Samedi de la dixième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire
Posté par diaconos le 14 juin 2024
La géhenne du feu éternel
# Le sacrement de pénitence et de réconciliation, est, dans l’Église catholique, dans les Églises orthodoxes et dans l’Église anglicane, l’un des sept sacrements. Il a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent. C’est au IIIe siècle environ que le sacrement se répandit, sous la forme d’un acte public, effectué après l’aveu de la faute à l’évêque. Selon saint Augustin, confesser, cela signifie « faire la vérité », et implique surtout la discipline et l’humilité de la vérité .
Aux environs du VIIe siècle, une nouvelle discipline se répandit à partir des monastères celtes et anglo-saxons : le prêtre entendit la confession en privé, et donna des pénitences adaptées à la faute. L’absolution ne fut accordée qu’à l’issue de ces pénitences.
Vers la fin du XIIe siècle, l’aveu prit de l’importance : il tendit à suffire pour permettre l’absolution, donnée immédiatement à l’issue de la confession. Le canon 21 du concile de Latran IV (1215) prescrit la confession annuelle : « Tout fidèle de l’un ou l’autre sexe parvenu à l’âge de discrétion doit lui-même confesser loyalement tous ses péchés au moins une fois l’an à son curé, accomplir avec soin la pénitence à lui imposée et recevoir avec respect, au moins à Pâques, le sacrement de l’eucharistie ».
# Le sacrement de pénitence et de réconciliation, est, dans l’Église catholique, dans les Églises orthodoxes et dans l’Église anglicane, l’un des sept sacrements. Il a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent. Ce fut au IIIe siècle environ que le sacrement se répandit, sous la forme d’un acte public, effectué après l’aveu de la faute à l’évêque. Selon saint Augustin, confesser, cela signifie faire la vérité, et implique surtout la discipline et l’humilité de la vérité .
Aux environs du VIIe siècle, une nouvelle discipline se répandit à partir des monastères celtes et anglo-saxons : le prêtre entendit la confession en privé, et donna des pénitences adaptées à la faute. L’absolution ne fut accordée qu’à l’issue de ces pénitences. Vers la fin du XIIe siècle, l’aveu prit de l’importance : il tendit à suffire pour permettre l’absolution, donnée immédiatement à l’issue de la confession.
Le canon 21 du concile de Latran IV (1215) prescrit la confession annuelle : « Tout fidèle de l’un ou l’autre sexe parvenu à l’âge de discrétion doit lui-même confesser loyalement tous ses péchés au moins une fois l’an à son curé, accomplir avec soin la pénitence à lui imposée et recevoir avec respect, au moins à Pâques, le sacrement de l’eucharistie ».
De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne manqueras pas à tes serments, mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi. Et ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir. Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. » (Mt 5, 33-37)
Faire grâce au retour du pécheur
Restaient les cas où le changement moral eut lieu non dans la vie de la race, d’une génération à l’autre, mais dans le même individu, à différents moments de son existence. Comment la justice divine agira-t-elle envers cet homme-là ? Ici encore Ézéchiel donna des exemples très frappants, celui de la punition d’Ézéchias pour une faute commise à la fin de sa vie, et du pardon accordé à Manassé lorsqu’il fut rentré en lui-même. Le motif pour lequel la grâce l’emporta dans ce cas : ce ne fut qu’à contre-cœur que Dieu fit périr.
Quand donc il trouva dans le retour du pécheur un motif de lui faire grâce il le saisit avec empressement. Le plus grand pécheur peut revenir à lui avec la certitude d’être reçu en raison de ce retour même : «Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.» Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.» (Lc 15, 18-20)
Le cas du juste qui vint à se corrompre : ses justices passées se perdirent dans sa corruption finale. Car Dieu juge un homme non d’après ce qu’il a pu faire, mais d’après ce qu’il est. Mais vous dites : « La voie du Seigneur n’est pas droite. Écoutez, maison d’Israël, est-ce ma voie qui n’est pas droite ? Ne sont-ce pas vos voies qui ne sont pas droites» (Ez 18, 25) L’objection n’est pas développée. Voici probablement en quoi elle consistait : il n’est pas complètement juste d’oublier ainsi le passé pour le présent, en ne tenant pas compte, soit à celui qui revient au bien, de ses fautes passées, soit à celui qui se corrompt, de ses justices premières.
Ce ne sont pas les œuvres isolées qui pèsent dans la balance divine, c’est la disposition intérieure qui les produit. Voilà pourquoi l’homme est jugé d’après l’état moral dans lequel il est trouvé. Dans ce qu’est l’homme au moment suprême, se concentre le résultat moral de sa vie entière. Ne sont-ce pas vos voies ? L’inintelligence de cette vérité, si claire pour le cœur droit, prouvèrent que les auditeurs du prophète Ézéchiel furent eux-mêmes entraînés dans une fausse direction.
Diacre Michel Houyoux
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