• Accueil
  • > Archives pour le Lundi 22 juillet 2024

Dix-septième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 22 juillet 2024

 Notre générosité nous dispose à faire l’expérience de la tendresse de Dieu !

 

 # La multiplication des pains est le nom donné à deux miracles réalisés par Jésus de Nazareth selon les textes des évangiles : Matthieu, chapitre 14, versets 14 à 21, puis à nouveau 15, 32-38 ; Marc 6, 34-44, puis à nouveau Marc 8, 1-9 ; Luc 9, 12-17 ; Jean 6, 5-14. La première multiplication des pains intervient après la mort de Jean Baptiste sur ordre d’Hérode Antipas pour répondre au désir de sa fille Salomé, et de guérisons de malades. Une seconde multiplication des pains a lieu ultérieurement qui implique un nombre différent de gens. Matthieu et Marc sont les seuls évangélistes à la relater. Certains exégèses pensèrent qu’il s’agissait du même événement raconté deux fois. Toutefois, les deux miracles ne se déroulèrent pas au même endroit, dans un cas il y eut cinq mille personnes, dans l’autre cas il y en eut quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus fut aussi différent. Par la suite, Jésus évoqua les deux miracles en les distinguant clairement (Mt 16:9-11). Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa bel et bien comme le créateur du ciel et de la Terre.

Il incita par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens modernes diraient que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles. Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, dans l’Angélus du 31 juillet 2011, ce geste messianique est symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que devront suivre les apôtres à savoir transmettre la Bonne Nouvelle. Dans l’Angélus du 29 juillet 2012, Benoit XVI met en exergue le fait que cette multiplication est le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui. Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

 Pour les historiens, les événements évoqués par les évangélistes avec ces deux relations restent énigmatiques bien que certaines hypothèses aient été émises

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée,  le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait,  parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, le lac de Tibériade. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve,  car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :  « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » 

Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »  Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé,  celui qui vient dans le monde. »  Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi ;  alors de nouveau il se retira dans la montagne,  lui seul. (Jn 6, 1-15)

Jésus nourrit la foule

Jésus étant passé de l’autre côté du lac de Tibériade, gagna la montagne et là il s’assit avec ses disciples. Il fut suivi de tous ses fans, avides de signes et de guérisons. Voyant cette foule nombreuse venue à lui, Jésus éprouva alors une immense compassion, une immense pitié pour cette foule, qui attendait tout de lui. Jésus vit les besoins des gens. Le miracle qu’il fit fut un geste d’amour. Jésus dit à Philippe : «Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?» Cette question est toujours d’actualité. Jésus nous demande de regarder les besoins les plus naturels des personnes : qu’elles aient à manger ! Il nous dit : à manger, tout simplement ! Jésus nous ramène à notre vie de chaque jour, à notre pain quotidien. Aimer… C’est là, dans les services ordinaires de nos journées, qu’il nous faut aimer. Il y avait là, dans cette foule, un jeune garçon qui avait cinq pains d’orge et deux poissons. Il avait des provisions et les autres n’avaient rien à manger. Jésus impressionné par la misère de la foule fit un miracle.

Avant saint Vincent de Paul, avant l’Abbé Pierre, avant Coluche, il lança pour la première fois, les restos du cœur. Il servit à la foule un repas gratuit : pain et poisson et ce sans lésiné sur la quantité  : les restes remplirent douze corbeilles ! Avant de nourrir l’esprit et le cœur, Jésus sait qu’il faut d’abord nourrir les corps. Nous ne devons jamais oublier ces besoins primordiaux : donner à manger ! Cette priorité aux pauvres dont parlait le pape  Jean Paul II est une attitude profondément évangélique : «Je te donne ce pain parce que je t’aime.»

Jésus veut nous faire découvrir dans la multiplication des pains l’annonce de l’Eucharistie. Ainsi, dans ce récit, on était proche de la fête de la Pâque juive, date de la Cène et du sacrifice de la croix : Jésus prit du pain et rendit grâces (c’est le mot Eucharistie et le distribua comme il le fit le soir du Jeudi Saint. L’ordre donné à Philippe de se procurer du pain pour nourrir la foule, et la présence des apôtres remplissant douze paniers des morceaux qui restent, sont une allusion à l’Église invitée à distribuer le Pain de vie (l’Eucharistie), aux personnes.

«Tous ont les yeux sur toi : ils espèrent et tu leur donnes la nourriture en son temps ; quant tu ouvres la main, tu combles et rassasie tous les vivants.» (Psaume 144) Á chaque célébration eucharistique, nous sommes invités à ce même geste de don que Dieu pourra multiplier. Réalisons-nous que nous sommes les invités à la table du Seigneur ? Ce récit évangélique est un appel à la générosité et au partage. Mais il nous dit aussi que rien n’est dérisoire, et que nous ne devons jamais nous décourager devant la faiblesse de nos moyens. Offrons au Seigneur nos petites capacités, il saura, lui, les multiplier.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Paroisse de Bezon : cliquez ici  → Homélie du 17ème dimanche du temps ordinaire. Année B.

Marche dans la Bible : cliquez ici pour lire l’article →Jean 6, 1-16 – La multiplication des pains

Vidéo  Campus protestant : cliquez ici → https://youtu.be/y7QsvNmHZ1g 

Publié dans Bible, Dieu, L'Église, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Mardi de la seizième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 22 juillet 2024

Paroisse Sainte Monique du Plateau Dokui - « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui  cherches-tu ? » — Jn 20, 1.11-18 Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  Acclamation : Alléluia. Alléluia. «

Ils commencèrent leur vie commune à El Abiodh Sidi Cheikh, en Algérie, suivant la règle élaborée par le bienheureux Charles de Foucauld en 1899, centrée sur la clôture et l’adoration eucharistique. Ils travaillent bientôt de leurs mains en se rapprochant des populations locales, abandonnant une interprétation stricte de la règle. L’institut est érigé en institut de droit diocésain par Mgr Gustave Nouet, préfet apostolique de Ghardaïa, le 19 mars 1936 ; il reçut le decretum laudis le 13 juin 1968. Ils prononcèrent les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance à l’Église, voulant partager la condition faite aux petits et aux pauvres et être traités comme eux.

Il existe aussi une branche féminine, la fraternité des Petites Sœurs de Jésus. Ils sont au nombre de 75 frères en 1949 et presque 800 frères vingt ans plus tard. Ils furent en 2015 au nombre de 208 religieux de plus de trente nationalités répartis en 71 communautés 5 en petites unités de deux à quatre frères menant une forme de vie contemplative dans des appartements HLM ou des maisons ordinaires de village. Ils ne portent pas d’habit religieux et vivent en salariés dans des emplois au bas de l’échelle sociale : agent de nettoyage, aide soignant, parfois conducteur d’autobus,

Ils sont présents dans dix pays d’Europe (Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Espagne, France, Italie6, Pologne, Portugal et Suisse), dans six pays d’Afrique (Algérie, Égypte, Nigéria, Cameroun, Tanzanie, Kenya), dans neuf pays d’Asie et Proche-Orient (Liban, Syrie, Iran, Pakistan, Turquie, Corée du Sud, Inde, Japon, Philippines) et dans dix pays d’Amérique (Canada, États-Unis, Mexique, Cuba, Nicaragua, Colombie, Brésil, Paraguay, Chili et Argentine). Le prieur général actuel est le P.F.J. Hervé Janson, de nationalité française. La fraternité générale se trouve à Bruxelles. En 2015, Rome a accepté qu’ils forment une fédération avec les Petits Frères de l’Évangile. Deux Petits Frères de Jésus de nationalité allemande trouvent le martyre au Congo belge, près de Mambasa, le 26 novembre 1964. Il s’agit de Bernard Ignatius Sarnes (28 ans, né le 30 janvier 1936 à Haldenau en Haute-Silésie et de Heinz Eberlein (29 ans, né le 18 juin 1935 à Wingendorf, aujourd’hui quartier de Kirchen)8, qui étaient partis évangéliser les Pygmées dans une mission de la forêt vierge.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » (Mt 12, 46-50)

La mère et les frères de Jésus

Qui furent les frères de Jésus ? Beaucoup de controverses  donnèrent lieu à cette question, depuis les premiers siècles jusqu’à nos jours. Elle ne fut posée que dans un intérêt dogmatique et depuis qu’on eut commencé à rendre des honneurs idolâtres à la mère de Jésus, pour laquelle il s’agissait dès lors de revendiquer une virginité perpétuelle. Plusieurs des Pères de l’Église puis tous les catholiques, et plus d’un théologien protestant, imaginèrent de faire de ces frères de Jésus, soit des enfants de Joseph par un premier mariage, soit des fils de la sœur de Marie, des cousins de Jésus. Cette supposition se heurte au fait que partout dans les évangiles ces frères de Jésus sont nommés, comme ici, avec sa mère. Les frères de Jésus furent désignés par la voix publique comme enfants de Joseph et Marie.

Tout porte donc à croire qu’il s’agissait de vrais frères de Jésus, et ce fut ainsi que se justifia le titre de premier-né qui lui fut donné.  u moment où Jésus allait prononcer le long discours qui précède, ces membres de sa famille, le voyant s’exposer par son zèle à la dangereuse opposition des adversaires, voulurent le retenir, l’arrêter, et ils disaient : « Il est hors de lui-même ». Puis, pendant qu’il parlait encor, ils insistèrent de nouveau par des motifs peut-être bienveillants, mais tout charnels ; car  ses frères ne croyaient pas en lui, et sa mère pouvait céder à un mouvement de fausse tendresse. Comment  Jésus n’aurait-il pas subordonné entièrement cette parenté selon la chair à la communion sainte et éternelle qui s’établissait alors entre lui et ses disciples ?

Non seulement il le fit lui-même, mais il exigea de ceux qui voulurent lui appartenir qu’ils agissaient dans le même esprit . La vraie famille de Dieu, dont il est le Frère aîné, se compose de ceux qui font la volonté de son Père. Jésus sanctifia les liens de la famille  et témoigna à sa mère le plus tendre amour .  Et ici même, quel amour il révéla à ceux qu’il voulut bien appeler du nom de frères et de sœurs  !

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Radio Don Bosco Fandraisana : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi, Seizième Semaine du Temps Ordinaire

◊ Abbaye de Port Salut   : cliquez ici pour lire l’article → Mardi, Seizième Semaine du Temps Ordinaire

♥  Vidéo : Péché contre l’Esprit Saint : cliquez ici → https://youtu.be/r2OsiDvxvMw

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, Foi, Histoire, Histoire du Salut, L'Église, Messages, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...