Jeudi de la onzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 20 juin 2024

Épinglé sur Bible

 

# Le Notre Père est une prière chrétienne à Dieu considéré comme le père des hommes. Il s’agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, d’après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus lui-même à ses apôtres. Prononcée par les catholiques et les orthodoxes en particulier durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte, cette prière, appelée parfois « oraison dominicale », est, avec le sacrement du baptême, ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.

Cela explique qu’elle soit dite lors des assemblées œcuméniques. Selon le Nouveau Testament, Jésus, en réponse à une question des disciples sur la façon de prier, leur déclare : «Quand vous priez, dites: Notre Père» Le texte se trouve, avec quelques variantes, dans les évangiles selon Matthieu (6, 9-13) et selon Luc (11, 2-4). En Matthieu, la prière, qui est mentionnée à la suite du Sermon sur la montagne, comprend sept versets ; en Luc, elle n’en compte que cinq.

 Le Notre Père se compose de deux parties. Il présente au début des points communs avec le Kaddish juif (prière de sanctification du Nom de Dieu) puis s’en écarte en reprenant des extraits d’autres textes juifs, notamment celui de la Amida juive (prière de bénédictions).

Le Notre Père est inspiré en grande partie de plusieurs prières juives, en particulier le Kaddish et la Amida, et d’autres textes juifs existant au temps de Jésus de Nazareth. Dans l’Ancien Testament comme dans la tradition orale du judaïsme, Dieu est le « Père » des hommes, notamment dans la Torah ; « Vous êtes les fils de l’Éternel votre Dieu», Dt 14, 1) et chez les prophètes : «Dieu te dit : je veux te faire une place parmi mes enfants. Tu m’appelleras : mon Père, et tu ne t’éloigneras plus de moi » (Jr 3, 20).

 Colette Kessler rappelle que ce Père qui est au ciel est invoqué dans les bénédictions qui précèdent le Shema Israël : «Notre Père, notre Roi, enseigne-nous ta doctrine», avec la formule : «Notre Père, Père miséricordieux» Dans la Amida, prière dite trois fois par jour tout au long de l’année, Dieu est appelé Père à deux reprises : «Fais-nous revenir, notre Père, vers la Torah», et : «Pardonne-nous, notre Père, car nous avons péché contre toi.»

 Le Kaddishprière de sanctification, unit le nom de Dieu et son Règne dans les deux premières demandes. Ces deux demande : «Que soit magnifié et sanctifié Son grand Nom» et «Qu’il fasse régner Son Règne», correspondent aux deux premières demandes du Notre Père : «Que ton règne vienne» et «Que ton nom soit sanctifié».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Donc, lorsque vous priez, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

  Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »  (Mt 6, 7-12)     

Modèle et efficacité de la prière

Luc assigne à la prière du Seigneur une place tout autre que Matthieu. Selon ce dernier, elle fait partie du sermon sur la montagne, tandis que, d’après notre évangéliste, elle fut enseignée plus tard à la demande expresse d’un disciple. Un grand nombre d’excellents exégètes (Calvin, Ebrard, de Wette, Olshausen, Neander, Godet) conclurent que Matthieu, selon son habitude de grouper certains enseignements homogènes du Sauveur, avait librement introduit cette prière dans le discours sur la montagne, tandis que Luc lui assigna sa vraie place. Cette opinion peut s’appuyer sur plus d’un fait semblable. Mais fut-il vrai que cette prière fut déplacée dans le sermon sur la montagne ?

Dans ces instructions sur les diverses manifestations de la piété, l’aumône, la prière, le jeûne, après avoir condamné les prières hypocrites, faites avec ostentation et en usant de vaines redites, n’était-il pas tout naturel que Jésus ajoutât : «Vous, mes disciples, priez ainsi » et que, au milieu de la foule qui l’entourait, les yeux levés vers le ciel, il prononçât d’un ton pénétré cette prière si profonde dans sa simplicité, si riche dans sa brièveté ? Nul n’en aurait jamais douté, sans le récit de Luc qui nous occupe.

Mais ce récit nous oblige-t-il à rejeter celui de Matthieu ? Nullement, à moins qu’on n’admette que jamais Jésus n’ait pu, en des circonstances différentes, redire quelques-unes de ses paroles les plus importantes. Or, les évangiles nous présentent des exemples nombreux de paroles prononcées à diverses reprises. Pourquoi Jésus n’aurait-il pas répondu à ce disciple qui lui demandait de lui enseigner à prier, en répétant cette admirable prière, qu’il présente du reste dans une forme différente et quelque peu abrégée ?

Ainsi l’ont admis Tholuck, Meyer, Stier, Gess et d’autres, qui voient une confirmation de leur opinion dans le fait que Matthieu seul nous a conservé dans sa plénitude cet inimitable modèle de prière. La formule de Luc présente, en outre, quelques expressions qui diffèrent du texte de Matthieu. Ainsi : « Donne-nous chaque jour, au lieu de aujourd’hui, notre pain quotidien ». Le terme de Luc peut s’étendre à l’avenir, tandis que celui de Matthieu limite la demande au jour présent.

Luc dit : «Remets-nous nos péchés», au lieu de nos dettes, terme qui, même dans Matthieu, ne peut naturellement s’entendre que des péchés dont nous demandons le pardon ; mais Luc conserve la même image dans ces mots : à quiconque nous doitMatthieu motiva cette demande de pardon en disant : comme nous remettons, Luc : car nous remettons. Il ne voulut pas dire qu’en pardonnant aux autres nous méritions le pardon de Dieu.

La tournure employée suppose, suivant Monsieur Godet, un raisonnement semblable à celui que nous trouvons au verset « Si vous qui êtes mauvais,…combien plus le Père céleste» De même ici : « Pardonne-nous nos péchés, toi la Miséricorde suprême, puisque nous aussi, tout mauvais que nous sommes, nous pardonnons ».L’expression absolue : à quiconque nous doit, ne s’accorde pas bien avec cette explication. Elle montre que le motif ajouté à la requête est un vœu, une résolution prise pour l’avenir et par laquelle celui qui prie manifeste des dispositions qui le rendent propre à recevoir le pardon de Dieu.

Jésus enseigna l’efficacité de la prière, soit par des analogies, soit par des contrastes, Quant à l’exhortation, c’est le solliciteur lui-même qui nous la fait entendre par son exemple : Puisque, dans les circonstances les plus défavorables, mais pressés par vos besoins, vous ne craignez pas d’importuner avec insistance un homme que vous savez si peu généreux, pourquoi ne faites-vous pas de même envers Dieu qui, dans sa miséricorde infinie, est toujours prêt à vous accorder bien au-delà de toutes vos prières.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Paul Calzada : cliquez ici pour lire → Comment améliorer l’efficacité de nos prières ?

EMCI TV → Les 11 attributs de la prière efficace

Vidéo Joyce Meyer → https://youtu.be/HMOielB4Y5I

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Twelfth Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 20 juin 2024

Twelfth Sunday in Ordinary Time - Year B dans Bible Jesus-calms-the-storm-by-Stephen-Gertjeson


Why are you so fearful ?


Etymologically, faith means having confidence in something or someone1. In general, it means judging certain events to be authentic. In the religious sphere, faith often leads to devotion and behaviour that should reflect this conviction. Faith is the condition of any religion and the motivation for its practice. In a context of secularisation, faith has often taken on the meaning of simple trust. For example, many authors believe that the omnipotent faith mentioned in the Gospel is simply a matter of trust in life, not trust in God as part of a religion. For classical Latin authors, the word fides had no religious connotations; it came from the secular vocabulary and evoked the simple trust one can have in someone or, as a recent analysis presents it, the virtue of moral and civic trustworthiness.

The term belief refers (by metonymy) to what is believed, that is, to the object of a belief. The philosophical concept of belief is part of the theory of knowledge. Beliefs, whether religious, superstitious or otherwise, are also an object of study in cultural anthropology. Since science is not a belief, but a set of verified, shared and modified knowledge, it cannot be classified as a belief. In Buddhism, belief refers to a serene commitment to the practice of the Buddha’s teachings and trust in enlightened or highly advanced beings such as Buddhas or Bodhisattvas (those who seek to become Buddhas).

Buddhists generally recognise several objects of faith, but many focus on one in particular, such as a specific Buddha. Faith is not limited to devotion to one person, but is linked to Buddhist concepts such as the efficacy of karma and the possibility of attaining enlightenment (bodhi). Beliefs, whether religious, superstitious or otherwise, are also the subject of study in cultural anthropology. Science, being not a belief but a body of verified, shared and modified knowledge, cannot be classified as a belief.

In Buddhism, belief refers to a serene commitment to the practice of the Buddha’s teachings and trust in enlightened or highly advanced beings, such as Buddhas or Bodhisattvas (those who seek to become Buddhas). Buddhists generally recognise several objects of faith, but many focus on one in particular, such as a specific Buddha. Faith is not limited to devotion to one person, but is linked to Buddhist concepts such as the efficacy of karma and the possibility of attaining enlightenment. (bodhi).


From the Gospel of Jesus Christ according to Mark

Jesus had been speaking to the crowds all day. When evening came, Jesus said to his disciples : «  Let us go to the other side. Leaving the crowds, they put Jesus, as he was, into the boat and other boats accompanied him. «  A violent storm broke out. The waves were crashing against the boat, which was already filling up. He slept on the cushion in the stern. The disciples woke him up and said: « Master, we are lost ; do you not care ? » He woke up, threatened the wind and said to the sea: « Silence, silence! » The wind died down and there was a great calm. Jesus said to them: « Why are you so afraid? Do you still not have faith ? They were very afraid and said to one another : Who is this man that the wind and the sea also obey him ? » (Mk 4, 35-41).

Remaining faithful to Jesus

Lord, thank you for leaving us your Gospel. Thank you for leaving us these four stories of your life in which we can follow your steps, your actions, listen to your Word and learn to know and love you. Send me your Spirit so that I may listen to you with all my being. Make me a good soil, make me faithful to the reading of your Word. Lord, Master of all things, whom even the wind and the sea obey, you created my heart and gave me the gift of life. Accept the offering of my heart and life.

Guard me, guide me, that I may be yours forever ! « Master, we are lost ; do you not care ? Today, in these stormy times, the Gospel challenges us. During the 20th century and at the dawn of the 21st, humanity has experienced tragedies that, like violent waves, have overwhelmed men and peoples. » Sometimes our souls ask us : « Master, we are lost ; do you not care? » (Mk 4, 38) if you really exist, if you are really Father, why these catastrophes Recalling the horrors of the concentration camps of the Second World War, Pope Benedict asked : « Where was God in those days ? Why was He silent ? How could He tolerate such destruction ?

Israel already asked these questions in the Old Testament : « Why do you sleep, why do you hide your face from us and forget our affliction? » (Ps 44:24-25). God will not answer these questions :we can ask him anything except why. We have no right to call him on it. In reality, God is there and he speaks. It is we who are not in his presence and do not hear his voice : « We cannot peer into God’s secret. We only see fragments and we err in judging God and history. We do not defend man, but only contribute to his destruction’. (Benedict XVI) 

The point is not whether God exists or not. The point is that many live as if God does not exist. And this is God’s answer : « Why are you afraid? Why do you not have faith ? » (Mk 4, 40) This is what Jesus said to his apostles and this is what he said to St Faustina Kowalska : « My daughter, do not be afraid of anything ; I am always with you, even if it seems that you are not. » Let us not question him. Let us pray and respect His will. Then there will be less drama and we will be amazed when we exclaim : « Who is this that obeys him even the wind and the sea? » (Mk 4, 41). Jesus, I trust in you. Lord, teach me to pacify my heart to be able to hear your voice !

Your providence is present in all my life, in the important choices I make and in the small details. Your providence surrounds me with love and tenderness, even when circumstances are difficult and you seem absent. Yes, Lord, I believe. Increase the trust I have in you, strengthen it ! Let us decide to make an act of faith one or more times during the day. Let us turn to Jesus : « Jesus, I trust in you, my Lord and my God !

Deacon Michel Houyoux

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Hallam Diocèse : click here to read the paperTwelfth Sunday of Ordinary Time, Year B, 23rd June 2024

 Loyola Press : click here to read the paper → Twelfth Sunday in Ordinary Time, Cycle B

 Video  Sundays Readings : click here → https://youtu.be/2Qs_HxhilF8

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Dodicesima domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 19 juin 2024

Dodicesima domenica del Tempo Ordinario - Anno B dans articles en Italien

Gesù predica con parabole

Perché siete così timorosi ?

Etimologicamente, fede significa avere fiducia in qualcosa o qualcuno1. In generale, significa giudicare autentici certi eventi. In ambito religioso, la fede porta spesso alla devozione e a comportamenti che dovrebbero riflettere questa convinzione. La fede è la condizione di ogni religione e la motivazione della sua pratica. In un contesto di secolarizzazione, la fede ha spesso assunto il significato di semplice fiducia. Ad esempio, molti autori ritengono che la fede onnipotente di cui parla il Vangelo sia semplicemente una questione di fiducia nella vita, non di fiducia in Dio come parte di una religione. Per gli autori classici latini, la parola fides non aveva connotazioni religiose; proveniva dal vocabolario laico ed evocava la semplice fiducia che si può avere in qualcuno o, come la presenta una recente analisi, la virtù dell’affidabilità morale e civile.

Il termine credenza si riferisce (per metonimia) a ciò che si crede, cioè all’oggetto di una credenza. Il concetto filosofico di credenza fa parte della teoria della conoscenza. Le credenze, siano esse religiose, superstiziose o di altro tipo, sono anche un oggetto di studio dell’antropologia culturale. Poiché la scienza non è una credenza, ma un insieme di conoscenze verificate, condivise e modificate, non può essere classificata come credenza. Nel buddismo, la fede si riferisce a un impegno sereno nella pratica degli insegnamenti del Buddha e alla fiducia in esseri illuminati o altamente avanzati come i Buddha o i Bodhisattva (coloro che cercano di diventare Buddha).

I buddisti riconoscono generalmente diversi oggetti di fede, ma molti si concentrano su uno in particolare, come un Buddha specifico. La fede non si limita alla devozione verso una persona, ma è legata a concetti buddisti come l’efficacia del karma e la possibilità di raggiungere l’illuminazione (bodhi). Le credenze, siano esse religiose, superstiziose o di altro tipo, sono anche oggetto di studio dell’antropologia culturale. La scienza, non essendo una credenza ma un corpo di conoscenze verificate, condivise e modificate, non può essere classificata come una credenza.

Nel Buddismo, la fede si riferisce a un impegno sereno nella pratica degli insegnamenti del Buddha e alla fiducia in esseri illuminati o altamente avanzati, come i Buddha o i Bodhisattva (coloro che cercano di diventare Buddha). I buddisti riconoscono generalmente diversi oggetti di fede, ma molti si concentrano su uno in particolare, come un Buddha specifico. La fede non si limita alla devozione verso una persona, ma è legata a concetti buddisti come l’efficacia del karma e la possibilità di raggiungere l’illuminazione. (bodhi).

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Marco

Gesù aveva parlato tutto il giorno alle folle. Quando giunse la sera, Gesù disse ai suoi discepoli : « Passiamo dall’altra parte ». Lasciata la folla, fecero salire Gesù, così com’era, sulla barca e altre barche lo accompagnarono. Si scatenò una violenta tempesta. Le onde si infrangevano contro la barca, che già si stava riempiendo. Egli dormiva sul cuscino a poppa. I discepoli lo svegliarono e gli dissero : « Maestro, siamo perduti; non ti importa ? » Svegliatosi, minacciò il vento e disse al mare : « Silenzio, silenzio ! ». Il vento si placò e ci fu una grande calma. Gesù disse loro : « Perché avete tanta paura? Non avete ancora fede ? Erano molto spaventati e si dicevano l’un l’altro : Chi è costui perché anche il vento e il mare gli obbediscano? » (Mc 4,35-41).

Rimanere fedeli a Gesù

Signore, grazie per averci lasciato il tuo Vangelo. Grazie per averci lasciato questi quattro racconti della tua vita in cui possiamo seguire i tuoi passi, le tue azioni, ascoltare la tua Parola e imparare a conoscerti e ad amarti ! Mandami il tuo Spirito perché io possa ascoltarti con tutto il mio essere. Rendimi un buon terreno, rendimi fedele alla lettura della tua Parola. Signore, Padrone di tutte le cose, a cui anche il vento e il mare obbediscono, tu hai creato il mio cuore e mi hai fatto dono della vita. Accetta l’offerta del mio cuore e della mia vita.

Custodiscimi, guidami, perché io sia tuo per sempre ! « Maestro, siamo perduti ; non ti importa? Oggi, in questi tempi tempestosi, il Vangelo ci sfida. Nel corso del XX secolo e all’alba del XXI, l’umanità ha vissuto tragedie che, come onde violente, hanno travolto uomini e popoli. » A volte le nostre anime ci chiedono : « Maestro, siamo perduti; non ti importa? » (Mc 4,38) se esisti davvero, se sei davvero Padre, perché queste catastrofi Ricordando gli orrori dei campi di concentramento della Seconda Guerra Mondiale, Papa Benedetto ha chiesto : « Dov’era Dio in quei giorni ? Perché era in silenzio ? Come poteva tollerare una tale distruzione ? »

Israele si poneva queste domande già nell’Antico Testamento : « Perché dormi, perché nascondi il tuo volto da noi e dimentichi la nostra afflizione? » (Sal 44, 24-25). Dio non risponderà a queste domande: possiamo chiedergli tutto, tranne il perché. Non abbiamo il diritto di chiamarlo in causa. In realtà, Dio c’è e parla. Siamo noi a non essere alla sua presenza e a non sentire la sua voce: « Non possiamo scrutare il segreto di Dio. Vediamo solo dei frammenti e sbagliamo nel giudicare Dio e la storia. Non difendiamo l’uomo, ma contribuiamo solo alla sua distruzione ». (Benedetto XVI)

 Il punto non è se Dio esista o meno. Il punto è che molti vivono come se Dio non esistesse. E questa è la risposta di Dio : « Perché avete paura ? Come mai non avete fede ? » (Mc 4,40) Così disse Gesù ai suoi apostoli e così disse a Santa Faustina Kowalska : « Figlia mia, non aver paura di nulla; io sono sempre con te, anche se sembra che tu non lo sia ». Non mettiamolo in discussione. Preghiamo e rispettiamo la sua volontà. Allora ci saranno meno drammi e ci stupiremo quando esclameremo : « Chi è costui che gli obbedisce persino il vento e il mare ? » (Mc 4,41). Gesù, confido in te. Signore, insegnami a pacificare il mio cuore per poter ascoltare la tua voce !

La tua provvidenza è presente in tutta la mia vita, nelle scelte importanti che faccio e nei piccoli dettagli. La tua provvidenza mi circonda di amore e tenerezza, anche quando le circostanze sono difficili e tu sembri assente. Sì, Signore, ci credo. Aumenta la fiducia che ho in te, rafforzala! Decidiamo di fare un atto di fede una o più volte durante la giornata. Rivolgiamoci a Gesù : « Gesù, confido in te, mio Signore e mio Dio !

 Il Diacono Michel Houyoux


Link ad altri siti cristiani

Vatican News : clicca qui per leggere l’articolo → Christus vivit: « Essere per gli altri », il segreto di una vita bella

Aggionarmenti Sociali : clicca qui per leggere l’articolo →« Christus Vivit », un commento all’Esortazione Apostolica …

Vidéo Padre Fernando Armellini : clicca qui →https://youtu.be/vnHzgNpsg88

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Douzième dimanche du Temps Ordinaire – année Paire

Posté par diaconos le 18 juin 2024

Jésus Aujourd'hui – « Pourquoi êtes-vous si craintifs

Pourquoi êtes-vous si craintifs ?

La foi désigne étymologiquement le fait d’avoir confiance en quelque chose ou quelqu’un1. En général, cela revient à juger authentiques certains évènements. Dans le domaine religieux, la foi induit souvent une dévotion et des comportements censés traduire cette conviction. La foi est la condition de toute religion et la motivation de sa pratique. Dans un contexte de sécularisation, la foi a souvent pris le sens de simple confiance. Ainsi, de nombreux auteurs estiment que la foi toute-puissante dont il est question dans l’Évangile est une simple question de confiance dans la vie, et non de confiance en Dieu dans le cadre d’une religion. Pour les auteurs latins classiques, le mot fides n’a aucune connotation religieuse ; il provient du vocabulaire profane, et évoque la simple confiance que l’on peut avoir en quelqu’un ou, comme une analyse récente le présente comme la vertu de la fiabilité morale et civique.

Le terme croyance désigne (par métonymie) ce que l’on croit, c’est-à-dire l’objet d’une croyance. Le concept philosophique de croyance fait partie de la théorie de la connaissance. Les croyances, qu’elles soient religieuses, superstitieuses ou autres, sont aussi un objet d’étude de l’anthropologie culturelle. La science, n’étant pas une croyance mais une somme de savoirs vérifiés, partagés et modifiables, ne peut être classée parmi les croyances. Dans le bouddhisme, la foi fait référence à un engagement serein dans la pratique de l’enseignement du Bouddha, et à la confiance en des êtres éclairés ou très avancés, tels que les bouddhas ou les bodhisattvas (ceux qui cherchent à devenir un bouddha).

Les bouddhistes reconnaissent généralement plusieurs objets de foi, mais beaucoup se concentrent sur un seul en particulier, par exemple un Bouddha précis. La foi ne se limite pas à une dévotion envers une personne, mais elle est liée à des concepts bouddhistes comme l’efficacité du karma et la possibilité d’atteindre l’éveil (bodhi). Les croyances, qu’elles soient religieuses, superstitieuses ou autres, sont aussi un objet d’étude de l’anthropologie culturelle. La science, n’étant pas une croyance mais une somme de savoirs vérifiés, partagés et modifiables, ne peut être classée parmi les croyances.

Dans le bouddhisme, la foi fait référence à un engagement serein dans la pratique de l’enseignement du Bouddha, et à la confiance en des êtres éclairés ou très avancés, tels que les bouddhas ou les bodhisattvas (ceux qui cherchent à devenir un bouddha). Les bouddhistes reconnaissent généralement plusieurs objets de foi, mais beaucoup se concentrent sur un seul en particulier, par exemple un Bouddha précis. La foi ne se limite pas à une dévotion envers une personne, mais elle est liée à des concepts bouddhistes comme l’efficacité du karma et la possibilité d’atteindre l’éveil (bodhi).

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule. Le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci ,pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)

Seigneur, merci de nous avoir laissé ton Évangile. Merci de nous avoir laissé ces quatre récits de ta vie où nous pouvons suivre tes pas, tes actes, écouter ta Parole, apprendre à te connaître et à t’aimer ! Envoie ton Esprit pour qu’il me dispose à t’écouter avec tout mon être. Fais de moi une bonne terre, rends moi fidèle à la lecture de ta Parole. Seigneur, Maître de toutes choses, à qui obéissent même le vent et la mer, c’est toi qui as créé mon cœur et m’as fait le don de la vie. Accepte l’offrande de mon cœur et de ma vie.

Garde-moi, dirige-moi, que je sois à toi pour toujours ! «Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien? » Aujourd’hui, par ces temps de tempête, l’Évangile nous interpelle. Tout au long du XXe siècle et à l’aube du XXIe, l’humanité a vécu des drames qui, comme des vagues violentes, se sont jetés sur les hommes et les peuples. Parfois, jaillit de notre âme cette question : «Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien ?» (Mc 4, 38) ; si Tu existes vraiment, si vraiment Tu es Père, pourquoi de telles catastrophes ?

Au souvenir des horreurs des camps de concentration de la IIe guerre mondiale, le Pape Benoît s’interrogea : «Où était Dieu en ces jours-là? Pourquoi se taisait-il ? Comment a-t-il pu tolérer pareille destruction ?» Ces questions, Israël se les posaient déjà dans l’Ancien Testament : «Pourquoi dors-tu, pourquoi nous caches-tu ton visage et oublies-tu notre malheur?» (Ps 44, 24-25). Dieu ne répondra pas à ces questions : nous pouvons tout lui demander, sauf le pourquoi des choses.

Nous n’avons aucun droit de lui demander des comptes. En réalité, Dieu est là et il parle. C’est nous qui ne sommes pas en sa présence et qui n’entendons pas sa voix : «Nous ne pouvons scruter le secret de Dieu, . Nous ne voyons que des fragments et nous nous trompons en nous faisant les juges de Dieu et de l’histoire. Nous ne défendons pas l’homme, mais contribuons alors seulement à sa destruction». (Benoît XVI)

Savoir si Dieu existe ou n’existe pas n’est pas la question. Tout tient au fait que beaucoup de gens vivent comme si Dieu n’existait pas. Et voici la réponse de Dieu : «Pourquoi avoir peur? Comment ce fait-il que vous n’ayez pas la foi?» (Mc 4, 40) C’est ce que Jésus a dit à ses apôtres et c’est ce qu’il a dit à sainte Faustine Kowalska : «Ma fille, n’aie peur de rien; Je suis toujours avec toi, même s’il te semble que non». Ne l’interrogeons pas. Prions et respectons sa volonté.

Alors, il y aura moins de drames et, surpris, nous nous exclamerons : «Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ?» (Mc 4, 41)Jésus, j’ai confiance en toi. Seigneur, apprends-moi à pacifier mon cœur pour que je puisse entendre ta voix ! Ta providence est présente dans toute ma vie, dans les choix importants comme dans les petits détails. Ta providence m’entoure d’amour et de tendresse même si les circonstances sont difficiles et que tu parais absent.

Oui, Seigneur, je le crois. Augmente la confiance que j’ai en toi, raffermis la ! Prenons la résolution de faire un acte de foi une ou plusieurs fois dans la journée. Tournons nous vers Jésus : «Jésus, j’ai confiance en toi, mon Seigneur et mon Dieu ! »

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Christus Vivit : cliquez ici pour lire l’article → Comment demeurer dans la fidélité à Dieu? – Christus Vivit

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ?

◊ Vidéo Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine → https://youtu.be/sxWk3IRhDnc?t=10

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