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Vingt-cinquième dimanche du Temps Ordinaire-Année Paire b

Posté par diaconos le 16 septembre 2024

BD et mots cachés - Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le ...

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »

Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »

Jésus enseigne ses disciples

Jésus, après avoir quitté Césarée de Philippe, traversa la Galilée, en cherchant à demeurer inconnu pour pouvoir instruire ses disciples au sujet de sa mort prochaine et de sa résurrection.Eux ne comprirent pas et n’osèrent le questionner. Lequel  fut le plus grand ?  À Capharnaüm, Jésus leur demanda le sujet de leur discussion en chemin. Ils se turent, confus. Jésus leur déclara avec solennité que celui qui veut être le premier sera le dernier, le serviteur de tous. Il entoura de ses bras un petit enfant et dit :  «Celui qui reçoit un de ces petits le reçoit et reçoit Dieu »

Jésus déclara :  «Il vaudrait mieux être jeté dans la mer avec une meule au cou que de scandaliser un de ces petits qui croient en moi.»  La main, le pied, l’œil doivent être sacrifiés, s’ils sont pour nous une occasion de chute, de peur que nous ne tombions dans la géhenne où le ver ne meurt pas, où le feu ne s’éteint pas. Toute personne sera salée de feu, comme tout sacrifice doit être salé de sel. Le sel est bon pourvu qu’il ne perde pas sa saveur ; ayons du sel en nous-mêmes et demeurons ez en paix entre nous. Étant partis de là, ils traversèrent la Galilée ; et il ne voulut pas que personne le sût.

Jésus enseignait ses disciples, et il leur dit :  «Le Fils de l’homme sera livré entre les mains des hommes; ils le feront mourir, et, trois jours après qu’il aura été mis à mort, il ressuscitera. » (Mc 9, 31)  Mais eux ne comprirent pas cette parole et ils craignirent de l’interroger. Sans comprendre cette prédiction, ils y pressentirent quelque chose de douloureux ;  Matthieu dit qu’ils en furent fort attristés ; et ce fut pourquoi ils craignirent de l’interroger. Dans l’évangile selon Matthieu, ce furent les disciples qui posèrent à Jésus la question : «  Qui est le plus grand ? »  Luc raconta qu’une discussion avait eu lieu entre eux et que Jésus, le sachant, plaça un enfant au milieu d’eux.

Selon Marc, il s’informa d’abord du sujet de leur entretien et Marc fit observer que les disciples se turent, parce qu’ils furent confus en sa présence d’avoir agité une question qui trahissait leur ambition. S’étant assis, il appela les douze et leur dit : «Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.»  Il y eut quelque chose de solennel dans la manière dont Jésus se prépara à parler.

 Jésus n’eut pas dit : que celui qui veut être le premier soit le dernier et le serviteur de tous, mais : il le sera ; il ne donna pas un conseil sur la manière d’atteindre la véritable grandeur.Il montra l’abaissement qui est la conséquence inévitable de l’orgueil, selon ce principe éternel du royaume de Dieu : «Quiconque s’élève sera abaissé ». Il ne prédit pas un jugement à venir, mais il énonça un fait actuel : l’orgueil est un abaissement, l’humilité est une grandeur. 

«Quiconque recevra l’un de ces petits enfants en mon nom, me reçoit ; et quiconque me reçoit, ce n’est pas moi qu’il reçoit, mais Celui qui m’a envoyé.».(Mc 9, 37) Jésus, en déclarant que celui qui le reçoit, reçoit Dieu lui-même, exprima une pensée qui se retrouve souvent dans l’évangile de Jean, par exemple dans cette parole : « Moi et le Père sommes un» Dans le passage parallèle de Matthieu  Jésus donna, à l’occasion du petit enfant qu’il présenta comme modèle, une autre instruction non moins importante.

Diacre Michel Houyoux

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◊  EMCI TV : cliquez ici pour lire l’article → Jésus enseigne les disciples

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Lundi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire – année Paire

Posté par diaconos le 16 septembre 2024

 

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »

Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis seulement une parole pour que mon serviteur soit guérit. et que mon serviteur soit guéri !

Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
 Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. (Lc 7,1-10)

Le serviteur du centenier de Capharnaûm

Après qu’il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capharnaüm : il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l’enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu’il n’y manquait rien et que tout le peuple l’avait bien entendu.

D’après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capharnaüm se présenta personnellement à Jésus et lui adressa sa prière. D’après Luc, il fit tout cela par l’intermédiaire d’anciens des Juifs, qui s’acquittèrent de leur mission avec une grande bienveillance.

Et ensuite il envoya à Jésus des amis pour lui dire qu’il ne se sentit pas digne de le recevoir sous son toit. Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l’essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique.

Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l’un et l’autre récit.

Quant au malade qu’il s’agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d’esclave. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains. 

Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin. La tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; son cœur était rempli d’une profonde humilité.

Luc, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu et sa grande générosité, qui l’avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capharnaüm ; cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n’admire qu’un seul : la foi, source de tous les autres. Cette seconde démarche n’est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui.

Elle marque seulement, dit M. Godet : un progrès dans le sentiment d’humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci.

Le scrupule qu’éprouve le centenier provenait peut-être de l’idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.

Le premier évangile, d’après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : «Va et qu’il te soit fait selon que tu as cru». À sa remarque pleine de tristesse qu’il n’a pas trouvé en Israël la foi du centenier, ,

Jésus ajouta un sérieux avertissement adressé à ce peuple. Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole et à distance. Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule.

La rencontre des deux cortèges

Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve.

Jésus console et rend la vie

Ému de compassion, Jésus dit à la mère : «Ne pleure pas !» Il toucha le linceul et commanda au mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère.

Effet produit

Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébraient l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait.

C’est la vie qui vient au-devant de la mort Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.

Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme (verset 14), fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

* Radio Don Bosco – Fandraisana → Lundi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

* Vercalendario → lundi vingt-quatrième semaine de temps ordinaire

Vidéohttps://youtu.be/FBTVrQWP_Gc

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