Sainte Judith de Kulmsee
Posté par diaconos le 5 mai 2024
Judith est une moniale considérée comme sainte de les catholique. En allemand elle est appelée Jutta. Sa fête est le cinq mai . Elle vint au monde à Saxenhausen (Saxe Antihalt) vers l’an 1200 dans une noble famille saxonne. C’est là qu’elle vécut avec son époux. Lorsqu’elle fut devenue veuve, elle prit l’habit monastique et elle vint vivre à Kunlsse, aujourd’hui la ville polonaise de Chesmea en Poméranie. Elle y fonda un monastère et l’hôpital Saint-Georges. Elle est honorée comme la patronne de la Prusse. Il ne faut pas la confondre avec son aînée, sainte Judith de Disibodenberg, fêtée le vingt-deux décembre qui vivait en Rhénanie.
Née en Thuringe, dans la noble famille des Sanserhausen, Judith, ou Jutta, ne voulut pas se marier malgré la pression de ses parents. Et un beau matin, elle y consentit, alors que plus personne n’y croyait. Une inspiration spirituelle avait, seule, guidé cette décision, Elle épousa le noble Johannes Konopacki. Judith se révéla être une épouse exemplaire et une mère attentive. Ses enfants entrèrent tous dans un monastère et son mari mourut au cours d’un pèlerinage en Terre sainte. Elle consacra alors sa vie au soin des malades et des lépreux en particulier. Judith se rendit en Prusse où son frère «était grand maître de l’Ordre des Chevaliers teutoniques.
La Prusse était encore une région païenne de culture slave. Sa vie d’ermite attira les regards et sa charité provoqua non seulement l’affection des populations locales, mais entraîna de nombreuses conversions. Elle mourut à Kulmsee dans un grand dépouillement, en 1260. Elle est la sainte patronne de la Prusse. «Si vous êtes incapables de scruter les profondeurs du cœur de l’homme, comment donc pouvez-vous scruter la pensée de Dieu et comprendre ses desseins ?» (Bible. Livre de Judith)
En 614, les Perses s’emparèrent de la relique de la Sainte Croix à Jérusalem. L’empereur Khosro II avait envoyé le général Schahr-Barâz prendre Apamée, Antioche, Damas et enfin Jérusalem. 35 000 habitants furent vendus comme esclaves, le patriarche de Jérusalem fut emmené en captivité, les églises et le Saint-Sépulcre furent détruits. Il fut impitoyable pour les chrétiens. Le 12 décembre 627, l’empereur byzantin Héraclius Ier bat les Perses à Ninive et rapportera la Sainte Croix à Jérusalem le 21 mars 630. Huit ans plus tard, la ville tomba aux mains des musulmans. Jérusalem n’en finissait pas avec ses ennuis.
Diacre Michel Houyoux
Vidéo Webtélé ECSQ : cliquez ici → https://youtu.be/IvFPAkq7U8g
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