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Saint Sylvain de Toulouse

Posté par diaconos le 4 mai 2024

Église Saint-Sylvain de Saint-Sylvain | Musée du Patrimoine de France

Sylvain de Toulouse, courtisan du roi Thierry III, quitta sa vie à la cour pour accomplir plusieurs pèlerinages, à Jérusalem et à Rome, devenu évêque il évangélisa la région de Thérouanne actuellement dans le Pas-de-Calais. Saint Sylvain, né à Toulouse, jeta sur le VIIe siècle un vif éclat par la grandeur de sa sainteté. Après quelques temps de mariage, il se sentit inspiré de mener une vie plus parfaite, se souvenant de la parole de l’Évangile : Celui qui quittera sa maison, ses frères, ses sœurs, son père, sa mère, son épouse pour Mon nom, recevra le centuple ici-bas et ensuite la vie éternelle.

Avant de se fixer au pays de Flandre, au nord de la France, il se rendit célèbre par ses pèlerinages aux tombeaux des Saints. Il visita même les pays sanctifiés par la vie du Sauveur, fit ses dévotions à la montagne du Calvaire et sur les bords du Jourdain, heureux de retremper ainsi sa foi et sa charité. De retour en France, on le voit, avec le titre d’évêque, évangéliser les peuples, n’ayant point de siège fixe, et parcourant la région en missionnaire.

Sa vie tout apostolique, ses austérités, ses prédications éloquentes, son zèle à remplir toutes les fonctions du saint ministère, en lui conciliant l’estime et la vénération de tous, produisaient autour de lui d’immenses résultats de sanctification. Nulle oeuvre de charité ne lui fut étrangère, et, avec les biens périssables, il sut acquérir ceux bien préférables de la vie éternelle. Ses pénitences, nous dit la chronique de sa vie, furent effrayantes.

Pendant quarante ans, il ne prit d’autre pain que le Pain eucharistique, se contentant de quelques légumes et de quelques fruits; il ne reposait jamais que sur le bois ou la terre nue, et entourait son corps, pendant plusieurs jours de suite, avec des cercles de fer qui pénétraient dans sa chair. Il fut, en un mot, l’émule des martyrs par la mortification de ses membres, et l’égal des héros du désert par son abstinence. Il ne lui manqua que de verser son sang pour la foi, comme ce fut toujours son plus ardent désir.

Au moment de sa mort, il avertit ceux qui l’entouraient d’avoir toujours dans leur pensée le jour de leur mort, de fuir le péché et d’avancer saintement dans les sentiers de la vie. Les Anges vinrent à sa rencontre pour l’introduire dans la gloire.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Conférence du Frère Sylvain Detoc : cliquez ici https://youtu.be/3BAj5F8r0Io

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Sixième dimanche de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 4 mai 2024

« Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous ...

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245.

Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère.

Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856.x

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus» s».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez,

que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout # L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean.

Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une  communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fit débat.

Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la  femme adultère. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245.

Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère.

Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856.x

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675.  Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus. Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus» en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15, 9-17)

Comme je vous ai aimés

C’est l’amour de Jésus vivant dans le cœur de ses disciples qui fut la source de leur amour mutuel. Il insista sur ce commandement, dont l’observation fut l’âme de la vie chrétienne : «Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.» (Jn 13, 34) La mesure de l’amour qu’ils durent avoir les uns pour les autres fut dans ce mot : comme je vous ai aimés. Et Jésus expliqua comment il le aima. Donner sa vie pour ses amis, la plus grande preuve d’amour qu’on puisse leur donner.

Aussi, contempler Jésus mourant sur la croix sera toujours le meilleur moyen de se pénétrer de la grandeur de son amour. Cette parole de Jésus resta profondément gravée dans le cœur de Jean ; il la répéta, plus tard. D’après l’apôtre Paul, Jésus montra un amour plus grand encore, quand il voulut mourir, non seulement pour ses amis, mais pour des pécheurs. Jésus vint de dire qu’il donne sa vie pour ses amis. Puis, se tournant avec amour vers ses disciples, il ajouta : «Vous êtes mes amis  !»

Ce fut leur dire en même temps : «Vous le prouverez, de votre côté, par l’obéissance de l’amour » Jésus leur fit apprécier hautement ce beau mot d’ami qu’il leur donna. Et, pour cela, il leur en expliqua le sens profond. : «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur reste étranger aux pensées et aux projets de son maître, mais je vous ai prouvé que vous êtes mes amis, parce que je vous ai fait connaître tous les desseins de miséricorde et d’amour que mon Père m’a chargé d’accomplir pour le salut du monde.»

C’est là ce que Jésus exprima par ces termes familiers : «Toutes les choses que j’ai entendues de mon Père.» Malgré tout leur amour pour Jésus, ils ne purent jamais oublier qu’il était le Seigneur, et plus il les élevait jusqu’à lui plus ils éprouvaient le besoin de s’abaisser en sa présence. Bien que Jésus éleva ses disciples jusqu’à ce rapport intime d’amour avec lui, ils ne durent pas oublier qu’ici toute l’initiative vint de lui. : il qui les eut choisis pour leur apostolat . Tout cela, ajouta Jésus, je le fit, afin que vous alliez librement, joyeusement, à votre œuvre et que vous puissiez porter du fruit, un fruit permanent pour la vie éternelle.

Ces choses, ces paroles et ces instructions de Jésus dans lesquelles tout fut amour de sa part, il les prodigua aux siens, afin qu’à leur tour ils s’aimèrent les uns les autres. Il leur en fit une douce obligation, sur laquelle il insista, aussi les apôtres comprirent-ils compris l’immense importance de cet amour mutuel qui est l’âme de L’Église dans sa communion avec Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Prédications : cliquez ici pour lire l’article → 6e dimanche de Pâques, année B – Prédications

◊ La Croix : cliquez ici pour lire l’article →6e dimanche de Pâques, année B

Vidéo  Père Fleury : cliquez ici →https://youtu.be/VhxjN2w9jNo

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Sixth Sunday of Easter – Year B

Posté par diaconos le 4 mai 2024

Sixth Sunday of Easter - Year B dans Bible 4310884711525429671

The theme of this paper is Jesus’ love for his disciples, which recurs several times in the Gospels. Various identifications have been proposed by exegetes and researchers, in particular, according to Christian tradition, with the apostle John, son of Zebedee, but also with a secondary figure in Jesus’ ministry who gained importance by founding the Johannine community, or with a symbolic figure who embodies a kind of perfect disciple. Some researchers have even identified him with the editor of the Johannine gospel or with Lazarus

# The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament. Christian tradition attributes it to one of Jesus’ disciples, the Apostle John, son of Zebedee. According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in stating that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John. Among them are Irenaeus of Lyons, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245. Not to mention Marcion, who died in 160 and is not a Church Father. This hypothesis is now rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community at the end of the 1st century, whose proximity to the events has been debated.

This text was written in Greek, like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but differs from them in composition, poetic style, theology and probably sources, as well as some unusual episodes, such as the wedding at Cana and the adulterous woman. In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly affirms the divinity of Jesus, whom it describes as the incarnate Word of God. # The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament.

Christian tradition attributes it to one of Jesus’ disciples, the apostle John, son of Zebedee. According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in stating that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John. Among them are Irenaeus of Lyons, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245. Not to mention Marcion, who died in 160, who is not a Church Father. This hypothesis is today rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community of the late 1st century, whose proximity to the events is debated.

This text was written in Greek, like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but differs from them in composition, poetic style, theology and probably sources, as well as in some singular episodes, such as the wedding at Cana and the adulterous woman. In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly affirms the divinity of Jesus, whom it describes as the incarnate Word of God.

# The Sacred Heart is a devotion to the heart of Jesus Christ, as a symbol of the divine love with which God assumed human nature and gave His life for mankind. This devotion is particularly widespread in the Catholic Church, but also in the Anglican Church and some Lutheran churches. It emphasises the concepts of love and adoration of Christ. The Solemnity of the Sacred Heart was instituted by Pope Clement XIII in 1765 and extended to the whole Catholic Church by Pope Pius IX in 1856.

The spread of this devotion in the Catholic Church from the 17th century onwards came from the revelations of a Visitation nun at Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, who claimed to have received it from Christ himself during various apparitions between 1673 and 1675. Later, from the 19th century onwards, it came from the revelations of another Catholic nun, the Mother Superior of the convent of the Congregation of the Good Shepherd in Porto, Marie du Divin Coeur Droste zu Vischering, who asked Pope Leo XIII to consecrate the whole world to the Sacred Heart of Jesus.

Pius XI stated : « The spirit of expiation or reparation has always played the first and principal role in the cult of the Sacred Heart of Jesus. » # The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament. Christian tradition has attributed it to one of Jesus’ disciples, the apostle John, son of Zebedee. According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in affirming that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John.

They include Irenaeus of Lyon, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245. Not to mention Marcion, who died in 160, who is not a Father of the Church. This hypothesis is now rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community at the end of the first century, whose proximity to the events has been the subject of debate.

This text was written in Greek, just like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but it differed from them in its composition, its poetic style, its theology and probably its sources, as well as in a few singular episodes, such as the Wedding at Cana and the adulterous woman. In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly states the divinity of Jesus, whom it describes as the Word of God incarnate.

# The Gospel according to John is the last of the four canonical Gospels of the New Testament. Christian tradition has attributed it to one of Jesus’ disciples, the apostle John, son of Zebedee.  According to Philippe Rolland, the early Church Fathers are unanimous in affirming that this Gospel is the last of the four in time and that it was written by John. They include Irenaeus of Lyon, who died in 210, Clement of Alexandria, who died in 211, and Origen, who died in 245.

Not to mention Marcion, who died in 160 and was not a Father of the Church. This hypothesis is now rejected by most historians, who see in this text the work of a Johannine community at the end of the first century, whose proximity to the events is debated. This text was written in Greek, just like the other three canonical Gospels, known as the Synoptics, but it differed from them in its composition, its poetic style, its theology and probably its sources, as well as in a few unusual episodes, such as the Wedding at Cana and the adulterous woman.

In Trinitarian doctrine, the Gospel according to John is the most important in terms of Christology, because it implicitly states the divinity of Jesus, whom it describes as the Incarnate Word of God. # The Sacred Heart is a devotion to the heart of Jesus Christ, as a symbol of the divine love with which God took on human nature and gave his life for mankind. This devotion is particularly prevalent in the Catholic Church, but also in the Anglican Church and some Lutheran churches. It emphasises the concepts of love and adoration of Christ.

The Solemnity of the Sacred Heart was instituted by Pope Clement XIII in 1765 and extended to the whole Catholic Church by Pope Pius IX in 1856. The spread of this devotion in the Catholic Church from the 17th century onwards came from the revelations of a Visitation nun at Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, who claimed to have received it from Christ himself during various apparitions between 1673 and 1675.

Later, from the 19th century onwards, it came from the revelations of another Catholic nun, the Mother Superior of the convent of the Congregation of the Good Shepherd in Porto, Marie du Divin Coeur Droste zu Vischering, who asked Pope Leo XIII to consecrate the whole world to the Sacred Heart of Jesus. Pius XI said : « The spirit of expiation or reparation has always played the first and principal role in the worship of the Sacred Heart of Jesus. in my name, he will give it to you. This I command you, that you love one another ». (Jn 15, 9-17)

As I have loved you

It was the love of Jesus living in the hearts of his disciples that was the source of their love for one another. He insisted on this commandment, the observance of which was the soul of the Christian life : « A new commandment I give you, that you love one another. As I have loved you, you also must love one another. (Jn 13, 34)   The measure of the love they had to have for one another was in that word: as I have loved you. And Jesus explained how he loved them. Giving your life for your friends is the greatest proof of love you can give them.

That’s why contemplating Jesus dying on the cross will always be the best way to understand the greatness of his love. These words of Jesus were deeply engraved in John’s heart, and he repeated them later. According to the apostle Paul, Jesus showed an even greater love when he wanted to die, not only for his friends, but for sinners. Jesus had just said that he would lay down his life for his friends. Then, turning lovingly to his disciples, he added : « You are my friends ! »

This was to say to them at the same time: « You will prove it, on your part, by the obedience of love » Jesus made them highly appreciate this beautiful word friend that he gave them. And he explained its profound meaning to them. He said to them : « I no longer call you servants, because the servant remains a stranger to the thoughts and plans of his master, but I have proved to you that you are my friends, because I have made known to you all the plans of mercy and love that my Father has entrusted to me to accomplish for the salvation of the world ».

This is what Jesus expressed in these familiar terms : « All the things that I have heard from my Father. » For all their love of Jesus, they could never forget that he was Lord, and the higher he raised them to him the more they felt the need to humble themselves in his presence. Although Jesus raised his disciples to this intimate relationship of love with him, they must not forget that the initiative here came from him. He chose them for their apostolate.

Although Jesus raised his disciples to this intimate relationship of love with him, they must not forget that the initiative here came from him. He chose them for their apostolate. Jesus added : « I did so that you might go freely, joyfully, to your work and bear fruit, permanent fruit for eternal life. » These things, these words and these instructions of Jesus, in which everything was love on his part, he lavished on his own, so that they in turn would love one another. In this way, they understood the immense importance of this mutual love that is the soul of the Church in its communion with Jesus.

Deacon Michel Houyoux

.Links to other Christian websites

◊ Loyola Press : click here to read the paper → Sixth Sunday of Easter, Cycle B – Loyola Press

◊ Kararine Smith : click here to read the paper → Sermon for 6th Sunday of Easter – Year B

Video Fr Emmanuel Ochigbo : click here →https://youtu.be/BJ715TYzYIg?t=3

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