Mercredi de la quatrième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 23 avril 2024

JÉSUS, LUMIÈRE DES HOMMES | Adoration Divine - Prie, Agis et Vis!

# La manne fut la nourriture des Hébreux dans le désert, d’après l’Ancien Testament, Selon le livre de l’Ex ode  les Hébreux murmuraient contre Moïse parce qu’ils mouraient de faim. Le soir, il leur tomba des cailles du ciel ; le matin suivant, il se répandit un brouillard ou une rosée ; lorsqu’elle se fut évaporée, apparut sur la surface du désert quelque chose de menu, de granuleux, de fin comme du givre sur le sol.(Ex 16,14). Moïse leur dit : «C’est le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture». Et plus loin : «La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne ».

La manne tombait du ciel tous les jours, excepté le jour du Shabbat ; la veille de ce jour il en tombait une quantité double. Les enfants d’Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan. L’épisode est repris dans le Coran dans la sourate al-Baqara : «Nous fîmes descendre les nuages, pour vous servir d’ombrage : nous vous envoyâmes la manne et les cailles, et nous dîmes, Nourrissez-vous des biens que nous vous offrons» .

# Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : «Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: «Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous» Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité.

Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles.

Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.

Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. » (Jn 12, 44-50)

Conclusions sur l’incrédulité des Juifs

Jean a clos le récit de la vie publique de Jésus ; comme il n’indiqua ni le temps, ni le lieu où les paroles suivantes furent prononcées, ni les auditeurs à qui elles furent adressées. La plupart des interprètes admirent que Jean voulut donner un résumé énergique et lumineux de la prédication de Jésus touchant les bienfaits assurés à ceux qui croiraient en lui, afin de montrer combien était coupable l’incrédulité des Juifs dont il parla.

D’autres exégètes, Calvin, Bengel, Hengstenberg, pensèrent que Jésus prononça réellement ce discours avant de se séparer des Juifs. L’expérience de tous les chrétiens leur démontra que, dès qu’ils crurent de cœur en Jésus et contemplèrent Jésus, cette foi et cette contemplation ne s’arrêtèrent pas à sa personnalité humaine, telle qu’elle parut sur la terre mais embrassa Dieu lui-même qui l’envoya et dont il fut la révélation parfaite.

En présence de cette lumière divine, si quelqu’un demeure dans les ténèbres, il en portera seul la responsabilité, car il aura volontairement fermé les yeux . Après avoir rappelé la manifestation de Dieu dans sa personne, Jésus insista avec énergie sur la responsabilité et le malheur de ceux qui rejetèrent ses parolesIl ne les jugea pas, car il vint pour sauver, mais ils n’en seront que plus rigoureusement jugés au dernier jour, et cela, par cette parole même, éternelle vérité qu’ils méprisèrent. Ces dernières déclarations confirment et motivent celles qui précèdent car  ; en effet, la parole de Jésus a toujours été la parole de Dieu même, fidèlement reproduite.

Ce commandement, cet enseignement, qu’il eut toujours docilement reçu et fidèlement transmis, a le pouvoir de régénérer et de vivifier ; ainsi il est la vie éternelle pour tous ceux qui l’entendent et le reçoivent avec foi (Jn 6, 63 ; Jn 5, 30 ; Jn 7, 16 ; Jn 8, 25-28). Ce commandement, cet enseignement, qu’il reçut et fidèlement transmis, a le pouvoir de régénérer et de vivifier ; ainsi il est la vie éternelle pour tous ceux qui l’entendent et le reçoivent avec foi. Ces dernières déclarations confirment et motivent celles qui précèdent ; la parole de Jésus a toujours été la parole de Dieu même, fidèlement reproduite.

Diacre Michel Houyoux

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Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article → Méditation : Mercredi de la 4ème Semaine de Pâques

Dom Armand Veilleux – Abbaye de Scourmont (Belgium : cliquez ici Quatrième semaine de Pâques- Année B

Vidéo L’incrédulité cliquez ici https://youtu.be/UTZLnGKPj2o

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Quinta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 22 avril 2024

Jésus a dit : "je suis la vraie vigne et vous les sarments" - KT42 ...

# Nella teologia cristiana si parla di unione mistica quando si descrive lo stretto legame esistenziale personale, la comunione, che unisce il cristiano a Gesù Cristo e attraverso la quale partecipa ai benefici salvifici della sua vita, morte e resurrezione. Questa comunione è chiamata mistica perché si realizza in modo misterioso e soprannaturale. All’interno del cristianesimo ci sono diversi approcci al tema dell’unione mistica. Per il cattolicesimo romano e parti dell’anglicanesimo e del luteranesimo, questa unione è stabilita attraverso il battesimo e alimentata dai sacramenti, che sono visti come il mezzo privilegiato attraverso il quale la grazia viene comunicata.

Il misticismo enfatizza così tanto l’identificazione di Cristo con il cristiano che, sostiene, avviene una specie di fusione totale, pur rimanendo persone distinte. Il razionalismo religioso concepisce Dio come una realtà immanente nel mondo e in ogni mente umana. Cristo sarebbe immanente nella natura e nello spirito umano. La salvezza è quindi concepita universalisticamente, indipendentemente dalla credenza cosciente in Cristo dell’individuo. Ecco perché cita spesso il testo biblico : «Perché come in Adamo tutti muoiono, così in Cristo tutti saranno resi vivi (1 Corinzi 15, 22)

Dal Vangelo di Giovanni

«Io sono la vera vite e il Padre mio è il vignaiolo». Ogni tralcio che non porta frutto in me lo toglie ; e ogni tralcio che porta frutto lo pota, perché porti più frutto. Voi siete già mondi per la parola che vi ho detto. Rimanete in me e io in voi. Come il tralcio non può portare frutto da sé se non rimane nella vite, così voi non potete portare frutto se non rimanete in me. Io sono la vite, voi i tralci. Chi rimane in me e io in lui, produce molto frutto, perché senza di me non potete fare nulla.

Chi non rimane in me viene gettato via come la vite e appassisce; poi li raccolgono, li gettano nel fuoco e li bruciano. Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e vi sarà dato. 8 In questo è glorificato il Padre mio, che voi portate molto frutto e diventate miei discepoli. (Giovanni 15, 1-8)

Cosa significa essere un cristiano ?

Con questa pagina del Vangelo di Giovanni, siamo arrivati al cuore della fede : Gesù spiega alla fine ai suoi discepoli cosa significa essere suo discepolo. Gesù non è solo una guida o un compagno, un amico o un fratello. Lui è la nostra vita. Egli è vivo in ognuno di noi e ci fa vivere con la sua vita divina. Ci insegna che lui è la vera vite, ma non l’unica; lui è la vite, il tronco al quale vuole unire tutti quelli che chiama alla vita : «Io sono la vite e voi siete i tralci.»

Nella prima lettura, abbiamo l’esempio di qualcuno che si è fatto circoncidere. Sulla via di Damasco, Paolo fu spogliato di tutto e innestato nella vera vite che era Cristo, di cui doveva essere uno dei tralci più fecondi. Noi cristiani siamo uniti a Lui per fede e battesimo. Ciò che Dio si aspetta da noi è che siamo una vite viva che porta frutto. Tutto questo sarà veramente possibile solo se siamo uniti a Cristo; c’è una parola che ricorre sette volte in poche righe, ed è il verbo dimorare. «Rimanete in me !» Gesù ci dice. I cristiani sono uomini e donne che dimorano in Cristo. Sorge allora l’inevitabile domanda: dimorare in Gesù, sì, ma come ?

Come possiamo essere sicuri che lo incontreremo ? Non è lo stesso che con il nostro vicino di casa nel quartiere o nel villaggio. Non incontriamo Gesù direttamente, ma attraverso intermediari. Abbiamo tre modi per farlo : attraverso la Parola di Dio, attraverso la preghiera e i sacramenti, e attraverso la vita quotidiana La via della Parola di Dio: per rimanere in Cristo, dobbiamo rimanere nella Sua Parola. Dobbiamo darci il tempo di riceverlo. Questa Parola di Dio ci viene data attraverso la Bibbia, il Vangelo, una rivista, un libro religioso, un programma cristiano alla radio o alla televisione, e anche attraverso la Parola proclamata nella Messa domenicale. Ci diamo il tempo di ricevere questa parola ?

Il secondo modo per rimanere in Cristo è attraverso la preghiera e i sacramenti. Per rimanere alla Sua presenza, dobbiamo parlare con Lui e ascoltarLo. Questa è una preghiera fedele, regolare e frequente, non solo una piccola preghiera di tanto in tanto. Parliamo a Gesù per affidargli qualcuno, o per dirgli grazie, o per chiedergli di illuminare la nostra vita. La preghiera ci aiuta a rimanere in comunione con Cristo. Questa comunione si realizza anche attraverso i sacramenti, specialmente l’Eucaristia: è la fonte e il culmine di tutta la vita cristiana. Ci permette di essere uniti a Cristo, di diventare uno con lui. Riceviamo il suo amore per viverlo nella nostra vita quotidiana. La terza via è quella della vita quotidiana: ciò che rende una vita degna di essere vissuta non sono le belle parole ma l’amore reciproco, i gesti di condivisione, accettazione e solidarietà.

Non scoraggiamoci quando siamo stati infedeli, quando ci sentiamo come rami morti. Dio è più grande dei nostri cuori e sa tutto. Il suo amore misericordioso può sempre legarci alla vera vite e farci portare frutto in abbondanza. In breve, ciò che Gesù ci chiede è di essere collegati a Lui in ogni situazione della nostra vita. Allora la nostra vita porterà frutto e Dio sarà orgoglioso di noi. È qui che troveremo il vero significato della nostra vita.

Il Diacono Michel Houyoux

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Mardi de la quatrième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 22 avril 2024

Dedicace du Temple de Jerusalem par Salomon | A Paris chez M… | Flickr

# Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église furent unanimes à affirmer que cet Evangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il fut rédigé par Jean. Ce furent en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui virent dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fit débat.

Ce texte est rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarque par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrivit comme le Verbe de Dieu incarné. .La richesse du quatrième évangile a suscité parmi les exégètes une grande variété de découpages ou de plans. Une majorité de ceux-ci s’accordèrent sur un découpage en deux temps : un prologue et terminé par un épilogue.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.

Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » (Jn 10, 22-30)

Jésus à la fête de la dédicace

Cette fête, appelée en hébreu et en grec Rénovation, Inauguration, Dédicace, avait été instituée par Judas Maccabée, en souvenir de la restauration du temple et de l’autel, après qu’Antiochus Épiphane les eut profanés. On la célébrait durant huit jours, à dater du 25 du mois de Kisleu, qui correspond au mois de décembre (Josèphe Antiquités Juives, XII, 7, 8).

Cette fête étant d’institution humaine, il n’y avait pas, pour les Juifs, la même obligation d’y assister qu’aux autres solennités religieuses. Mais Jésus se conformait volontiers à tout ce qu’il y avait de bon et de louable dans les mœurs de son peuple, et il saisit cette occasion pour adresser à celui-ci un dernier appel, avant la Pâque.

C’était l’hiver, la mauvaise saison, Jésus pronoça son discours sous le portique de Salomon. Entre la fête des tabernacles, et celle de la dédicace, deux mois s’étaient écoulés, sur lesquels Jean garda un silence absolu. Les uns pensèrent que, dans cet intervalle, Jésus resta à Jérusalem et dans les environs (Ainsi Bengel, Tholuck, Olshausen, Stier Lücke, Hengstenberg, Meyer, Weiss , oltzmann).

Mais, objectèrent d’autres, fut il probable que Jésus resta tout ce temps à Jérusalem, exposé aux embûches de ses ennemis dont la haine et les desseins meurtriers s’étaient plus d’une fois déclarés contre lui ?

Après le départ de Galilée, Jésus ne revint plus dans cette province. Le départ de Galilée rapporté par Luc eut quelque chose de solennel et de public ; Jésus se mit en route entouré d’une société nombreuse (Lc 10, 1). Jean expliqua que lorsque Jésus se rendit à la fête des tabernacles, il y alla secrètement.

Luc plaça, au milieu d’une narration qui présenta Jésus parcourant la Galilée méridionale, la parabole du bon Samaritain, dont le lieu fut le chemin de Jérusalem à Jéricho, et la visite de Jésus à Marthe et à Marie, qui eut lieu à Béthanie.

Après la fête des tabernacles, Jésus retourna en Galilée. Il rapportait de Jérusalem la conviction que ses appels aux autorités théocratiques avaient été définitivement repoussés, que sa mort était inévitable et prochaine. Sous cette impression, il prit congé de cette province qui avait été le principal champ de son activité.

Il effectua alors le départ solennel dont le récit de Luc a marqué le caractère tragique. Il s’achemina lentement vers Jérusalem, évangélisant la Galilée méridionale et la Pérée. Il fit une courte apparition à Jérusalem, à la fête de la dédicace, puis il retourna en Pérée, où il resta Jusqu’aux approches de la Pâque .

Jésus trouva au fond du cœur de ses adversaires la cause de leur incrédulité : « Vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis, et la preuve que vous n’en êtes pas, c’est que mes brebis me connaissent et entendent ma voix, tandis que vous repoussez mes paroles.»

Jésus se référa à sa parabole du berger et des brebis, qu’il prononça deux mois auparavant, et la critique négative s’empressa d’en tirer des conclusions contre la vérité historique de ces discours. Mais, comme l’observa Meyer, ce rapprochement s’explique par le fait que Jésus n’avait, dans l’intervalle, plus eu de rapports avec ses adversaires et qu’il se retrouva pour la première fois en leur présence. Jésus rappelai aux Juifs la guérison qu’il avait accomplie dans son précédent séjour à Jérusalem, six mois auparavant.

Les caractères que Jésus releva de nouveau chez ses brebis dirent assez aux adversaires qu’ils n’en furent pas. Quel rapport intime et vivant Jésus établit entre lui et ses brebis ! «Elles entendent sa voix, cette voix connue et aimée ; et moi, je les connais, avec tout l’amour du bon berger ; et elles, parce qu’elles connaissent ma voix, me suivent

Puis Jésus éleva cette relation à une hauteur plus sublime encore : «Et moi» Chacune de ces trois déclarations révéla l’amour de Jésus et fonda la parfaite assurance de ses brebis. Il ne dit pas : je leur donnerai, mais je leur donne dès maintenant  la vie éternelle.

La vie qu’elles puisent dans ma communion se développera jusque dans l’éternité ! Puisqu’elles ont la vie éternelle, elles ne périront jamais. Enfin, bien qu’elles fussent entourées d’ennemis acharnés à leur perte, nul ne les ravirait de ma main.

Pour accroître encore l’assurance qu’il voulut inspirer aux siens, Jésus éleva sa pensée jusqu’au Dieu tout-puissant, éternel, qui est amour car il est son Père. Ses brebis, c’est ce Père qui les lui a données ; or, comme il est plus grand, plus puissant que tous, qui pourrait jamais les ravir de sa main ?

Diacre Michel Houyoux

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Vidéo Jésus à la fête de la dédicace : cliquez ici → https://youtu.be/ycsZIT0-9rY

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Четвертое воскресенье по Пасхе – год В

Posté par diaconos le 21 avril 2024

Schilderij van de goede herder

# Притча о потерянной овце, также известная как притча о добром пастыре или притча о добром пастыре, приписываемая Иисусу из Назарета, содержится в двух канонических Евангелиях Нового Завета. Ее рассказывают Матфей (Мф 18:12-13) и Лука (Лк 15:3-7). Она также встречается в апокрифическом Евангелии от Фомы, Логион 107.

Возможные параллели в Ветхом Завете – Иезек 34:6.12 и Пс 119:176 Притча породила выражение « заблудшая овца », которое, как и притча о блудном сыне, приведенная чуть позже у Луки, относится к человеку, сбившемуся с пути, или, опять же у Луки, к потерянной драхме.

Первые две притчи, а иногда и все три, лежат в основе рассуждений богословов и проповедников о необходимости пойти и найти заблудшую овцу и вернуть ее в стадо в случае непреднамеренной ошибки или принять с милостью кающегося грешника в случае добровольной ошибки.

Эта статья посвящена Иисусу, Доброму Пастырю, пришедшему спасти нас

Добрый пастырь – это образ, используемый в перикопе Иоанна 10:1-21, где Иисус Христос изображается как добрый пастырь, который отдает свою жизнь за своих овец. Подобные образы используются в Псалме 23 и Иезекииля 34:11-16. О добром пастыре говорится и в других Евангелиях, Послании к Евреям, Первом послании Петра и Откровении.

Некоторые авторы, такие как Барбара Рид, Арланд Хультгрен или Дональд Григгс, отмечают, что « притчи заметно отсутствуют в Евангелии от Иоанна ». Согласно статье о притчах в Католической энциклопедии: « В Евангелии от Иоанна нет притч », а в статье Encyclopædia Britannica о Евангелии от Иоанна: « Здесь учение Иисуса не содержит притч и только три аллегории, а Синоптисты представляют его как параболическое насквозь ».

Изображение доброго пастыря – самое распространенное из символических представлений Христа, найденных в раннехристианском искусстве в катакомбах Рима еще до того, как христианские образы стали явными. Форма изображения, на котором юноша несет на шее ягненка, была напрямую заимствована у гораздо более древнего языческого криофора (см. ниже), а в случае с портативными статуэтками, такими как самая известная, хранящаяся сейчас в Музее Пио Кристиано, Ватикан (справа), невозможно сказать, было ли изображение изначально создано с намерением придать ему христианское значение.

Изображение продолжало использоваться в течение столетий после того, как христианство было узаконено в 313 году. Первоначально оно, вероятно, понималось не как портрет Иисуса, а как символ, подобный другим, используемым в раннехристианском искусстве, и в некоторых случаях могло также представлять Пастыря Гермы, популярное христианское литературное произведение II века.

Однако примерно к V веку фигура чаще всего приобретает вид традиционного изображения Христа, сложившегося к этому времени, и наделяется нимбом и богатыми одеждами, как на апсимозаике в церкви Санти Косма э Дамиано в Риме или в Равенне (справа). Изображения доброго пастыря часто включают овцу на его плечах, как в луканской версии притчи о потерянной овце.

# Добрый пастырь – один из титулов, которыми Иисус называет Себя. Это одно из семи слов « Я есмь… », встречающееся только в Евангелии от Иоанна, и обозначает один из аспектов миссии Иисуса: Он собирает, направляет, ищет потерянных и отдает Свою жизнь за других. Он пасет Своих овец или возвращает заблудших. Этот термин стоит у истоков слова « пастырь », широко используемого в христианстве. Тема доброго пастыря была широко распространена в древнегреческом искусстве, где она применялась не только к Гермесу Криофорусу,

носителю, а также к носителям приношений, а затем в римском искусстве, где она использовалась, в частности, в связи с похоронами, в соответствии с формулами, из которых зарождающееся христианское искусство черпало вдохновение. Считается, что эта же тема имеет шумерские образцы. В христианской иконографии Христос сначала изображается как « Агнец Божий », которого несет Иоанн Креститель, а затем сам Иисус становится Добрым Пастырем, собирающим заблудших овец.

Традиционно он изображается с телячьими головными повязками, одетым в экзомиды и держащим в руках пастушеский посох, кувшин для молока (mulctra) или шприц. Эта тема вдохновляла многих христианских художников.

Из Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

В то время Иисус сказал: « Я есмь пастырь добрый, пастырь истинный, который положит душу свою за овец своих. Наемный пастырь не пастырь, и овцы не его: если он видит волка, то бросает овец и бежит; волк же ловит их и рассеивает. Такой пастырь – всего лишь наемник, и овцы для него не имеют никакого значения. Но Я есмь пастырь добрый; Я знаю овец Моих, и овцы Мои знают Меня, как и Отец знает Меня, и Я знаю Отца; и Я полагаю душу Мою за овец Моих.

Есть у Меня и другие овцы, которые не сего стада: их также Я должен вести. Они послушают голоса Моего, и будет одно стадо и один пастырь. Вот почему Отец любит Меня: потому что Я отдаю Свою жизнь, чтобы снова принять ее. Никто не может отнять ее у меня : Я отдаю ее от Себя. Я имею власть отдать ее, но имею власть и принять ее снова: сию заповедь Я получил от Отца Моего. (Ин 10, 11-18)

Я – добрый пастырь

« Я ес мь Пастырь добрый, истинный Пастырь положит душу свою за овец своих ». (Ин 10:11) Всю свою жизнь Иисус отдавал Себя. На протяжении всей своей земной жизни Он не переставал отдавать и отдавать Себя. Мы видим это в его повседневной жизни в Назарете, в его проповеди, в его служении ученикам и в том, как он принимал всех, кто приходил к нему со своими страданиями и муками. Добрый пастырь – это также тот, кто знает и любит своих овец.

Для Христа, Пастыря всего человечества, мы – Его самое ценное достояние. Иисус просит нас любить друг друга, как Он возлюбил нас. Это значит, что мы должны находить время, чтобы узнать людей на нашем пути и тех, кто вверен нашей заботе. Мы не можем по-настоящему любить тех, кого не стремимся узнать, или тех, кого намеренно игнорируем. Именно через личный контакт и терпеливый диалог мы можем лучше понять тех, кто нуждается в помощи, а время, потраченное на то, чтобы узнать их и сделать известными Господу, – это драгоценное время, отданное с любовью.

Мы – соработники Христа, пастыря человечества. Это Он призывает и посылает нас. Однажды мы должны будем ответить за возложенную на нас ответственность. Добрый пастырь – это еще и тот, кто собирает свое стадо: во время путешествия в горах важно, чтобы стадо оставалось единым, от этого зависит его безопасность. Говоря это, Иисус обращается к нам о разделенном мире, в котором мы живем. Христос поместил туда Свою Церковь. Он хочет, чтобы она была единой и солидарной. « Есть у Меня и другие овцы, которые не сего стада; их также надлежит Мне вести. Они послушают голоса Моего, и будет одно стадо и один пастырь ».

Иисус рассчитывает на наше участие в этом деле единства

Давайте созерцать Иисуса в Его любви к Отцу и ко всему человечеству; давайте созерцать Его в Его послушании, в Его бедности, в Его сострадании к каждому мужчине и каждой женщине, особенно к самым бедным, отверженным, маргиналам, тем, кто страдает больше всего. Давайте устремим свой взор на Него: Он знает нас лучше, чем мы сами. Вместе с Иисусом, Добрым Пастырем, подтвердим свою готовность изо дня в день исполнять волю Отца. Пусть Евхаристия, которую мы празднуем в это воскресенье, пробудит в нас желание жить по пути Иисуса, Доброго Пастыря !

Пусть это поможет нам все больше и больше уподобляться Иисусу, Который не перестает отдавать Свою жизнь за всех! Давайте услышим призыв, Его призыв через нужды наших братьев и сестер, которые взывают к нам. Как велика и прекрасна любовь, которой Отец наполняет нас в Своем Сыне, Добром Пастыре. В это воскресенье, когда нас призывают молиться о призвании, давайте поднимем наши глаза к Иисусу, Доброму Пастырю. Мы молимся с уверенностью и настойчивостью, чтобы Он дал Своей Церкви пастырей, которые стремятся лучше узнать людей и любить их, а также заботятся о тех, кто еще не в Церкви.

Диакон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

Оптина Пустынь : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Толкования на Ин. 10:14

Христианство : нажмите здесь, чтобы прочитать статью →«  »Я есмь пастырь добрый », что имел в виду Иисус в Иоанна 10:14

Божественная литургия : Нажмите здесь →https://youtu.be/_HXzpZX1vY4

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