Sainte Inès Takeya

Posté par diaconos le 10 septembre 2022

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Très prisé au Portugal et en Espagne, le prénom Inès possède des origines grecques et latines. Il vient en effet du grec « agnê » qui signifie « chaste » ou « pure », mais aussi du latin « agnus » qui peut se traduire par « agneau ». Il possède également une traduction arabe qui veut dire « amabilité » ou « sociabilité ». Ce prénom est l’équivalent en français d’Agnès.

Inès Takeya naquit vers 1587 à Nagasaki (Japon). Elle fut l’épouse d’un Japonais converti au christianisme. Elle fut arrêtée en 1618 pour avoir hébergé des prêtres catholiques (parmi lesquels des missionnaires Jésuites et dominicains. Le 10  septembre 1622, elle fut décapitée à Nagasaki, vers l’âge de 35 ans, avec son mari et trente compagnons, vingt-cinq autres étant brûlés. Elle fut béatifiée avec 51 autres martyrs japonais le 7 mai 1867 par le pape Pie IX.

 Avec son mari, le bienheureux Côme Takeya, la jeune femme se convertit au catholicisme. C’est l’époque des grands missionnaires tels que saint François Xavier et saint Charles Spinola. Mais il n’est malheureusement pas de bon ton de se réclamer de l’Évangile et les persécutions violentes eurent lieu contre les chrétiens, ce qui n’empêcha pas le couple d’assumer sa foi en cachant des missionnaires. Arrêtée avec un groupe de trente compagnons, Inès a la tête tranchée.

La personnalité d’Inès

Inès est dotée d’un sens unique du relationnel qui lui permet de créer de nombreuses amitiés solides tout au long de sa vie tant elle est capable de dégager des ondes positives. Il s’agit également d’une personne très généreuse et toujours à l’écoute des autres. Elle est d’ailleurs prête à tout pour que ses proches soient à l’abri du besoin. Très tolérante, Inès est parfaitement incapable de juger les autres et accepte leurs décisions, même si elle n’est pas d’accord avec.

Inès fait partie des 30 martyrs décapités à Nagasaki le 10 septembre 1622. Cette même année 1622 est une date considérable dans l’histoire des missions puisqu’elle marque la création à Rome de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Nagasaki :ce nom est désormais pour le monde entier, comme Hiroshima, celui du déluge atomique du 9 août 1945. Nagasaki est aussi un lieu terrible de persécutions, spécialement aux 16e et 17e siècles. Aux martyrs de 1622, que nous honorons en ce 10 septembre, il faut joindre ceux de 1597 : 26 martyrs dont les croix furent dressées face à la mer.

On ne peut pas évoquer les martyrs du Japon et les débuts de la Chrétienté dans l’empire du Soleil Levant, sans évoquer le sublime défricheur, le saint Paul du XVIe siècle que fut saint François-Xavier. Pour porter l’Évangile vers l’Inde, Ceylan, le Japon et au seuil de la Chine, ce géant de l’apostolat parcourut, par mer et par terre, des dizaines de milliers de kilomètres, dans les conditions les plus effroyables.

Dans cette foule de témoins du Christ au Japon, on trouve donc la bienheureuse Inès dont le calendrier mentionne le nom aujourd’hui. Nous savons que cette chrétienne intrépide était veuve et qu’elle avait 45 ans. Elle fut condamnée à mort pour avoir caché et protégé des missionnaires chrétiens. On peut rapprocher deux noms : celui de Inès et celui d’Agnès, la glorieuse jeune martyre de Rome au début du IVe siècle. nès et Agnès sont deux prénoms d’origine latine, qui signifient « agneau » (agnus).

L’accueil, une mission

Son histoire, magnifique témoignage, montre à quel point la foi qui l’animait l’a conduisit à se surpasser et à donner au-delà de tout. En hébergeant des chrétiens alors que cela les mit en danger, en acceptant le risque, le dérangement et peut-être même la peur, Inès et son époux vécurent l’accueil comme une véritable mission. Un accueil au prix de leur vie. Par ce don de soi, ce couple nous montre ce qu’aimer signifie.  Elle habitait la ville côtière de Nagasaki. A cette époque, les jésuites voulurent convertirent le Japon.

Des prêcheurs, tels Saint François-Xavier ou Saint Charles Spinola, furent envoyés afin d’y annoncer le message de l’Évangile. Les prêcheurs voulurent d’abord convertir les hommes de pouvoir, mais en 1614 un changement de régime survient. Le shogunat Tokugawa interdit purement et simplement la religion catholique.  Les gouvernements précédents, bien qu’anti-chrétien, n’avait jamais été aussi loin, et des massacres envers les chrétiens ainsi que les prêtres occidentaux furent perpétrés. Courageusement, Bienheureuse Inès Takeya et son mari décidèrent de cacher des chrétiens et des missionnaires.

Elle fût arrêtée en 1618 et torturée pendant quatre ans. Ne voulant pas renier sa foi, elle fut décapitée avec son mari et trente compagnons le 10 septembre 1622, elle avait 35 ans. Ce jour-là, vingt-cinq autres japonais furent brûlés vifs, cette journée est appelé le Grand Martyre du Japon ou Grand Martyre de Nagasaki.

KTOTV 188 martyrs japonais ont été béatifiés ce week-end à Nagasaki.

Un événement historique pour les catholiques du Japon, héritier d’un passé douloureux.

Décryptage avec mon invité Sœur Marie-Hélène Trebous, sœur dominicaine du Centre catholique japonais de Paris

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 Diacre Michel Houyoux

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Judas Iscariote et Pierre : l’un s’ôte la vie et l’autre croît en la Miséricorde de son Père.

Posté par diaconos le 28 août 2022

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Judas Iscariote embrassa Jésus, signe convenu pour son arrestation

Dans la vie, il faut savoir tirer profit du temps présent tout en se préoccupant de l’avenir. Mais garder à l’esprit que nous venons d’une famille, d’un lieu.., nous avions vécus des situations, sommes nous tombés et il y a eut des personnes qui nous sont venues en aide, il y a notre Dieu qui nous aime toujours. Ayant tiré des leçons de ces moments de chutes, …ne retombons plus !
Quand nous tombons, ne nous laissons pas gagner par le désespoir. Voyons, Juda et Pierre.., tous deux sont tombés. Mais pourquoi le suicide de Juda ? Pierre modèle de vie, comment et pourquoi ?  L’attitude que nous employons le plus souvent c’est celui de Juda. Nous sommes tellement accablés de nos fautes que nous oublions que nous avions un père qui nous aime infiniment, nous pardonne quand nous revenons avec confiance à Lui.
Nous nous enfonçons d’avantage ; nous nous culpabilisons incessamment au point de penser à nous donner la mort, à nous éloigner encore et encore de Lui qui sans cesse nous attend avec miséricorde. Lui, attend avec impatience que nous lui revenons. Il nous réserve un accueil particulier, celui de la brebis égarée retrouvée, de la pièce perdue retrouvée, et de l’enfant perdu qui revient vers son père… qui l’ayant retrouvé organise un festin, invite ses amis pour célébrer avec lui son être cher. Sans doute Juda voulait se faire justice en s’ôtant la vie parce. Croyait-il que le degré de sa trahison surpassait la miséricorde, la clémence de son Dieu.
Pourtant, son Dieu, Notre Dieu est justice et Miséricorde. Pierre par contre après avoir renié le Seigneur, son ami, son compagnon, son maître pleure, pleure amèrement.  » Avant que le coq ne chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois (Lc 22, 34) lui dit Jésus avant son arrestation. Les larmes que verse Pierre montrent qu’il regrette sincèrement son acte et il avait le pressentiment qu’il obtiendrait la grâce de Dieu son Père. Il a cru et il a bénéficié de cette grâce. Le Seigneur lui conféra plus tard tous les pouvoirs ainsi qu’aux autres apôtres mais à lui principalement l’indication qu’il serait la pierre sur laquelle bâtirait-il son Église.
Revenons au Seigneur et il nous confiera encore plus son jardin qui par nos fautes nous avions été expulsés, son Église afin que nous y veillions là-dessus. Nous prenons très souvent des engagements, mais notre faiblesse nous empêche de les réaliser, les honorer. Même le jour de notre baptême nous avons professé le Credo en présence de toute l’Église dans lequel nous trouvons Croyez-vous ? Croyez-vous ?… et avons-nous répondu librement et sans *OUI* Nous croyons.. ! Nous croyons !  Eh bien, nous ne sommes pas parvenus à vivre pleinement cela.
Aujourd’hui, l’Église nous donne encore l’occasion de revenir à Notre Dieu, et de prendre un nouvel engagement. Saisissons cette occasion, qu’elle soit singulière la profession de foi baptismale afin que nous parvenons à vivre avec empressement dans l’amour du Christ et le répandre autour de nous. Veillée pascale de grâces et de bonheurs de la part de notre Seigneur Jésus-Christ mort et ressuscité !

Compléments

◊  Il fallait que l’Écriture s’accomplisse → Le choix de Matthias pour remplacer Judas (Ac 1, 15-26)

◊ L’enfant perdu qui revient vers son père → Il était perdu et il est retrouvé ! (Lc 15, 1-32)

◊Miséricordieux comme le Père : cliquez ici pour lire l’article → Soyez miséricordieux

Liens avec d’autres sires web chrétiens

◊ Maria Valtorta  : cliquez ici pour lire l’article → Judas l’Iscariote

◊   Aleteia   : cliquez ici pour lire l’article → Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus

♥ Le secret de Judas Iscariote

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Un grand courage sur le chemin de la foi pendant les persécutions que subirent les premiers chrétiens

Posté par diaconos le 27 août 2022

Les persécutions chrétiennes dans l'Empire romain

Persécution des chrétiens sous l’empire romain

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. L’expression elle-même est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l’araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain ».

xLes interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.) On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme ». C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même. Il se présenta comme le futur juge eschatologique.x

De l’Évangile selon Jean

Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : » Nous voudrions voir Jésus » . Philippe va le dire à André; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors   Jésus leur déclare : « L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. Amen, amen, je vous le dis: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
X
« Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je  :  Père, délivre-moi de cette heure ? Mais non! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! ». Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore ».  En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre ; d’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé» »  Mais Jésus leur répondit  : « Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, c’est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » . Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. «Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive »  (Jn 12, 20-33)

Voir Jésus

Aujourd’hui nous écoutons un passage de l’Évangile dont les paroles – écrites par Jean ont dû transmettre un grand courage sur le chemin de la foi pendant les persécutions qu’ont subi les premiers chrétiens. A l’époque des fêtes juives, quelques Grecs sont venus à Jérusalem pour vénérer Dieu et ils ont voulu voir Jésus. Ils ont demandé de l’aide aux disciples. Voir Jésus ne signifie pas simplement le regarder, chose que voulaient probablement faire ces Grecs. Voir Jésus, c’est entrer totalement dans son mode de pensée ; cela signifie comprendre pourquoi Il devait souffrir et mourir pour ressusciter. Comme le grain de blé, Jésus-Christ doit tout laisser, y compris sa propre vie, pour pouvoir donner la vie pour Lui et pour beaucoup d’autres.

Si nous ne comprenons pas cela comme le noyau de la vie du Christ, alors nous ne l’avons pas vu réellement. Selon les paroles de Saint Athanase, nous pouvons seulement voir Jésus à travers la mort sur la Croix avec laquelle Il donne beaucoup de fruits pour tous les siècles. « Voir Jésus » veut dire se rendre face à une mort non méritée qui apporte les dons de la foi et du salut pour l’humanité (Jn 12,25-26). Mahatma Gandhi reflète la même idée en disant que « le meilleur chemin pour se trouver soi-même est de se perdre dans le service des autres ». Les paroles de Jésus rappellent à ses disciples qu’ils doivent suivre ses pas, y compris jusque dans la mort. Le grain, évidemment, ne meurt pas réellement mais se transforme en quelque chose de complètement nouveau : des racines, des feuilles et des fruits (la Pâque).

De la même manière, la chenille cesse d’être une chenille pour se transformer en quelque chose de différent – et en même temps – souvent beaucoup plus joli (un papillon). Et, si nous voulons « voir Jésus », nous devons marcher sur son chemin. « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où j’irai, il sera aussi mon serviteur  » (Jn 12, 26). Cela suppose de parcourir avec Jésus-Christ et Marie tout le chemin du Calvaire, quel que soit l’endroit où chacun de nous se trouve. Jésus, qui a laissé toutes les choses pour nous, nous appelle pour être avec Lui pendant tout le parcours, en imitant son engagement et en faisant en sorte que la volonté de son Père s’accomplisse.

Ô Jésus, que la contemplation de ton offrande sur la croix purifie mon regard et mon cœur. Qu’elle me permette de voir ce qui est réellement important en cette vie. Qu’elle me fasse découvrir la vraie beauté, celle de l’amour pour Dieu et pour mon prochain, celle de l’obéissance au Père, de la confiance, de l’amitié, de la fidélité et de l’humilité. Quelle vertu m’attire-t-elle le plus dans la contemplation de Jésus en croix ? Chercher à accomplir un acte de cette vertu aujourd’hui. Le Christ veut la vivre en moi, me donner sa vie.

Diacre Michel Houyoux

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 : cliquez ici pour lire l’article →  Premières persécutions des chrétiens par Néron

◊ Actualités  :  cliquez ici pour lire l’article →  Les onze principaux persécuteurs des chrétiens aujourd’hui

♥  Vidéo Stéphane Bern Néron le tyran de Rome

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Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes

Posté par diaconos le 20 août 2022

Tombeau des Patriarches — Wikipédia

Le tombeau des Patriarches est un monument construit durant la période du second Temple sur un ensemble de grottes, situé dans la vieille ville d’Hébron, au sud-ouest de la Cisjordanie. Le monument abrite des cénotaphes construits au-dessus de tombes attribuées aux patriarches bibliques Abraham, Isaac, Jacob et à leurs épouses Sarah, Rébecca et Léa. Un édifice accolé au mur sud-ouest abrite un cénotaphe attribué à Joseph. Il est l’un des endroits les plus sacré du judaïsme et selon la tradition juive, la caverne est aussi le lieu de sépulture d’Adam er d’Ève. C’est un lieu saint et un site de pèlerinage pour les religions monothéistes ; judaïsme, christianisme et islam.

Le lieu est identifié au site biblique de Machpéla acheté par Abraham pour y enterrer sa femme Sarah puis les autres membres de sa famille. Il est appelé dans la tradition juive  » grotte de Machpéla »  Pour les arabes,  le lieu est appel« sanctuaire d’Ibrahim (الحرم الإبراهيمي (el har’am el Ibrahimi)), « sanctuaire de l’Ami » (الحرم الخليل (haram al-Khalil), ou « caverne » (المغارة (al-maghara)).

Un mur d’enceinte fut construit autour du site à l’époque d’Hérode le Grand au premier siècle avant Jésus Christ. Les Byzantins le transformèrent  en église au cinquième siècle,  les musulmans en mosquée connue sous le nom de  mosquée d’Abraham » au sepyième siècle et ensuite les croisé en  église Saint-Abraham au huitième siècle. Aujourd’hui, on y trouve une synagogue et une mosquée.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait :  « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal. Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes, et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.” Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes. Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères »  (Mt 23, 27-32)

Les tombeaux chez les Israélites

Les sépulcres, chez les Is­raé­lites, furent or­di­nai­re­ment des grottes na­tu­relles ou taillées dans le roc et dont l’en­trée était fer­mée par une pierre. Chaque an­née, au mois d’A­dar (mars), ces sé­pulcres furent blan­chis à la chaux, soit pour leur don­ner une belle apparence, soit pour que nul ne s’en ap­pro­chât par mé­garde à cause de la souillure lé­gale. Cela n’em­pê­cha pas ces sé­pulcres d’être au dedans pleins d’ossements de morts et d’impureté ; triste mais éner­gique image de l’hypocrisie et de l’iniquité que Jé­sus re­procha à ses ad­ver­saires.

Des prophètes et des justes de l’an­cienne al­liance, dont les Juifs en­tre­tinrent et em­bel­lirent les tom­beaux qu’on voit en­core au­tour de Jé­ru­sa­lem ; et, par ce travail, ils mon­trèrent avec os­ten­ta­tion comme du reste ils le dirent ex­pres­sé­ment, qu’ils ré­pu­dièrent les actes de leurs pères, actes qu’ils se se­raient bien gar­dés d’ac­com­plir. En nom­mant vos pères ceux qui tuèrent les prophètes, vous re­con­nurent que vous fûtes leurs fils ; et vous le furent dans un sens beau­coup plus com­plet que vous ne pen­sèrent, non seule­ment par la des­cen­dance, mais par la dis­po­si­tion de vos cœurs. Et, ni leurs dé­mons­tra­tions hy­po­crites à l’é­gard des tom­beaux sa­crés, ni leurs pro­tes­ta­tions peu sin­cères, ne su­rent les  faire autres qu’ils furent. Il ne leur resta  qu’à combler la mesure de la culpa­bi­lité de leurs pères.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Entretiens chrétiens : cliquez ici pour lire l’article →  Vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes

◊ Prêche la Parole   : cliquez ici pour lire l’article → Les fils de la géhenne

 Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes

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