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Jeudi de la quatorzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 11 juillet 2024

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.  Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre à mettre dans vos ceintures, ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton.

L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez là jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle.
Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.

Si l’on ne vous accueille pas et si l’on n’écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, et secouez la poussière de vos pieds. Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville. » (Mt 10 7, -15)

  Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche

Jésus parcourut en vrai missionnaire les divers lieux du pays ; il n’attendit pas que les hommes vinrent à lui, il alla vers eux. Enseigner, prêcher la bonne nouvelle du royaume et guérir le corps et l’âme, telle fut son œuvre de Sauveur : «Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche.» Par ce résumé de l’activité de Jésus, Matthieu termina le tableau général du ministère de Jésus.

«Être ému de compassion» se retrouve souvent dans les évangiles appliqué à Jésus, signifiant être ému dans ses entrailles, et exprimant cette douloureuse sympathie avec laquelle il partagea les maux et les souffrances de notre humanité. Ce sentiment de tendre charité fut excité par la vue de ces foules semblables à des brebis sans berger, lesquelles furent fatiguées et jetées.

Cet état d’épuisement et de souffrance fut nécessairement celui de brebis privées de direction, de protection et de nourriture parce qu’elles n’eurent pas de berger. Image juste et frappante de l’état d’âmes sans lumière, sans paix, sans Dieu. Ce fut dans le lamentable état moral des personnes de son temps que Jésus vit les indices d’une grande moisson d’âmes, prête à être recueillie dans le royaume de Dieu.

Il leur dit : «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.» (Lc 10, 2)

Plus l’homme sent sa misère et en souffre, plus ses besoins profonds le jettent dans les bras de Jésus. Mais, pour la moisson, il faut des ouvriers pour conduire les âmes à la source de là vie, il faut des serviteurs de Dieu qui la leur montrent avec amour ; et alors il y en avait si peu, que Jésus demanda à ses disciples de prier pour que le nombre en soit accru.

Priez donc le maître de la moisson, qu’il envoie des ouvriers dans sa moisson. Expression énergique dictée par un besoin impérieux. C’est Dieu qui seul suscite forme, envoie de bons ouvriers dans son règne, mais il faut que l’Église en prière les lui demande. Ce fut par cette mention de la profonde misère du peuple et de l’ardent désir de Jésus qu’un prompt secours lui fut envoyé.

Jésus étant arrivé au faîte de son travail personnel en Galilée, il ne pu l’accomplir que dans des limites assez restreintes. Il désira adresser un appel plus général et plus énergique encore à cette population qu’il dut bientôt quitter. Et pour cela il se multiplia en quelque sorte par la mission qu’il confia aux douze. Cette mission signala en même temps un progrès dans le développement des apôtres.

Ces disciples dont il fit des apôtres, il les envoya comme tels. Encore une fois, Matthieu marqua expressément le nombre de douze disciples que Jésus envoya pour leur faire faire un premier essai de mission et pour préparer les populations à recevoir la parole du royaume.

Dans cette première mission, les disciples durent s’en tenir au dessein de Dieu envers son peuple, auquel Jésus lui-même se soumit, et qui consista à faire annoncer le salut avant tout. Encore une fois, Matthieu marqua expressément le nombre de douze disciples que Jésus envoya pour leur faire faire un premier essai de mission et pour préparer les populations à recevoir la parole du royaume. Dans cette première mission, les disciples durent s’en tenir au dessein de Dieu envers son peuple, auquel Jésus lui-même se soumit, et qui consista à faire annoncer le salut avant tout à ce peuple : «Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.» (Jn 4, 22)

Il y eut pour cela de très graves raisons, que Paul apprécia lui-même, bien qu’il fût l’apôtre des Gentils : «Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient»

Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : «C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre.» (Ac 13, 45-47)

Ce fut pourquoi Jésus ajouta : «Ne vous en allez pas sur le chemin des nations et n’entrez pas dans une ville des Samaritains.» Tel fut le devoir des disciples. Après que les Juifs rejetèrent Jésus, ils reçurent des ordres différents : «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.» (Mt 28, 19)

Une certaine théologie a voulu voir là une contradiction ou un développement progressif dans les vues de Jésus lui-même Rien n’est plus contraire aux témoignages de l’Évangile ; Jésus savait parfaitement que son règne serait universel même d’après les synoptiques, pour ne pas parler de l’Évangile de Jean.

Sous la forme d’un ordre, Jésus conféra un don miraculeux. Dans l’activité des disciples, comme dans celle de Jésus, les guérisons durent préparer la prédication. Tous les dons de Dieu sont gratuits comme ceux que Jésus conféra aux disciples. En faire un moyen de profits terrestres, c’est les dégrader et les souiller.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion

◊ Diacre Jean-Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article → Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion

♥ Vidéo Diocèse d’Avignon → https://youtu.be/iw70v9D0DZE

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Quinzième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 11 juillet 2024

Почему Иисус посылал проповедовать учеников по двое?

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

 # Un évangile est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l’enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament. Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Les évangiles canoniques sont traditionnellement attribués à des disciples de Jésus (pour l’Évangile selon Matthieu et l’Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l’évangile selon Marc et l’évangile selon Luc). Matthieu, dit le publicain, l’apôtre ou l’évangéliste ; Marc (disciple de Pierre) ; Luc, dit le médecin bien-aimé (disciple de Paul de Tarse, et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres) ; Jean dit l’apôtre ou l’évangéliste.

Le plus ancien témoin littéraire de cette attribution est Irénée de Lyon, qui a défini ces quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement, probablement en réaction aux thèses de Marcion. Les évangiles ont été rédigés en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette qui oscille entre les années 65 et 95, d’après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 958, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown9 donne la fourchette 70-années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d’un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth.

Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d’une Vie à l’antique, qui ne relève cependant aucunement d’une biographie10. Ils ne sont appelés évangiles que vers 150. Les trois premiers évangiles (par ordre chronologique, Marc, Matthieu et Luc) sont qualifiés de synoptiques car ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes, à la différence du quatrième, celui de Jean, qui apporte d’autres éléments.

Une autre différence est que les synoptiques comptent une cinquantaine de paraboles au total, alors que l’Évangile selon Jean n’en contient aucune. Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l’évangile selon Marc (600 versets chez Matthieu et 350 chez Luc) et et d’un document perdu (235 versets présents chez Matthieu et Luc, mais absents de Marc) appelé la source Q.

# La Grande Mission, ou Mission universelle, est une instruction que donne Jésus de Nazareth à onze de ses Douze Apôtres après sa résurrection. Dans cet épisode, relaté par les cinq derniers versets de l’Évangile selon Matthieu, Jésus apparaît à ses disciples sur une montagne de Galilée et leur demande de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, l’ensemble des nations du monde. Ce passage fait suite à la crucifixion et à la résurrection de Jésus.

Élian Cuvillier nota qu’il ne contenaient aucun appel au jugement de Dieu : l’envoi en mission et l’adhésion de nouveaux disciples semblent ici l’emporter sur les notions de péché ou de rétribution. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde, s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel.

L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre. Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume.

L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, vers l’année 80, rapporte une scène proche de la Grande Mission exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demanda à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission.

L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65-75, inclut un passage comparable à la Grande Mission de Matthieu dans sa finale longue. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel. L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre.

Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume. Cette fin des temps ne fut pas décrite comme imminente par l’auteur.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »  Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »  Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. (Mc 6, 7-13)

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

L’un des premiers actes de Jésus au début de sa vie publique fut de choisir douze collaborateurs. Les premiers chapitres de l’Évangile de Marc nous les montrent accompagnant Jésus. Et dans la page d’Évangile de ce jour, Jésus les appelle pour la première fois, et les envoie deux par deux en mission (Mc 6, 7). Pour la première fois, ils se retrouvent seuls, sans Jésus, chargés de prêcher, c’est déjà le temps de l’Église qui commence. Jésus les envoya en mission deux par deux : cette manière de faire facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles.

Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que le message soit transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté qui est appelée à témoigner solidairement de l’évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe. La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Chrétiens, chrétiennes, comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser. À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

Se convertir, tel est le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscite une opposition farouche. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange ! Lui qui nous demande de nous engager dans une vie nouvelle. Il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres. C’est dans notre famille et dans notre quartier que nous avons à le vivre, sur notre lieu de travail ou de vacances. Nous n’avons pas besoin de rechercher les grands moyens. Ce que Jésus attend de nous, c’est seulement notre témoignage. Nous sommes capables de vaincre le mal là où nous sommes et vivre déjà en hommes libérés. C’est cela qui nous permettra d’être témoins du Christ devant les autres.

Comme le prophète Amos et comme les Douze, nous sommes invités à donner le meilleur de nous-mêmes à ce témoignage que le Seigneur nous confie. En participant à la messe et par l’Eucharistie, nous puisons à la source. Celle qui nous ouvre la première le chemin de l’évangélisation, de la mission, c’est la Vierge Marie. Prions la sainte Vierge Marie, la mère de Jésus, de nous aider à devenir par toute notre vie, d’authentiques porteurs de Lumière, d’Amour et de Vérité, auprès de ceux et de celles qui nous entourent.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Prédications.eu : cliquez ici pour lire l’article → 15e dimanche du temps ordinaire, année B

Le Jardinier de Dieu : cliquez ici pour lire l’article →Jésus commença à les envoyer en mission

Vidéo Pasteur Agnès Adeline Schaffer → https://youtu.be/a3sJKasR0cs

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