Mercredi de la cinquième semaine du Temps de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 30 avril 2024

♥ Par Jésus † avec Lui † et en Lui † ♥

 # Dans la théologie chrétienne, on parle de communion mystique pour décrire le lien existentiel personnel étroit, la communion qui unit le chrétien à Jésus-Christ et par laquelle il partage les bienfaits salvateurs de sa vie, de sa mort et de sa résurrection. Cette communion est dite mystique parce qu’elle s’accomplit de manière mystérieuse et surnaturelle. Au sein du christianisme, il existe différentes approches du thème de la communion mystique.

Dans le catholicisme romain, l’anglicanisme et le luthéranisme, cette union est établie par le baptême et nourrie par les sacrements, qui sont considérés comme les moyens privilégiés par lesquels la grâce est communiquée. Le mysticisme met tellement l’accent sur l’identification du Christ avec le chrétien qu’il prétend qu’une sorte de fusion complète a lieu, bien qu’ils restent des personnes distinctes. Le rationalisme religieux imagine Dieu comme une réalité immanente au monde et à l’esprit humain.

Le Christ est immanent à la nature et à l’esprit humains. Par conséquent, le salut est pensé de manière universelle, indépendamment de la foi consciente de l’homme en Christ. C’est pourquoi il cite souvent le texte biblique : « De même qu’en Adam tous meurent, de même en Christ tous seront rendus vivants » (1 Co 15, 22).

Le Vrai cep est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans l’Évangile selon saint Jean. Elle parle de l’importance pour le croyant de rester attacher au vrai cep qui symbolise le Christ, cela pour porter du fruit en abondance. Les fruits, étant à l’image de la relation entre le sarment et le plant principal par la sève qui circule entre les deux, peuvent faire référence à beaucoup d’autres passages bibliques comme celui des fruits de l’Esprit en Galate 5 verset 22.

Pour saint Augustin, les sarments sont dans la vigne afin de recevoir d’elle leur principe de vie. Les humains doivent rester attacher aux vertus données, à la parole transmise par le Christ afin de donner des fruits sains. Benoît XVI dans un commentaire, aborde le sujet de la liberté et des préceptes divins. Mélanger les deux n’est pas incompatible. Il faut écouter Dieu et il nous donnera la force pour créer et marcher dans notre chemin. La récolte spirituelle sera alors abondante.

Que signifie être chrétien ?

Cette page de l’Évangile de Jean nous conduit au cœur même de la foi : Jésus explique enfin à ses disciples ce que signifie être son disciple. Jésus n’est pas seulement un guide ou un compagnon, un ami ou un frère. Il est notre vie. Il est vivant en chacun de nous et nous fait vivre sa vie divine. Il nous enseigne qu’il est la vraie vigne, mais pas la seule ; il est le cep, le tronc auquel il veut rattacher tous ceux qu’il appelle à la vie : « Je suis la vigne et vous êtes les sarments ».

Nous, chrétiens, sommes unis à Lui par la foi et le baptême. Dieu attend de nous que nous devenions une vigne vivante qui porte du fruit. Cela n’est possible que si nous sommes unis au Christ ; en quelques lignes, un mot revient sept fois, et c’est le verbe « demeurez en moi », nous dit Jésus. Les chrétiens sont des hommes et des femmes qui demeurent dans le Christ. Cela soulève inévitablement une question : demeurer en Jésus oui, mais comment ? Comment être sûr de le rencontrer ? »

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » (Jn 15, 1-8)

Le cep et les sarments

Les interprètes se demandèrent quelle circonstance extérieure put amener Jésus à se présenter à ses disciples sous l’image d’u  cep de vigne. les uns pensèrent que ce fut la vue de la coupe avec laquelle il institua la cène, en prononçant cette parole : «Je ne boirai plus de ce produit de la vigne» Les exégètes qui admirent que ce discours fut prononcé en plein air, sur les pentes du Cédron , se représentèrent Jésus passant le long d’une vigne. Mais puisque Jean garda le silence sur ce détail, nous ajouterons, avec R. Strier, qu’il y eut quelque chose de mesquin à penser que Jésus dut avoir sous les yeux l’objet matériel dont il fit une image.

Ce qui est digne de toute notre attention, c’est l’admirable parabole par laquelle il figura son union avec les siens, cette union dont il leur parla, cette union qui fut aussi vivante, aussi intime, aussi organique que celle des sarments avec le cep dont ils tirèrent la sève, la vie, la fertilité. Il est le vrai cep, le véritable, celui qui, dans la sphère spirituelle et morale, et dans ses rapports avec les âmes, réalise pleinement l’idée du cep dans la nature.

Le cep de vigne est une plante sans apparence et sans beauté, mais elle est vivace et produit des fruits exquis un vin généreux. Une telle plante donne lieu à une comparaison pleine de vérité de richesse et de beauté. «Mon Père est le vigneron», ajouta Jésus. C’est Dieu qui planta ce cep au sein de notre humanité, en envoyant son Fils au monde, et qui, par l’effusion de l’Esprit, provoqua sa croissance ; c’est Dieu qui amena les âmes à la communion avec Jésus.

Il y a, dans les ceps de vigne, des rejetons sauvages qui ne portent jamais de fruit ; le vigneron les retranche, afin qu’ils n’absorbent pas inutilement la sève. Un homme peut, de diverses manières, appartenir extérieurement à Jésus-Christ en se rattachant à son Église, en professant la foi chrétienne sans avoir part à la vie sanctifiante du Christ. Tôt ou tard, il se verra retranché, exclu de cette communion apparente avec Jésus.

Les vrais sarments portent du fruit. Ceux-ci, Dieu les nettoie, les émonde , les purifie et  les émonde. Jésus eut dit que ces sarments fertiles durent être débarrassés de tout jet inutile, et même d’une partie de leur feuillage qui empêcherait le fruit de mûrir. C’est Dieu encore qui poursuit, dans ses enfants, cette œuvre de purification et de sanctification continue, il l’accomplit par sa Parole, par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce.

Si cela ne suffit pas, le céleste cultivateur emploie l’instrument tranchant et douloureux des épreuves, de la souffrance et des renoncements qu’il impose à ses enfants. Car ce qu’il veut à tout prix, c’est qu’ils portent plus de fruit. Jésus, se tournant vers ses disciples, les rassura au sujet de ce mot sévère : il nettoie tout sarment qui porte du fruit.Déjà ils furent nets, purs : au moyen de la parole divine que Jésus leur annonça, un principe impérissable de vie nouvelle fut déposé dans leur cœur, et s’y développa peu à peu jusqu’à la perfection.

Jésus invita ses disciples à renoncer constamment à tout mérite propre, à toute sagesse propre, à toute volonté et à toute force propres, ce qui fut, pour eux, la condition d’une communion vivante avec lui. «Si vous le faites, je demeurerai en vous, comme la source intarissable de votre vie spirituelle. Sinon, vous vous condamneriez à la stérilité du sarment séparé du cep

Afin de rendre plus frappante encore la conséquence négative qui précède, Jésus déclara solennellement que ce fut lui qui fut le cep et que ses disciples furent les sarments ; pour conclure qu’en lui, ils porteront beaucoup de fruit, mais que, hors de lui, ils n’en porteraient aucun, pas plus que le sarment séparé du cep. Mais ce fruit, qui le porte ?

Celui-là seul qui demeure en moi, dit Jésus ; d’où il résulte que c’est l’Esprit de Christ, qui, comme la sève du cep dans le sarment, nous fait seul porter du fruit; c’est ce que confirme le fait d’expérience que nous hors de Christ, comme le sarment détaché du cep, ne pouvons rien produire, rien de véritablement bon, rien qui supporte le regard du Dieu saint et qui lui soit agréable.

Le thème ici formulé n’est pas celui de l’impuissance morale de l’homme naturel pour tout bien ; c’est celui de l’infécondité du croyant laissé à sa force propre, quand il s’agit de produire ou d’avancer la vie spirituelle, la vie de Dieu, en lui ou chez les autres.

Non seulement celui qui ne demeure pas en Jésus, dans une communion vivante avec lui, ne peut rien faire, mais il va au-devant d’une succession de jugements terribles. Le sarment séparé du cep est d’abord jeté dehors, hors de la vigne qui représente le royaume de Dieu, et il sèche nécessairement, puisqu’il ne reçoit plus la sève du cep. Qu’on pense à Judas, par exemple dont Jésus annonça la ruine.

Ce jugement, moralement accompli dès maintenant, aura au dernier jour son issue tragique que décrivirent les paroles : «On ramasse ces sarments, et on les jette au feu et ils brûlent» Dans la parabole, ce sont les serviteurs du vigneron ; dans la réalité, ce sont les anges de Dieu. Après avoir prononcé ces redoutables paroles, Jésus revint avec tendresse à ses disciples qui demeurèrent en lui, et il leur promit les grâces les plus précieuses : toutes leurs prières furent exaucées et ils eurent le bonheur de glorifier Dieu par des fruits abondants.

La communion des disciples avec Jésus est ici exprimée par ces deux termes : «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous» Les paroles de Jésus, qui sont esprit et vie, et qu’ils gardent dans leur cœur, sont le lien vivant de communion avec lui. Inspirés par elles, ils sont à la source de toutes les grâces divines, et leurs prières, qui ne seront plus que les paroles de Jésus transformées en requêtes, obtiendront toujours un exaucement certain.

Dieu, dans ses perfections, sa puissance, sa sainteté, son amour, se glorifie en reproduisant, dans le moindre de ses enfants, ces divers traits de sa ressemblance, plus que par toute la magnificence des œuvres de la création. Portez beaucoup de fruit à la gloire de Dieu, ce sera la preuve certaine que vous êtes mes disciples et le moyen de le devenir toujours de nouveau.

Diacre Michel Houyoux

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Sixième dimanche de Pâques – Année Paire

Posté par diaconos le 29 avril 2024

 Jean 15:10

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une  communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fit débat.

Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la  femme adultère. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# L’Évangile selon Jean est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée. Selon Philippe Rolland, les premiers Pères de l’Église sont unanimes à affirmer que cet Évangile est le dernier des quatre dans le temps et qu’il a été rédigé par Jean. Ce sont en particulier, Irénée de Lyon mort en 210, Clément d’Alexandrie mort en 211, et Origène mort en 245. Sans compter Marcion mort en 160 qui n’est pas un Père de l’Église. Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une communauté johannique, à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat.

Ce texte fut rédigé en grec, tout comme les trois autres évangiles canoniques, dits synoptiques, mais il s’en démarqua par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources, ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la femme adultère Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu’il décrit comme le Verbe de Dieu incarné.

# Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin par lequel Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l’Église catholique mais aussi dans l’Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l’accent sur les concepts d’amour et d’adoration voués au Christ. La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l’Église catholique par le pape Pie IX en 1856. x

L’extension de cette dévotion dans l’Église catholique à partir du XVIIe siècle vient des révélations d’une visitandine de Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, qui affirma l’avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 16752. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d’une autre religieuse catholique, la mère supérieure du couvent de la congrégation du Bon Pasteur de Porto, Marie du Divin Cœur Droste zu Vischering, qui demanda au pape Léon XIII qu’il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus. Pie XI a indiqué : «L’esprit d’expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.»

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez,

que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. » (Jn 15, 9-17)

Comme je vous ai aimés

C’est l’amour de Jésus vivant dans le cœur de ses disciples qui fut la source de leur amour mutuel. Il insista sur ce commandement, dont l’observation fut l’âme de la vie chrétienne : «Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.» (Jn 13, 34) La mesure de l’amour qu’ils durent avoir les uns pour les autres fut dans ce mot : comme je vous ai aimés. Et Jésus expliqua comment il le aima. Donner sa vie pour ses amis, la plus grande preuve d’amour qu’on puisse leur donner.

Aussi, contempler Jésus mourant sur la croix sera toujours le meilleur moyen de se pénétrer de la grandeur de son amour. Cette parole de Jésus resta profondément gravée dans le cœur de Jean ; il la répéta, plus tard. D’après l’apôtre Paul, Jésus montra un amour plus grand encore, quand il voulut mourir, non seulement pour ses amis, mais pour des pécheurs. Jésus vint de dire qu’il donne sa vie pour ses amis.

Puis, se tournant avec amour vers ses disciples, il ajouta : «Vous êtes mes amis  !» Ce fut leur dire en même temps : «Vous le prouverez, de votre côté, par l’obéissance de l’amour » Jésus leur fit apprécier hautement ce beau mot d’ami qu’il leur donna. Et, pour cela, il leur en expliqua le sens profond. : «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur reste étranger aux pensées et aux projets de son maître, mais je vous ai prouvé que vous êtes mes amis, parce que je vous ai fait connaître tous les desseins de miséricorde et d’amour que mon Père m’a chargé d’accomplir pour le salut du monde.»

C’est là ce que Jésus exprima par ces termes familiers : «Toutes les choses que j’ai entendues de mon Père.» Malgré tout leur amour pour Jésus, ils ne purent jamais oublier qu’il était le Seigneur, et plus il les élevait jusqu’à lui plus ils éprouvaient le besoin de s’abaisser en sa présence. Bien que Jésus éleva ses disciples jusqu’à ce rapport intime d’amour avec lui, ils ne durent pas oublier qu’ici toute l’initiative vint de lui. : il qui les eut choisis pour leur apostolat .

Tout cela, ajouta Jésus, je le fit, afin que vous alliez librement, joyeusement, à votre œuvre et que vous puissiez porter du fruit, un fruit permanent pour la vie éternelle. Ces choses, ces paroles et ces instructions de Jésus dans lesquelles tout fut amour de sa part, il les prodigua aux siens, afin qu’à leur tour ils s’aimèrent les uns les autres. Il leur en fit une douce obligation, sur laquelle il insista, aussi les apôtres comprirent-ils compris l’immense importance de cet amour mutuel qui est l’âme de L’Église dans sa communion avec Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Journal Chrétien : cliquez ici pour lire l’article →Si vous m’aimez, gardez mes commandements…

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Bienheureux Amédée IX

Posté par diaconos le 27 avril 2024

Bienheureux Amédée IX († 1472) - La lumière de Dieu

Amédée IX de Savoie n’acquit le premier février à Verveil le trente mars de l’année 1472. Il fut le fils de Lois Ier, , duc de Savoie, prince de Piémont, comte d’Aoste et de Maurienne, et d’Anne de Savoie. Épileptique, il ne fut pas disposé à régner, et l’autorité fut exercée par sa femme Yolande de France, mais aussi par son frère Philippe, comte de Bresse, qui intrigua régulièrement. Amédée aurait préféré embrasser une carrière religieuse en intégrant un couvent.

Amédée de Savoie épousa, en 1452,Yolande de France (1434-† 1478), fille de Charles VII, roi de France, et de Marie d’Anjou, sœur de son beau-frère Luis XI, qui lui avait été destiné dès 1436. Yolande était son aînée de douze mois, fut selon le contrat élevée avec son futur époux à la Cour de Savoie. Ensemble, ils eurent dix et douze enfants, dont sept ont survécu

  1. Louis (5 octobre et † 31 décembre 1453).
  2. Anne (1455 † 1480), mariée en 1478 à Frédéric Ier, roi de Naples
  3. Charles (1456 † 1471), prince de Piémont.
  4. Louis (1458 † 1460).
  5. Jean (1459 † 1461).
  6. Marie (.1463 † 1511/13) mariée en 1478 à Philippe de Hochberg : d’où Jeanne et les comtes princes de Neuchâtel et de Valandrin.

  7. Philibert (1465 † 1482), duc de Savoie sous le nom de Philibert Ier, comte d’Aoste et prince du Piémont.

  8. Louise (1462 † 1503), mariée en 1479 avec Hugues de Chalon, seigneur d’Orbes († 1490), fils de Louis II, prince d’Orange.

  9. Bernard (4 février † 3 septembre 1467). Son corps est inhumé dans l’ancienne église des Franciscains de la ville de Pignerol au Piémont).

  10. Charles Ier (1468 † 1490), duc de Savoie, comte d’Aoste et prince du Piémont.

  11. Jacques-Louis (1470 † 1485), marquis de Gex, époux de Louise de Savoie (sa cousine, fille de Janus de Savoie ; mort sans postérité.
  12. Jean-Claude Galléas (août † 7 novembre 1472).

Il avait, en 1471, pour secrétaire Claude de Prélian. Amédée fut connu pour sa grande piété et pour sa charité envers les pauvres et les malheureux. Il fut rapidement considéré comme un saint. En l’an 1612, l’évêque de Genève, François de Sales, écrivit une supplique au pape Pape Paul V, en vue de sa béatification, le culte fut autorisé le trois mars 1677 par le pape Innocent IX.

Il est fêté le vingt sept localement et le trente mars par l’Église catholique.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Enseignement avec Amédée https://youtu.be/yzt4r195HLc

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Samedi de la quatrième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 26 avril 2024

Jean 14:8

 # La théologie chrétienne a développé la conception d’un Dieu trinitaire Père, Fils de Dieu et Saint-Esprit. En amont du christianisme, le judaïsme développa certains attributs de YHWH comme Père du fait de sa création, de l’éducation que donne Dieu et de sa paternité envers le peuple d’Israël. Jésus-Christ, dans son enseignement à travers les Évangiles, définit la paternité de Dieu comme l’élément essentiel de Dieu avec l’Amour.

Cette paternité de Dieu est particulière pour Jésus qui présente sa filiation avec lui. Les chrétiens sont appelés à une paternité adoptive par Jésus. Ses enseignements sur la paternité de Dieu indiquent que cette paternité est ouverte à tous, bons comme méchants.

La doctrine chrétienne va progressivement conceptualiser la paternité de Dieu à travers le dogme de la Trinité. La représentation de Dieu dans l’art, au début interdite dans le christianisme primitif s’appuyant sur le judaïsme, et encore pendant plusieurs siècles développa à travers la peinture et la sculpture, représentant Dieu le Père sous différents aspects : celle de la lumière, ou sous la forme d’une personne d’âge avancé portant généralement une barbe blanche.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !»

«Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. 
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » (Jn 14, 7-14)

Fondons notre foi sur les paroles de Jésus

«Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès.» (Bengel) Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte. La parole de Jésus : «Vous l’avez v, comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : «Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire.» (Ex 33, 18) ; et il exprima naïvement ce désir à Jésus. «Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi.»

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser. Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. Les paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

«Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout !» (Godet) Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes. Il entendit par là ses miracles : «Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.» (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore. Il promit avec une autorité solennelle : «En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.» Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. «Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.» (Meyer)

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore (Jn 7, 39). Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le FilsPrier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé. «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait».

Diacre Michel Houyoux

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