Lundi de la treizième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 30 juin 2024

6 choses que les disciples ont découvert en acceptant de suivre Jésus ...

# Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme.

Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur. Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire.

Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien « sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage ». La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue.

La principale source d’information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 11027 qui seront appelés « Évangiles » vers 1502, textes dont le but n’est pas historique mais apologétique, et dont l’interprétation en termes de biographie historique est souvent hasardeuse. Michel Quesnel souligne que « les Évangiles ont retenu de la vie de Jésus un certain nombre de scènes et de paroles qui sont avant tout témoignages de foi et dont l’historicité peut à bon droit être questionnée ».x

À l’époque de Jésus, deux grandes langues véhiculaires se partageaient le monde gréco-romain, se superposant aux parlers locaux : le grec sur les pourtours de la Méditerranée, jusqu’à Rome, et l’araméen en Syrie et en Orient. Ces deux langues se retrouvaient en Palestine : l’araméen était parlé en Galilée et vraisemblablement dans les campagnes de Judée. Mais le grec avait également pénétré la Judée depuis la côte et ses villes hellénistiques comme Césarée et les juifs hellénistes de la Diaspora avaient des synagogues à Jérusalem.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. » (Mt 8, 18-22)

 

Au moment où Jésus voulut passer à l’autre bord du lac, un scribe s’offrit à le suivre comme son disciple. Mais Jésus le rendit attentif à la vie pauvre et errante du fils de l’homme. Un autre de ses auditeurs voulut différer de le suivre jusqu’à ce qu’il eût enseveli son père. Jésus le pressa de prendre une décision immédiate. Quand il embarqua avec ses disciples, une violente tempête s’éleva sur le lac. Jésus dormait. Les disciples le réveillèrent par ce cri d’angoisse : « Seigneur, nous périssons ! »  Il leur reprocha leur peu de foi, puis s’étant levé, il commanda avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme. Tous les témoins de cette scène furent dans l’admiration.

Ce scribe eut entendu la parole de Jésus et vu ses œuvres et il en avait reçu une impression sérieuse. Il lui demanda de pouvoir s’attacher tout à fait à lui comme disciple. Mais il y avait bien de l’ignorance dans cette parole : partout où tu iras. Le chemin de Jésus le conduira jusqu’à la croix. Fusse cela ce que voulut le scribe ? La réponse de Jésus le fit réfléchir. Telle fut sa pauvreté, son détachement de toutes choses dans ce monde qu’il ne sut pas le matin où il reposera, le soir, sa tête fatiguée. « Que veux-tu donc chercher à ma suite ? »

 Jésus aimait à se donner : le fils de l’homme. On l’a diversement interprété, sous l’influence d’idées préconçues. Plusieurs en cherchèrent l’origine dans le Psaumes 8, 5) que c’était pour montrer en lui l’homme par excellence, l’homme idéal, le second Adam, le représentant et le type de l’humanité régénérée. Le nom de fils de l’homme désigne le Messie, mais avec l’idée de son abaissement, de sa pauvreté,  de son humanité, qui un jour sera élevée à la gloire. Le titre de fils de l’homme est l’antithèse de celui de Fils de Dieu. Jésus seul se donna ce nom, ses disciples ne le désignèrent jamais ainsi.

Disciple désigne ici un auditeur de Jésus que le Sauveur invitait a le suivre, mais qui demandait un délai pour rendre à son père mort un dernier devoir. D’autres interprètes pensèrent, avec beaucoup moins de vraisemblance, qu’il voulait différer jusqu’à ce que son père, encore vivant, fût mort et enseveli. « Laisse ceux qui sont moralement et spirituellement morts, rendre ce devoir à leurs morts », au sens littéral et corporel. Il  y eut dans les dispositions intérieures de ce disciple ou dans ses circonstances de famille des raisons motivant l’ordre pressant que Jésus lui donna. Il fut probablement en danger de ne plus suivre Jésus du tout, s’il ne le fit pas à l’instant.

La parole de Jésus signifia : Maintenant ou jamais ! L’intérêt suprême du règne de Dieu et du salut de son âme devait primer tout autre intérêt. Jésus disait aussi : « Si quelqu’un aime son père ou sa mère plus que moi, il n’est pas digne de moi ». Mais si celui qui parle ainsi n’était qu’un homme ; ce serait de sa part l’extravagance de l’orgueil. Ses disciples ne furent pas les apôtres seuls, mais d’autres auditeurs de Jésus qui le suivirent.

Diacre Michel Houyoux

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Samedi vingt-neuf juin 2024

Posté par diaconos le 29 juin 2024

Au dire des gens, qui suis-je ?

Jésus est le fils de l’Homme 

# Chaque évêque, comme successeur des Apôtres, reçoit la charge de conserver et de transmettre l’annonce de l’évangile. Il le fait à travers sa fonction d’enseignant, que la chaire placée dans sa cathédrale’ symbolise. C’est de ce siège, comme pasteur, muni du bâton pastoral que l’évêque guidera le peuple qui lui est confié et, comme enseignant, qu’il l’affermira. Si le siège de l’évêque est porteur d’une telle signification, combien plus celui de Pierre l’apôtre, premier évêque de Rome, reçut-il une grande charge symbolique.

La tradition dit de Pierre qui fut le premier évêque d’Antioche, et jusqu’à la réforme du calendrier liturgique, l’église célébrait la fête de la Chaire de saint Pierre à Antioche. Mais c’est à Rome que Pierre enseigna et acheva sa marche au service de l’Évangile par le martyre, dont le siège de Rome reçu le plus grand honneur. Dès lors, la primauté de Pierre à faire paître son troupeau a rejailli sur son siège apostolique, dont toutes les églises reconnurent le rôle particulier. Ainsi le disait Irénée de Lyon, au IIe siècle : «Avec cette Église, en raison de son éminente supériorité, doit s’accorder l’Église universelle. Ce que Jérôme de Stridon confirma à sa manière.

# Pierre (saint Pierre pour les catholiques et les orthodoxes), de son vrai nom Siméon Bar-Yonah Simon, fils de Jonas») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le roc en araméen) ou Simon Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes.

Il vint au monde au tournant du Ier siècle av. J.-C. et mourut selon la tradition chrétienne entre 64 et 68 à Rome. La tradition catholique en fait le prince des apôtres, le premier évêque de Rome et l’Église catholique revendique sa succession apostolique pour affirmer une primauté pontificale, que lui contestent les autres confessions chrétiennes et dont l’actuel pape est le représentant. Il a suscité un grand nombre d’œuvres artistiques, en particulier dans l’Occident latin. Fuyant la persécution, Pierre gagna Antioche ; selon S. Mimouni, la chronologie d’Eusèbe de Césarée, qui date ce départ de 42, cadre mal avec celle tirée des Actes des Apôtres, qui situent Pierre en 42 à Jérusalem, et ce jusqu’en 43-44.

La tradition de l’Église catholique attribue à Pierre la direction de l’Église d’Antioche. Premier évêque de cette ville, la fête de la chaire de saint Pierre à Antioche est célébrée le 22 février depuis le IVe siècle jusqu’à la réforme du calendrier liturgique établie par le concile Vatican II qui la réunit à la chaire romaine. Pierre resta sept ans à Antioche. La tradition chrétienne attesta la présence de Pierre à Rome, mais la date de son arrivée et la durée de son séjour sont inconnues de manière précise. Selon l’historien Géza Vermes,

Eusèbe affirma que d’Antioche, Pierre se rendit à Rome sous le règne de Claude (41-54), à la poursuite de son adversaire de l’époque samaritaine quand il prêchait en Samarie, Simon le Magicien débarrassa Rome du bonhomme et de son influence. Dans la capitale impériale, Pierre prêcha le message chrétien. Selon certains critiques qui se fondèrent sur l’Épître aux Corinthiens (1 Co 1,12) de Paul de Tarse, Pierre aurait quitté Rome pour un voyage missionnaire qui le vit passer en Achaïe, et il a l’occasion de visiter Corinthe.

Dans la première moitié des années 50, au plus tôt en 48, il fut à Jérusalem. Là, lors des réunions qui furent par la suite appelées Concile de Jérusalem, il proposa la solution qui fut adoptée par Jacques le Juste en conclusion de l’assemblée, sur les obligations que devaient suivre les chrétiens venant du polythéisme. Il fallait que ces derniers observèrent un minimum de préceptes de la Torah en s’abstenant des souillures de l’idolâtrie, de l’immoralité, de la viande étouffée et du sang. Selon la tradition, il aurait été présent à Rome lorsque Paul rédigea l’Épître aux Romains.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ;pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ ,le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas :ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela ,mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare :

Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux :sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » (Mt 16, 13-19)

La vie divine est créatrice

Que de justes, que de prophètes de l’Ancien Testament ont soupiré après ces temps de l’Évangile, qui n’étaient pas accomplis, selon les desseins de Dieu ! Quel motif de reconnaissance pour les disciples et pour nous ! Vous donc qui pouvez comprendre, écoutez ! Les disciples et d’autres auditeurs avaient demandé l’explication de cette parabole : «Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles.» (Mc 4, 10) La parole du royaume ou, selon Luc, la parole de Dieu, et, d’après Marc, simplement la parole, telle fut la semence de la parabole.

Il y a une analogie profonde entre l’image et la réalité. Dieu a voulu qu’il y eut en chaque grain de semence un principe de vie qui se développe avec une irrésistible puissance, dès que la semence se trouve dans des conditions favorables. Ainsi la parole du Dieu vivant renferme et produit la vie, une vie divine ; elle est créatrice. Mais, pour cela, il faut que la parole, comme la semence, tombe dans une terre bien préparée. Or ce sont précisément quatre espèces de terrain, représentant des dispositions morales diverses, qui forment les traits caractéristiques de la parabole. Et d’abord ; le chemin.

Là, le Seigneur avait dit, selon Luc, que la semence fut foulée par les passants. Dans son explication il ne releva pas ce trait, qui eut pourtant un sens moral. La semence foulée par les passants, c’est la parole rendue infructueuse par les distractions et les pensées terrestres de cette classe d’auditeurs. En outre, sur ce sol durci et sans culture, la semence n’était pas recouverte de terre et ne pouvait germer. L’auditeur ne comprend pas la parole ; explication propre à Matthieu et qui indiqua une seconde cause de stérilité, l’inintelligence et l’endurcissement du cœur, qui ne fut pas rendu attentif et n’amollit pas par une sérieuse repentance.

Enfin il y a une troisième cause. L’image de ces oiseaux, à laquelle nous aurions à peine songé à donner un sens spirituel, en a un très important : Jésus montra l’action de Satan, Luc dit  le diable. qui ravit ce qui a été semé. Cela lui est d’autant plus facile que la parole n’a point été comprise et que le cœur n’arrive point à la foi (Rm 10, 10). Il n’est pas nécessaire de voir là une action immédiate et magique du malin. Les moyens par lesquels il agit abondent, et dans l’homme même et en dehors, dans le monde.

Jésus avait de son côté exprimé son étonnement de ce qu’ils ne l’eussent pas comprise  et pourtant il la leur expliqua. Cette interprétation que Jésus donna d’un petit nombre de paraboles est pour nous d’un prix infini, car par là il nous a donné la clef de toutes les autres.

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Dreizehnter Sonntag der gewöhnlichen Zeit – Jahr B

Posté par diaconos le 27 juin 2024

020 - Der Sohn eines königlichen Beamten wird geheilt (Deutsch)

Jesus heilt den Sohn des königlichen Beamten

# Im Neuen Testament wird von vielen Heilungen berichtet. In den meisten Fällen geht es darum, dass Jesus sich um unsere Seelen kümmert und sie von unseren Sünden reinigt. Die Heilung eines Offizierssohns wirft ein weiteres Licht auf dieses Konzept. In der Jerusalemer Bibelübersetzung ist von einem königlichen Beamten die Rede. Vor der Kreuzigung Jesu, die stattfand, als Pontius Pilatus Präfekt von Judäa war, gab es in Galiläa, Judäa und den umliegenden Gebieten keinen König. Erst nach der Absetzung von Pontius Pilatus (Ende 36/Anfang 37) entließ Caligula Agrippa I. aus dem Gefängnis und ernannte ihn zum König von Batanien.

Die Agrippa anvertrauten Gebiete grenzten an Galiläa und lagen jenseits des Jordans. Die Söhne von Herodes dem Großen (Herodes Archelaus, Herodes Antipas und Philippus der Tetrarch) erhielten nie den Titel. Die Predigt 28 von Gregor dem Großen war diesem Wunder gewidmet. Der Papst verglich diese Heilung mit der des Hauptmannes (Mt 8,6-7). Der Redner unterstrich seine Rede, indem er betonte, dass Jesus sich nicht von der Stelle bewegte. Gregor der Große zitierte Psalm 116, Vers 6 : « Der Herr wacht über seine Enkelkinder. Bescheidenheit muss das Gebot der Stunde sein. « 


Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Markus

 Zu dieser Zeit kehrte Jesus in einem Boot auf die andere Seite des Meeres zurück, und eine große Menschenmenge versammelte sich um ihn. Er stand am Ufer des Meeres. Einer der Synagogenvorsteher, Jairus, kam zu ihm. Als er Jesus sah, fiel er ihm zu Füßen und bat ihn inständig: « Meine Tochter, die noch so jung ist, ist am Ende ihres Lebens. Komm und leg ihr die Hände auf, damit sie gerettet wird und lebt ». Jesus ging mit ihm und die Menge, die ihm folgte, war so groß, dass sie ihn überwältigte.

Da war eine Frau, die seit zwölf Jahren an Blutungen litt, die von vielen Ärzten behandelt worden war und die ihr ganzes Geld ausgegeben hatte, ohne die geringste Besserung zu erfahren ; im Gegenteil, ihr Zustand hatte sich verschlimmert. Er sagte zu sich selbst : « Wenn ich nur sein Gewand berühren könnte, wäre ich gerettet ».  Sofort hörten die Blutungen auf, und sie spürte in ihrem Körper, dass sie von ihrer Krankheit geheilt worden war. Sofort merkte Jesus, dass eine Kraft von ihm ausgegangen war. Er wandte sich an die Menge und fragte : « Wer hat meine Kleider berührt ? « .

Seine Jünger sagten zu ihm: « Du siehst, dass die Menge dich erdrückt und fragst: « Wer hat mich berührt? « Er aber drehte sich um und sah die Frau, die das getan hatte. Da kam die Frau, erschrocken und zitternd, weil sie wusste, was mit ihr geschehen war, zu ihm, fiel ihm zu Füßen und erzählte ihm die ganze Wahrheit. Jesus sagte zu ihr : « Meine Tochter, dein Glaube hat dich gerettet. Geh in Frieden und sei geheilt von deiner Krankheit ».

Während er noch sprach, kamen einige aus dem Haus des Jairus, dem Vorsteher der Synagoge, und sagten zu ihm : « Deine Tochter ist gerade gestorben. Warum störst du den Meister noch länger ? » Jesus, der von diesen Worten überrascht war, sagte zu dem Synagogenvorsteher: ‘Fürchte dich nicht, glaube ! Er erlaubte niemandem, ihn zu begleiten, außer Petrus, Jakobus und Johannes, dem Bruder des Jakobus. Sie erreichten das Haus des Synagogenvorstehers. Jesus sah die Verwirrung, die Menschen weinten und schrien laut.

Er ging hinein und sagte zu ihnen : « Warum so viel Aufruhr und so viel Weinen? Das Kind ist nicht tot, es schläft ». Aber sie lachten ihn aus. Dann trieb er sie alle fort, nahm den Vater und die Mutter des Kindes und die, die bei ihm waren, und ging an den Ort, wo das Kind lag.Er nahm die Hand des kleinen Mädchens und sagte zu ihr : « Talitha koum », was bedeutet : « Kleines Mädchen, ich sage dir, du sollst aufstehen !  » Sofort stand das kleine Mädchen auf und begann zu laufen; sie war wirklich zwölf Jahre alt. Sie waren erstaunt. Jesus befahl ihnen, es niemandem zu sagen ; dann sagte er ihnen, sie sollten sie essen lassen (Mk 5, 21-43).


Jesus heilt den Sohn des königlichen Beamten

Johannes berichtet von der Rückkehr Jesu nach Galiläa und rechtfertigt diese Rückkehr mit einem Sprichwort, das Jesus zitiert hatte und das ein Grund gegen seine Rückkehr nach Galiläa zu sein schien. Als Konsequenz aus diesem Sprichwort berichtet er dann, dass Jesus von den Galiläern mit offenen Armen empfangen wurde. Was ist die Heimat Jesu, die in diesem Sprichwort erwähnt wird ? Viele Menschen antworteten: Galiläa. Jesus ging dorthin, weil er wusste, dass er keinen Erfolg haben würde, aber er versuchte, entweder zu kämpfen (Weiss) oder sich zurückzuziehen (Luthardt, Holtzmann, Schlatter).

Meyer meint, dass Jesus, da er wusste, dass er als Prophet in Galiläa, seiner Heimat, nicht geehrt werden würde, diese Ehre außerhalb, in Jerusalem, in Judäa, zu suchen begann. Seine Berechnungen haben ihn nicht getäuscht; er wurde dann von den Galiläern gut aufgenommen, weil sie seine Wunder in Jerusalem gesehen hatten. Diese sehr annehmbare Erklärung wurde, mit einigen Änderungen, von Astié, Reuss und Godet übernommen. Andere, von Origenes bis Baur, Ebrard und Keil, sind der Meinung, dass für Johannes die Heimat Jesu Judäa war, wo er geboren wurde, und dass er, da er dort nicht geehrt wurde, nach Galiläa zurückkehrte. Auf diese Tatsache stützt sich auch eine große Zahl.

Auf diese Tatsache haben sich auch zahlreiche Ausleger gestützt, um eine vierte Erklärung vorzuschlagen. Mit Galiläa, wohin Jesus zurückkehrte, meinten sie die Provinz als Ganzes, mit Ausnahme von Nazareth, wohin Jesus nicht gehen wollte. Obwohl Jesus gemeinhin Galiläa genannt wurde, wird diese Provinz im Neuen Testament nirgends als seine Heimat erwähnt, sondern immer Nazareth. Nathanael antwortete:  « Kann aus Nazareth etwas Gutes kommen ?  » Philippus antwortete : « Komm und sieh ». (Joh 1 9, 19)

Johannes erklärt den Empfang, den Jesus bei den Galiläern fand, indem er daran erinnert, dass sie Zeuge all dessen waren, was er in Jerusalem während des Festes getan hatte, an dem sie selbst teilgenommen hatten. Sie waren beeindruckt von der Autorität, die er bei der Reinigung des Tempels gezeigt hatte, und von den Wundern, die er vollbracht hatte. « Während er zum Passahfest in Jerusalem war, glaubten viele an seinen Namen wegen der Zeichen, die er tat » (Joh 2, 23).

Dies waren äußere Zeichen, die die Menschen auf den Glauben vorbereiten konnten, aber sie reichten nicht aus, um ihn in ihnen zu wecken. Jesus, ermutigt durch diesen herzlichen Empfang, wollte seine Reise durch Galiläa nach Kana fortsetzen, wo sein vorheriger Aufenthalt die Menschen auf die Aufnahme seines Wortes hätte vorbereiten können.

 Das will der Evangelist deutlich machen, indem er erwähnt, dass er dort Wasser in Wein verwandelte (Joh 2,1). Ein königlicher Beamter kann sich auf jeden zivilen oder militärischen Beamten beziehen. In diesem Fall handelt es sich um einen Diener des Herodes Antipas, der über Galiläa herrschte und den Titel eines Königs trug, obwohl er offiziell nur den Titel eines Tetrarchen führte.

Das Vertrauen dieses Mannes, der noch kein Jünger Jesu war, erklärt sich sowohl aus dem Wunder von Kana, von dem er erfahren hatte, als auch aus dem Wissen, das auch er von dem hatte, was Jesus in Jerusalem tat. Er bat Jesus, herunterzukommen, denn Kana lag auf dem Berg. Alle erwarteten Wunder, und Jesus wollte, dass sie durch sein Wort, das die Wahrheit unmittelbar mit ihren Seelen in Berührung brachte, an ihn glaubten.


Er leugnete nicht den Wert seiner Wunder, um die Menschen auf den Glauben vorzubereiten; er rief sie selbst herbei. Der Vater ließ sich von der Strenge der Worte Jesu nicht entmutigen, sondern bestand in seiner Angst darauf und bat ihn inständig : « Meine Tochter, die noch so jung ist, ist am Ende ihrer Kräfte. Komm und lege ihr die Hände auf, damit sie gerettet wird und lebt » (Mk 5, 23).

 Jesus erwiderte sein Vertrauen, indem er ihm mehr gab, als er verlangt hatte. Ohne sofort mit ihm zu gehen, verkündete er die Heilung seines Sohnes mit den souveränen Worten : « Geh, dein Sohn lebt »Diese Art des Handelns Jesu war ein weiterer Beweis für den aufkeimenden Glauben des Offiziers, der umkehren musste und nur ein Wort mitnahm. Auf dem Weg hinunter zum See Genezareth liefen die Diener ihrem Herrn voller Freude entgegen, um ihm die frohe Botschaft zuerst zu verkünden.

Um ihm die gute Nachricht mitzuteilen, benutzten sie dieselben Worte wie Jesus, was bedeutete : « Er ist nicht nur nicht tot, sondern auch gesund ». Der Vater war sich freudig sicher, dass sein Sohn geheilt war, aber er wollte wissen, ob das Wort Jesu, dem er geglaubt hatte, die einzige Ursache war. Die siebte Stunde bedeutet nach der hebräischen Einteilung des Tages eine Stunde nach dem Mittag.

In diesem Fall hatte der Vater die Zeit, noch am selben Tag von Kana nach Kapernaum zurückzukehren, denn die Entfernung betrug sechs oder sieben Stunden, und der Kummer seines Herzens beschleunigte die Reise. Wenn die Diener also davon sprachen, dass die Heilung am Vortag stattgefunden habe, so sprachen sie nach der Art der Juden, die nach sechs Uhr abends den vergangenen Tag als gestern bezeichneten. Er glaubte an das Wort Jesu, erkannte die göttliche Kraft und glaubte an Jesus selbst als Messias und Retter.

Er glaubte dem Wort Jesu und erkannte dessen göttliche Kraft, aber er glaubte auch an Jesus selbst als Messias und Retter. Und sein ganzes Haus, seine ganze Familie und seine Dienerschaft teilten seinen Glauben. Das Größte und Wertvollste für diesen Vater war die Heilung seines Sohnes.

Diakon Michel Houyoux


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Jeudi de la douzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 27 juin 2024

La Maison construite sur le Roc - Réflexions entre ciel et terre

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !”
qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”

Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.

La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ;
la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours,
les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme leurs scribes. (Mt 7, 21-29)

La maison fondée sur le roc

Elle est solide, elle est celle qui a pu tenir malgré les secousses de la pluie, du vent et des tempêtes.e roc. Ainsi, c’est parce que le fondement de la maison était solide que la maison toute entière est restée debout. Cette maison, c’est nous, comme il est écrit : vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit.”(1 Co 3, 9). Et la pierre de fondation, personne ne peut en poser d’autre que celle qui s’y trouve. (1 Co 3, 11). Ainsi, ce roc sur lequel Dieu veut construire nos vies, c’est Jésus-Christ !

Si nous voulons résister face aux persécutions, aux séductions et mensonges du monde, nous devons nous baser sur les enseignements de Jésus. Cette fondation est la plus stable qui puisse exister : Toute chair est comme l’herbe, toute sa gloire, comme l’herbe en fleur ; l’herbe se dessèche et la fleur tombe, mais la parole du Seigneur demeure pour toujours. Or, cette parole est celle de la Bonne Nouvelle qui vous a été annoncée.” (1 P 1) Ancrez-vous dans la Parole de Dieu. Pour s’enraciner dans l’amour de Dieu, construire dans le roc, une lecture régulière et priante de la Parole de Dieu est importante.

Diacre Michel Houyoux

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Prédications : cliquez ici pour lire l’article → Jeudi de la 12e semaine, année paire

Théobule : cliquez ici pour lire l’article → La maison construite sur le roc – Mt 7, 24-27

Vidéo La maison bâtie sur le roc → https://youtu.be/VGhuPWpOJM4

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