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­Quinzième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 13 juillet 2024

ORDINAIRE 15 B « Il les envoie deux par deux » (Marc 6, 7-13) – Trinitaires

 

Jésus envoie ses disciples en mission deux par deux

 # Un évangile est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l’enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament. Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Les évangiles canoniques sont traditionnellement attribués à des disciples de Jésus (pour l’Évangile selon Matthieu et l’Évangile selon Jean), ou à des proches de ses disciples (pour l’évangile selon Marc et l’évangile selon Luc). Matthieu, dit le publicain, l’apôtre ou l’évangéliste ; Marc (disciple de Pierre) ; Luc, dit le médecin bien-aimé (disciple de Paul de Tarse, et à qui est aussi attribuée la rédaction des Actes des Apôtres) ; Jean dit l’apôtre ou l’évangéliste.

Le plus ancien témoin littéraire de cette attribution est Irénée de Lyon, qui a défini ces quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement, probablement en réaction aux thèses de Marcion. Les évangiles ont été rédigés en plusieurs phases, par la deuxième ou troisième génération de disciples, dans une fourchette qui oscille entre les années 65 et 95, d’après les différentes options historiographiques. Michel Quesnel parle de 65 et 958, comme la majorité des historiens et des exégètes, et Raymond Edward Brown9 donne la fourchette 70-années 90, à plus ou moins 10 ans près. Les textes sont le fruit d’un long processus de recueil des paroles de Jésus de Nazareth.

Ces paroles, parfois adaptées voire complétées, sont reprises dans les diverses situations de la vie des premières communautés chrétiennes et ensuite agencées à la manière d’une Vie à l’antique, qui ne relève cependant aucunement d’une biographie10. Ils ne sont appelés évangiles que vers 150. Les trois premiers évangiles (par ordre chronologique, Marc, Matthieu et Luc) sont qualifiés de synoptiques car ils présentent plus ou moins les mêmes épisodes, à la différence du quatrième, celui de Jean, qui apporte d’autres éléments.

Une autre différence est que les synoptiques comptent une cinquantaine de paraboles au total, alors que l’Évangile selon Jean n’en contient aucune. Selon la théorie des deux sources, admise par la quasi-totalité des chercheurs, les parties communes à Matthieu et à Luc dépendent à la fois de l’évangile selon Marc (600 versets chez Matthieu et 350 chez Luc) et et d’un document perdu (235 versets présents chez Matthieu et Luc, mais absents de Marc) appelé la source Q.

# La Grande Mission, ou Mission universelle, est une instruction que donne Jésus de Nazareth à onze de ses Douze Apôtres après sa résurrection. Dans cet épisode, relaté par les cinq derniers versets de l’Évangile selon Matthieu, Jésus apparaît à ses disciples sur une montagne de Galilée et leur demande de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, l’ensemble des nations du monde. Ce passage fait suite à la crucifixion et à la résurrection de Jésus.

Élian Cuvillier nota qu’il ne contenaient aucun appel au jugement de Dieu : l’envoi en mission et l’adhésion de nouveaux disciples semblent ici l’emporter sur les notions de péché ou de rétribution. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde, s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel.

L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre. Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume.

L’Évangile selon Luc, rédigé à la même époque que celui de Matthieu, vers l’année 80, rapporte une scène proche de la Grande Mission exposée par Matthieu ; elle prend place elle aussi après la crucifixion et la résurrection. Jésus demanda à ses disciples de prêcher à toutes les nations, en commençant par Jérusalem, la repentance qui mène à la rémission des péchés. Le thème réapparaît dans les Actes des Apôtres, ouvrage également écrit par Luc : au moment de l’Ascension, Jésus promet à ses apôtres que l’Esprit saint les assistera dans l’accomplissement de leur mission.

L’Évangile selon Marc, qui est antérieur aux deux autres synoptiques et date des années 65-75, inclut un passage comparable à la Grande Mission de Matthieu dans sa finale longue. L’envoi en mission est placé sous le signe de la Trinité, qui fait écho au baptême du Christ, où l’Esprit descend sur Jésus à l’instant où la voix divine établit la relation filiale avec le Père (Mt 3, 16-17). Parallèlement, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde s’inscrit dans la continuité de l’Emmanuel. L’évangile de Matthieu se caractérise par une dualité permanente entre le particularisme juif et l’universalisme, se conclut ici par un élargissement de la Bonne Nouvelle à tous les peuples de la terre.

Il convient aussi d’envisager la Grande Mission dans la perspective du Sermon sur la montagne, dont elle forme l’aboutissement. L’annonce de cette mission renferme la substance même de l’évangile : le Ressuscité détient le pouvoir sur le monde et ses disciples doivent transmettre son enseignement à tous les peuples jusqu’à l’avènement du Royaume. Cette fin des temps ne fut pas décrite comme imminente par l’auteur.

De l’Évangile selon Marc

En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » 

Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter,  partez et secouez la poussière de vos pieds :  ce sera pour eux un témoignage. » 

Ils partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. (Mc 6, 7-13)

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux

L’un des premiers actes de Jésus au début de sa vie publique fut de choisir douze collaborateurs. Les premiers chapitres de l’Évangile de Marc nous les montrent accompagnant Jésus.

Et dans la page d’Évangile de ce jour, Jésus les appelle pour la première fois, et les envoie deux par deux en mission (Mc 6, 7). Pour la première fois, ils se retrouvent seuls, sans Jésus, chargés de prêcher, c’est déjà le temps de l’Église qui commence. Jésus les envoya en mission deux par deux : cette manière de faire facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles.

Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est que le message soit transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté qui est appelée à témoigner solidairement de l’évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe.

La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Chrétiens, chrétiennes, comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser. À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

Se convertir, tel est le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscite une opposition farouche. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange !

Lui qui nous demande de nous engager dans une vie nouvelle. Il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres. C’est dans notre famille et dans notre quartier que nous avons à le vivre, sur notre lieu de travail ou de vacances.

Nous n’avons pas besoin de rechercher les grands moyens. Ce que Jésus attend de nous, c’est seulement notre témoignage. Nous sommes capables de vaincre le mal là où nous sommes et vivre déjà en hommes libérés. C’est cela qui nous permettra d’être témoins du Christ devant les autres.

Comme le prophète Amos et comme les Douze, nous sommes invités à donner le meilleur de nous-mêmes à ce témoignage que le Seigneur nous confie. En participant à la messe et par l’Eucharistie, nous puisons à la source.

Celle qui nous ouvre la première le chemin de l’évangélisation, de la mission, c’est la Vierge Marie. Prions la sainte Vierge Marie, la mère de Jésus, de nous aider à devenir par toute notre vie, d’authentiques porteurs de Lumière, d’Amour et de Vérité, auprès de ceux et de celles qui nous entourent.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Prédications.eu : cliquez ici pour lire l’article → 15e dimanche du temps ordinaire, année B

◊ Le Jardinier de Dieu : cliquez ici pour lire l’article →Jésus commença à les envoyer en mission

Vidéo Pasteur Agnès Adeline Schaffer → https://youtu.be/a3sJKasR0cs

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Samedi de la quatorzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 13 juillet 2024

Belzebuth | Wiki | Académie Des Ombres Amino

 Beezéboul, le Prince des mouches

Le récit de l’Expulsion des démons. Belzébuth : Seigneur des mouches est un dieu du monde sémite vraisemblablement vénéré à Éqrôn ou Accaron). Dans des sources principalement bibliques et postérieures aux textes vétéro-testamentaires, Belzébuth est un démon et un des princes couronnés de l’Enfer. Les Philistins anciens l’adoraient sous le nom de « Baal-Zebub ». Baal, appellation commune pour les dieux dans les mondes philistins et phéniciens, signifie « maître » ou « propriétaire ». D’après la Bible, « Baal-Zebub » était une divinité adorée par les Philistins, des oracles. En ougaritique zbl b’l ars signifie prince, maître de la terre.

Pour Thomas Kelly Cheyne, le nom originel de la déité pourrait être Baal-Zebul, Zebul signifiant « élevé » ou « prince », et signifier quelque chose comme le « prince Baal » ou le « maître des princes » ou le« propriétaire de la haute demeure ». L’existence d’une divinité portant ce nom a été attestée, plus au nord, vers l’actuelle Syrie. Le nom originel aurait ensuite été transformé en Baal-Zebub. Différentes hypothèses existent quant à l’origine et au sens de cette seconde partie du nom,

Zebûb ou Zoubeb ou zboub, qui signifie « mouche » ou « moustique » ou « petit insecte ». L’hypothèse principale voit dans cette déformation une ironie consistant à pointer du doigt le nuisible et l’inutile, d’où le nom de « seigneur des mouches » pour s’en moquer et réduire l’importance des divinités païennes, les “Baal“ cananéens, les maîtres, qui s’opposent à l’amour de Dieu. Dans le même esprit, il a été proposé qu’il s’agirait d’une variante de Zabal, fumier ; la divinité serait alors nommée « seigneur du fumier », déformation donnée par les Israélites à un dieu ennemi, référence aux sacrifices qui lui sont faits, zabal portant le sens d’enfumer.

Le culte de Belzébuth est évoqué dans le deuxième livre des Rois dans la querelle qui oppose le roi Ochozias au prophète Élie. Dans cet épisode de la vie d’Élie, Belzébuth est une divinité païenne adorée à Éqron. Le nom de Belzébuth apparaît à plusieurs endroits dans le Nouveau Testament et laisse entendre qu’au premier siècle le monde sémite tient Belzébuth comme le chef des démons. Un glissement sémantique s’est effectué entre les écrits vétéro-testamentaires et les Évangiles ; de divinité païenne, Belzébuth est maintenant considéré comme un démon.

# Le récit de l’Expulsion des démons chez les Gadaréniens se trouve dans les trois Évangiles synoptiques. La scène semble se situer à Gadara, aujourd’hui Umm Qeis en Jordanie, non loin du lac de Tibériade, ou à Gérasa. Saint Jean Chrysostome raconte que ce miracle montre toute la miséricorde, l’œil providentiel qu’a Dieu pour les humains. Et il rajouta : «Nous apprenons encore par cette histoire que Dieu ne veille pas seulement en général sur nous tous, mais sur chacun de nous en particulier. Jésus-Christ le déclara expressément à-ses disciples lorsqu’il leur dit : « Tous les cheveux de votre tête ont été comptés » (Mt 10, 30).

L’abbé Antoni Carol i Hostench axa son homélie sur la liberté humaine. Pour lui autant est grand le pouvoir divin concrétisé par ce miracle, autant est importante la liberté donnée aux personnes de croire en Dieu, ou de ne pas croire, et ce malgré les preuves apportées. Umm Qeis est une ville de Jordanie, dans la province jordanienne d’Irbid à 20 km au nord-ouest de la capitale provinciale Irbid et à 3 km au sud du Yarmouk. Elle est construite à l’emplacement de l’antique ville de Gadara . La ville s’est aussi appelée Antioche ou Antiochia Sémiramis et Séleucie, et faisait partie des cités de la Décapole.

# L’Église considère qu’elle est à l’image de Jésus et est donc elle-même un signe de contradiction, qui comme le Christ rencontre partout de l’opposition. (Ac 28, 22). Le même raisonnement s’applique à ses membres. Selon la Tradition, la plupart des apôtres du groupe des douze moururent de mort violente, exécutés en raison de leur foi : Pierre, André, Philippe, tous trois crucifiés,, Matthieu, Jude, Jacques de Zébédée, Barthélemy, Thomas et Simon le Zélote. De même, les premiers saints furent des martyrs.

Les premiers chrétiens, considérés comme une secte pernicieuse par plusieurs autorités de l’Empire romain, furent en bute à une forte opposition. Ils furent parfois accusés d’être cannibales, car mangeant le Corps du Christ ou athées, ils n’honorèrent pas les dieux romains. Néron en fit des boucs-émissaires, et ses successeurs les regardèrent avec méfiance. Tertullien indiqua : «Elles ne servent à rien, vos cruautés les plus raffinées. Elles sont plutôt un attrait pour notre secte.» Les religieux et religieuses, par leur mode de vie particulier, deviennent selon le pape Benoît XVI, un signe de contradiction pour le monde, dont la logique est souvent inspirée par le matérialisme, l’égoïsme et l’individualisme.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres :     « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison.

Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.

Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?

Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » (Mt 10, 24-33)

Motifs de persévérer

 » Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur d’être comme son seigneur. S’ils ont nommé le maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ? »  Combien cette vérité proverbiale est évidente, et combien elle est même humiliante pour les chrétiens, quand ils considèrent qu’ici le maître le seigneur est le Fils du Dieu vivant, et que le disciple, le serviteur (grec esclave) est un pauvre pécheur ! Jésus accepte cette comparaison ; où sont les disciples qui l’admettent sérieusement ?

Béelzéboul, peut avoir deux sens, selon l’étymologie que l’on adopte : de Baal sébel, il signifierait le dieu des ordures, et l’on suppose que les Juifs nommaient ainsi, par mépris, cette divinité païenne, de Baal seboul, il aurait le sens de maître du logis, ou de la demeure. Or, les Juifs, toujours par haine de ce nom de Baal, désignaient ainsi le chef de la demeure des démons et des possédés, en l’autorité duquel ils accusaient Jésus de chasser les démons.

Jésus s’appela à dessein le maître de la maison de Dieu, terme qui forme un contraste étrange avec celui de maître de la demeure du diable. Ainsi l’injure est en même temps un blasphème.  Jérôme déjà lisait Béelzéboub, et faisait dériver cette désignation de Satan du nom d’une divinité des Hécronites (Baal-zeboub, le dieu des mouches), que le roi Achazia fit consulter dans une maladie. Puisqu’il ne se peut pas que les hommes ne vous haïssent comme ils m’ont haï, ne les craignez donc pas ! On ne craignit pas ce qui fut inévitable et prévu ; on s’apprêta à l’affronter avec calme.

Les maisons, en Orient, sont surmontées d’une plate forme, d’où l’on pourrait au besoin parler à un nombreux auditoire. Mais l’expression est figurée et proverbiale et indique la grande publicité à donner à l’Évangile, qui ne renferme pas de mystères.

D’excellents interprètes (Stier, Olshausen et d’autres)  pensèrent  que Jésus opposa à la crainte des hommes, non la crainte de Dieu, mais la crainte du diable. Ce fut lui, pensèrent-ils, qui détruisit l’âme et le corps. Et quel encouragement y aurait-il pour les disciples dans cette crainte du diable, qui les aurait au contraire asservis ? Qui ne vit que Jésus, continuant son discours, appela à la confiance en Dieu, qui fut inséparable de la crainte de Dieu ?

Puisqu’il ne se peut pas que les hommes ne vous haïssent comme ils m’ont haï, ne les craignez donc pas ! On ne craint pas ce qui est inévitable et prévu ; on s’apprête à l’affronter avec calme.  Il faut que la vérité fusse  proclamée dans ce monde, et vous fûtes ses témoins. Les maisons, en Orient, sont surmontées d’une plate forme, d’où l’on pourrait au besoin parler à un nombreux auditoire. Mais l’expression est figurée et proverbiale et indique la grande publicité à donner à l’Évangile, qui ne renferme pas de mystères.

Nouveau motif de ne pas craindre, alors même que la proclamation courageuse de la vérité pourrait vous coûter la vie. À cette crainte sans raison d’être, opposez la seule crainte raisonnable, celle du souverain Juge. Combien de martyrs cette parole a soutenus jusqu’à leur dernier soupir ! D’excellents interprètes (Stier, Olshausen et d’autres) pensèrent que Jésus opposa à la crainte des hommes la crainte de Satan. Ce fut  lui, pensèrent-ils, qui  détruit l’âme et le corps.

Quel encouragement y aurait-il pour les disciples dans cette crainte du diable, qui les aurait au contraire asservis ? Qui ne vit que Jésus, continuant son discours appela à la confiance en Dieu, qui fut inséparable de la crainte de Dieu ? Contre la crainte des hommes il n’y a qu’un remède, la confiance en Dieu. Pour inspirer aux siens cette confiance,  Jésus leur montra la divine Providence qui étendit ses soins aux moindres êtres. Ces petits passereaux qui eurent si peu de valeur que deux se vendent pour un sou (assarion, la dixième partie de la drachme ou du denier romain), pas un seul ne périt sans la volonté de Celui qui lui a donné la vie.

Combien plus vous, enfants et serviteurs de Dieu, devez-vous avoir la confiance que pas le moindre mal, fut-ce la perte d’un de vos cheveux, ne peut vous atteindre sans cette même volonté divine ! Confesser Jésus-Christ devant les hommes, se déclarer à lui et pour lui, ou le renier par lâcheté ou manque d’amour, c’est là ce qui divise notre humanité en deux parts. Mais c’est là aussi ce qui la divisera devant Dieu au jour du jugement. Et il ne faut pas oublier qu’il y a diverses manières de confesser ou de renier Jésus.  Qui est cet homme qui fait dépendre de la confession de son nom, de la fidélité à sa personne, toute la vie religieuse et morale, et même la destinée éternelle de ceux qui l’écoutent  ?

Diacre Michel Houyoux
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Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → HOMÉLIE POUR LE SAMEDI DE LA 14ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE

Prédications – Europe : cliquez ici pour lre l’article → Samedi de la 14e semaine, année paire

VidéoLectio Divina : cliquez ici → ihttps://youtu.be/FjDmU8nBk7I

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