Vingt-deuxième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 31 août 2024

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# Il est fait allusion aux tables de la loi dans les livres de l’Exode et du Deutéronome. Dieu décida de sceller une alliance avec lui et Moïse en est l’intermédiaire. Dieu énonça dix Paroles et les assortit de développements, le code de l’Alliance. Moïse écrivit toutes les paroles prononcées par Dieu sur des tables de pierre rappelant la loi et le commandement que le peuple d’Israël devra garder dans un coffre (arche de l’Alliance) à poser sur une table et à installer dans une tente. Le peuple perdit patience et confiance et se tourna vers d’autres dieux.

Lorsque Moïse redescendit du Mont Sinaï, portant les deux tables, il comprit que son peuple vint de rompre l’alliance à peine conclue et jeta les deux tables qui se brisèrent . Une nouvelle alliance fut scellée entre Dieu et son peuple. Moïse fut chargé de tailler deux nouvelles tables semblables aux précédentes sur lesquelles furent à nouveau gravés les termes de la loi. Les paroles indiquées en Exode 34-27 sont les paroles de l’alliance que Dieu fit avec Moise. Moïse redescendit du Mont Sinaï avec les tables qui furent conservées dans l’arche de l’Alliance dès la construction de celle-ci. Cet épisode est rappelé dans le Deutéronome10. De nos jours, des traditions les font figurer à différents endroits du globe.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus, et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées. Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs,  se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats. Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ?
Ils prennent leurs repas avec des mains impures. » 

Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,  ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ;  les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Appelant de nouveau la foule, il lui disait : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »

Il disait encore à ses disciples, à l’écart de la foule : « C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses : inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur. » (Mc 7, 1-8.14-15.21-23)

Les pharisiens de Jérusalem attaquent Jésus au sujet des ablutions

Cette réunion des adversaires de Jésus montra l’importance de leur démarche. Celle-ci eut un caractère officiel. Comment ces pharisiens et ces scribes se trouvèrent-ils là, venus de Jérusalem, s’ils ne furent pas envoyés par le sanhédrin ? Marc expliqua leur scrupule à ses lecteurs étrangers aux usages judaïques, en ajoutant cette phrase : «C’est-à-dire non purifiées»Marc interrompit son récit pour exposer tous ces usages juifs à ses lecteurs qui, convertis du paganisme, les ignorèrent. Il attribua ces pratiques non seulement aux pharisiens, qui les observaient avec le plus de rigueur, mais à tous les Juifs. Se laver les mains avec le poing signifie se laver en frottant tour à tour une main ouverte avec l’autre fermée, de manière à enlever de la paume des mains toute impureté.

La tradition des anciens fut opposée aux prescriptions de la loi divine. Il s’agissait des usages fondés sur l’autorité des anciens docteurs juifs et que souvent on mit au-dessus de la loi elle-même. La place publique était le lieu où le peuple s’assemblait et où se tenait le marché. En revenant de là, les Juifs ne prenaient pas leurs repas sans s’être purifiés. Quelques interprètes appliquèrent cette purification non aux personnes, mais aux aliments rapportés du marché. Le setier est le nom d’une mesure de liquides. Ce mot désigne ici des vases à vin, en bois ou en terre.

Par les lits étaient ces sortes de divans sur lesquels les anciens prenaient leurs repas, appuyés sur le coude gauche. Selon Matthieu, Jésus répondit à la question des pharisiens par une autre question propre à les confondre. Il leur appliqua la parole sévère du prophète Ésaïe «Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites ; comme il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est fort éloigné de moi.»  «C’est un étrange dérèglement de mettre les ordonnances des hommes à la place de la loi de Dieu. L’amour-propre est ravi de prendre le change et de donner à des pots et à des coupes le soin et l’application qu’on doit au cœur.» (Quesnel)

Jésus après avoir accusé les pharisiens d’annuler le commandement de Dieu par leurs traditions, leur en montra une preuve frappante dans la manière dont ils éludaient l’obligation sacrée imposée aux enfants par le cinquième commandement.  Après avoir rappelé ce commandement : «Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu» (Ex 20, 12) «Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.» (Ex 21, 17) Or, qu’enseignaient les pharisiens ? Qu’un homme, en présence du devoir d’assister son père ou sa mère âgés, pouvait leur dire : «Ce dont tu pourrais être assisté par moi, j’en ai fait un corban, une offrande à Dieu, et qu’ainsi il était déchargé de toute obligation envers eux.»

C’est comme si un fils disait à son père dans le besoin : «Mon père, je te donnerais volontiers ce qui peut t’assister dans tes vieux jours, mais j’en ai fait une offrande. Il vaut mieux que je le consacre à Dieu, tu en auras plus de profit» Diacre Michel Houyoux

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Vivre sa foi : cliquez ici pour lire l’article → Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes

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Samedi ,de la vingt-et-unième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 31 août 2024

La parabole des Talents - Texte de la Bible, Nouveau testament ...

 # La parabole des talents et la parabole des dix mines comptent parmi les paraboles évangéliques les plus connues. La première est racontée dans l’Évangile selon Matthieu 25:14-30. La deuxième, comparable, bien que légèrement différente, se trouve dans l’Évangile selon Luc XIX, 12-27. Elles décrivent un maître qui gratifie des serviteurs méritants, et qui en punit un autre pour sa paresse.Cette métaphore se rapporte à celle du vrai cep (Jn 15, 1-12), et au fait que le Seigneur cherche à ce que ses enfants donnent du fruit, à ce qu’ils suivent les vertus théologales et cardinales afin de partager, aider, et de faire vivre la compassion.

Les deux récits évoquent également le sort des élus et le sort des damnés lors du Jugement de la fin des temps. La parabole illustre l’obligation pour les chrétiens de ne pas gâcher leurs dons reçus de Dieu et de s’engager, malgré les risques, à faire grandir le royaume de Dieu. Le mot de talent a pris son sens depuis cette parabole. Un prêtre, le Frère Élie, décrit ce que cette parabole ne cache qu’à demi-mot : un jugement sera… prononcé, un jugement de salut sur ceux à qui le Seigneur a confié dons et talents à faire fructifier durant son absence. .

Cette parabole de Jésus oriente donc l’attention sur le temps qui s’étend entre son ascension au ciel et son retour dans la gloire, temps où l’homme a à s’investir pour recevoir au jour du jugement la couronne du salut. C’est donc à chacun de donner selon ses aptitudes afin d’aider son prochain. Cependant, Frère Élie alla plus loin : pour lui l’homme de haute naissance est bel et bien le Christ lui-même, son retour sera alors le temps du jugement dernier, le temps du salut des âmes.

Selon saint Jean Chrysostome, il faut par ce mot de talent, entendre tout ce par quoi chacun peut contribuer à l’avantage de son frère, soit en le soutenant de son autorité, soit en l’aidant de son argent, soit en l’assistant de ses conseils par un échange fructueux de parole, soit en lui rendant tous les autres services qu’on est capable de lui rendre. Il ajouta : «Rien n’est si agréable à Dieu que de sacrifier sa vie à l’utilité publique de tous ses frères. C’est pour cela que Dieu nous a honorés de la raison» Cette parabole sera reprise par Jean Calvin, au XVIème siècle, pour revaloriser l’usure dans la croyance protestante.

Le troisième serviteur, devant son raté, aurait pu se présenter au maître, au lieu de l’insulter, en demandant pardon, ou même en disant que personne n’est digne d’entrer dans la joie du maître par ses propres œuvres. La seule solution est de consentir à ce que Dieu donne. «Seigneur, je ne suis pas digne, mais dis seulement une parole et je serai guéri.» Qu’aurait fait le maître? Il aurait aussi accueilli ce serviteur.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres.  De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.

Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ;voilà, j’en ai gagné cinq autres.”  Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”     Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, ,tu m’as confié deux talents ;voilà, j’en ai gagné deux autres.”

Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.

Enlevez lui donc son talent et donne-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” » (Mt 25, 14-30)

La parabole des talents

Le royaume des cieux est comparé à ce que fit un homme qui, s’en allant en voyage, remit ses biens à ses serviteurs. Il donna à l’un cinq talents, à l’autre deux, à l’autre un. Aussitôt celui qui avait reçu cinq talents se mit à l’œuvre et en gagna cinq autres ; de même aussi celui qui en avait reçu deux. Mais celui qui n’avait qu’un talent, l’enfouit dans la terre. Longtemps après, le maître revint et fit rendre compte à ses serviteurs. Celui qui avait reçu cinq talents en produisit cinq autres qu’il avait gagnés ; de même aussi celui qui en avait reçu deux. Alors le maître, louant leur fidélité, les admit à partager sa joie.

Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent vint et dit : «Seigneur, je savais que tu es un homme dur et injuste ; j’ai craint et j’ai enfoui ton talent dans la terre : voici ce qui est à toi.» Mais son maître lui répondit : «Méchant serviteur, si tu savais que je suis un homme dur et injuste, tu devais remettre mon argent à d’autres, qui me l’auraient rendu avec intérêt. Otez lui le talent, donnez-le à celui qui en a dix et jetez le serviteur inutile dans les ténèbres du dehors

Luc rapporta une parabole qui a des traits de ressemblance avec celle-ci, mais qui, à d’autres égards, en diffère profondément. Plusieurs interprètes, considérant ces deux récits comme une seule et même parabole, diversement modifiée par la tradition apostolique, se demandèrent auquel des deux appartient la priorité et l’originalité. Jésus employa deux fois une forme d’instruction, en la modifiant de manière à exprimer deux idées différentes  ? Dans la parabole rapportée par Luc, tous les serviteurs reçurent la même somme à faire valoir.

Jésus passa tout à coup de l’image à la réalité et que cette joie, fut la félicité et la gloire dont il jouit et dans laquelle il introduisit son fidèle serviteur. Les uns virent dans ces banquiers des associations chrétiennes auxquelles le serviteur paresseux aurait pu confier les ressources qu’il ne voulait pas faire valoir lui-même ; d’autres, des chrétiens plus avancés, sous la direction desquels il aurait dû se placer. D’autres encore virent dans l’acte de porter l’argent aux banquiers, le renoncement à la profession chrétienne qui fut commandé à ceux qui n’eurent pas dans le cœur la foi et l’amour de leur Maître.

«La banque est le trésor divin et l’acte de dépôt, réclamé du serviteur, un état de prière dans lequel le serviteur, qui se croit incapable d’agir lui-même pour la cause de Christ, peut au moins demander à Dieu de tirer de lui et de sa connaissance chrétienne le parti qu’il trouvera bon.» (Godet) L’homme qui confia ses biens avant de s’absenter, c’est le Seigneur lui-même, qui bientôt allait se séparer de ses disciples. Les serviteurs sont les disciples d’alors et les rachetés de tous les temps, quelles que soient leur position ou leurs fonctions dans l’Église.

Les talents représentent tous les dons de Dieu, avantages naturels et grâces spirituelles et en particulier l’effusion de son Saint-Esprit qui allait être accordée à l’Église, pour y créer une vie nouvelle et y vivifier tous les autres dons. Ces talents sont répartis à chacun selon sa capacité, conformément à la souveraine sagesse de celui qui sonde les cœurs, mesure les forces morales et intellectuelles et connaît le degré de réceptivité de chaque âme. Il s’agit pour tous d’augmenter ces talents en les faisant valoir. De même, en effet, que des capitaux s’augmentent par les intérêts, par le travail, de même toutes les grâces de Dieu se multiplient par leur emploi fidèle dans la vie pratique.

Le retour du maître qui vient régler compte avec ses serviteurs, c’est l’avènement solennel, au dernier jour, du Seigneur devant qui seront manifestés tous les secrets des cœurs et tous les fruits du travail de chacun. Le bonheur des serviteurs fidèles qui entrent dans la joie de leur Seigneur, aussi bien que l’inexprimable malheur du serviteur méchant et paresseux qui se voit dépouillé de son talent et jeté dans les ténèbres du dehors ce dénouement si grand, si tragique de la parabole, s’explique de lui-même.

Diacre MICHEL HOUYOUX

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → N’ayez pas peur !

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Radio Don Bosco – Fandraisana : cliquez ici pour lire l’article → Samedi, Vingt-et-unième Semaine du Temps Ordinaire

Prédications.eu : cliquez ici pour lire l’article → Samedi de la 21e semaine, année paire

Vidéo Pasteur Marc Pernot → https://youtu.be/eQifoKN6Iuk

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Tweeëntwintigste zondag van de gewone tijd – Jaar B

Posté par diaconos le 30 août 2024

The Pharisees’ Judgment on Jesus - STELLA DEL MATTINO

 

Vertaald met DeepL.com (gratis versie)# In de boeken Exodus en Deuteronomium wordt verwezen naar de tafelen der wet. God besloot een verbond met hem te sluiten en Mozes was de bemiddelaar. God verkondigde tien woorden en voorzag hen van ontwikkelingen, de code van het verbond. Mozes schreef alle woorden die God had gesproken op stenen tafelen en herinnerde hen aan de wet en de geboden, die het volk Israël moest bewaren in een kist (Ark van het Verbond), die op een tafel moest worden geplaatst en in een tent moest worden opgezet. Het volk verloor zijn geduld en vertrouwen en wendde zich tot andere goden.

Toen Mozes met de twee tafelen van de berg Sinaï afdaalde, besefte hij dat zijn volk het zojuist gesloten verbond had verbroken en gooide de twee tafelen weg, die vervolgens braken. Er werd een nieuw verbond gesloten tussen God en zijn volk. Mozes kreeg de opdracht om twee nieuwe tafelen te maken, gelijk aan de oude, waarop de woorden van de wet opnieuw werden gegraveerd. De woorden in Exodus 34-27 zijn de woorden van het verbond dat God met Mozes sloot.

Mozes daalde af van de berg Sinaï met de tafelen die in de Ark van het Verbond waren bewaard sinds de bouw ervan. Deze episode wordt herinnerd in Deuteronomium 10. Tegenwoordig zijn er overleveringen die het op verschillende plaatsen in de wereld laten zien. Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens Marcus. Op dat moment verzamelden de Farizeeën en sommige schriftgeleerden uit Jeruzalem zich bij het huis van Jezus en zagen dat sommige van zijn discipelen hun maaltijden aten met onreine, d.w.z. ongewassen, handen.

In die tijd verzamelden de Farizeeën en sommige schriftgeleerden uit Jeruzalem zich bij het huis van Jezus en zagen dat sommige van zijn discipelen hun maaltijden aten met onreine, dat wil zeggen ongewassen, handen.De Farizeeën wassen, net als alle Joden, altijd grondig hun handen voordat ze gaan eten, omdat ze de traditie van de ouden volgen. En als ze van de markt komen, eten ze niet voordat ze zich met water hebben besprenkeld, en ze houden zich ook aan vele andere gebruiken uit traditie : het wassen van bekers, karaffen en kommen.

Dus vroegen de Farizeeën en Schriftgeleerden aan Jezus : “Waarom volgen uw leerlingen niet de traditie van de ouden ? Zij eten hun maaltijden met onreine handen” Jezus antwoordde hun : “Jesaja heeft goed over jullie huichelaars geprofeteerd,” Zoals er geschreven staat : ”Dit volk eert Mij met de lippen, maar hun hart is ver van Mij. Tevergeefs aanbidden zij mij ; de leerstellingen die zij onderwijzen zijn slechts geboden van mensen. Ook jullie laten het gebod van God achterwege en houden vast aan de overleveringen van mensen.”

Opnieuw riep hij de menigte bij zich en zei : “Luister naar me, jullie allemaal, en begrijp. Niets wat buiten een mens is en in hem gaat, kan hem onrein maken. Maar wat uit een mens komt,maakt hem onrein”. Hij zei verder tegen zijn discipelen, weg van de menigte : “Van binnenuit, uit het hart van de mens, komen verkeerde gedachten: losbandigheid, diefstal, moord, overspel, hebzucht, kwaadaardigheid, bedrog, losbandigheid, afgunst, laster, hoogmoed en overdaad. Al dit kwaad komt van binnenuit en verontreinigt een mens”. (Marcus 7:1-8, 14-15, 21-23)

U schuift het gebod van God terzijde en houdt vast aan de tradities van mensen

U schuift het gebod van God terzijde en houdt zich vast aan de tradities van mensen De Farizeeën in Jeruzalem vallen Jezus aan vanwege de wassingen. Deze bijeenkomst van Jezus’ tegenstanders toonde het belang van hun acties. U schuift het gebod van God terzijde en houdt vast aan de tradities van mensen De Farizeeën in Jeruzalem vallen Jezus aan vanwege de wassingen. Deze bijeenkomst van Jezus’ tegenstanders toonde het belang van hun acties. Het had een officieel karakter. Hoe konden deze Farizeeën en schriftgeleerden uit Jeruzalem hier zijn als ze niet door het Sanhedrin waren gestuurd ? Marcus legde hun scrupules uit aan zijn lezers, die niet bekend waren met de Joodse gebruiken, door de zin toe te voegen : “Dat wil zeggen, onrein”.

Marcus onderbrak zijn verhaal om al deze Joodse gebruiken uit te leggen aan zijn lezers, die bekeerd waren van het heidendom en er onbekend mee waren. Hij schreef deze gebruiken niet alleen toe aan de Farizeeën, die ze het meest strikt volgden, maar aan alle Joden. De handen wassen met de vuist betekent jezelf wassen door afwisselend de ene open hand met de andere gesloten hand te wrijven om alle onzuiverheden uit de handpalmen te verwijderen. De traditie van de ouden stond tegenover de voorschriften van de goddelijke wet.

Dit waren gebruiken die gebaseerd waren op het gezag van de oude Joodse leraren, die vaak boven de wet zelf werden geplaatst. Het openbare plein was de plaats waar de mensen samenkwamen en waar de markt werd gehouden. Als de Joden daarvandaan terugkeerden, namen ze hun maaltijd niet zonder zich eerst te reinigen. Sommige uitleggers verwezen niet naar deze reiniging van de mensen, maar naar het voedsel dat van de markt werd gebracht. De setier is de term voor een maat voor vloeistoffen.Het woord verwijst hier naar wijnvaten gemaakt van hout of klei.

Bij de bedden stonden het soort divans waarop de ouderen, leunend op hun linker elleboog, hun maaltijden aten.Volgens Matteüs beantwoordde Jezus de vraag van de Farizeeën met een andere vraag die hen waarschijnlijk in verwarring zou brengen. Hij paste de harde woorden van de profeet Jesaja op hen toe : “Jesaja heeft over jullie huichelaars geprofeteerd, zoals er geschreven staat : « Dit volk eert Mij met de lippen, maar hun hart is ver van Mi» « Het is een vreemde verwarring om de verordeningen van mensen in de plaats van de wet van God te stellen. Eigenliefde is verrukt om de verandering aan te nemen en potten en schalen de zorg en toewijding te geven die het hart toekomt. » (Quesnel)

Na de Farizeeën ervan beschuldigd te hebben dat zij het gebod van God teniet deden door hun tradities, liet Jezus hen hiervan een treffend bewijs zien in de manier waarop zij de heilige plicht die het vijfde gebod aan kinderen oplegt, omzeilden. Nadat ze dit gebod in herinnering hadden gebracht : « Eer uw vader en uw moeder, opdat gij lang leeft in het land dat de Here, uw God, u geeft” (Exodus 20:12). Het openbare plein was de plaats waar de mensen samenkwamen en waar de markt werd gehouden.

Als de Joden daarvandaan terugkeerden, namen ze hun maaltijd niet zonder zich eerst te reinigen. Na de Farizeeën ervan beschuldigd te hebben dat zij het gebod van God door hun tradities teniet deden, liet Jezus hen hiervan een treffend bewijs zien in de manier waarop zij de heilige plicht die het vijfde gebod aan kinderen oplegt, omzeilden. Nadat ze dit gebod in herinnering hadden gebracht : “Eer uw vader en uw moeder, opdat gij lang leeft in het land dat de Here, uw God, u geeft” (Exodus 20, 12). En Wie zijn vader of moeder vervloekt, die zal zeker sterven. (Ex 21, 17)

Maar wat leerden de Farizeeën ? Dat een man, geconfronteerd met de verplichting om zijn bejaarde vader of moeder bij te staan, tegen hen zou kunnen zeggen : « Ik heb van wat ik kon bijstaan een korban gemaakt, een offer aan God, en zo is hij vrijgesteld van elke verplichting jegens hen.” Het is alsof een zoon tegen zijn behoeftige vader zou zeggen : « Mijn vader, ik zou je graag geven wat je kan helpen in je oude dag, maar ik heb er een offer van gemaakt.Het is beter als ik het aan God opdraag, dan zul je er meer profijt van hebben ».

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

Kerk.net : klik hier om het artikel te lezen → B-cyclus tweeëntwintigste zondag door het jaar

Dionysiusparochie : klik hier om het artikel te lezen → 22e zondag door het jaar B

Video :klik hier lezen → https://youtu.be/DCyr5OLP7k0

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Vendredi de la vingt-et-unième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 30 août 2024

Parabole des 10 vierges - Matthieu 25

 

# Les dix vierges, ou les Vierges folles et Vierges sages, est une parabole de l’Évangile selon Matthieu. Elle appartient au Sondergut de cet évangile. Elle met en image l’appel de Jésus-Christ à suivre les principes de la fidélité à sa parole, à la miséricorde et la charité pour gagner, après la mort, le Royaume de Dieu plutôt que la perdition en enfer. L’huile est en fait la miséricorde (en grec le mot « huile » et le mot « miséricorde » sont homophones.) Les vierges sont appelées « folles », car elles ont vaincu un ennemi puissant qui est l’amour charnel mais n’ont pas réussi à vaincre un ennemi plus faible qui est le manque de miséricorde, explique, dans sa 12° homélie, Jean Chrysostome.

Les vases sont nos cœurs, et l’huile est l’éclat intérieur de la gloire, entendez les vertus, d’après Grégoire le Grand,. Pour Grégoire le Grand, elles sont le symbole de l’Église vivante qui regroupe les sages comme ceux qui le sont moins.Dans son homélie 78, Jean Chrysostome rapproche ce passage biblique à la Parabole des talents ; il faut porter du fruit… et mon Père (le vigneron) sera glorifié : pour reprendre l’évangile selon Jean, chapitre 15.Plusieurs cathédrales gothiques comprennent des représentations de la parabole sous forme de sculptures.

# Jésus-Christ, le Christ est le nom donné par l’ensemble des chrétiens à Jésus de Nazareth, qu’ils considèrent comme le Messie annoncé par l’Ancien Testament du judaïsme, mort et ressuscité pour le salut des hommes. La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l’une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth. Ce n’est qu’à partir des recherches critiques du XIXe siècle que les historiens ont peu à peu dissocié Jésus-Christ, la figure religieuse, et Jésus de Nazareth, le personnage historique. Les musulmans reconnaissent Jésus de Nazareth en tant qu’un éminent prophète de Dieu sous le nom ʿĪsā.

Les plus anciens textes chrétiens sont les lettres de Paul de Tarse, dont sept sur les quatorze que contient le Nouveau Testament sont considérées aujourd’hui comme authentiques et écrites entre 50 et 55. L’essentiel de la profession de foi de Paul (on parle aussi de kérygme) est exprimée dans la Première épître aux Corinthiens.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole :     « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.

Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”  Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » (Mt 25, 1-13)

Il faut !

Dans l’encyclique Populorum progressio il est expliqué que toute vie est une vocation parce qu’elle est un appel à la sainteté, un appel à vivre de la vie même de Dieu en étant totalement transfiguré par son amour. En tant qu’appel, la vocation invite à une réponse. Celle que le Seigneur attend de nous est une réponse de foi. Pierre, lui aussi, fut appelé par le Seigneur et sa réponse s’exprima dans cette profession de foi admirable : «Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.» (Mt 16, 16)

Mais Pierre ne perçut sans doute pas la portée de ses paroles. La page d’évangile de ce dimanche nous le montre : en ce moment où il vient d’obtenir de ses disciples et de Pierre en particulier la première profession de foi, Jésus fait la première annonce de sa Passion : «À partir de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et ressusciter le troisième jour»(Mt 16, 21)

Dans notre vie, certains évènements marquent une rupture qui est un appel à autre chose. Jésus, lui-même a connu de telles situations : Jésus commença à monter à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem. Cette décision, Jésus a dû la mûrir : il faut ! Cette expression, au sens biblique, signifie toujours une référence à la volonté du Père. En disant il faut , à notre tour, nous adhérons, dans la foi, à la volonté du Père. Jésus avait à peine trente ans, la fleur de l’âge et son ministère allait se terminer brutalement.

Du point de vue humain, c’était l’échec. La haine des autorités religieuses et civiles et l’abandon des foules : anciens, chefs des prêtres, scribes, tous les notables et les dirigeants de Jérusalem étaient contre lui ! À partir de ce moment là (Mt 16, 21a), Jésus annonça par trois fois sa Passion (Mt 16, 21 ; Mt 17, 22-23 et Mt 20, 18-19). Le prenant à part, Pierre se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde seigneur ! Cela ne t’arrivera pas.» (Mt 16, 22 )

Pierre refusa de voir en Jésus le serviteur souffrant. Il faut une foi solide pour accepter le mystère de Jésus, sauveur du monde par la croix. C’est à ce moment que Jésus adresse son appel à tous et à toutes : «Si quelqu’un veut marcher à ma suite, il faut qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.» (Mt 16, 24)  Suivre le Christ c’est aussi purifier notre prière. Trop souvent, nous nous tournons vers lui quand tout va mal. Et nous voulons qu’il fasse quelque chose pour que tout aille mieux.

Nous n’avons pas à dicter à Dieu ce qu’il doit faire. Dieu n’est pas attaché à notre service. Il n’est pas notre boy. Certains ne prient plus ou ne vont plus à la messe parce que, disent-ils, cela ne sert à rien. Et c’est là qu’on se trompe. On ne prie pas, on ne va pas à la messe pour soi mais pour Dieu. Quand on aime, on ne pense pas d’abord à soi mais à l’autre. Celui qui aime vraiment est prêt à se sacrifier pour l’autre.

L’évangile de ce jour nous adresse un commandement très fort : «Passe derrière moi !» C’est un appel à changer notre regard sur Dieu et sur le sens que nous donnons à notre vie. Le plus important ce n’est pas la réussite matérielle, la promotion, la mise en valeur du moi. Jésus voudrait nous orienter vers une autre logique, celle de l’amour vrai, du don de soi, de la gratuité. C’est sur ce chemin que nous sommes appelés à le suivre. En choisissant le Christ, nous choisissons la Vie.

Dieu est amour, et son amour est le secret de notre bonheur. Pour entrer dans ce mystère d’amour, il n’y a pas d’autre chemin que celui de se perdre, de se donner, il faut renoncer à soi-même, il n’y a pas d’amour vrai sans ce renoncement. Aimer vraiment, coûte cher, très cher parfois : pardonner à un quelqu’un, avoir le courage de s’afficher croyant dans un milieu hostile, aimer fidèlement son conjoint, continuer à s’occuper d’enfants qui semblent se moquer de vous, garder le sens du partage, rester honnête dans les affaires.

Pour aimer en vérité, il faut y mettre le prix ! Selon Jésus, il faut perdre pour gagner :  «Celui qui veut sauver sa vie, la perdra, mais qui perds sa vie à cause de moi, la gardera. » (Mt 16, 25) En résumé : Jésus nous suggère d’aimer jusqu’au bout, de vivre pleinement et de gagner l’essentiel.

Diacre Michel Houyoux

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