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Mardi de la quinzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 16 juillet 2024

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0b/Kafarnaum_BW_7.JPG

 Capharnaüm la ville où Jésus recruta ses premiers disciples

# Capharnaüm est un village de pêcheurs de l’ancienne province de Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade (ou lac de Génézareth, ou mer de Galilée) au nord de l’État d’Israël. Sous la dynastie des Hasmonéens, ce village faisait de 6 à 10 hectares et sa population avoisinait les 1 700 personnes. Capharnaüm était lié à la lecture de l’évangile selon Saint-Marc, sur l’attroupement lors de la venue de Jésus Actuellement, il s’agit d’une grande ville de commerce. Le site fut occupé au IIIe millénaire av. J.-C. et à l’âge du bronze (moyen et récent). Après une période d’abandon à l’âge du fer, le site fut occupé à nouveau au Ve siècle av. J.-C. Une cité fut fondée au début de la dynastie hasmonéenne de Judée, car les monnaies les plus anciennes retrouvées sur le site datent du IIe siècle av. J.-C.

Elle était située près de la frontière de la province de Galilée, sur un embranchement de la route commerciale appelée Via Maris. À l’époque du récit de l’Évangile, Capharnaüm comprenait un poste de douane et une petite garnison romaine commandée par un centurion, ce qui expliqua la présence de l’apôtre Lévi, dit Matthieu, qui avait un bureau d’où il prélevait la taxe maritime sur les pêches et la taxe frontalière sur les marchandises.

Capharnaüm est citée seize fois dans les évangiles, ce qui en fait le lieu le plus cité après Jérusalem : « Lorsque Jésus entendit que Jean avait été jeté en prison, il revint en Galilée. En quittant Nazareth, il se rendit à Capharnaüm, situé à proximité du lac, dans la région de Zabulon et de Naphtali et il y séjourna, se fixant dans la maison de Pierre à partir duquel il rayonna durant son ministère. Bourgade de pêcheurs et de paysans ne comptant pas plus de 1 000 habitants, les juifs pieux (comme en atteste la découverte archéologique de récipients de type hérodien destinés aux purifications rituelles) fréquentant la synagogue et proches de la tradition ancestrale furent peu réceptifs à la parole de Jésus qui maudit le village : « Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !x

Bethsaïde (bourgade voisine de Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, mais située de l’autre côté du Jourdain) est présentée dans le Nouveau Testament comme ville d’origine des apôtres Pierre et de son frère André, de Philippe et semble avoir un lien avec Nathanaël. Au IIe siècle, après la destruction de Jérusalem et l’interdiction à tous Juifs d’y pénétrer, Capharnaüm est peuplée de Juifs nazôréens et d’artisans venus du reste de l’Empire byzantin. Il y a 1 500 habitants au Ve siècle[réf. nécessaire]. Une église byzantine est construite sur les restes de ce qui est appelé « la maison de saint Pierre », dont on remarque encore les vestiges.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. » (Mt 11, 20-24)

Reproches aux villes impénitentes

Jésus prononça un triple jugement sur Corazin, sur Bethsaïda et sur Capharnaüm, qui virent la plupart de ces miracles et ne se furent pas repenties. Il compara leur condition à celle de Tyr et de Sidon et du pays de Sodome. Il déclara qu’elles furent plus coupables et seront traitées plus rigoureusement au jour du jugement.  Jésus rendit grâces à son Père de ce qu’il cacha les choses qui concernent le salut aux sages et les eurent révélées aux enfants. Il parla de sa relation unique avec son Père qui lui eut remis toutes choses, qui seul le connut, qui ne fut connu que de lui et de ceux à qui il voulut le révéler.

Corazin n’est mentionné ni dans l’Ancien Testament, ni dans Josèphe, et le Nouveau Testament ne nomme cette ville que dans cette péricope et dans le passage parallèle de Luc. Jérôme la désigna comme une ruine à deux lieues de Capharnaüm sur les bords du lac de Génézareth. Des voyageurs modernes ont cru retrouver son emplacement dans des ruines portant le nom de Kerazeh et qui sont situées à une heure au nord-est de Capharnaüm dans l’intérieur des terres.

Bethsaïda patrie de Pierre, d’André et de Philippe, était également située à quelque distance de Capharnaüm, sur le bord occidental du même lac. Les miracles de Jésus qui furent accomplis dans ces villes ne furent pas rapportés dans l’évangile. Cette omission confirma une déclaration de Jean. À ces villes privilégiées, Jésus opposa, afin de leur faire sentir leur ingratitude et leur responsabilité, les grandes cités païennes et corrompues de Tyr et de Sidon qui, à cause du voisinage de la Syrie, s’offraient naturellement comme points de comparaison.

Avec les mêmes moyens de grâce, elles se seraient repenties dans le sac et la cendre. Allusion à l’usage pratiqué chez les Juifs de se revêtir d’une tunique d’étoffe sombre et grossière et de se répandre de la cendre sur la tête ou de s’asseoir sur la cendre. Si Tyr et Sidon avaient vu les œuvres de Jésus, avaient entendu sa parole, elles se seraient repenties : et elles ne le connurent pas. 

Capharnaüm avait réellement été élevée jusqu’au ciel par la présence, les œuvres, la prédication du Fils de Dieu au milieu d’elle. Son incrédulité la fera descendre au jour du jugement jusqu’au séjours des morts. Ce séjour des morts est un lieu d’attente : ceux qui l’habitent ne sont encore ni heureux ni malheureux ; mais après le jugement il devient pour les condamnés le lieu des tourments.

Cette comparaison avec Sodome est encore plus humiliante que celle qui précède avec Tyr et Sidon. Sodome subsisterait, n’aurait pas été détruite par un terrible jugement de Dieu. On voit quelle réalité le Seigneur attribue aux faits de l’histoire biblique. « Quand Christ fait entendre ce malheur qui est un jugement, c’est qu’il le ressent dans son cœur par sa tendre compassion, et sa parole est l’annonce du jugement extérieur pour ceux qui sont déjà, au dedans, sous le jugement de l’endurcissement.  » (Lange)

Diacre Michel Houyoux

 Liens avec d’autres sites web chrétiens

Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article → Méditation : Mardi de la 15ème semaine du Temps ordinaire

Dom Armand Veilleux (Abbaye Notre-Dame de Scourmont (Belgique)  : cliquez ici pour lire l’article → MARDI DE LA 15ÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE

Vidéo Capharnaüm : cliquez ici pour lire l’article → https://youtu.be/3eJsKQyjKMw

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Seizième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 16 juillet 2024

«Jésus leur dit: Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous ...

# Dans les églises chrétiennes, un pasteur est quelqu’un qui exerce des fonctions de gestion et d’enseignement au sein de sa communauté. L’expression est le plus souvent employée dans le cadre du protestantisme, les pasteurs protestants formant l’encadrement et le ministère de la parole au sein des Églises protestantes et évangéliques. Saints chrétiens Pasteur d’Alcala (?-304), avec Juste, enfants martyrisés à Complutum, durant la persécution de Dioclétien, sous Dacien. Pasteur de Nicomédie (IVe siècle), et Victorin ainsi que cinq autres compagnons, martyrs en Orient durant la persécution de Dioclétien.

Pasteur d’Orléans (?-557), évêque d’Orléans. Palestinien né au début de l’ère chrétienne, il est professé par les chrétiens être le Messie, le Fils de Dieu et le rédempteur des hommes. Dans l’ordre chronologique, il est né avant l’an 4 sous Hérode, il a débuté son activité apostolique vers l’an 28, Il fut arrêté condamné à mort et crucifié sous le procurateur romain Ponce Pilate en avril 30, et, au témoignage de ses apôtres, il fut proclamé être ressuscité trois jours après. Cette résurrection de Jésus est tenue par les chrétiens pour un fait historique transcendant le domaine de l’histoire pour atteindre à celui de la foi. Le Messie (χριστός / Christos en grec ancien), l’oint du Seigneur est annoncé par l’Ancien Testament du judaïsme.

La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l’une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth. À partir du XIXe siècle, les recherches critiques des historiens ont peu à peu dissocié méthodologiquement Jésus de Nazareth, le personnage historique, de Jésus-Christ, la figure religieuse. Selon John Meier, cette distinction méthodologique s’enracine dans la distinction faite par de nombreux auteurs germaniques dont Bultmann (1884-1976), entre deux sens en langue allemande du terme historique.

D’une part historique, au sens d’évènement correspondant à un simple fait dont l’existence est attestée par l’histoire, et de l’autre, historique, au sens d’évènement durablement marquant et correspondant à une réalité significative. Le présent chapitre Jésus Christ se situe dans le cadre de cette seconde perspective historique, laissant la première à celui intitulé Quêtes du Jésus historique. Les musulmans reconnaissent Jésus de Nazareth en tant qu’un éminent prophète de Dieu sous le nom ʿĪsā.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. es gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. (Mc 6, 30-34)

Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu

En ce jour, Jésus, je viens moi aussi, comme les apôtres, autour de toi afin de t’écouter.u Oui, ce n’est véritablement qu’en ta présence que l’on se repose. Ce n’est véritablement qu’en écoutant tes Paroles que je refais mes forces. Façonne en moi, Seigneur, un cœur d’apôtre. Aujourd’hui, l’Évangile nous invite à découvrir l’importance de se reposer dans le Seigneur. Les apôtres retournaient de la mission que Jésus leur avait confiée. Ils avaient expulsé des démons, ils avaient guéri des malades et ils avaient prêché l’Évangile. Ils étaient fatigués et Jésus leur dit : «Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu» (Mc 6, 31).

Une des tentations à laquelle peut succomber n’importe quel chrétien est celle de vouloir faire beaucoup de choses et négliger le rapport avec le Seigneur. Le catéchisme nous rappelle qu’à l’heure de la prière, un des plus grands dangers est de penser qu’il y a d’autres choses plus urgentes à faire et nous finissons par négliger la relation avec Dieu. C’est pour cela que Jésus dit à ses disciples, qui ont beaucoup travaillé, qui sont fatigués et qui sont heureux car tout s’est bien passé, qu’il faut se reposer.

L’Évangile nous dit qu’ils «partirent donc dans la barque pour un endroit désert» (Mc 6,33). Afin de faire une bonne prière il faut au moins deux choses: la première est d’être avec Jésus, car c’est avec lui qu’on va parler. Il faut nous assurer de sa présence. Pour cela tout moment de prière commence généralement, et c’est le plus dur, par la prise de conscience de la présence de Dieu. Prendre conscience que nous sommes avec Lui. La deuxième chose est la solitude qui est nécessaire. Si nous voulons parler avec quelqu’un, avoir une conversation intime et profonde, nous choisissons la solitude.

Saint Pierre Julien Eymard recommandait de se reposer dans le Seigneur après la communion. Et il mettait en garde du danger de remplir notre action de grâces avec des paroles ou des phrases que nous connaissons par cœur. Il disait qu’après avoir reçu le Corps du Christ, le mieux était de rester un moment silencieux pour reprendre des forces et laisser Jésus nous parler dans le silence de notre cœur. Parfois au lieu de Lui raconter nos projets c’est mieux de laisser Jésus nous instruire et nous donner du courage.

Seigneur, sois mon guide en tout. Sois le berger de ma vie. Apprends moi à me laisser enseigner comme ces foules. Envoie moi vers ceux et celles qui ne te connaissent pas et qui te cherchent, près ce temps de repos pris dans la prière, je me sais envoyé à mon tour vers ceux et celles que je rencontrerai aujourd’hui. Inspire-moi, Seigneur, le bon mot pour annoncer que tu es le bon pasteur.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Père Fleury : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/dTGRuEui944

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