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Samedi de la seizième semaine du Temps Ordinaire- Année Paire

Posté par diaconos le 26 juillet 2024

Le sermon sur la montagne Les paraboles du Seigneur Jésus Les ...

 # Les paraboles du Nouveau Testament se trouvent dans les trois évangiles synoptiques. Il s’agit de récits allégoriques faits par Jésus de Nazareth et présentant un enseignement moral et religieux. On en dénombre une cinquantaine. Suivant un procédé ancré dans la tradition juive, ces récits entendent présenter des vérités au travers d’éléments de la vie quotidienne ou d’observation de la nature mais s’éloignent chez Jésus de la forme simplement pédagogique d’interprétation de la Loi par les rabbins pour évoquer le Règne de Dieu et les changements qui s’accomplissent au moment de sa venue. 

La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20 , Luc VIII, 4-15 (ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas. Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple.

Selon saint Jean Chrysostome, Jésus vint sur terre pour renaitre laboureur, La terre représente les âmes où Jésus lance la semence sans distinguer le pauvre du riche, le savant de l’ignorant ,l’âme ardente de celle qui est paresseuse .Saint Jean Chrysostome répondit à ceux qui s’étonnèrent de ce qu’un semeur jeta ses graines ailleurs que dans de la bonne terre, car cela prouve que les changements sont possibles. Il ne faut pas comparer la semence matérielle, mais la comparer à la Parole divine qui apporte la conversion: si les changements ne sont point arrivés dans toutes les âmes, ce n’est pas la faute du laboureur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se changer. Il a accompli avec un soin entier ce qui dépendait de lui.

 Cette parabole illustre la nécessité du changement et de la responsabilité. La parabole ne dit pas que la semence s’est desséchée à cause du trop grand soleil, mais parce qu’elle n’a pas de racine. De même pour la semence tombée dans les buissons d’épines, la faute ne revient pas aux buissons (qui symbolisent la vie mondaine elle a trait des richesses, mais à celui qui les laisse croître.

Si on coupe les tiges des buissons, on peut s’en servir utilement et laisser la bonne terre s’installer. C’est ainsi que Jésus ne parla pas des richesses en général, mais de la duperie. des richesses. Et Matthieu d’ajouter:  » N’accusons pas les choses en elles-mêmes, mais l’abus que nous en faisons et la corruption de notre esprit. Il estima que cette parabole marque trois étapes de l’évolution spirituelle, l La bonne terre étant promise à tous, si l’on renonce à l’ esclavage des plaisirs, pour l’exercice de la vertu, seul gage de la liberté. Matthieu termine en citant comme exemple les excès de la goinfrerie.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.  Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du maître vinrent lui dire :“Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”      Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.”

Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” Il répond :“Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le  pour le rentrer dans mon grenier.” » (Mt 13, 24-30)

La fondation du royaume : Parabole du semeur

Ce jour-là était celui où Jésus avait prononcé des discours et où il fut interrompu par la visite de sa famille. Tel est aussi l’ordre du récit de Marc.  Luc plaça ces faits dans une autre suite, et rapporta la parabole du semeur sans indiquer le temps et le lieu où elle fut prononcée. La maison d’où il sortit fut celle où il était quand ses parents vinrent à lui. Quelle scène et quel culte ! Pour cathédrale, la voûte étincelante d’un ciel d’Orient ; pour auditoire, ces grandes foules, debout, couvrant au loin le rivage ; une barque de pêcheur servit de chaire, le prédicateur fut Jésus !

« La parabole a deux parties, le corps et l’âme : le corps est le récit de l’histoire qu’on a imaginée, et l’âme, le sens moral ou mystique caché sous les paroles ou le récit. » (Littré)  Dans le Nouveau Testament le mot de paraboles ne s’applique pas seulement à ces récits allégoriques prolongés qu’employait si souvent Jésus, mais aussi à toute comparaison ou image dessinée à illustrer la pensée. la  différence notable qu’il y a entre la parabole et un autre genre analogue d’enseignement, la fable. 

Dans celle-ci le récit fictif n’est pas nécessairement emprunté au domaine du possible et du vrai, elle fait penser et parler les animaux, les plantes. Jamais Jésus ne se permit rien de pareil dans ses paraboles. Tout dans son récit fut tellement naturel et vrai, que souvent on se demande si c’est un fait réel ou une fiction. Ainsi, le semeur, le bon Samaritain, l’enfant prodigue,… Et ces histoires sont, au point de vue de la forme, d’une telle beauté, d’une si grande perfection, qu’on s’arrêterait beaucoup plus à les admirer à cet égard, si les imposantes vérités religieuses qu’elles renferment ne s’emparaient de toute notre attention. 

Au fond, la parabole du Nouveau Testament est une création de Jésus-Christ. Ni les mythes des anciens, ni la fable qu’on lit au chapitre neuf du livre des Juges, ni les maschals du prophète Ézéchiel n’en purent donner l’idée. Ceux qui nient la vraisemblance historique d’un long discours composé d’une série de paraboles, et qui attribuent à Matthieu ce recueil de similitudes prononcées par Jésus en divers temps, ne purent voir dans ces paroles d’introduction, comme dans celles qui servent de conclusion au récit, qu’une invention de Matthieu de même, leur mise en scène., ne serait qu’un cadre fictif donné à ce grand tableau. 

À cette opinion on peut opposer les remarques qui suivent : Matthieu ne prétendit  pas rapporter un discours soutenu, composé de sept paraboles et de l’explication de deux d’entre elles. Il marqua lui-même, une première interruption provoquée par une question des disciples et la réponse de Jésus ; il en marqua une seconde, par une réflexion sur ce genre d’enseignement, et enfin une troisième, avec changement complet de lieu et de temps alors que Jésus n’avait encore prononcé que deux paraboles, sans doute avec des développements et des applications sérieuses à son grand auditoire.

Matthieu, selon sa méthode de grouper les enseignements et les faits homogènes, consigna ces paraboles de moindre étendue que Jésus prononça ailleurs, et auxquelles Luc assigna une autre place dans son récit. Que Jésus fit, au bord de la mer, un discours prolongé dans lequel à plusieurs reprises, sa parole revêtit la forme de la parabole, c’est ce que témoigna le récit de Marc  ; il rapporta quelques-unes de ces paraboles.

L’assemblage de ces sept paraboles présente peu d’invraisemblance historique que le sermon sur la montagne, cette prédication en paraboles fut le prolongement de ce dernier. Le semeur n’eut pas l’intention de jeter aucune partie de sa semence sur un chemin ; mais comme ce chemin longea son champ et qu’il sema abondamment, beaucoup de grains tombèrent le long du chemin. Ces grains n’étant pas recouverts par la terre furent mangés par les oiseaux. Ces endroits rocailleux ne furent pas une partie du champ couverte de pierres, qu’on aurait pu ôter ; mais bien  des contrées montagneuses et arides, des endroits où une légère couche de terre recouvre le roc. 

Là, la semence peut lever, elle leva même aussitôt, poussa en dehors, précisément parce qu’elle ne pouvait pas enfoncer ses racines dans une terre profonde. Mais aux premières ardeurs du soleil du printemps, elle fut brûlée, desséchée parce qu’elle n’avait pas de racines qui pussent la nourrir des sucs de la terre. Pourquoi des épines dans un champ ensemencé ? Si, d’un côté, le champ fut bordé par un chemin, il fut, de l’autre, par une haie vive. Les grains de la semence tombèrent aux abords de la haie, parmi des épines, au moment où elles germèrent encore dans la terre.

La semence leva, mais les épines montèrent avec plus de vigueur encore et l’étouffèrent. La plante du blé ne périt pas, elle substitua, mais elle fut trop épuisée pour produire des épis fertiles. La bonne terre fut une terre rendue fertile par la culture, l’engrais, et le travail régulier Cette productivité, s’élevant jusqu’à cent pour un, était très ordinaire dans les pays de l’Orient.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Catéchèse sur la parabole du semeur (Mt 13, 1-23)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Celui qui reçoit la Parole de Dieu et la comprend, portera beaucoup de fruits.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Familles chrétienne : cliquez ici pour lire l’article →Évangile : « Voici que le semeur sortit pour semer

◊ Prédications- Europe → Samedi de la 16e semaine, année paire – Prédications

Vidéo Père René Luc : cliquez ici → https://youtu.be/crQYlDxW7MY

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Vendredi de la seizième semaine du Temps Ordinaire-Année Paire

Posté par diaconos le 25 juillet 2024

Série "Les paraboles dans l’évangile de Matthieu" (1/4) : Des images ...

 # Les paraboles du Nouveau Testament se trouvent dans les trois évangiles synoptiques. Il s’agit de récits allégoriques faits par Jésus de Nazareth et présentant un enseignement moral et religieux. On en dénombre une cinquantaine. Suivant un procédé ancré dans la tradition juive, ces récits entendent présenter des vérités au travers d’éléments de la vie quotidienne ou d’observation de la nature mais s’éloignent chez Jésus de la forme simplement pédagogique d’interprétation de la Loi par les rabbins pour évoquer le Règne de Dieu et les changements qui s’accomplissent au moment de sa venue. 

La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20 , Luc VIII, 4-15 (ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas. Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple.

Selon saint Jean Chrysostome, Jésus vint sur terre pour renaitre laboureur, La terre représente les âmes où Jésus lance la semence sans distinguer le pauvre du riche, le savant de l’ignorant ,l’âme ardente de celle qui est paresseuse.Saint Jean Chrysostome répondit à ceux qui s’étonnèrent de ce qu’un semeur jeta ses graines ailleurs que dans de la bonne terre, car cela prouve que les changements sont possibles. Il ne faut pas comparer la semence matérielle, mais la comparer à la Parole divine qui apporte la conversion: si les changements ne sont point arrivés dans toutes les âmes, ce n’est pas la faute du laboureur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se changer. Il a accompli avec un soin entier ce qui dépendait de lui.

 Cette parabole illustre la nécessité du changement et de la responsabilité. La parabole ne dit pas que la semence s’est desséchée à cause du trop grand soleil, mais parce qu’elle n’a pas de racine. De même pour la semence tombée dans les buissons d’épines, la faute ne revient pas aux buissons (qui symbolisent la vie mondaine elle a trait des richesses, mais à celui qui les laisse croître.

Si on coupe les tiges des buissons, on peut s’en servir utilement et laisser la bonne terre s’installer. C’est ainsi que Jésus ne parla pas des richesses en général, mais de la duperie. des richesses. Et Matthieu d’ajouter:  » N’accusons pas les choses en elles-mêmes, mais l’abus que nous en faisons et la corruption de notre esprit. Il estima que cette parabole marque trois étapes de l’évolution spirituelle, l La bonne terre étant promise à tous, si l’on renonce à l’ esclavage des plaisirs, pour l’exercice de la vertu, seul gage de la liberté. Matthieu termine en citant comme exemple les excès de la goinfrerie.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :   « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.   Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt.

Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, ui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. » (Mt 13, 18-23)

La fondation du royaume : Parabole du semeur

Ce jour-là était celui où Jésus avait prononcé des discours et où il fut interrompu par la visite de sa famille. Tel est aussi l’ordre du récit de Marc.  Luc plaça ces faits dans une autre suite, et rapporta la parabole du semeur sans indiquer le temps et le lieu où elle fut prononcée. La maison d’où il sortit fut celle où il était quand ses parents vinrent à lui. Quelle scène et quel culte ! Pour cathédrale, la voûte étincelante d’un ciel d’Orient ; pour auditoire, ces grandes foules, debout, couvrant au loin le rivage ; une barque de pêcheur servit de chaire, le prédicateur fut Jésus !

« La parabole a deux parties, le corps et l’âme : le corps est le récit de l’histoire qu’on a imaginée, et l’âme, le sens moral ou mystique caché sous les paroles ou le récit. » (Littré)  Dans le Nouveau Testament le mot de paraboles ne s’applique pas seulement à ces récits allégoriques prolongés qu’employait si souvent Jésus, mais aussi à toute comparaison ou image dessinée à illustrer la pensée. la  différence notable qu’il y a entre la parabole et un autre genre analogue d’enseignement, la fable. 

Dans celle-ci le récit fictif n’est pas nécessairement emprunté au domaine du possible et du vrai, elle fait penser et parler les animaux, les plantes. Jamais Jésus ne se permit rien de pareil dans ses paraboles. Tout dans son récit fut tellement naturel et vrai, que souvent on se demande si c’est un fait réel ou une fiction. Ainsi, le semeur, le bon Samaritain, l’enfant prodigue,… Et ces histoires sont, au point de vue de la forme, d’une telle beauté, d’une si grande perfection, qu’on s’arrêterait beaucoup plus à les admirer à cet égard, si les imposantes vérités religieuses qu’elles renferment ne s’emparaient de toute notre attention. 

Au fond, la parabole du Nouveau Testament est une création de Jésus-Christ. Ni les mythes des anciens, ni la fable qu’on lit au chapitre neuf du livre des Juges, ni les maschals du prophète Ézéchiel n’en purent donner l’idée. Ceux qui nient la vraisemblance historique d’un long discours composé d’une série de paraboles, et qui attribuent à Matthieu ce recueil de similitudes prononcées par Jésus en divers temps, ne purent voir dans ces paroles d’introduction, comme dans celles qui servent de conclusion au récit, qu’une invention de Matthieu de même, leur mise en scène., ne serait qu’un cadre fictif donné à ce grand tableau. 

À cette opinion on peut opposer les remarques qui suivent : Matthieu ne prétendit  pas rapporter un discours soutenu, composé de sept paraboles et de l’explication de deux d’entre elles. Il marqua lui-même, une première interruption provoquée par une question des disciples et la réponse de Jésus ; il en marqua une seconde, par une réflexion sur ce genre d’enseignement, et enfin une troisième, avec changement complet de lieu et de temps alors que Jésus n’avait encore prononcé que deux paraboles, sans doute avec des développements et des applications sérieuses à son grand auditoire.

Matthieu, selon sa méthode de grouper les enseignements et les faits homogènes, consigna ces paraboles de moindre étendue que Jésus prononça ailleurs, et auxquelles Luc assigna une autre place dans son récit. Que Jésus fit, au bord de la mer, un discours prolongé dans lequel à plusieurs reprises, sa parole revêtit la forme de la parabole, c’est ce que témoigna le récit de Marc  ; il rapporta quelques-unes de ces paraboles.

L’assemblage de ces sept paraboles présente peu d’invraisemblance historique que le sermon sur la montagne, cette prédication en paraboles fut le prolongement de ce dernier. Le semeur n’eut pas l’intention de jeter aucune partie de sa semence sur un chemin ; mais comme ce chemin longea son champ et qu’il sema abondamment, beaucoup de grains tombèrent le long du chemin. Ces grains n’étant pas recouverts par la terre furent mangés par les oiseaux. Ces endroits rocailleux ne furent pas une partie du champ couverte de pierres, qu’on aurait pu ôter ; mais bien  des contrées montagneuses et arides, des endroits où une légère couche de terre recouvre le roc. 

Là, la semence peut lever, elle leva même aussitôt, poussa en dehors, précisément parce qu’elle ne pouvait pas enfoncer ses racines dans une terre profonde. Mais aux premières ardeurs du soleil du printemps, elle fut brûlée, desséchée parce qu’elle n’avait pas de racines qui pussent la nourrir des sucs de la terre. Pourquoi des épines dans un champ ensemencé ? Si, d’un côté, le champ fut bordé par un chemin, il fut, de l’autre, par une haie vive. Les grains de la semence tombèrent aux abords de la haie, parmi des épines, au moment où elles germèrent encore dans la terre.

La semence leva, mais les épines montèrent avec plus de vigueur encore et l’étouffèrent. La plante du blé ne périt pas, elle substitua, mais elle fut trop épuisée pour produire des épis fertiles. La bonne terre fut une terre rendue fertile par la culture, l’engrais, et le travail régulier Cette productivité, s’élevant jusqu’à cent pour un, était très ordinaire dans les pays de l’Orient.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Catéchèse sur la parabole du semeur (Mt 13, 1-23)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Celui qui reçoit la Parole de Dieu et la comprend, portera beaucoup de fruits.

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◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Catéchèse sur la parabole du semeur (Mt 13, 1-23)

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◊ Familles chrétienne : cliquez ici pour lire l’article →Évangile : « Voici que le semeur sortit pour semer

◊ Abbaye de Port Salut : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi 16e semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Vidéo Père René Luc : cliquez ici → https://youtu.be/crQYlDxW7MY

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Diciassettesima domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 24 juillet 2024

Multiplication des pains

# La moltiplicazione dei pani è il nome dato a due miracoli compiuti da Gesù di Nazareth secondo i testi dei Vangeli: Matteo, capitolo 14, versetti da 14 a 21, poi di nuovo 15, 32-38; Marco 6, 34-44, poi di nuovo Marco 8, 1-9; Luca 9, 12-17; Giovanni 6, 5-14. La prima moltiplicazione dei pani avvenne dopo la morte di Giovanni Battista per volere di Erode Antipa, in risposta ai desideri della figlia Salomè e alla guarigione dei malati. Una seconda moltiplicazione dei pani avvenne in seguito, coinvolgendo un numero diverso di persone. Matteo e Marco sono gli unici evangelisti a raccontarla.

Alcuni esegeti hanno pensato che si trattasse dello stesso evento raccontato due volte. Tuttavia, i due miracoli non avvennero nello stesso luogo: in un caso c’erano cinquemila persone, nell’altro quattromila. Anche il numero di ceste di pane in più era diverso. In seguito Gesù si riferì ai due miracoli, distinguendoli chiaramente (Mt 16,9-11). Per il Dottore della Chiesa Giovanni Crisostomo, Gesù, in questo miracolo, si poneva davvero come il creatore del cielo e della terra.

Con questo gesto, egli incoraggiava la gente a pregare prima di mangiare e voleva mostrare l’importanza della condivisione. I teologi moderni direbbero che la moltiplicazione dei pani è il simbolo della Parola data da Cristo, una parola che ha nutrito le persone per secoli. Per Sant’Efrem, durante questo miracolo Gesù ha dato generosamente senza contare il costo. Diede così tanto che rimasero dodici ceste. Il santo ha anche paragonato Gesù a Mosè, che nutrì il popolo liberato dalla schiavitù con la manna caduta dal cielo.

Per Benedetto XVI, nell’Angelus del 31 luglio 2011, questo gesto messianico è un simbolo di condivisione fraterna, ma anche un simbolo del cammino che gli apostoli dovranno seguire, cioè trasmettere la Buona Novella. Nell’Angelus del 29 luglio 2012, Benedetto XVI ha sottolineato che questa moltiplicazione è l’inizio dell’Eucaristia, che continua ancora oggi. Secondo alcune interpretazioni teologiche, essa prefigura l’Ultima Cena, l’ultimo pasto di Gesù con i suoi discepoli, istituendo il rito dell’Eucaristia in cui il pane sarebbe l’incarnazione del corpo di Gesù, dato in sacrificio sulla croce per salvare l’umanità. Per gli storici, gli eventi evocati dagli evangelisti con queste due relazioni rimangono enigmatici, anche se sono state avanzate alcune ipotesi.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

In quel tempo, Gesù passò dall’altra parte del mare di Galilea, il lago di Tiberiade. Una grande folla lo seguiva, perché aveva visto i segni che compiva sui malati. Gesù salì sul monte e si sedette lì con i suoi discepoli. Lì c’era il lago di Tiberiade. Gesù alzò gli occhi e vide che una grande folla stava venendo da lui. Disse a Filippo : “Dove possiamo comprare il pane per farli mangiare ?” Lo disse per metterlo alla prova, perché sapeva esattamente cosa avrebbe fatto. Filippo rispose : “Duecento giorni di salario non basterebbero per dare a tutti un po’ di pane”. Uno dei suoi discepoli, Andrea, fratello di Simon Pietro, gli disse : “C’è un ragazzo che ha cinque pani d’orzo e due pesci, ma che cos’è per tanta gente ? ”

Gesù disse : “Fate sedere la gente.” C’era molta erba lì. Così si sedettero, circa cinquemila persone. Allora Gesù prese i pani e, dopo aver reso grazie, li distribuì ai commensal i; diede loro anche tutto il pesce che volevano. Quando ebbero mangiato a sazietà, disse ai suoi discepoli : “Raccogliete gli avanzi, perché nulla vada perduto”.  Li raccolsero e riempirono dodici ceste con i pezzi dei cinque pani d’orzo che erano avanzati per coloro che prendevano questo cibo.

Quando la gente vide il segno compiuto da Gesù, disse : “Questo è veramente il profeta predetto, colui che viene nel mondo”. Ma Gesù sapeva che lo avrebbero portato via per farne il loro re; così si ritirò di nuovo sui monti da solo (Gv 6,1-15).

Gesù nutre la folla

Quando Gesù ebbe attraversato l’altra sponda del lago di Tiberiade, salì sul monte e si sedette con i suoi discepoli. Tutti i suoi ammiratori lo seguivano, desiderosi di segni e guarigioni. Vedendo la grande folla che era venuta da lui, Gesù provò un’immensa compassione e pietà per loro, che si aspettavano tutto da lui. Gesù vide i bisogni della gente. Il miracolo che compì fu un gesto d’amore. Gesù disse a Filippo : “Dove possiamo comprare il pane per farli mangiare ?”. Li raccolsero e riempirono dodici ceste con i pezzi dei cinque pani d’orzo che erano avanzati per coloro che prendevano questo cibo. Quando la gente vide il segno compiuto da Gesù, disse : “Questo è veramente il profeta predetto, colui che viene nel mondo”. Ma Gesù sapeva che lo avre bbero portato via per farne il loro re ; così si ritirò di nuovo sui monti da solo (Gv 6, 1-15).

Davanti a San Vincenzo de’ Paoli, all’Abbé Pierre, a Coluche, lanciò per la prima volta i Restos du Coeur. Servì alla folla un pasto gratuito : pane e pesce, e non lesinò sulla quantità : gli avanzi riempirono dodici ceste ! Prima di nutrire la mente e il cuore, Gesù sa che dobbiamo nutrire il corpo. Non dobbiamo mai dimenticare questi bisogni primordiali : dare cibo ! La priorità data ai poveri da Papa Giovanni Paolo II è un atteggiamento profondamente evangelico : “Vi do questo pane perché vi amo”.

Nella moltiplicazione dei pani, Gesù vuole farci scoprire l’annuncio dell’Eucaristia. Così, in questo racconto, eravamo vicini alla festa della Pasqua ebraica, alla data dell’Ultima Cena e del sacrificio della croce: Gesù prese il pane e rese grazie (è la parola Eucaristia) e lo distribuì come la sera del Giovedì Santo. L’ordine dato a Filippo di prendere il pane per sfamare la folla, e la presenza degli apostoli che riempiono dodici ceste con i pezzi rimasti, sono un’allusione alla Chiesa che viene invitata a distribuire il Pane della Vita (l’Eucaristia) al popolo.

“Quando apri la tua mano, riempi e sazi tutti quelli che vivono”. (In ogni celebrazione eucaristica siamo invitati a questo stesso gesto di donazione che Dio può moltiplicare. Ci rendiamo conto che siamo ospiti alla tavola del Signore? Questo racconto evangelico è un invito alla generosità e alla condivisione. Ma ci dice anche che nulla è insignificante e che non dobbiamo mai scoraggiarci per la debolezza dei nostri mezzi. Offriamo le nostre piccole capacità al Signore, che le moltiplicherà.

Il Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti cristiani

Qumran : clicca qui per leggere l’aticolo → Testi – XVII Domenica del Tempo Ordinario (Anno B)

Paolo Scquizzato : clicca qui per leggere l’articolo →OMELIA XVII domenica del Tempo Ordinario. Anno B

Video Padre Fenando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/SNf4A2mcOl4

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Jeudi de la seizième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 24 juillet 2024

Jésus Fils de l'Homme - KHALIL GIBRAN

 Voici le Fils de l’Homme

Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Macchabées (vers 160 av. J.-C.).

 Dans le Livre d’Ézéchiel déjà, Dieu s’adresse plusieurs fois au prophète en l’appelant « Fils d’homme , mais aucun sens ésotérique n’est ici attaché à l’expression. On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même Fils de l’homme. C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même à la troisième personne. Il se présenta comme le futur juge eschatologique : Dans la théologie chrétienne ultérieure, le titre de Fils de l’Homme sera compris comme désignant l’humanité de Jésus, et le titre de Fils de Dieu, sa divinité, dans le cadre de la doctrine chalcédonienne des deux natures

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »  Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi,mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » (Mt 20, 20-28)

La demande des fils de Zébédée

La requête présentée par leur mère. La mère de Jacques et de Jean se prosterne devant Jésus et lui demande que ses fils occupent les deux premières places dans son royaume. Jésus leur fait sentir ce que cette ambition a d’inconsidéré ; il ramena leur attention sur la coupe de ses souffrances, dont il leur parla. Eux, se déclarèrent prêts à la boire. Jésus leur prédit alors qu’ils la boiront réellement, mais qu’il appartient à Dieu seul d’accorder les premières places dans le royaume de son Fils.

Les prétentions des deux frères provoquèrent l’indignation des dix autres disciples. Jésus les appela à lui et les mit en garde contre l’esprit de domination, qui est celui des princes et des grands de ce monde. Parmi les disciples, celui qui voudra être grand devra se faire le serviteur de tous, suivant l’exemple du fils de l’homme, qui est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs.

 Ce fut la troisième fois que Jésus prédit à ses disciples ses souffrances (Mt16, 21 ; Mt17 ; 22-23). Plus le moment solennel approchait, plus il devint explicite dans les détails de cette prédiction : les auteurs de ses souffrances, sa condamnation à la mort, la double trahison dont il sera l’objet, les tortures, la croix, tout fut devant ses yeux et dès lors sa passion commença (Mc 10, 34).

Mais il vit un soleil glorieux se lever sur ces ténèbres ; le troisième jour il ressuscita. Matthieu, Marc et Luc consignèrent ici avec un parfait accord les mémorables communications de Jésus (Mc 5, 10 ; Lc 18, 31). La mère des fils de Zébédée : Jacques et Jean (Mt 4, 21), était Salomé, sœur de Marie, mère de Jésus (Jn 19, 25), elle fit partie de ce petit cercle de femmes qui suivirent Jésus de la Galilée (Mt 27, 56 ; Mc 15, 40 ; Mc 16, 1) et qui l’assistèrent de leurs biens (Lc 8, 3). L’attitude de cette mère qui se prosterna devant Jésus, montrant qu’elle attachait, à la demande qu’elle lui adressa, une solennelle importance.

Salomé demanda pour ses deux fils les deux premières places d’honneur dans le royaume de Jésus ; elle désirait e qu’ils devint en ses deux premiers ministres. Ses fils partageaient entièrement cette ambition de leur mère, car selon le récit de Marc (Mc10, 35), ce sont eux-mêmes qui adressèrent à Jésus cette demande, dont la pensée pouvait leur avoir été inspirée par sa promesse (Mt 19, 28).

Ils prouvèrent qu’ils avaient une idée très élevée de la majesté de Jésus, un ardent amour pour lui, un désir sincère d’être les premiers à le servir. Mais que d’ignorance encore, quelles vues charnelles sur la nature de son règne, que d’orgueil enfin ! Et l’un de ces disciples était le doux et humble Jean. Combien il est évident qu’il devait passer par le baptême de feu de la Pentecôte !

Les disciples et leur mère, ne savaient ce qu’ils demandaient, car ils ne pensaient qu’à un avenir glorieux, malgré la prédiction qui précède et Jésus avait devant lui la coupe de ses souffrances ! Fussent-ils prêts à la partager avec lui ? La coupe est, dans les langues orientales, l’image des destinées assignées à un homme, en particulier des souffrances qu’il aura à endurer (Ps 75, 9 ; Jr 25, 15 ; Mt 26, 39 ; Jn 8.11). 

Les deux disciples, auxquels Jésus s’adressa directement et qui prirent la parole au lieu de la laisser à leur mère, comprirent que le chemin suivi par Jésus traversa de rudes souffrances ; mais ils ne reculèrent pas devant ces souffrances après avoir aspiré à la gloire (Mt 26, 33-35).

Seulement ils n’écoutèrent que leur sincérité et leur courage, sans songer à leur faiblesse. Et toutefois Jésus ne les contredit pas ; avec indulgence pour le présent et ne regardant qu’à l’avenir, il leur annonça réellement qu’ils boiront sa coupe. Ces paroles furent été très diversement interprétées depuis le temps des Pères jusqu’à nos jours.

Ces interprétations se réduisirent plus ou moins à la pensée que Jésus parla dans son état actuel d’abaissement, où il se dépouilla de sa puissance aussi bien que de sa gloire, tandis que les autres déclarations citée, le montrèrent dans la plénitude de sa royauté divine.

Jésus voulut faire comprendre à ses disciples la condition à laquelle ils pourraient être admis à occuper la place la plus éminente dans le royaume de Dieu. Cette faveur, dit-il, ne sera pas donnée d’une manière arbitraire et pour ainsi dire à l’avance. Il faut qu’une âme y soit longuement préparée par un développement qui la conduise à la sainteté parfaite ; et cette préparation dépend à la fois de la souveraineté de la grâce de Dieu et de la fidélité de cette âme.

Le Père  préparé le royaume (Mt 25, 34) et c’est lui aussi qui prépare ses plus éminents serviteurs pour ce royaume par des grâces spéciales ; et les deux disciples Jacques et Jean, dont l’ambition se trahit par leur demande, n’étaient pas alors sur le chemin qui conduit au plus haut degré de gloire et de félicité. Ils n’y parvinrent que plus tard.

Jésus n’approuva pas plus l’indignation des autres disciples que l’ambition de Jacques et de Jean. Il les appela tous auprès de lui pour leur donner une leçon d’humilité. Il marqua le contraste entre les serviteurs de son royaume et les princes et les grands des royaumes de ce monde.

Ceux-ci les dominent, usent d’autorité. Le fils de l’homme (Mt 8, 20) qui fonda ce royaume, donna lui-même l’exemple de l’esprit qui devait y régner. Bien éloigné des dispositions qu’il combattait dans le cœur de ses disciples et répudiant l’autorité des grands de ce monde, il ne voulut pas être servi. Sa vie entière fut consacrée au service de ses frères.

Son dévouement alla jusqu’au sacrifice de sa vie (Ph 2, 8) Cette vie sainte, il voulut la donner, terme choisi à dessein, car il la donna comme une rançon, comme le prix qu’on payait pour racheter des esclaves ou des prisonniers de guerre (1 Co 6, 20 ; 1 Co 7, 23).

Diacre Michel Houyoux

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