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­Samedi de la treizième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 6 juillet 2024

 ­Samedi de la treizième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire dans Bible hqdefault

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand,et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. » (Mt 9, 14-17)

Questions sur le jeûne

Les pharisiens, confondus par la réponse de Jésus, portèrent la discussion sur un autre sujet : les jeûnes prescrits par la loi et les prières offertes à certaines heures fixes. Pour donner plus de poids à leur objection, ils invoquèrent l’exemple des disciples de Jean. De là vint que Matthieu attribua la question à ceux-ci, qui sans doute y prirent part, et que Marc la mit dans la bouche des uns et des autres : «Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent: Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point ?» (Mt 9, 14)

La troisième parabole, particulière à Luc, ne parut pas, au premier abord, être en harmonie d’idées avec les deux précédentes. Quel fut son rapport avec les deux précédentes ? Littéralement, le sens est bien simple. Tout le monde préfère le vin vieux, qui est plus doux, meilleur, au vin nouveau qui est plus fort, mais d’un goût plus acerbe. La vie nouvelle que Jésus apporta dans les âmes et dans le monde est incompatible avec les vieilles institutions théocratiques et avec la vieille nature humaine ; il fallut que tout fut renouvelé pour la recevoir et la supporter, ou plutôt ce fut elle-même qui fit toutes choses nouvelles.

Mais il ne fut pas naturel de s’attendre à ce que des hommes tels que les disciples de Jean et ceux des pharisiens, habitués aux formes et à l’esprit de l’ancienne alliance, y renoncèrent aussitôt, pour embrasser la vie nouvelle qui leur fut présentée. L’habitude, les préjugés, et la pente naturelle de leurs cœurs leur firent dire : l’ancienne religion fut bonne. Ainsi Jésus avec beaucoup d’indulgence adoucit ce qu’il y eut d’absolu dans les deux premières paraboles, ou du moins exprima la pensée qu’il fallut supporter avec patience ceux qui ne purent se déprendre tout à coup de leurs vieilles convictions judaïques pour embrasser l’Évangile.

On reconnut bien là la charité de Jésus qui ne brisa pas le roseau froissé et n’éteignit pas le lumignon fumant. Cette miséricorde se comprend d’autant mieux ici, qu’elle s’exerça surtout à l’égard des disciples de Jean-Baptiste qui, selon Matthieu, soulevèrent la question des jeûnes, occasion de tout ce discours.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Histoire d’une foi : cliquez ici pour lire l’article→ Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé.

Diacre Jean-Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article → Des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé

Vidéo Jérémy Sourdril : cliquez ici https://youtu.be/A4xg0qDoQYQ

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Sainte Maria Goretti

Posté par diaconos le 6 juillet 2024

Father Julian's Blog: St Maria Goretti

Maria Goretti, dite Marietta, vint au monde le 16 octobre 1890 à Corinaldo, dans la région des Marches italiennes dont la capitale est le port d’Ancône sur la mer Adriatique, d’une famille pieuse et très pauvre. En l’an 1899, le lopin de terre que sa famille cultivait ne suffisant plus à les nourrir, les Goretti furent contraints de déménager à Le Ferriere di Conca rn Italie, dans le diocèse d(Alnano, au sud de Rome. La famille vit dans un minuscule logement qu’elle partage avec Giovanelli Serenelli, un veuf qui a un fils de 17 ans, Alessandro. Peu de temps après, Maria, âgée de neuf ans, perdit son père, emporté par lamalaria. Étant l’aînée, elle dut s’occuper de ses frères et sœurs, de la cuisine, du ménage pendant que sa mère Assunta et son frère Angelo, neuf ans travaillaient aux champs toute la journée.

Le propriétaire, abusant de l’illettrisme des villageois, leur fait signer à tous un contrat d’embauche qui les désavantage. La mère de Marietta, veuve avec trois enfants à charge, n’a pu faire autrement que d’accepter. Marie Àtta fut préparée à sa première communion par les pères passionnistes de Nettuno. La pauvreté de la famille était connue par leur entourage, mais les gens du village se cotisèrent pour offrir à Marietta sa robe de première communion. l’âge de onze ans, Maria Goretti fait plus que son âge, d’où son surnom de Marietta. Le jeune Alessandro Serenelli, vingt ans, profitant du fait qu’elle fut souvent seule, la poursuivit cherchant à avoir des relations sexuelles avec elle.

La fillette, n’osant en parler à sa mère, se réfugia dans la prière, son seul recours, tout en prenant garde à ne jamais rester seule avec le jeune homme. Le 5 juillet 1902, vers quinze heures, elle reprise une chemise sur le palier de l’escalier, seule avec sa petite sœur Teresa qui faisait la sieste sur une couverture, tandis que le reste de la famille était non loin de là occupé à broyer le grain. Alessandro arriva et entraîna de force la jeune fille, à l’intérieur, dans la grande cuisine. Cette dernière se débattait en s’exclamant : « Alessandro, Dieu ne veut pas ces choses-là ! Si tu fais cela tu iras en enfer ! » Vexé et fou de rage de ne pas parvenir à violer la jeune femme, le jeune homme saisit un poinçon de vingt-sept centimètres de long et la frappe à quatorze reprises. Alertés par le chahut, les voisins intervinrent.

Marietta fut transportée à l’hôpital Orsenigo de Nettuno où elle mourut le lendemain, après avoir reçu la communion pour la dernière fois. Avant de lui donner l’hostie, le prêtre lui demanda si elle pardonnait à son agresseur. Elle répondit : « Oui, pour l’amour de Jésus, je pardonne. Je veux qu’il vienne lui aussi avec moi au Paradis. Que Dieu lui pardonne, car moi, je lui ai déjà pardonné ». Elle mourut le six juillet 1902 à quinze heures quarante-cinq. Alessandro Serenelli fut condamné à une peine de trente ans de prison. près huit années d’incarcération, une nuit de l’an 1910, il affirma avoir rêvé que Maria lui offrait des lys, qui se transformaient en lumières scintillantes. Ce rêve lui fit réaliser le mal qu’il lui fit et il se repentit.

Il fut libéré en l’an 1929, après vingt-sept années de détention. Il était âgé de 47 ans. Dans la nuit de Noël de l’an 1934, il alla jusqu’à Corinaldo, où était retournée la mère de Marietta, Assunta Goretti, qui à cette époque était au service du curé. Il la supplia de lui pardonner. Elle accepta en disant : « Dieu vous a pardonné, ma Marietta vous a pardonné, moi aussi je vous pardonne. » Les deux assistèrent à la messe ensemble le lendemain, recevant la communion, l’un à côté de l’autre, sous le regard très étonné des paroissiens. Ils assistèrent le 27 avril 1947 aux cérémonies de la béatification, puis de la canonisation de Marietta le 24 juin 1950 par le pape Pie XII qui la déclara sainte martyre de l’Église catholique romaine.

Ce fut la première fois qu’une mère assistait à la canonisation de sa fille. Alessandro Serenilli, devenu membre du Tiers Ordre franciscain, travaillait depuis l’année 1936 en tant que jardinier du couvent des pères capucins d’Ascoli Piceno Il mourut au couvent de Macerata, le six mai 1970, à l’âge de 87 ans, après avoir rédigé un testament des plus édifiants. Sa dépouille repose dans la crypte du sanctuaire Notre-Dame-des-Grâces de Nettuno, au sud de Rome. Dans la châsse, se trouve une statue en cire, œuvre du sculpteur Volterrano Volterrani, contenant les principales parties de son squelette recomposé : le crâne, la colonne vertébrale, les membres supérieurs et inférieurs, à l’exception de l’ulna ou petit os du bras droit, qui fut donné à la mère de la sainte, pour l’emporter à Corinaldo, son village natal, où il est exposé dans un reliquaire au sanctuaire Sainte-Maria-Goretti. Les phalanges et les côtes servirent pour la préparation des reliques à exposer à la vénération des fidèles.

Pour le 100e anniversaire de sa mort, en l’an 2002, le Pape Jean-Paul II adressa un message spécial à l’évêque d’Albano en soulignant l’actualité de cette martyre de la pureté.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Message Lumière de la famille Myriam : cliquez ici https://youtu.be/oLijygDk3bU

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