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Jeudi de la onzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 20 juin 2024

Épinglé sur Bible

 

# Le Notre Père est une prière chrétienne à Dieu considéré comme le père des hommes. Il s’agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, d’après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus lui-même à ses apôtres. Prononcée par les catholiques et les orthodoxes en particulier durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte, cette prière, appelée parfois « oraison dominicale », est, avec le sacrement du baptême, ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.

Cela explique qu’elle soit dite lors des assemblées œcuméniques. Selon le Nouveau Testament, Jésus, en réponse à une question des disciples sur la façon de prier, leur déclare : «Quand vous priez, dites: Notre Père» Le texte se trouve, avec quelques variantes, dans les évangiles selon Matthieu (6, 9-13) et selon Luc (11, 2-4). En Matthieu, la prière, qui est mentionnée à la suite du Sermon sur la montagne, comprend sept versets ; en Luc, elle n’en compte que cinq.

 Le Notre Père se compose de deux parties. Il présente au début des points communs avec le Kaddish juif (prière de sanctification du Nom de Dieu) puis s’en écarte en reprenant des extraits d’autres textes juifs, notamment celui de la Amida juive (prière de bénédictions).

Le Notre Père est inspiré en grande partie de plusieurs prières juives, en particulier le Kaddish et la Amida, et d’autres textes juifs existant au temps de Jésus de Nazareth. Dans l’Ancien Testament comme dans la tradition orale du judaïsme, Dieu est le « Père » des hommes, notamment dans la Torah ; « Vous êtes les fils de l’Éternel votre Dieu», Dt 14, 1) et chez les prophètes : «Dieu te dit : je veux te faire une place parmi mes enfants. Tu m’appelleras : mon Père, et tu ne t’éloigneras plus de moi » (Jr 3, 20).

 Colette Kessler rappelle que ce Père qui est au ciel est invoqué dans les bénédictions qui précèdent le Shema Israël : «Notre Père, notre Roi, enseigne-nous ta doctrine», avec la formule : «Notre Père, Père miséricordieux» Dans la Amida, prière dite trois fois par jour tout au long de l’année, Dieu est appelé Père à deux reprises : «Fais-nous revenir, notre Père, vers la Torah», et : «Pardonne-nous, notre Père, car nous avons péché contre toi.»

 Le Kaddishprière de sanctification, unit le nom de Dieu et son Règne dans les deux premières demandes. Ces deux demande : «Que soit magnifié et sanctifié Son grand Nom» et «Qu’il fasse régner Son Règne», correspondent aux deux premières demandes du Notre Père : «Que ton règne vienne» et «Que ton nom soit sanctifié».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Donc, lorsque vous priez, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

  Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »  (Mt 6, 7-12)     

Modèle et efficacité de la prière

Luc assigne à la prière du Seigneur une place tout autre que Matthieu. Selon ce dernier, elle fait partie du sermon sur la montagne, tandis que, d’après notre évangéliste, elle fut enseignée plus tard à la demande expresse d’un disciple. Un grand nombre d’excellents exégètes (Calvin, Ebrard, de Wette, Olshausen, Neander, Godet) conclurent que Matthieu, selon son habitude de grouper certains enseignements homogènes du Sauveur, avait librement introduit cette prière dans le discours sur la montagne, tandis que Luc lui assigna sa vraie place. Cette opinion peut s’appuyer sur plus d’un fait semblable. Mais fut-il vrai que cette prière fut déplacée dans le sermon sur la montagne ?

Dans ces instructions sur les diverses manifestations de la piété, l’aumône, la prière, le jeûne, après avoir condamné les prières hypocrites, faites avec ostentation et en usant de vaines redites, n’était-il pas tout naturel que Jésus ajoutât : «Vous, mes disciples, priez ainsi » et que, au milieu de la foule qui l’entourait, les yeux levés vers le ciel, il prononçât d’un ton pénétré cette prière si profonde dans sa simplicité, si riche dans sa brièveté ? Nul n’en aurait jamais douté, sans le récit de Luc qui nous occupe.

Mais ce récit nous oblige-t-il à rejeter celui de Matthieu ? Nullement, à moins qu’on n’admette que jamais Jésus n’ait pu, en des circonstances différentes, redire quelques-unes de ses paroles les plus importantes. Or, les évangiles nous présentent des exemples nombreux de paroles prononcées à diverses reprises. Pourquoi Jésus n’aurait-il pas répondu à ce disciple qui lui demandait de lui enseigner à prier, en répétant cette admirable prière, qu’il présente du reste dans une forme différente et quelque peu abrégée ?

Ainsi l’ont admis Tholuck, Meyer, Stier, Gess et d’autres, qui voient une confirmation de leur opinion dans le fait que Matthieu seul nous a conservé dans sa plénitude cet inimitable modèle de prière. La formule de Luc présente, en outre, quelques expressions qui diffèrent du texte de Matthieu. Ainsi : « Donne-nous chaque jour, au lieu de aujourd’hui, notre pain quotidien ». Le terme de Luc peut s’étendre à l’avenir, tandis que celui de Matthieu limite la demande au jour présent.

Luc dit : «Remets-nous nos péchés», au lieu de nos dettes, terme qui, même dans Matthieu, ne peut naturellement s’entendre que des péchés dont nous demandons le pardon ; mais Luc conserve la même image dans ces mots : à quiconque nous doitMatthieu motiva cette demande de pardon en disant : comme nous remettons, Luc : car nous remettons. Il ne voulut pas dire qu’en pardonnant aux autres nous méritions le pardon de Dieu.

La tournure employée suppose, suivant Monsieur Godet, un raisonnement semblable à celui que nous trouvons au verset « Si vous qui êtes mauvais,…combien plus le Père céleste» De même ici : « Pardonne-nous nos péchés, toi la Miséricorde suprême, puisque nous aussi, tout mauvais que nous sommes, nous pardonnons ».L’expression absolue : à quiconque nous doit, ne s’accorde pas bien avec cette explication. Elle montre que le motif ajouté à la requête est un vœu, une résolution prise pour l’avenir et par laquelle celui qui prie manifeste des dispositions qui le rendent propre à recevoir le pardon de Dieu.

Jésus enseigna l’efficacité de la prière, soit par des analogies, soit par des contrastes, Quant à l’exhortation, c’est le solliciteur lui-même qui nous la fait entendre par son exemple : Puisque, dans les circonstances les plus défavorables, mais pressés par vos besoins, vous ne craignez pas d’importuner avec insistance un homme que vous savez si peu généreux, pourquoi ne faites-vous pas de même envers Dieu qui, dans sa miséricorde infinie, est toujours prêt à vous accorder bien au-delà de toutes vos prières.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Paul Calzada : cliquez ici pour lire → Comment améliorer l’efficacité de nos prières ?

EMCI TV → Les 11 attributs de la prière efficace

Vidéo Joyce Meyer → https://youtu.be/HMOielB4Y5I

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Twelfth Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 20 juin 2024

Twelfth Sunday in Ordinary Time - Year B dans Bible Jesus-calms-the-storm-by-Stephen-Gertjeson


Why are you so fearful ?


Etymologically, faith means having confidence in something or someone1. In general, it means judging certain events to be authentic. In the religious sphere, faith often leads to devotion and behaviour that should reflect this conviction. Faith is the condition of any religion and the motivation for its practice. In a context of secularisation, faith has often taken on the meaning of simple trust. For example, many authors believe that the omnipotent faith mentioned in the Gospel is simply a matter of trust in life, not trust in God as part of a religion. For classical Latin authors, the word fides had no religious connotations; it came from the secular vocabulary and evoked the simple trust one can have in someone or, as a recent analysis presents it, the virtue of moral and civic trustworthiness.

The term belief refers (by metonymy) to what is believed, that is, to the object of a belief. The philosophical concept of belief is part of the theory of knowledge. Beliefs, whether religious, superstitious or otherwise, are also an object of study in cultural anthropology. Since science is not a belief, but a set of verified, shared and modified knowledge, it cannot be classified as a belief. In Buddhism, belief refers to a serene commitment to the practice of the Buddha’s teachings and trust in enlightened or highly advanced beings such as Buddhas or Bodhisattvas (those who seek to become Buddhas).

Buddhists generally recognise several objects of faith, but many focus on one in particular, such as a specific Buddha. Faith is not limited to devotion to one person, but is linked to Buddhist concepts such as the efficacy of karma and the possibility of attaining enlightenment (bodhi). Beliefs, whether religious, superstitious or otherwise, are also the subject of study in cultural anthropology. Science, being not a belief but a body of verified, shared and modified knowledge, cannot be classified as a belief.

In Buddhism, belief refers to a serene commitment to the practice of the Buddha’s teachings and trust in enlightened or highly advanced beings, such as Buddhas or Bodhisattvas (those who seek to become Buddhas). Buddhists generally recognise several objects of faith, but many focus on one in particular, such as a specific Buddha. Faith is not limited to devotion to one person, but is linked to Buddhist concepts such as the efficacy of karma and the possibility of attaining enlightenment. (bodhi).


From the Gospel of Jesus Christ according to Mark

Jesus had been speaking to the crowds all day. When evening came, Jesus said to his disciples : «  Let us go to the other side. Leaving the crowds, they put Jesus, as he was, into the boat and other boats accompanied him. «  A violent storm broke out. The waves were crashing against the boat, which was already filling up. He slept on the cushion in the stern. The disciples woke him up and said: « Master, we are lost ; do you not care ? » He woke up, threatened the wind and said to the sea: « Silence, silence! » The wind died down and there was a great calm. Jesus said to them: « Why are you so afraid? Do you still not have faith ? They were very afraid and said to one another : Who is this man that the wind and the sea also obey him ? » (Mk 4, 35-41).

Remaining faithful to Jesus

Lord, thank you for leaving us your Gospel. Thank you for leaving us these four stories of your life in which we can follow your steps, your actions, listen to your Word and learn to know and love you. Send me your Spirit so that I may listen to you with all my being. Make me a good soil, make me faithful to the reading of your Word. Lord, Master of all things, whom even the wind and the sea obey, you created my heart and gave me the gift of life. Accept the offering of my heart and life.

Guard me, guide me, that I may be yours forever ! « Master, we are lost ; do you not care ? Today, in these stormy times, the Gospel challenges us. During the 20th century and at the dawn of the 21st, humanity has experienced tragedies that, like violent waves, have overwhelmed men and peoples. » Sometimes our souls ask us : « Master, we are lost ; do you not care? » (Mk 4, 38) if you really exist, if you are really Father, why these catastrophes Recalling the horrors of the concentration camps of the Second World War, Pope Benedict asked : « Where was God in those days ? Why was He silent ? How could He tolerate such destruction ?

Israel already asked these questions in the Old Testament : « Why do you sleep, why do you hide your face from us and forget our affliction? » (Ps 44:24-25). God will not answer these questions :we can ask him anything except why. We have no right to call him on it. In reality, God is there and he speaks. It is we who are not in his presence and do not hear his voice : « We cannot peer into God’s secret. We only see fragments and we err in judging God and history. We do not defend man, but only contribute to his destruction’. (Benedict XVI) 

The point is not whether God exists or not. The point is that many live as if God does not exist. And this is God’s answer : « Why are you afraid? Why do you not have faith ? » (Mk 4, 40) This is what Jesus said to his apostles and this is what he said to St Faustina Kowalska : « My daughter, do not be afraid of anything ; I am always with you, even if it seems that you are not. » Let us not question him. Let us pray and respect His will. Then there will be less drama and we will be amazed when we exclaim : « Who is this that obeys him even the wind and the sea? » (Mk 4, 41). Jesus, I trust in you. Lord, teach me to pacify my heart to be able to hear your voice !

Your providence is present in all my life, in the important choices I make and in the small details. Your providence surrounds me with love and tenderness, even when circumstances are difficult and you seem absent. Yes, Lord, I believe. Increase the trust I have in you, strengthen it ! Let us decide to make an act of faith one or more times during the day. Let us turn to Jesus : « Jesus, I trust in you, my Lord and my God !

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

Hallam Diocèse : click here to read the paperTwelfth Sunday of Ordinary Time, Year B, 23rd June 2024

 Loyola Press : click here to read the paper → Twelfth Sunday in Ordinary Time, Cycle B

 Video  Sundays Readings : click here → https://youtu.be/2Qs_HxhilF8

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