, eine christliche Sendung im Radio oder Fernsehen und auch durch das in der Sonntagsmesse verkündete Wort gegeben.

Nehmen wir uns Zeit, um dieses Wort zu empfangen ?


Der zweite Weg, in Christus zu bleiben, ist das Gebet und die Sakramente. Um in seiner Gegenwart zu verweilen, müssen wir mit ihm sprechen und ihm zuhören. Das ist ein treues, regelmäßiges und häufiges Gebet, nicht nur ein kleines Gebet ab und zu.


Wir sprechen zu Jesus, um ihm jemanden anzuvertrauen, um ihm zu danken oder um ihn zu bitten, unser Leben zu erleuchten. Das Gebet hilft uns, in der Gemeinschaft mit Christus zu bleiben.
Diese Gemeinschaft wird auch durch die Sakramente, insbesondere die Eucharistie, erreicht: Sie ist die Quelle und der Höhepunkt des gesamten christlichen Lebens.


Sie ermöglicht es uns, mit Christus vereint zu sein, eins mit ihm zu werden. Wir empfangen seine Liebe, um sie in unserem täglichen Leben zu leben. Der dritte Weg ist der des täglichen Lebens: Was ein Leben lebenswert macht, sind nicht schöne Worte, sondern gegenseitige Liebe, Gesten des Teilens, der Annahme und der Solidarität.


Lassen wir uns nicht entmutigen, wenn wir untreu geworden sind, wenn wir uns wie tote Äste fühlen. Gott ist größer als unsere Herzen und weiß alles. Seine barmherzige Liebe kann uns immer an den wahren Weinstock binden und uns reichlich Frucht bringen lassen. Kurz gesagt, was Jesus von uns verlangt, ist, in jeder Situation unseres Lebens mit ihm verbunden zu sein.


Dann wird unser Leben Früchte tragen und Gott wird stolz auf uns sein. Hier werden wir den wahren Sinn unseres Lebens finden.


Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Websites


Katholisches Bibelwerk : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → 5. Sonntag der Osterzeit Lesejahr B

Erzbistum Kôln : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → 5. Sonntag in der Osterzeit – Lesejahr B

 Video 5. Sonntag der Osterzeit : hier klicken → https://youtu.be/HT0CvQ24Zx4

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Vendredi de la quatrième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 25 avril 2024

 Allez Dans Le Monde Entier

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. »

Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »

Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 1-6)

La maison du Père

Interrompu par Pierre dans son discours d’adieux, Jésus le reprit pour ses disciples. Il leur dit clairement qu’il allait les quitter, ce qui les attrista ; la prédiction du reniement de Pierre, qui suivait de près la déclaration que l’un d’eux le livrerait les avait consternés.

Jésus lit sur leurs visages ce trouble et il y compatit d’autant plus vivement que lui-même l’éprouva. Pour les consoler, il les exhorta à la confiance et développa la magnifique perspective qu’il entrouvrit devant eux dans cette réponse à Pierre : « Là où je vais… tu me suivras plus tard » (Jn 13, 36).

En Dieu, le Dieu de vos pères qui, accomplissant ses promesses, fonda son royaume dans ce monde en lui donnant un Sauveur ; en moi, sur qui repose tout l’avenir de ce royaume. Cette double confiance dissipera certainement le trouble de votre cœur.

Ce qui frappa vivement les disciples, ce fut que Jésus leur demanda d’avoir en lui la même confiance religieuse qu’ils avaient en Dieu.

«Ici, tu vois clairement que Christ parle de lui-même comme étant égal au Dieu tout-puissant, puisqu’il veut que nous croyions en lui ainsi que nous croyons en Dieu. S’il n’était pas vrai Dieu avec le Père, cette foi serait une erreur et une idolâtrie car le cœur de l’homme ne doit placer sa foi et sa confiance qu’en Dieu seul.» (Luther)

Après avoir exhorté ses disciples à la confiance, Jésus leur fit sentir qu’ils ne durent pas s’affliger de son départ, puisque dans la maison de son Père où il va, il y a une place assurée pour eux : plusieurs demeures, où l’on respire la paix et l’amour la communion du Père.

En effet, il n’y a pas de démonstration plus éclatante et plus douce des réalités du ciel, que le retour et la présence de Jésus dans la maison du Père. C’est une preuve de fait irrécusable pour tous ceux oui croient en lui.

Après avoir affirmé l’existence de la maison du père où leur place sera préparée, Jésus ajouta, pour ses disciples, la précieuse promesse de revenir et de les prendre à lui, afin que là où il est, ils y soient aussi à toujours. Pour eux, qui aimaient Jésus et qui étaient troublés à la pensée de son départ, c’était la suprême consolation (Jn 12, 26)

Jésus avait dit clairement à ses disciples où il allait ; et il s’était constamment présenté à eux comme le chemin, le seul médiateur entre Dieu et leur âme. Ils pouvaient donc savoir et le but et le chemin. Mais la question de Pierre et l’objection de Thomas montrèrent que cette connaissance était encore bien obscure. Aussi Jésus provoqua en eux la réflexion sur les grandes pensées qu’il exprima.

Thomas n’admit rien que sur des preuves évidentes et fut enclin au doute, au découragement (Jn  11, 16 ) Il interrompit Jésus par cette brusque déclaration qu’il ne connaissait ni le lieu où il va ni par conséquent le chemin.

Marthe reléguait dans un lointain avenir l’espérance de la résurrection de son frère et Jésus lui dit : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 25). De même ici, Thomas prétendit ignorer le chemin et il l’avait devant lui et Jésus lui répondit : c’est moi qui suis le chemin.

Il l’est en tant qu’il est la révélation complète de Dieu même, la vérité que nous devons nous approprier personnellement pour être sauvé. Il est par là même la vie, parce qu’il est pour le croyant la source unique de la vie de l’âme, de la vie éternelle ; tellement que quiconque ne puise pas cette vie en lui demeure dans la mort.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

La maison du Père : cliquez ici pour lire l’article Une pépinière entre les mains de Dieu

Rohim : cliquez ici pour lire l’article La Maison du père

Vidéo  TVC d’Argenteuil : cliquez ici → https://youtu.be/UN66eTV7KyY

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Fifth Sunday of Easter – Year B

Posté par diaconos le 24 avril 2024

Jésus a dit : "je suis la vraie vigne et vous les sarments" - KT42 ...

# In Christian theology we speak of mystical union when we describe the close personal existential bond, communion, that unites the Christian to Jesus Christ and through which he shares in the saving benefits of his life, death and resurrection. This communion is called mystical because it is realised in a mysterious and supernatural way. Within Christianity there are different approaches to the subject of mystical union.

For Roman Catholicism and parts of Anglicanism and Lutheranism, this union is established through baptism and nourished by the sacraments, which are seen as the privileged means through which grace is communicated. Mysticism so emphasises the identification of Christ with the Christian that, it claims, a kind of total fusion takes place, even though they remain distinct persons. Religious rationalism conceives of God as an immanent reality in the world and in every human mind.

Christ would be immanent in human nature and spirit. Salvation is therefore conceived universalistically, regardless of the individual’s conscious belief in Christ. This is why he often quotes the biblical text: « For as in Adam all die, so in Christ all will be made alive » (1 Co 15, 22)

From the Gospel of John

« I am the true vine, and my Father is the vinedresser. Every branch that bears no fruit in me he takes away ; and every branch that does bear fruit he prunes, that it may bear more fruit. You are already worlds because of the word that I have spoken to you.«  Abide in me and I in you. As the branch cannot bear fruit of itself unless it abides in the vine, so you cannot bear fruit unless you abide in me. I am the vine, you are the branches. He who abides in me and I in him bears much fruit, for without me you can do nothing.

Whoever does not abide in me is cast away like the vine and withers; then they gather them up, throw them into the fire and burn them. If you abide in me and my words abide in you, ask what you will and it will be given you. 8 In this my Father is glorified, that you bear much fruit and become my disciples. (John 15, 1-8)

What does it mean to be a Christian ?

With this page from John’s Gospel, we have arrived at the heart of faith: Jesus finally explains to his disciples what it means to be his disciple. Jesus is not just a guide or a companion, a friend or a brother. He is our life. He is alive in each of us and makes us live with his divine life. He teaches us that he is the true vine, but not the only one; he is the vine, the trunk to which he wants to unite all those he calls to life : « I am the vine and you are the branches. »

In the first reading, we have the example of someone who became circumcised. On the road to Damascus, Paul was stripped of everything and grafted into the true vine that was Christ, of which he was to be one of the most fruitful branches. We Christians are united to Him by faith and baptism. What God expects of us is that we are a living vine that bears fruit. This will only be truly possible if we are united to Christ ; there is one word that occurs seven times in a few lines, and that is the verb abide. « Abide in me ! »

Jesus tells us. Christians are men and women who abide in Christ. The inevitable question then arises: abide in Jesus, yes, but how? How can we be sure that we will meet him ? It is not the same as with our neighbour in the neighbourhood or village. We do not meet Jesus directly, but through intermediaries. We have three ways to do this: through the Word of God, through prayer and the sacraments, and through daily life The way of the Word of God: to abide in Christ, we must abide in His Word.

We must give ourselves time to receive Him. This Word of God is given to us through the Bible, the Gospel, a magazine, a religious book, a Christian programme on radio or television, and also through the Word proclaimed at Sunday Mass. Do we give ourselves time to receive this Word ? The second way to abide in Christ is through prayer and the sacraments. To remain in His presence, we must speak to Him and listen to Him. This is faithful, regular and frequent prayer, not just a little prayer now and then.

We speak to Jesus to entrust someone to Him, or to tell Him thanks, or to ask Him to enlighten our lives. Prayer helps us to remain in communion with Christ. This communion is also achieved through the sacraments, especially the Eucharist: it is the source and summit of all Christian life. It enables us to be united with Christ, to become one with him. We receive his love in order to live it in our daily lives. The third way is that of daily life: what makes a life worth living is not beautiful words but mutual love, gestures of sharing, acceptance and solidarity.

Let us not be discouraged when we have been unfaithful, when we feel like dead branches. God is bigger than our hearts and knows everything. His merciful love can always bind us to the true vine and make us bear fruit in abundance. In short, what Jesus asks of us is to be connected to Him in every situation of our lives. Then our lives will bear fruit and God will be proud of us. It is here that we will find the true meaning of our lives.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

◊ Loloya Press : click here to read the paper →Fifth Sunday of Easter, Cycle B

◊ Vanderbilt University : click here to read the paper → Year B – Easter – Fifth Sunday of Easter

Vidéo Passion City Church : click here → https://youtu.be/21Znp_p7V2E?t=26

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