Mercredi de la quatrième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 14 mai 2025

 

 

Le commandement nouveau de Jésus, nous exhorte à aimer les uns et les autres comme Il nous a aimés. Jésus  donne ce ommandement  ses disciples lors de la dernière Cène. Il dit : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres ». Ce passage souligne l'importance de l'amour dans la communauté chrétienne et établit un modèle d'amour basé sur l'exemple de Jésus lui-même.  AELF

Le commandement nouveau de Jésus, nous exhorte à aimer les uns et les autres comme Il nous a aimés. Jésus donne ce ommandement ses disciples lors de la dernière Cène. Il dit : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres ». Ce passage souligne l’importance de l’amour dans la communauté chrétienne et établit un modèle d’amour basé sur l’exemple de Jésus lui-même.
AELF

Mercredi de la quatrième semaine du Temps Pascal

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland,les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245.

Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère.

Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856.x

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.

Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus» 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.

   Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure.

Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.  Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (15, 9-17)

Comme je vous ai aimés

C’est l’amour de Jésus vivant dans le cœur de ses disciples qui fut la source de leur amour mutuel. Il insista sur ce commandement, dont l’observation fut l’âme de la vie chrétienne : «Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.» (Jn 13, 34) La mesure de l’amour qu’ils durent avoir les uns pour les autres fut dans ce mot : comme je vous ai aimés. Et Jésus expliqua comment il le aima. Donner sa vie pour ses amis, la plus grande preuve d’amour qu’on puisse leur donner.

Aussi, contempler Jésus mourant sur la croix sera toujours le meilleur moyen de se pénétrer de la grandeur de son amour. Cette parole de Jésus resta profondément gravée dans le cœur de Jean ; il la répéta, plus tard. D’après l’apôtre Paul, Jésus montra un amour plus grand encore, quand il voulut mourir, non seulement pour ses amis, mais pour des pécheurs. Jésus vint de dire qu’il donne sa vie pour ses amis. Puis, se tournant avec amour vers ses disciples, il ajouta : «Vous êtes mes amis  !»

Ce fut leur dire en même temps : «Vous le prouverez, de votre côté, par l’obéissance de l’amour » Jésus leur fit apprécier hautement ce beau mot d’ami qu’il leur donna. Et, pour cela, il leur en expliqua le sens profond. : «Je ne vous appelle plus serviteursparce que le serviteur reste étranger aux pensées et aux projets de son maître, mais je vous ai prouvé que vous êtes mes amis, parce que je vous ai fait connaître tous les desseins de miséricorde et d’amour que mon Père m’a chargé d’accomplir pour le salut du monde.»

C’est là ce que Jésus exprima par ces termes familiers : «Toutes les choses que j’ai entendues de mon Père.» Malgré tout leur amour pour Jésus, ils ne purent jamais oublier qu’il était le Seigneur, et plus il les élevait jusqu’à lui plus ils éprouvaient le besoin de s’abaisser en sa présence. Bien que Jésus éleva ses disciples jusqu’à ce rapport intime d’amour avec lui, ils ne durent pas oublier qu’ici toute l’initiative vint de lui. : il qui les eut choisis pour leur apostolat . Tout cela, ajouta Jésus, je le fit, afin que vous alliez librement, joyeusement, à votre œuvre et que vous puissiez porter du fruit, un fruit permanent pour la vie éternelle.

Ces choses, ces paroles et ces instructions de Jésus dans lesquelles tout fut amour de sa part, il les prodigua aux siens, afin qu’à leur tour ils s’aimèrent les uns les autres. Il leur en fit une douce obligation, sur laquelle il insista, aussi les apôtres comprirent-ils compris l’immense importance de cet amour mutuel qui est l’âme de L’Église dans sa communion avec Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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Quinta domenica di Pasqua – Anno C

Posté par diaconos le 13 mai 2025

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

“Vi do un comandamento nuovo: che vi amiate gli uni gli altri; come io vi ho amato, anche voi amatevi gli uni gli altri” (Giovanni 13:34). Il comandamento di amare il prossimo non era nuovo, ma Gesù lo ha amplificato dandogli una dimensione spirituale, affinché fosse osservato nello spirito della legge, dicendoci di essere motivati dall'amore, tra individui, del tipo che lui, Gesù, aveva. Conversazione di Gesù con i suoi discepoli

 Uscito. Gesù disse : ”Ora il Figlio dell’uomo è stato glorificato e Dio è stato glorificato in lui ». Ora ! La partenza del traditore, che era andato a compiere la sua opera di oscurità, fu fonte di immenso sollievo per Gesù. Ora il Figlio dell’uomo è stato glorificato.

 La gloria che ha acquisito con l’umiltà e la carità tornerà a risplendere nel suo splendore più puro nelle sue umiliazioni e sofferenze, nel Getsemani e sulla croce, dove potrà gridare con la sua voce morente : Tutto è compiuto ! La sua opera sarà compiuta, avrà salvato un mondo perduto.

Ma con tale vita Dio è stato glorificato in lui

 La gloria di Dio è costituita dalle sue perfezioni, dalla sua giustizia e dalla sua santità, dalla sua misericordia e dal suo amore ; mai queste si sono manifestate in modo più luminoso che in Gesù Cristo, che ce le rivela in piena armonia.

Ora, il sentimento profondo di aver glorificato Dio con la sua perfetta obbedienza, che, nonostante queste testimonianze, è stato mantenuto da Tischendorf, Weiss e Godet, dà a Gesù la certezza vittoriosa che anche Dio lo ammetterà nella gloria che è la sua essenza divina.

 E quanto ha detto Gesù nella sua ultima preghiera : “Ti ho glorificato sulla terra, ho terminato l’opera che mi hai dato da fare, e ora glorificami, Padre, con te, con la gloria che avevo con te prima che il mondo fosse” (Gv 17,4-5).

Anche Paolo ha indicato nell’abbassamento e nell’obbedienza di Gesù il cammino che lo ha condotto alla gloria divina (Fil 2,5-11 ; Ef 1,20-23). E lo ha glorificato, ha aggiunto Gesù, riferendosi alla sua risurrezione, che sarà la prima tappa della sua glorificazione.

 Infine, Gesù ha detto : “Il Figlio dell’uomo è glorificato” (Mt 8,20) ; perché il Figlio dell’uomo, membro e capo della nostra umanità, abbracciato nell’abbraccio del suo amore per salvarla, come Figlio dell’uomo, ha compiuto la sua opera ed è salito nella sua gloria. E così ha riaperto alla nostra umanità salvata il cammino verso quella gloria.

Dall’alto della sua gloria, Gesù torna dai suoi discepoli, che presto lascerà : “Sono con voi ancora per poco”. Comprendendo la loro tristezza, è con un’effusione di tenerezza che dice loro : « Figlioli ! Sentiva l’immenso e doloroso vuoto che aveva lasciato nei loro cuori e nelle loro vite

 Mi cercherete, desiderosi di rinnovare il nostro rapporto attuale (Gv 20,15 ; Lc 17,22). Ma il momento dell’eterno ricongiungimento non era ancora giunto ; dovrete ancora compiere il vostro compito, e come dissi ai Giudei, ma in un senso molto diverso, così vi dico ora : non potete venire dove io vado (Gv 7,34 ; Gv 8,21) Nelle sue ultime comunicazioni intime, Gesù si preoccupa di consolarli per questa separazione e di elevare i loro cuori al pensiero di una comunione invisibile e spirituale con lui. (Gv 14,1) Ciò avvenne con l’istituzione dell’Ultima Cena (Gv 20,15 ; Lc 17,22).

Ma il tempo della riunione eterna non è ancora arrivato; dovrete ancora portare a termine il vostro compito e, come dissi agli ebrei, ma in un senso molto diverso, lo dico anche a voi adesso (Gv 7,34 ; Gv 8, 21) 

Nelle sue ultime comunicazioni intime, Gesù ha cercato di consolarli per questa separazione e di sollevare i loro cuori al pensiero di una comunione invisibile e spirituale con lui. (Gv 14,1) Ciò è avvenuto con l’istituzione dell’Ultima Cena (Gv 20,15; Lc 17,22).

Ma il tempo dell’eterna riunione non è ancora giunto; dovrete ancora compiere il vostro compito e, come dissi ai Giudei, ma in un senso molto diverso (Gv 7,34; Gv 8,21), ora vi dico : non potete venire dove io vado.Gesù, nelle sue ultime comunicazioni intime, si preoccupò di consolarli per questa separazione e di elevare i loro cuori al pensiero di una comunione invisibile e spirituale con lui. (Gv 14,1)

L’amore, un amore simile a quello di Gesù, è l’unica prova che l’uomo è sotto un’influenza divina, che trionfa su tutte le inclinazioni egoistiche del suo cuore. La conoscenza può essere acquisita da peccatori incalliti, la fede è spesso combinata con una vita schiava delle passioni.

Solo l’amore, che unisce i figli di Dio tra loro, così come li unisce al loro Salvatore e, attraverso di lui, al Padre celeste, è un segno sicuro della loro partecipazione alla natura divina.
Da questo, dice Gesù, tutti sapranno; e più avanti vede in questa unità dei suoi un mezzo per portare il mondo alla fede (Gv 17,21).

Il Diacono Michel Houyoux

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◊ Maranatha : clicca qui per leggere l’articolo →Liturgia della V Domenica di Pasqua – Anno C

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Cinquième dimanche de Pâques – Année C

Posté par diaconos le 12 mai 2025

« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres (Jean 13:34). Le « commandement » d’aimer son prochain n’était pas nouveau, mais Jésus l’a amplifié en lui donnant une dimension spirituelle, pour qu’on l’observe « dans l’esprit de la loi », nous disant d’être motivés par l’amour, entre individus, ayant le genre d’amour que lui, Jésus, avait.

« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres (Jean 13:34). Le « commandement » d’aimer son prochain n’était pas nouveau, mais Jésus l’a amplifié en lui donnant une dimension spirituelle, pour qu’on l’observe « dans l’esprit de la loi », nous disant d’être motivés par l’amour, entre individus, ayant le genre d’amour que lui, Jésus, avait.

Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j’ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant. 34Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. 35A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.

Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jn 13, 31-33a.34-35)

Entretien de Jésus avec ses disciples

« Quand donc il fut sorti, Jésus dit : Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui. » Maintenant ! Le départ du traître, sorti pour accomplir son œuvre de ténèbres, cause à Jésus un immense soulagement. Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié.

Cette gloire qu’il a ainsi acquise par l’humilité et la charité resplendira encore de l’éclat le plus pur dans ses humiliations et ses souffrances, en Gethsémani et sur la croix, où il pourra s’écrier de sa voix mourante : Tout est accompli ! Son œuvre sera achevée, il aura sauvé un monde perdu.

Mais par une telle vie Dieu a été glorifié en lui. La gloire de Dieu, ce sont ses perfections, sa Justice et sa sainteté, sa miséricorde et son amour ; jamais elles n’ont été manifestées d’une manière plus lumineuse qu’en Jésus-Christ, qui nous les révèle dans leur pleine harmonie.

Or le sentiment profond d’avoir ainsi glorifié Dieu par sa parfaite obéissance, mais qui, malgré ces témoignages, furent maintenus par Tischendorf, Weiss et Godet donne à Jésus la victorieuse assurance que Dieu aussi l’admettra dans la gloire qui est son essence divine.

Ce futainsi que Jésus eut dit dans sa dernière prière : « Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût » (Jn 17, 4-5).

Paul indiqua de même l’abaissement et l’obéissance de Jésus comme le chemin qui l’a conduit à la gloire divine (Ph 2, 5-11 ;Ep 1, 20-23)Et il le glorifia ajouta Jésus, faisant allusion à sa résurrection, qui sera le premier degré de sa glorification.

Enfin, Jésus eut dit : « LFils de l’homme est glorifié »(Mt 8, 20) ; car le Fils de l’homme, membre et chef de notre humanité a embrassé dans les étreintes de son amour pour la sauver, comme Fils de l’homme, il accomplit son œuvre et il monta dans sa gloire. Et ainsi, il a rouvert à notre humanité sauvée le chemin de cette gloire.

De ces hauteurs de sa gloire, Jésus revint à ses disciples qu’il quittera bientôt : « Je suis peu de temps encore avec vous »  Sympathisant à leur tristesse, ce fut avec une effusion de tendresse qu’il leur dit : « Petits enfants ! »

Il sentit le vide immense et douloureux qu’il laissa dans leur cœur et dans leur vie : «  Vous me chercherez, avec un ardent désir de retrouver nos relations actuelles » (Jn 20, 15 ; Lc 17, 22). Mais le moment de la réunion éternelle n’était pas encore venu ; il vous restera à accomplir votre tâche et comme j’ai dit aux Juifs, mais dans un sens bien différent , je vous le dis aussi maintenant : vous ne pouvez venir où je vais. (Jn 7, 34 ; Jn 8, 21)

Jésus, dans ses dernières communications intimes, s’appliqua à les consoler de cette séparation et à élever leur cœur à la pensée d’une communion invisible et spirituelle avec lui . (Jn 14, 1) Cela arriva avec l’institution de la Cène (Jn 20, 15 : Lc 17, 22).

Mais le moment de la réunion éternelle n’étant pas venu ; il vous restera à accomplir votre tâche et comme j’ai dit aux Juifs, mais dans un sens bien différent (Jn 7, 34 ; Jn 8, 21), je vous le dis aussi maintenant : vous ne pouvez venir où je vais.Jésus, dans ses dernières communications intimes, s’appliqua à les consoler de cette séparation (Jn 14, 1) et à élever leur cœur à la pensée d’une communion invisible et spirituelle avec lui.

L’amour, un amour semblable à celui de Jésus, est la seule preuve que l’homme est sous une influence divine, qui triomphe de tous les penchants égoïstes de son cœur. La connaissance peut être acquise par des pécheurs endurcis, la foi s’allie souvent à une vie asservie aux passions, les œuvres sont accomplies par divers motifs ; l’amour seul, unissant les enfants de Dieu les uns aux autres, comme il les unit à leur Sauveur et, par lui, au Père céleste, est une marque certaine de leur participation à la nature divine.

À ceci, dit Jésus, tous connaîtront ; et plus loin il vit dans cette unité des siens un moyen d’amener le monde à la foi (Jn 17, 21).

Diacre Michel Houyoux

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Puiser à la Source : cliquez ici pour lire l’article → Cinquième dimanche de Pâques

Jardinier de Dieu  : cliquez ici pour lire l’article→ Prière Universelle – 5ème dimanche de Pâques – année C

Vidéo  MARYLINE ORCEL : cliquez ici https://youtu.be/E4HyzAzJ0bs  

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Jeudi de la troisième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 8 mai 2025

 

e pain vivant qui est descendu du ciel est une expression qui apparaît dans la Bible, plus précisément dans l'Évangile de Jean. Cette expression est utilisée par Jésus pour se désigner lui-même. Jésus dit qu'il est le pain vivant qui est descendu du ciel et que celui qui mange de ce pain vivra éternellement. Cette expression est une métaphore pour désigner la vie éternelle que Jésus offre à ceux qui croient en lui.

e pain vivant qui est descendu du ciel est une expression qui apparaît dans la Bible, plus précisément dans l’Évangile de Jean. Cette expression est utilisée par Jésus pour se désigner lui-même. Jésus dit qu’il est le pain vivant qui est descendu du ciel et que celui qui mange de ce pain vivra éternellement. Cette expression est une métaphore pour désigner la vie éternelle que Jésus offre à ceux qui croient en lui.

Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : «Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: «Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous» Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

 Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité.

Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles.

Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
(Jn 6, 44-51)

Le Pain vivant descendu du Ciel

Les Juifs, c’est ainsi que Jean désignait ordinairement les chefs du peuple ; voulut -il dire qu’il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait ? Jean nommait ainsi ceux des Galiléens qui trahissaient par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, c’est que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel.

Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus. Ils murmuraient entre eux, sans exprimer ouvertement leur opposition aux paroles qu’ils venaient d’entendre. Jésus ne répondit pas à l’objection de ses auditeurs, en leur révélant le mystère de sa naissance surnaturelle : car l’origine miraculeuse de Jésus ne put être acceptée que par le cœur déjà croyant.

Ces scrupules ne furent pas la cause de leur incrédulité c’est leur incrédulité qui donna naissance à ces scrupules ; Jésus ne s’appliqua pas à les lever. Il insista sur la nécessité d’une œuvre de la grâce divine qui dut s’accomplir en tout homme qui voulut venir à lui et croire en lui.

Personne n’y arrive autrement. C ette œuvre qu’il désigna en ces mots : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi », il la caractérisa comme un attrait du Père vers Jésus. Dieu lui donne les âmes en les attirant à lui.

 Dieu a, dans sa main puissante, mille moyens d’exercer cette action de sa miséricorde sur les âmes. Tantôt ce sont les douloureuses expériences de la vie, la souffrance, la pensée de la mort, qui leur font éprouver avec tristesse le besoin d’un consolateur, d’un Sauveur ; tantôt c’est le sentiment amer du péché qui se réveille en elles et qui leur inspire ce cri d’angoisse : «Que ferai-je pour être sauvé ?» Et dès que Jésus se présente, elles le reconnaissent comme Celui après qui elles soupiraient.

Mais le grand moyen de Dieu pour attirer les hommes à Jésus, c’est sa Parole et son Esprit, qui agit incessamment dans notre humanité et qui saisit les moments favorables pour accomplir son œuvre.

L’expérience seule, cette grande conciliatrice des contrastes, peut nous instruire à cet égard ; elle apprend aux humbles à dire avec un réformateur : « Nous voulons, parce qu’il nous est donné de vouloir ».

« C’est Dieu qui opère en vous la volonté et l’exécution, selon son bon plaisir, malgré l’apparente contradiction : « Opérez votre propre salut avec crainte et tremblement » (Ph 2.12-13).

Quoi qu’il en soit, dès qu’un pauvre pécheur a ainsi été attiré à Jésus, qui se charge d’achever en lui l’œuvre divine jusqu’à la fin : « Et moi, je le ressusciterai au dernier jour.» Jésus affirma, avec une joyeuse certitude :«Quiconque a ainsi entendu le Père et a été instruit, vient à lui et trouve en lui son Sauveur.»

L’enseignement que les hommes ont reçu de Dieu n’est que préparatoire, destiné à les amener au Fils qui, lui seul, a vu le Père de toute éternité , car il vient de Dieu. «C’est donc en lui, qui est l’image de Dieu, la splendeur de sa gloire, que les croyants voient Dieu» (Jn 1, 14).

Jésus affirma ; «C’est moi qui suis le pain de la vie.» Après cette instruction profonde, provoquée par les murmures des Juifs, Jésus revint à son enseignement sur la vie éternelle qu’il communiqua aux croyants en se donnant lui-même à eux comme le pain de la vie.

Jésus renvoya aux Juifs leur objection : «La manne qui a nourri leurs pères dans le désert ne les a pas empêchés de mourir.» Mais il y a un autre pain qui affranchit de la mort, c’est celui qui est descendu du ciel et qui communique la vie éternelle.

Jésus résuma tout ce qu’il vint de dire en affirmant :«Je suis ce pain vivant » et par conséquent vivifiant, puisqu’il fait vivre éternellement ceux qui se l’approprient par la foi et par une communion vivante avec lui.

«Le pain de la vie et le pain vivant, celui qui est la vie divine réalisée dans une personne humaine. qui descend du ciel en général et qui est descendu du ciel dans un sens historique et concret, en la personne de Christ  ; l’expression négative : ne meure pas, et la grande affirmation positive : vivra éternellement»(Meyer)

Par ces paroles, Jésus présenta sa pensée sous un aspect nouveau et passa à la dernière partie de son discours. Dans la précédente, il a parlé, à diverses reprises, du pain de vie, d’un pain descendu du ciel et qui communique la vie éternelle à ceux qui en mangent ; il a déclaré que ce pain vivifiant, c’est lui-même, et que le moyen d’en vivre, c’est de croire en lui.

«Donner sa chair et son sang » ne peut désigner autre chose que sa mort, et une mort violente, dans laquelle son sang qui fut répandu. En effet, la chair et le sang, c’est la nature humaine vivante ; les donner, c’est se livrer à la mort ; les donner de ce monde qui est dans la mort, c’est le racheter et le sauver.

Le moyen, pour nous, de nous approprier les fruits de la mort de Jésus, c’est d’entrer avec lui, par la foi, dans une communion intime et personnelle,. C’est ce que Jésus exprimer par ses mots : «Manger sa chair et boire son sang ».

Telle fut l’interprétation de la plupart des exégètes. Il en est une autre qui consiste à voir dans tout ce passage, non la mort de Jésus spécialement, mais sa personne et sa vie en général, qu’il offre à ceux qui croient en lui, comme la source de leur vie spirituelle.

Diacre Michel Houyoux

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