La nuit aura disparu, le Seigneur Dieu les illuminera

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

 La nuit aura disparu, le Seigneur Dieu les illuminera dans Apocalypse P1080868

Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne son fruit douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations païennes. 

De l’Apocalypse de Jean

Moi, Jean, l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal, qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne des fruits douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations. Toute malédiction aura disparu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu lui rendront un culte ;   ils verront sa face, et son nom sera sur leur front.

La nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles. Puis l’ange me dit : «  Ces paroles sont dignes de foi et vraies :le Seigneur, le Dieu qui inspire les prophètes,  il a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir. Voici que je viens sans tarder. Heureux celui qui garde les paroles de ce livre de prophétie. «  (Ap 22, 1-7)

« Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau » (Ap 22, 1)  : Jean vit un fleuve d’eau de la vie (Ap 7, 17 ; Ap 21, 6) qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Ce nouveau symbole figure le don de la vie éternelle, qui est la conséquence de la présence de Dieu au milieu des gens et de leur communion parfaite avec lui. Le fleuve sortit du trône de Dieu, qui a destiné cette vie aux rachetés, et de l’Agneau, qui la leur a procurée par son œuvre médiatrice.

Grec : de la rue d’elle, c’est-à-dire de la cité Apocalypse 21.21. Plusieurs de nos versions portent, ici et Apocalypse 21.21, place au lieu de rue. Mais il est plus conforme à l’image du fleuve de traduire par rue, il s’agit de la rue principale de la ville, qu’il faut se représenter comme très large, de sorte que le fleuve coule au milieu. Sur ses deux rives sont plantés des arbres de vie. Le texte porte le singulier : un arbre de vie, mais c’est une notion collective qui embrasse une pluralité de plantes de cette espèce : de l’arbre de vie.

« Les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations »  : cette déclaration divisa les interprètes. Pour les uns, cette guérison des nations fut un fait accompli dans le passé, avant le jugement dernier (Ap 20, 11), alors que les nations étaient encore assujetties à tous les maux du paganisme. Pour les autres, les nations représentèrent des rachetés, en état de salut puisqu’ils habitèrent la Jérusalem nouvelle mais qui durent encore être guéris des restes du péché, qui devaient passer par un développement spirituel pour arriver à la perfection.

D’autres enfin y  virent l’indice de la possibilité qui fut accordée aux réprouvés de se convertir pour entrer dans la cité sainte. Le sort de tous les adversaires de Christ et de son règne fut définitivement réglé. L’arbre de vie donne son fruit douze fois l’an : plus d’alternative de jouissance et de privation, d’hivers stériles et d’étés brûlants ; plus de fruits sans fleurs ou de fleurs sans fruits ; plus de passé avec ses regrets, ni d’avenir avec ses craintes, mais un présent éternel, au sein de la perfection.

En outre, cet arbre de vie, qui rappelle le paradis d’où l’homme pécheur avait été banni, la vie divine dont la source avait tari pour lui (Gn 3, 24), rappela pour la consolation et la joie des rachetés de Christ, que tous les ravages du péché furent réparés, que l’œuvre du Rédempteur fut parfaite. Et qu’elle fut admirable, l’ordonnance du plan de Dieu, révélé dans les saintes Écritures ! Ce recueil, qui s’ouvre par la création de l’homme et par la description de sa première demeure, qui raconte sa chute et retrace toutes les phases de son développement sous les miséricordieuses dispensations de Dieu, se termine par la vision de la restauration de toutes choses, par la description de la demeure éternelle de l’humanité rachetée.

Le dénouement revint au point de départ ; tous les mystères furent expliqués, tous les maux furent réparés, l’homme fut rendu à sa destination, à la plénitude de la vie, qui se trouvait dans la communion de Dieu lui-même. Telle est l’épopée divine qui se déroule du commencement de la Genèse à la fin de l’Apocalypse.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Histoire d’une foi  : cliquez ici pour lire l’article → « Il y a un arbre de vie qui donne son fruit douze fois. » chaque mois, il produit son fruit

◊ Exégèse : cliquez ici pour lire l’article →   Apocalypse Chap 22  – La révélation de la Révélation

 

♥ Vidéo Monseigneur Cattenoz : « La nuit aura disparu, le Seigneur Dieu les illuminera »

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Les morts furent jugés selon leurs actes. Je vis la Jérusalem nouvelle qui descendait du ciel

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Le règne de 1000 ANS sur la terre – ChezCarpus.com

Le règne de mille ans

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Les sept sceaux

Posté par diaconos le 16 novembre 2022

Les sept sceaux dans Apocalypse image

Du livre de l’Apocalypse

Après cela, j’ai vu : et voici qu’il y avait une porte ouverte dans le ciel. Et la voix que j’avais entendue, pareille au son d’une trompette, me parlait en disant : « Monte jusqu’ici, et je te ferai voir ce qui doit ensuite advenir. » 02 Aussitôt je fus saisi en esprit. Voici qu’un trône était là dans le ciel, et sur le Trône siégeait quelqu’un. 03 Celui qui siège a l’aspect d’une pierre de jaspe ou de cornaline ; il y a, tout autour du Trône, un halo de lumière, avec des reflets d’émeraude.

04 Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens portant des vêtements blancs et, sur leurs têtes, des couronnes d’or. 05 Et du Trône sortent des éclairs, des fracas, des coups de tonnerre, et sept torches enflammées brûlent devant le Trône : ce sont les sept esprits de Dieu. 06 Devant le Trône, il y a comme une mer, aussi transparente que du cristal. Au milieu, autour du Trône, quatre Vivants, ayant des yeux innombrables en avant et en arrière.

07 Le premier Vivant ressemble à un lion, le deuxième Vivant ressemble à un jeune taureau, le troisième Vivant a comme un visage d’homme, le quatrième Vivant ressemble à un aigle en plein vol. 08 Les quatre Vivants ont chacun six ailes, avec des yeux innombrables tout autour et au-dedans. Jour et nuit, ils ne cessent de dire : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur Dieu, le Souverain de l’univers, Celui qui était, qui est et qui vient. »

09 Lorsque les Vivants rendent gloire, honneur et action de grâce à celui qui siège sur le Trône, lui qui vit pour les siècles des siècles, 10 les vingt-quatre Anciens se jettent devant Celui qui siège sur le Trône, ils se prosternent face à celui qui vit pour les siècles des siècles ; ils lancent leur couronne devant le Trône en disant : 11 « Tu es digne, Seigneur notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance. C’est toi qui créas l’univers ; tu as voulu qu’il soit : il fut créé. (Ap 4, 1-11)

La vision du trône

Une porte ouverte dans le ciel signifie que le ciel, considéré comme le palais de Dieu (Gn 28.17), s’ouvre pour le voyant (Éz 1, 1 ; Mt 3, 16 ; Ac 7, 56 ; Ac 10, 11). Il ne résulte pas nécessairement de ces passages que la voix dont il est parlé ici soit celle du Fils de l’homme (Ap 1, 13), et cela, n’est pas probable, puisque Jésus apparutt dans la suite de la vision comme un  agneau immolé.  (Ap 5, 6). La première vision et les épîtres concernaient l’état présent des Églises ; les suivantes se rapporteront à l’avenir.

Était-il revenu à son état naturel, quand il écrivit les lettres aux sept Églises (Apocalypse 2 et Apocalypse 3) ? Les interprètes diffèrent sur cette question. Dès le début de la présente vision, quand il vit le ciel s’ouvrir et entendit la voix lui dire : « Monte ! » il était dans une sorte d’extase. Lorsqu’il fut aussitôt après cet appel ravi en esprit, il fut élevé à un degré supérieur d’extase (comparer (Ez 11, 1 ; Ez 11, 5 ; 2 Co 12, 2-4).

Jean fut uniquement préoccupé de décrire ce qu’il vit ; il ne nomma pas celui qui était assis sur le trôneCes pierres précieuses figurent l’éblouissante splendeur de la gloire divine. Le mot jaspe désigne le diamant (Ap 21, 11) ; aujourd’hui on appelle ainsi une pierre opaque analogue à l’agate. La sardoine, nom d’une autre sorte d’agate, désigne dans Ézéchiel 28.13, d’après l’étymologie du terme hébreu, une pierre de couleur rouge, le rubis ou la cornaline Ces deux pierres éclatantes figuraient la sainteté et la justice divines.

L’arc-en-ciel entoure le trône d’un cercle vertical, comme le cadre un tableau. L’image est empruntée à Ézéchiel 1.28. Dans la vision de Jean, ce n’étaient pas les sept couleurs de l’arc-en-ciel qui brillaient de leur éclat et figuraient, comme dans Ézéchiel, « la gloire de l’Éternel ». L’arc-en-ciel autour du trône avait l’aspect de l’émeraude, couleur douce, symbole de la grâce qui accompagne toujours les manifestations de la justice et de la sainteté de Dieu. L’arc en ciel lui-même était, du reste, le signe de l’alliance de grâce (Gen 9, 12 ; Gn 9, 13).

Qui furent ces anciens ? Les uns y virent des êtres supérieurs, des anges représentants d’un sacerdoce céleste divisé en 24 classes comme le sacerdoce lévitique. Ils se fondèrent sur le fait que ces anciens furent présentés comme des rois, assis sur des trônes, ayant des couronnes d’or sur la tête et que Jean dit à celui qui lui parle : « Mon Seigneur » (Ap 7, 14) ! Ce titre peut être donné à un homme (Mt 13, 27 ; Mt 21, 30 ; Jn 20, 15) ; et, dans ce même passage, tous les anges sont nettement distingués des anciens. Ce furent plutôt des hommes glorifiés.

Ils furent les représentants du peuple élu, des rachetés de l’ancienne et de la nouvelle Alliance, car leur nombre de 24 résulte de l’addition des 12 patriarches, chefs des tribus d’Israël et des 12 apôtres de Jésus-Christ (Mt 19, 28). Il ne faudrait pas en conclure que pour Jean ces anciens furent les patriarches et les apôtres dans la position qu’ils occuperont au ciel. Il les considéra seulement comme des représentants de l’Église triomphante.

Assis autour du trône, ils formèrent le conseil de Dieu, qui reçut lui-même ce titre d’ancien ou de vieillard dans Daniel 7.9. Dieu leur révéla ses desseins et ils en adorèrent la sagesse (Ap 4, 10 ; Ap 5, 8). Ils siègèrent sur des trônes, ce qui indique leur intime communion avec Dieu et la royauté que celle-ci leur conféra. Cette royauté se montra aussi dans leurs vêtements blancs et leurs couronnes d’or, symboles de la pureté et de la victoire (Ap 3, 4 ; Ap 2, 10 ; Ap 3, 11 ; Aps 3, 21). 

Signes de la toute-puissance de Dieu qui vint pour exercer ses jugements sur le monde (Ap 8, 5 ; Ap 11, 19 ; Ap 16, 18 ; Ex 19, 16) ; Za 4, 2) Cette mer de cristal, que Jean contempla devant le trône, figure la grâce de Dieu (Ap 15, 2) ; c’est d’elle que sortit  le fleuve de l’eau de la vie, clair comme du cristal. Le trône en forme de demi-cercle : l’un des êtres vivants se tint devant, au milieu ; deux autres à chaque extrémité et le quatrième derrière ; ils furent ainsi tout autour.

Ézéchiel réunit dans chacun des quatre les traits des quatre animaux. Dans la description de Jean, chacun ressemble à l’un de ces animaux. De plus, ils eurent six ailes, comme les séraphins d’Ésaïe (Is 6, 2). Ces êtres vivants, au nombre de quatre, représentent la création animée dans sa totalité. Toute la création rendue à sa destination par la rédemption et revenue à une sainte et sublime unité avec l’humanité sauvée, loua le Créateur. De toutes parts elle contempla et réfléchit la gloire de Dieu, idée représentée par ces yeux sans nombre qui couvrtrent devant et derrière les êtres vivants.

Les vingt-quatre anciens qui représentèrent l’Église glorifiée, répondirent aux adorations de la création figurée par les quatre êtres vivants ; ils descendirent de leurs trônes, ils se prosternèrent, ils jettèrent leurs couronnes au pied du trône de Dieu, parce que rien ne leur appartint en propre et qu’ils ne reçuent que par grâce ces insignes de la gloire céleste. Dieu a le droit de recevoir ou de prendre la louange de tous les êtres, car il les a créés.

Ils n’existent que par sa volonté. Souverainement libre et heureux en lui-même, il n’avait besoin d’aucune de ses créatures, c’est par amour qu’il les a appelées à l’existence, voulant leur faire part de sa félicité. Elles elles étaient là, au moment où Dieu les créa.

Diacre Michel HouyouxL

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Le jugement de la bête sans nom

Posté par diaconos le 7 août 2022

Daniel 7 : quatre animaux et une petite corne - Vie, Espoir et Verite

Du livre du prophète Daniel

La nuit, au cours d’une vision, moi, Daniel, je regardais : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent. Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des milliers de milliers le servaient, des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres.

Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. (Dn 7, 9-10.13-14)

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