Dédicace des basiliques de Saint Pierre et de saint Paul, apôtres

Posté par diaconos le 18 novembre 2023

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Pierre et Paul, colonnes de la foi

LES VIES de saint Pierre et de saint Paul sont imbriquées entre elles par l’amour de Jésus-Christ et par le désir partagé d’évangéliser. Différents par leur origine, leur tempérament et leur formation, ils ont consacré, à partir de l’appel du Seigneur, le meilleur de leurs énergies à rendre témoignage à travers le monde de la joie qu’ils avaient reçue, chacun selon sa mission et son style : Pierre, comme chef de l’Église et Paul comme apôtre des nations.

Ils ont fait connaissance à Jérusalem, lorsque Paul a rendu visite aux apôtres trois ans après sa conversion (Ga 1, 15-18). Ils passèrent ensemble à peine quelques jours. Il se rencontrèrent postérieurement à Rome, lorsque Paul fut incarcéré dans la capitale de l’Empire. Par leur martyre, Pierre et Paul rendirent à Rome le plus grand témoignage à l’amour du Christ : Pierre fut crucifié et Paul décapité. C’est à Rome que reposent leurs reliques, dans les basiliques qui leur sont dédiées.

Tel fut le témoignage du prêtre romain Gaïus, vers l’an 200 : «Je peux te montrer les dépouilles des apôtres ; que tu ailles au Vatican ou à la Via Ostiensis, tu trouveras les trophées des fondateurs de cette Église». Nous voyons aujourd’hui ce que Dieu peut faire de ceux qui s’ouvrent généreusement à son action. «Courage ! Tu en es capable. Ne vois-tu pas ce que la grâce de Dieu a fait de ce Pierre somnolent, renégat et lâche…, de ce Paul persécuteur, haineux et obstiné».

La tradition chrétienne considère saint Pierre et saint Paul comme inséparables : ensemble, ils représentent tout l’Évangile du Christ. Les deux sont un des fondements de l’Église, symboles de son unité et colonnes de la foi. Pour cette raison, l’Église célèbre le même jour la Dédicace des basiliques romaines de Saint-Pierre et de Saint-Paul, édifiées sur leur tombeau. Les clés, que Pierre reçut du Christ, représentèrent son autorité. Le Seigneur lui promit qu’en tant qu’administrateur fidèle de son message qu’il lui reviendra d’ouvrir la porte du Royaume des cieux

L’épée que Paul tient dans ses mains est l’instrument avec lequel il fut tué. L’image de l’épée évoque aussi sa mission évangélisatrice. Sentant la mort toute proche, il écrivit à son disciple Timothée : «J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi» (2 Tm 4, 7). Paul a été appelé le treizième apôtre, même s’il n’a pas fait partie du groupe des Douze, car c’est le Christ qui l’a appelé sur la route de Damas.

Du point de vue humain, ils étaient bien différents et, vraisemblablement, leurs relations ont connu des tensions. Or, celles-ci n’ont pas été un obstacle pour que l’un et l’autre réalisent «ne manière nouvelle d’être frères, vécue selon l’Évangile, une manière authentique rendue possible par la grâce de l’Évangile du Christ opérant en eux

Saint José maria l’exprimait ainsi : « Je voudrais — aide-moi par ta prière que, dans la Sainte Église, nous nous considérions tous membres d’un seul corps, comme nous le demande l’Apôtre, et que nous vivions à fond, sans indifférence, les joies, les tribulations, l’expansion de notre Mère, qui est une, sainte, catholique, apostolique, romaine. Je voudrais que nous vivions une véritable identité des uns aux autres, et de nous tous au Christ».

QUAND on fait la dédicace d’un temple pour le culte, le bâtiment cesse d’être un lieu commun pour devenir un espace sacré, ayant pour finalité de rendre gloire à Dieu. Au cœur du rite se trouve la consécration de l’autel qui, étant complètement dénudé, est oint avec le chrême en son milieu et aux quatre angles. Ensuite, il est encensé et revêtu de nappes, de fleurs, de cierges et de la croix. Le célébrant, un cierge allumé dans sa main, invoque la lumière du Christ, de façon analogue à ce qui se fait pendant la Veillée pascale.

À l’image d’un temple, tous les chrétiens ont été consacrés à Dieu au moment de leur baptême et oints sur la poitrine avec le saint chrême. À nous aussi, une bougie nous a été remise, allumée sur la flamme du cierge pascal, pour que nous soyons des foyers de lumière au milieu du monde. Nous pouvons donc collaborer avec enthousiasme à l’édification de l’Église puisque nous sommes des pierres vivantes (1 P 2, 5) de cet édifice surnaturel.

Ces deux témoins de la foi sont admirables non seulement pour posséder des qualités inégalables mais plutôt parce que, au cœur de leur histoire, se trouve la rencontre avec le Christ qui a changé leur vie. Ils ont fait l’expérience d’un amour qui les a guéris et libérés et c’est pourquoi ils sont devenus apôtres et ministres de libération pour les autres .

Pierre connaissait personnellement Marie et, en dialoguant avec elle, surtout dans les jours qui ont précédé la Pentecôte (Ac 1, 14), il a pu approfondir sa connaissance du mystère du Christ. Paul, en annonçant l’accomplissement du plan de salut dans la plénitude des temps rappela la femme dont le Fils de Dieu est né dans le temps (Ga 4, 4)

Diacre Michel Houyoux

Vidéo KTOTV https://youtu.be/XK4rvIQORXU

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Saint Anastase +1750

Posté par diaconos le 18 novembre 2023

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Anastase était originaire de l’Epire en Grèce. Un jour qu’il alla moissonner avec sa sœur et d’autres chrétiens de son village il rencontra sur son chemin une troupe de cavaliers musulmans conduite par Moussa, le jeune fils du gouverneur ottoman de la région voulut s’emparer de la sœur d’Anastase, qui était fort belle, pour avoir une relation amoureuse avec elle. Mais Anastase se précipita contre les turcs, ce qui permit à sa sœur de s’enfuir.

Chassé par les chrétiens, Moussa et ses complices allèrent se plaindre auprès du Pacha. Celui-ci fit arrêté, quelques jours plus tard, Anastase. Ni les sollicitations, ni les tortures n’eurent raison de lui qu’on voulait faire abjurer. Voyant son courage, il entreprit de le convertir à l’Islam. Ni les menaces, ni les coups, ni la prison n’ébranlèrent sa foi. Les turcs essayèrent de le corrompre par des propositions de gloire et d’honneurs mondains, ce fut sans résultat.Moussa, étonné de son attitude voulut en savoir plus sur cette foi qui rendait les Chrétiens plus forts que toutes les puissances du monde. Il se rendit en secret dans son cachot.

Dès que le geôlier ouvrit la porte, Moussa vit deux jeunes gens à l’aspect lumineux qui entouraient Anastase et qui disparurent lorsqu’il entra.À ses questions, Anastase répondit qu’il s’agissait des anges gardiens qui veillent sur les Chrétiens et les assistent en particulier dans les tourments endurés pour l’amour du Christ.Il lui expliqua pourquoi les Chrétiens pouvaient mépriser avec allégresse les plaisirs du monde et accepter toutes sortes de tortures dans l’espoir d’avoir accès aux biens éternels.

Le cœur de Moussa fut touché par la grâce et il se jeta aux pieds d’Anastase en lui demandant de devenir Chrétien.ien plus, avant de mourir, il convertit Moussa, qui dut s’enfuir à Venise où il se fit baptiser et revint à Constantinople, moine sous le nom de Daniel. Nous fêtons aussi ce même jour saint Daniel, musulman converti.Bien plus, avant de mourir, il convertit Moussa, qui dut s’enfuir à Venise où il se fit baptiser et revint à Constantinople, moine sous le nom de Daniel.

Vidéo Armand Dumouch https://youtu.be/WhKbh4v45rs?t=5

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Au large biblique avec la parabole de la lampe

Posté par diaconos le 17 novembre 2023

La parabole de la lampe (Lc 8,16-18) | Au Large Biblique

 

# La Lampe est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans trois Évangiles. Elle est l’image des humains qui doivent être les lumières du monde en suivant les vertus. Pour Jean Chrysostome, la lumière chasse les ténèbres du mal. Elle éclaire le chemin, elle chasse les erreurs. Être la lumière, éclairer la maison, c’est œuvrer en suivant la fraternité afin de montrer la voie à suivre.

Pour le Frère Élie, la lumière rejoint la flamme de l’Esprit Saint reçue lors du baptême. Elle doit nous guider à faire œuvre de charité tout au long de notre vie, et à parler de la Bonne Nouvelle venue illuminer le monde . Benoît XVI cita le psaume 119, verset 105 : «Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentie» (Ps 119), et le livre du prophète Isaïe, chapitre 58, verset 10 : «Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi» (Is 58).

Cette parabole biblique est à l’origine de l’expression française « mettre sous le boisseau », passée dans le langage courant malgré l’emploi du mot « boisseau » qui désigne une mesure aujourd’hui obsolète.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : «Personne, après avoir allumé une lampe, et la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.

Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé.» (Lc 8, 16-18)

Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez

«Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez ; car quiconque a, il lui sera donné ; et quiconque n’a pas, même ce qu’il croit avoir lui sera ôté.». Marc, aussi bien que Luc, placèrent ces avertissements à la suite de la parabole du semeur et les mots : «Prenez garde comment vous écoutez»

Il ne laissèrent aucun doute sur le rapport qu’il y eut entre ces deux instructions. (Lc 8, 18) La lumière que Jésus apporta à ses disciples par ses enseignements ne dut pas être mise sous un vase, ni sous un lit (divan sur lequel on se couchait à demi pour prendre le repas), mais doit resplendir dans le monde.

Jésus employa fréquemment cette image dans des applications diverses. Ici, comme dans Marc, cette sentence, qui énonce une loi du règne de Dieu, signifie que celui qui écoute attentivement a déjà un don précieux et que, par la vérité qu’il reçoit, il lui est donné beaucoup plus encore ; et plus il sera fidèle dans l’emploi de ce qui lui est confié, plus il lui sera donné. Celui, au contraire qui n’a pas même le besoin de la vérité et de la vie, ce qu’il peut avoir d’ailleurs lui sera ôté

Dans cet état, il se fait bien des illusions ; c’est ce que Luc donna à entendre par ce mot : «… ce qu’il croit avoir»

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

KT42 : cliquez ici pour lire l’article → Caté : La parabole de la lampe

Père Gilbert Adam cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 25esemaine, année impaire

Vidéo Paraboles du Royaume → https://youtu.be/R3ZBSs2K_oM

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Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 17 novembre 2023

Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A dans Bible

# Le Jour du jugement dernier ou encore Jour de la Rétribution est, selon les religions abrahamiques, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes, leurs paroles et leurs intentions.

Le devenir des damnés et des justes n’est pas le même selon tous les textes. Selon la Bible et le Coran, la résurrection des morts est un préalable au jugement par Dieu, qui aura lieu le même Jour pour tous.

Dans le judaïsme, le jugement dernier dont parle le Livre de Daniel : «Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais».

Dans la Torah il est écrit à propos du Jour du Seigneur (de YHWH : יוֹם-יְהוָה, Éaïe 13.6, 13.9, Joël 1.15, 2.1, 2.11, 3.4, 4.14, Amos 5.18, 5.20, Abdias 1.15, Sophonie 1.7, 1.14, Malachie 3.23) , par exemple en Ésaïe 13.9 : «Oui, il arrive implacable, le jour du Seigneur, jour d’emportement et de violente colère, qui réduira la terre en solitude et en exterminera les criminels.» Certains récits allégoriques parlent de Yom HaDin, décrivant Dieu siégeant sur Son trône, tandis que les livres contenant les actes de toute l’humanité sont ouverts pour révision, et que chacun passe devant Lui pour évaluation de ses actes.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : «Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes.

Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”

Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.”»

Le Seigneur ajouta : «Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.

Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Lc 18, 1-8)

La parabole du juge inique

Pour encourager ses disciples à prier avec persévérance, Jésus leur proposa l’exemple d’une pauvre veuve qui, à force d’insistance, obtint justice d’un juge qui, ne craignant ni Dieu ni homme, lui fit droit par égoïsme et pour être délivré de son importunité. Jésus leur fit remarquer les mobiles de ce juge, et en conclut que Dieu, à plus forte raison, écoutera ses élus et leur fera promptement justice. Mais le fils de l’homme à son avènement trouvera-t-il la foi ?

Cette parabole se trouve dans un rapport intime avec le discours prophétique qui précède. Luc l’indiqua par l’expression qui lui fut familière : «Il leur disait aussi.» La nécessité de la prière, de la prière persévérante et sans découragement, résulte des dangers qui environneront l’Église et chaque âme individuelle dans le dernier combat qui précédera l’avènement du Christ.

La position des chrétiens dans le monde leur fait du reste éprouver en tout temps ce pressant besoin de la prière ; sans elle chacun d’eux serait semblable à cette pauvre veuve, opprimée et destituée de toute protection.

Ainsi, d’une part, un juge qui n’eut aucune crainte de Dieu et aucun égard pour aucun homme, qui, par conséquent, fut sans conscience et sans cœur dans ses procédés ; d’autre part, une pauvre veuve affligée dans ses affections les plus intimes, et, en outre, opprimée par sa partie adverse, tels furent les personnes en présence.

Ce que la veuve demanda, ayant le droit de l’attendre d’un juge, ce ne fut pas une vengeance, mais sa délivrance par la justice . Et Luc indiqua qu’elle réitéra souvent et longtemps sa prière. Ce fut là le moyen de sa délivrance.

Le motif égoïste invoqué par le juge fut bien en harmonie avec son cynisme : il avoua n’avoir ni crainte de Dieu, ni égard pour personne. Écoutez ! faites attention : ce juge injuste dans son égoïsme, enfin, par son insistance, accorda à la veuve ce qu’elle demanda.

Et Dieu juste et miséricordieux, fera-t-il moins pour ses élus, ses enfants bien-aimés, qui, du sein de l’oppression, crient à lui jour et nuit ! Tel est le point de comparaison qu’il faut bien saisir pour comprendre la parabole.

Ici, comme dans d’autres similitudes, Jésus enseigna, non par analogie, mais par contraste. Le texte du Codex Sinaiticus, A, B, D  porte : «Use-t-il de patience à leur égard ?»

La plupart des commentateurs modernes firent de cette phrase une question indépendante de la précédente et donnent au verbe le sens d’agir avec lenteur : tarde-t-il à leur égard ?

Le verbe au présent ne convient guère dans cette explication et la signification tarder n’est pas suffisamment établie. Il est plus naturel de rattacher étroitement cette proposition à la précédente et de la faire dépendre de la négation de celle-ci : et n’use-t-il pas de longanimité, n’est-il pas rempli de bonté à leur égard ? (J. Weiss)

L’idée d’un prompt retour de Christ pour la délivrance des élus est exprimée en divers endroits des Écritures dans les mêmes termes (Rm 16, 20 ; Ap 1, 1 ; Ap 3, 11 ; Ap 22, 20,)

Ce temps d’attente et d’épreuve qui parait très long à ceux qui souffrent, est pourtant très court pour Jésus pour qui mille ans sont comme un jour  et qui veut accomplir les desseins de sa miséricorde envers tous ses élus .

Cette promesse d’une prompte délivrance s’applique, non seulement à l’Église dans son ensemble, mais à chacun des élus, pour qui l’heure de la mort est aussi l’heure de la délivrance.

C’est dans cette vue que saint Paul appela légère l’affliction actuelle des chrétiens, qui produit en eux une gloire éternelle . «Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire» (2 C, 4, 17)

La promesse de Dieu est certaine, infaillible ; seulement ses enfants sauront-ils tous  persévérer jusqu’à la fin  en gardant la foi, la vraie foi qui seule peut les maintenir en communion avec Jésus ?

Ce fut avec tristesse, et pour donner un avertissement à ses disciples, que Jésus posa cette question. Il vient de dire dans quel état d’oubli de Dieu se trouvera le monde à sa venue, et quant à ses disciples eux-mêmes, il prédit ailleurs qu’au sein des tribulations des derniers temps, la charité du grand nombre se refroidira .

Cependant, la question ne signifie pas qu’il ne trouvera plus de foi sur la terre ; car dans ce sens absolu elle serait en contradiction avec la promesse de délivrance qu’il fit à ses élus. Il est remarquable que Jésus, même en parlant de son apparition dans la gloire, se désigna comme le fils de l’homme.

Mais Jésus lui déclara : «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête» (Mt 8, 20)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse sur la prière

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants

Vidéo Pasteur Louis Pernot → https://youtu.be/EYouAwPKrMA?t=33

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