• Accueil
  • > Archives pour le Lundi 19 août 2024

Lundi de la vingtième semaine du Temps ordinaire- Année paire

Posté par diaconos le 19 août 2024

Sign in | Country roads, Farmland, Pray

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ?» Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. » À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. (Mt 19-16, 22)

 

Ce quelqu’un était un jeune homme riche qui, selon Luc (Lc 18.18), était magistrat ou chef peut-être président de la synagogue. Il était sincèrement préoccupé de la question la plus grave que puisse se poser une âme sérieuse, celle de la vie éternelle. Il avait en outre réfléchi sur le bien et s’était efforcé de le pratiquer, sans être encore assuré d’avoir fait assez pour obtenir la vie éternelle. Il s’informa de quelque bien extraordinaire qu’il pourrait faire, et, aveuglé par sa propre justice, il s’imagina que par là il parviendra au but. Dès les premiers mots, la réponse de Jésus, admirable de sagesse, fut propre à lui ouvrir les yeux.

« Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon sinon un seul, Dieu » (Mc 10.18). La leçon se fonde sur Codex Sinaiticus B, D, versions, Pères. Tous les critiques l’adoptèrent. Jésus voulut dire : «Pourquoi cette question sur ce qui est bon? Elle est superflue, car tu n’ignores pas qu’un seul est le bon, l’être absolument parfait ; c’est Dieu. Regarde à Dieu et tu connaîtras le bien qui est sa volonté. Quant à ce que tu dois faire pour entrer dans la vie éternelle, les commandements de la loi te l’enseignent, tu n’as qu’à les garder.»  Jésus savait bien que son interlocuteur ne pourrait jamais par lui-même garder ces commandements qu’il vint de lui faire envisager comme l’expression de la volonté sainte de Dieu.

Mais c’était la seule réponse possible à sa question ; s’il s’appliquait sérieusement à accomplir cette volonté divine dans son cœur et dans sa vie, il devait se convaincre bientôt qu’il en était incapable (Rm 3, 20 ; Rm 7. 7-13) ; et, passant par la repentance, il devait chercher la vie éternelle dans une autre voie. «Jésus renvoie à la loi ceux qui sont dans la sécurité et il console par l’Évangile ceux qui sont contrits. Bengel Le jeune homme connaissait parfaitement les commandements du décalogue, mais il s’attendait à ce que Jésus lui indiquât quelque œuvre nouvelle, extraordinaire, à faire pour obtenir la vie éternelle.

De là sa question. L’expérience nous apprend que l’homme a toujours plus de penchant pour les préceptes d’une sainteté fantastique que pour la simple pratique de la loi divine. Le jeune homme connaissait parfaitement les commandements du décalogue, mais il s’attendait à ce que Jésus lui indiquât quelque œuvre nouvelle, extraordinaire, à faire pour obtenir la vie éternelle. De là sa question. L’expérience nous apprend que l’homme a toujours plus de penchant pour les préceptes d’une sainteté fantastique que pour la simple pratique de la loi divine. Le jeune homme riche était sincère en disant qu’il avait gardé toutes ces choses (le texte reçu ajoute : dès ma jeunesse, d’après Marc et Luc) ; car Marc fait observer que Jésus l’ama.

Mais dans son ignorance de la spiritualité et de la sainteté de la loi, il l’interprétait d’une manière toute littérale et extérieure. Dans ce sens, il pouvait avoir raison et sa parole prouva qu’il s’était sérieusement appliqué à mener une vie morale. Et pourtant il lui restait un vague sentiment qu’il lui manqua encore quelque chose. Pour cela, Jésus qui pénétra la plaie morale de cet homme, découvert son idole, les grands biens qu’il possédait, le mit en demeure d’en faire le sacrifice sans condition : il apprendra ainsi à se connaître. Ce fut un ordre que Jésus adressa à ce riche en l’appelant à le suivre et par lequel il enseigna à tous ses disciples qu’ils devaient vivre dans un renoncement du cœur qui leur permettra de tout sacrifier quand Dieu le demandera. 

Jésus ajouta à cet ordre rigoureux une invitation qui, bien comprise et acceptée, lui aurait tout rendu facile et compensé au centuple son sacrifice : viens et suis-moi. Et il lui fit entrevoir un trésor dans le ciel, qui embrasse toutes les richesses de la vie éternelle (Mt.6,20), non comme récompense de son sacrifice, qui, sans amour, ne lui aurait servi de rien (1 Co 13, 23), mais comme le bonheur suprême pour son cœur régénéré S’il s’en alla tour tristece fut qu’il découvrit qu’il manquait de volonté et de force pour faire le sacrifice d’une idole. Il eut à choisir entre cette idole et Jésus entre ses biens et la vie éternelle et son choix fut fait, malgré sa meilleure conviction.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Prédications : cliquez ici pour lire l’article →  Lundi de la 19e semaine, année paire

◊ Abbaye Notre Dame de Scourmont-Belgique   cliquez ici pour lire l’article  →  Lundi de la dix-neuvième semaine du temps ordinaire

◊ Vidéo  Aymar de Langautier   cliquez ici  →   https://youtu.be/gG1UeghChGg

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Enseignement, évangiles, Histoire, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Rencontrer Dieu, tempo pasquale | Pas de Commentaire »

 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...