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Vendredi de la dix-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 16 août 2024

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Le divorce est la rupture officielle d’un mariage civil ou religieux liant précédemment deux personnes ou plusieurs en cas de polygamie. En droit il se distingue de la séparation de fait, sans conséquence juridique, et de la séparation de corps qui est reconnue juridiquement mais qui laisse subsister le mariage. À ne pas le confondre avec l’annulation de mariage qui consiste à déclarer que celui-ci n’a jamais eu lieu. En Grèce antique, le divorce exista sous des formes diverses suivant les cités. À Athènes, il put être obtenu par consentement mutuel ou sur l’initiative de l’un des conjoints. En pratique, la dot constitua un frein puissant : lorsque le mariage est dissous, la femme récupère sa dot — sauf en cas d’adultère — avec un intérêt de 18 %.

De son côté, celle-ci a le droit de demander le divorce elle-même, mais le plus souvent la requête se faisait par l’intermédiaire de son tuteur légal (père, frère ou tout autre parent masculin) : la demande, dûment motivée, fut déposée auprès de l’archonte qui l’examina et choisit de lui donner suite ou non. Les mauvais traitements constituent un motif valable de séparation, mais non l’infidélité du mari.

À l’époque hellénistique, le divorce fut davantage formalisé : des documents légaux prirent acte du divorce et en déterminèrent les conséquences. La disposition la plus importante concerna la dot, restituée à l’ex-épouse. Celle-ci n’eut jamais droit à une quelconque part des biens du ménage. Chez les Romains, le divorce fut pratiqué. Au début, le droit de divorcer était réservé aux hommes, mais très rapidement les femmes obtinrent ce droit. Le mariage qui était dans un premier temps un rituel religieux et social se désacralisa comme le reste de la société romaine. Il était codifié dans le droit.

À la fin de l’Empire, le divorce devint à peine formel, car pour des raisons de simplification, le mariage fut assimilé à un contrat. Les célibataires restant cependant défavorisés par la loi. Au début du Moyen Âge, le mariage ne fut pas consacré et les contrats écrits tombèrent en désuétude. Le mariage ne permit que de sceller des alliances. Il fut considéré comme normal de pouvoir rompre le mariage. L’Église catholique romaine n’est guère favorable au divorce et considère le mariage comme indissoluble. Cependant, les règles en la matière apparaissent surtout dans des décisions des conciles particuliers, qui n’abordèrent souvent que des cas particuliers et apportent des réponses contradictoires.

En Thaïlande, à l’époque du Royaume d’Ayutthaya (1350-1767), le divorce était relativement aisé. Le mari rendait sa dot à sa femme et les enfants étaient partagés : ceux de rang impair (le 1er né, le 3e, le 5e, etc.) restaient avec leur mère, ceux de rang pair (le 2e, le 4e, etc.) avec leur père. Les divorcés pouvaient se remarier immédiatement.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, des pharisiens s’approchèrent de Jésus pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? » Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme ? et dit : “À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.  : Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »     Jésus leur répond :« C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme– sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »

Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.  Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » (Mt 19, 3-12)

Est-il permis de répudier sa femme pour quelque motif que ce soit ?

Jésus avait déjà résolu cette question dans le sermon sur la montagne. Les pharisiens la lui posèrent pour le tenter. Ce qui en fit une question captieuse, ce fut qu’elle était alors vivement débattue entre deux écoles juives, celle de Hillel et celle de Schamaï, le premier très relâché, le second plus sévère sur le divorce. En outre, l’exemple donné par Hérode Antipas, qui régnait sur la Pérée, et la fin de Jean-Baptiste qui l’avait repris, rendaient assez dangereuse une solution rigoureuse de la question, tandis qu’une solution plus libre aurait mis Jésus en contradiction avec Jean-Baptiste.

Pour quelque tout sujet de plainte que le mari aurait contre sa femme :   ce fut dans ce sujet que se trouva la tentation, le piège tendu à Jésus par ses adversaires. L’idée complète et vraie du mariage suppose avant tout que les deux sont un cœur et une âme ; tout ce qui tient à la chair, au sens restreint, n’est que le lien inférieur de cette union ; mais comme le mot chair, dans l’Écriture, embrasse tout l’homme, son être entier, cette idée est bien exprimée par cette parole : une seule chair. Telle est l’intimité absolue et indissoluble du mariage, que Dieu a eue en vue dès l’origine de la création de l’homme, et que Jésus confirma de son autorité.

En outre, cette déclaration est une condamnation de la polygamie, qui détruit de fond en comble la vraie notion du mariage. Les pharisiens pensèrent avoir pour eux l’autorité de Moïse. Mais ils exagérèrent la portée de la disposition légale qu’ils invoquèrent, car Moïse ne commanda pas ni ne voulu faciliter le divorce ; le but de la formalité qu’il prescrivit fut au contraire d’y mettre une entrave. Jésus rectifia l’expression des pharisiens en disant permis.

Telle n’était pas l’intention de Dieu. Si Moïse l’eut permis, c’était comme un mal nécessaire, destiné à éviter de plus grands maux, et uniquement à cause de cette dureté de cœur qui vous rendait incapables de vous élever jusqu’à la pensée divine et de la mettre en pratique. Si l’on demande comment Dieu immuable  put sanctionner cette déviation de sa propre loi, la réponse se trouve dans le fait de la chute et du péché intervenu depuis la création de l’homme. Telle fut la pensée que Jésus exprima par ce mot énergique : la dureté de votre cœur.

Jésus  n’admit qu’une seule cause légitime de divorce, et il interdit d’épouser une femme répudiée. En parlant ainsi, il se plaça au point de vue de son royaume, et ses disciples ne durent pas se conformer à ce principe, le seul sur lequel repose le mariage chrétien. Aucune Église soumise à l’autorité de Jésus ne saurait en sanctionner un autre. En résulte-t-il que la société civile, en des pays qui portent le nom de chrétiens, ait tort de statuer par sa législation d’autres causes de divorce et d’autoriser des époux séparés à contracter un second mariage ? Faut-il astreindre tous les citoyens d’un pays à la pratique d’un principe chrétien ?

À cette question, comme à une foule d’autres analogues, le catholicisme a répondu oui, parce qu’il est la religion de la contrainte, et ne prétend à rien moins qu’à dominer la société ; le protestantisme répond non, parce qu’il veut avant tout la sincérité et la liberté morale. Que la société civile ait donc égard, si elle le veut, à la dureté du cœur, qu’elle autorise un mal pour éviter des maux plus grands ; mais que les Églises voient si elles peuvent, sans infidélité, se prêter, en ce qui les concerne, à sanctionner des unions nuptiales contraires à la parole de Jésus.

« Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. » (Mt 19, 10) Les disciples firent à Jésus cette observation, après que les pharisiens se fussent éloignés.  Eux-mêmes trouvèrent trop dure la condition que Jésus imposa à l’homme à l’égard de la femme. Ils estimèrent que si l’homme ne put rompre une union mal assortie, s’il dut supporter tous les défauts et tous les vices de sa femme, sauf celui indiqué par Jésus, il valut mieux ne pas se marier. Il n’est question que de la condition du mari à l’égard de la femme, parce qu’en Orient et dans l’antiquité des droits égaux n’étaient pas reconnus à cette dernière. Il en est tout autrement sous l’Évangile.

Pour faire mieux comprendre sa pensée et la nature toute morale du don qu’il eut en vue, Jésus distingua trois cas : ceux qui, dès le sein de leur mère, par suite de leur organisation particulière, sont impropres au mariage, ceux qui ont été rendus tels par les hommes ; dans ces deux premiers cas le don de continence est entendu en un sens corporel et n’a aucune valeur religieuse, ceux enfin qui ont pris cette résolution volontairement à cause du royaume des cieux, non pour le mériter, mais pour s’y employer tout entiers et sans empêchements terrestres.

Ainsi Jésus, en répondant aux disciples, constata un fait, mais n’exigea pas ce sacrifice, pas plus que Paul dans ses conseils. Il  n’y a dans ces paroles, rien qui soit défavorable au mariage chrétien, ni qui attribue au célibat une sainteté particulière, bien moins encore un argument en faveur du célibat forcé de toute une classe d’hommes.

 Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Dom Armand Veilleux de l’Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le vendredi de la 19ème semaine du Temps ordinaire

Radio Don Bosco – Fandraisana ; cliquez ici pour lire l’article → Vendredi, Dix-neuvième Semaine du Temps Ordinaire

Vidéo Père Santiago Martin FM ; cliquez ici → https://youtu.be/MiEh-MDOnkM

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Ventesima domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 16 août 2024

AIMC NEWS: CHI MANGIA DI QUESTO PANE ..........

# Secondo l’Antico Testamento, la manna era il cibo degli Ebrei nel deserto. Secondo il libro dell’Esodo, gli Ebrei mormorarono contro Mosè perché stavano morendo di fame. La sera caddero dal cielo delle quaglie; il mattino seguente si diffuse su di loro una nebbia o rugiada ; quando fu evaporata, apparve sulla superficie del deserto qualcosa di piccolo, granuloso e fine, come la brina sul terreno (Es 16,14). Mosè disse loro : “Questo è il pane che il Signore vi dà da mangiare”. E più avanti : “La casa d’Israele chiamò questo cibo manna”.

La manna cadeva dal cielo ogni giorno, tranne il sabato; la vigilia di quel giorno ne cadeva il doppio. I figli di Israele mangiarono la manna per quarant’anni, finché non giunsero in una terra abitata; mangiarono la manna finché non raggiunsero i confini della terra di Canaan. La storia è ripetuta nel Corano, nella Sura al-Baqara : “Abbiamo fatto scendere le nuvole per la vostra ombra ; vi abbiamo mandato la manna e le quaglie e vi abbiamo detto : ‘Nutritevi delle cose buone che vi diamo’”.

# Il Corpo di Cristo è un concetto della teologia cristiana legato alla redenzione, alla vita eterna, alla condivisione, alla fratellanza e alla trasmissione della parola divina. Nella Messa cattolica, il sacerdote dice durante la preghiera eucaristica : “Quando fu pronto per essere consegnato ed entrare liberamente nella sua passione, prese il pane, rese grazie, lo spezzò e lo diede ai suoi discepoli, dicendo: ‘Prendete e mangiatene tutti: questo è il mio corpo che è dato per voi’”.

Questo richiamo all’Ultima Cena, il pasto prima della crocifissione di Gesù Cristo, è il simbolo della carne data dal Messia per salvare l’umanità dai suoi peccati. Poco dopo, il sacerdote dice : “Ricordando la morte e la risurrezione di tuo Figlio, ti offriamo, Signore, il pane della vita”. ;Più che il perdono, il pane, come dice l’officiante, è il pane della vita, il simbolo della risurrezione portata all’umanità da Gesù.

Il Corpo di Cristo è il dono del perdono dei peccati da parte del Messia, la nuova parola data che sta alla base della risurrezione e, soprattutto, il pane di vita attraverso questa parola cristica che vuole portare carità e fratellanza. Mosè ha condotto il popolo fuori dalla schiavitù; Gesù, attraverso il dono del suo corpo e il suo sacrificio, cerca di stabilire le virtù cardinali e teologali.

La Comunità Pane di Vita era una nuova comunità della Chiesa cattolica romana, fondata nel 1976 da Pascal e Marie-Annick Pingault e sciolta dal vescovo Jean-Claude Boulanger il 9 aprile 2015. # Per il Dottore della Chiesa Giovanni Crisostomo, Gesù, in questo miracolo, si poneva come creatore del cielo e della terra. Con questo gesto ha anche incoraggiato le persone a pregare prima di mangiare e ha voluto mostrare l’importanza della condivisione.

Teologi più moderni affermano che la moltiplicazione dei pani è un simbolo della Parola data da Cristo, una parola che ha nutrito le persone per secoli. Per Sant’Efrem, durante questo miracolo Gesù ha dato generosamente senza contare il costo. Diede così tanto che rimasero dodici ceste. Il santo ha anche paragonato Gesù a Mosè, che aveva nutrito il popolo liberato dalla schiavitù con la manna caduta dal cielo.

Per Benedetto XVI, questo gesto è stato un simbolo di condivisione fraterna, ma anche un simbolo del percorso che gli apostoli hanno seguito: trasmettere la Buona Novella. Benedetto XVI ha sottolineato che questa moltiplicazione è stata l’inizio dell’Eucaristia, che continua ancora oggi. Secondo alcune interpretazioni teologiche, essa prefigurava l’Ultima Cena, l’ultimo pasto di Gesù con i suoi discepoli, istituendo il rito dell’Eucaristia in cui il pane si dice che incarni il corpo di Gesù, dato in sacrificio sulla croce per salvare l’umanità.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

In quel tempo, Gesù disse alla folla : “Io sono il pane vivo disceso dal cielo: se uno mangia di questo pane, vivrà in eterno. Il pane che darò è la mia carne, data per la vita del mondo”. I Giudei discutevano tra loro : “Come può quest’uomo darci la sua carne da mangiare ?”. Allora Gesù disse loro : “Amen, amen, io vi dico che se non mangiate la carne del Figlio dell’uomo e non bevete il suo sangue, non avete vita in voi. Chi mangia I Giudei discutevano tra loro : “Come può quest’uomo darci la sua carne da mangiare ? ”.

Allora Gesù disse loro : “Amen, amen, io vi dico che se non mangiate la carne del Figlio dell’uomo e non bevete il suo sangue, non avete vita in voi.”. Chi mangia la mia carne e beve il mio sangue ha la vita eterna e io lo risusciterò nell’ultimo giorno. Perché la mia carne è vero cibo e il mio sangue è vera bevanda. Chi mangia la mia carne e beve il mio sangue rimane in me e io in lui. Come il Padre vivente mi ha mandato e io vivo grazie al Padre, così chi mangia me vivrà grazie a me.

Questo è il pane disceso dal cielo: non è come il pane che mangiarono i padri. Essi sono morti; chi mangia questo pane vivrà in eterno. (Gv 6, 51-58) Voleva forse dire che nella sinagoga di Cafarnao, dove Gesù stava parlando, c’erano degli emissari del Sinedrio ? Giovanni chiamava così quei galilei che, mormorando, tradivano la loro opposizione a Gesù.

Ciò che li scandalizzava era che Gesù si presentava loro come il pane disceso dal cielo. Nella loro ignoranza, vedevano una contraddizione tra questa affermazione e la conoscenza che avevano della famiglia di Gesù. Mormorarono tra loro, senza esprimere apertamente la loro opposizione alle parole che avevano appena sentito. Gesù non rispose all’obiezione dei suoi ascoltatori rivelando il mistero della sua nascita soprannaturale: perché l’origine miracolosa di Gesù poteva essere accettata solo da un cuore già credente.

Questi scrupoli non erano la causa della loro incredulità; era la loro incredulità che dava origine a questi scrupoli. Egli insisteva sulla necessità di un’opera di grazia divina che doveva essere compiuta in ogni uomo che voleva venire a lui e credere in lui. Nessuno può farlo in altro modo. Quest’opera, che egli descrisse con queste parole: “Tutto ciò che il Padre mi dà verrà a me”, la caratterizzò come un’attrazione del Padre verso Gesù. Dio gli dà le anime attirandole a sé. 

Dio ha, nella sua potente mano, mille modi per esercitare questa azione della sua misericordia sulle anime. A volte sono le esperienze dolorose della vita, la sofferenza, il pensiero della morte, che fanno sentire con tristezza il bisogno di un consolatore, di un Salvatore; a volte è l’amaro sentimento del peccato che si risveglia in loro e ispira loro questo grido di angoscia: “Cosa devo fare per essere salvato?”.

Ma il grande mezzo di Dio per attirare gli uomini a Gesù è la sua Parola e il suo Spirito, che agisce incessantemente nella nostra umanità e coglie i momenti favorevoli per compiere la sua opera. Solo l’esperienza, che è la grande riconciliatrice dei contrasti, può insegnare a questo proposito; insegna agli umili a dire con un riformatore: “Noi vogliamo, perché ci è dato di volere”.

“È Dio che opera in voi la volontà e l’esecuzione, secondo il suo buon volere, nonostante l’apparente contraddizione: “Lavorate alla vostra salvezza con timore e tremore” (Fil 2,2-13). Sia come sia, non appena un povero peccatore è stato attirato da Gesù in questo modo, che si assume il compito di completare l’opera divina in lui fino alla fine: “E io lo risusciterò nell’ultimo giorno”.

Gesù ha affermato, con gioiosa certezza: “Chiunque ha ascoltato il Padre ed è stato ammaestrato, viene a lui e trova in lui il suo salvatore”. L’insegnamento che gli uomini hanno ricevuto da Dio è solo preparatorio, destinato a portarli al Figlio, che solo ha visto il Padre da tutta l’eternità, perché viene da Dio : . “È dunque in lui, che è l’immagine di Dio, lo splendore della sua gloria, che i credenti vedono Dio” (Gv 1,14).

Gesù ha detto : “Io sono il pane della vita”. Dopo questa profonda istruzione, provocata dalle mormorazioni dei Giudei, Gesù tornò al suo insegnamento sulla vita eterna, che comunicò ai credenti donandosi a loro come pane di vita. Gesù rimanda agli ebrei la loro obiezione: “La manna che ha nutrito i loro padri nel deserto non ha impedito loro di morire”. Ma c’è un altro pane che libera dalla morte, il pane disceso dal cielo che dà la vita eterna.

Gesù riassume tutto quello che ha appena detto dicendo: “Io sono quel pane vivo” e quindi vivificante, perché dà la vita eterna a chi se ne appropria attraverso la fede e la comunione viva con lui. “Il pane della vita e il pane vivo, ciò che è vita divina realizzata in una persona umana, che scende dal cielo in generale e che è scesa dal cielo in senso storico e concreto, nella persona di Cristo; l’espressione negativa: non morirà, e la grande affermazione positiva: vivrà per sempre” (Meyer).

Con queste parole, Gesù presenta il suo pensiero in una nuova luce e passa all’ultima parte del suo discorso. Nella parte precedente aveva parlato più volte del pane della vita, di un pane disceso dal cielo che dà la vita eterna a chi lo mangia; aveva dichiarato che questo pane vivificante è lui stesso e che il modo per vivere di esso è credere in lui.

Dare la sua carne e il suo sangue” non può significare altro che la sua morte, e per di più una morte violenta, in cui è stato versato il suo sangue. Infatti, la carne e il sangue sono la natura umana vivente; darli significa consegnarsi alla morte; darli di questo mondo, che è nella morte, significa riscattarlo e salvarlo.

l modo per appropriarci dei frutti della morte di Gesù è entrare con lui, attraverso la fede, in una comunione intima e personale. Questo è ciò che Gesù ha espresso con le parole : “Mangiate la sua carne e bevete il suo sangue”. Questa è stata l’interpretazione della maggior parte degli esegeti. Un’altra è quella di vedere in questo passo non la morte di Gesù in particolare, ma la sua persona e la sua vita in generale, che egli offre a coloro che credono in lui, come fonte della loro vita spirituale.

Il diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti cristiani

La Chiesa : clicca qui per leggere l’articolo → Bibbia.net: Gv 6,41-51

Il Dolomiti : clicca qui per leggere l’articolo →  »Io sono il pane vivo, disceso dal cielo. Se uno mangia di …

Video Padre Fernando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/2oYXleWG-bI

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