Samedi de la trente et unième semaine du Temps Ordinaire -Année A

Posté par diaconos le 10 novembre 2023

La parabole de l'économe infidèle – Sagesse et Finance

# L’Économe infidèle ou le Gérant habile est une parabole de Jésus. Elle relate entre autres le non-attachement aux biens terrestres. Selon Gaudence de Berscia, il faut s’attacher au partage : le Seigneur Jésus est le maître véritable qui enseigne à ses disciples les préceptes nécessaires au salut.

Il a raconté à ses Apôtres d’alors la parabole de l’intendant pour les exhorter, ainsi que tous les croyants d’aujourd’hui, à se montrer fidèles à faire l’aumône». Ce vénérable stipule bel et bien qu’il ne faut pas dépenser en gaspillant, et qu’il faut vivre comme un Pèlerin sur terre. Le croyant doit s’attacher aux biens célestes conclut le saint.

Elle est l’image de la confiance rendue, du respect, de la fidélité et de la prudence. Par ces valeurs éthiques, elle se rapproche des vertus cardinales et des vertus théologales.

Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, l’économe fidèle est celui qui sait dispenser avec générosité la parole divine et les miracles tels les pasteurs de l’Église. Jean Chrysostome, dans son étude de l’Évangile selon saint Matthieu, dit que le titre d’économe fait aussi référence aux puissants du monde, aux rois qui doivent aider les peuples.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.

Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.

Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?

Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent.»

Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision.

Il leur dit alors : «Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu » (Lc 16, 9-15)

Faites-vous des amis avec les richesses injustes

Que sont ces richesses injustes ? Et quels sont les amis que nous devons nous faire par leur moyen ? La raison pour laquelle Jésus appela injustes les biens de ce monde, fut expliquée de manières fort diverses. C’est parce qu’il y a presque toujours, de près ou de loin, quelque injustice dans la manière dont ils furent acquis, ou dans l’usage qu’on en fit.

Comment donc cet économe fut-il injuste ? D’abord, en dissipant le bien de son maître ; puis en en disposant pour son profit personnel. voilà comment la plupart des gens rendent injustes les richesses que Dieu leur confie. Au lieu de se considérer comme des administrateurs qui lui en rendront compte, ils s’en constituent les vrais possesseurs et, oubliant leur responsabilité, ils accumulent ces biens dans leur avarice, en font étalage pour nourrir leur orgueil, ou bien les dissipent pour satisfaire passions.

Quel est alors l’usage que Jésus leur conseille de faire de ces biens, devenus injustes dans leurs mains ? La parabole donne la réponse : Le moment approche où toute personne sera appelée à rendre compte de son administration ; elle doit donc imiter l’économe, qui s’empressa de profiter d’un dernier sursis pour s’assurer des amis qui le reçurent dans leurs maisons : «Moi, je vous dis : Faites-vous des amis(Lc 16, 9)

Quels sont ces amis ? L’un dit : «L’ami suprême que nous devons nous assurer, c’est Dieu lui-même en employant à son service les biens qu’il nous confie.»

«C’est le Seigneur Jésus, qui regarde comme fait à lui-même le bien que nous faisons au plus petit de ses frères»Olshausen. Pour Meyer, Ces amis sont les anges, que Jésus lui-même nous représente comme chargés d’introduire les justes dans le royaume de Dieu.

Mais l’interprétation la plus généralement admise consiste à entendre par ces amis, les personnes : ignorantes à instruire, malheureuses à soulager, pauvres à secourir. Il faut se les attacher par la bienfaisance, par une vraie charité chrétienne. Leur reconnaissance subsistera jusque dans le siècle à venir.

Le sens des deux leçons est donc semblable, mais la dernière convient mieux à la parabole, puisque ce sont les biens que l’intendant administra qui tout à coup manquèrent à l’économe.

Ce mot de tabernacle ou tente est une allusion à la vie des patriarches qui, étrangers et voyageurs, plantaient leurs tentes pour un jour. Dans l’économie future elles seront éternelles ; ce seront les demeures de la maison du Père, l’édifice qui est l’ouvrage de Dieu.

Comme ces amis furent des pauvres et des malheureux secourus, ils se bornèrent à les accueillir avec reconnaissance et avec amour. Dans certains cas aussi ces pauvres assistés purent devenir pour ceux qui leur vinrent en aide les instruments de leur salut.

Les biens qui nous sont confiés, comme ceux qu’administra l’économe, ne sont pas à nous, mais à Dieu. Si, comme lui, nous ne sommes pas fidèles dans l’usage que nous en faisons, Dieu pourrait-il nous donner ce qui est à nous ?

Les biens de la terre sont à Dieu, qui les confie à qui il veut, pour un temps, et ils restent toujours pour nous des biens extérieurs. Le salut, au contraire, la vie éternelle, est à nous, parce qu’elle est un héritage qui nous a été légitimement acquis, et surtout parce qu’elle nous est assimilée de manière à devenir une partie intégrante de notre nature spirituelle et immortelle.

Cette parole remarquable nous ouvre une perspective inattendue sur la dignité que Jésus attribue à l’âme humaine, et aussi sur l’état des enfants de Dieu dans le ciel, où tout ce qu’ils posséderont sera parfaitement identique à leur être et leur sera approprié pour toujours par un progrès sans fin dans la connaissance et l’amour de Dieu.

L’enseignement que Jésus donna ici provoqua les ricanements des pharisiens amis de l’argent. Jésus déclara que la renommée dont ils jouirent parmi les hommes fut en abomination à Dieu qui connut leurs cœurs. La loi qui  domina jusqu’à Jean ne fut pas abolie par la publication de ce royaume de Dieu, qui fut l’objet de l’ardente poursuite d’un grand nombre. Elle subsistera autant que le ciel et la terre.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Aucun domestique ne peut servir deux maîtres à la fois… (Lc 16, 1-13)

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

Diacre Jean-Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article → Notre bien véritable – Parole de Dieu …

Paroisse Notre Dame de l’espérance (Rillieux -le-Pape) : cliquez ici pour lire l’article → Liturgie de la Parole des très jeunes enfants : Digne de …

Vidéo L’économe infidèle https://youtu.be/F7E1k9VBzLM

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Eenendertigste zondag van de gewone tijd – Jaar A

Posté par diaconos le 9 novembre 2023

Eenendertigste zondag van de gewone tijd – Jaar A

 

Geschreven door diaconos op 6 november 2023

De wijze en de dwaze meisjes - Gospelimages

Parabel van de dwaze en wijze maagden


De Farizeeën waren een religieuze en politieke groep vrome Joden die, samen met de Sadduceeën en de Essenen, opkwamen in Palestina tijdens de Hasmonese periode rond het midden van de 2e eeuw voor Christus als reactie op de hellenisering die werd nagestreefd door de autoriteiten van die tijd.Als de auteur van de mondelinge Torah, die vooruitliep op het rabbinisme, maakte deze beweging deel uit van het Tweede Tempel Jodendom, wiens ontwikkeling ze beïnvloedde.

Ze stierf uit tegen het einde van de 1e eeuw en is bij ons bekend via verschillende bronnen, waarvan de hernieuwde studies sinds het einde van de 20e eeuw hebben benadrukt hoe moeilijk het is om de complexiteit ervan te begrijpen. Hun beweging staat bekend als farizeïsme of farizeïsme. Sinds de strikte toepassing van historiciteitscriteria op de bronnen en de meer sceptische houding van exegeten ten opzichte van deze bronnen, is de informatie over de farizeese beweging die als betrouwbaar wordt beschouwd aanzienlijk afgenomen.

 Paradoxaal genoeg heeft deze exegetische vooruitgang ertoe geleid dat de contouren van de beweging minder duidelijk en onzeker zijn geworden. Het is nu noodzakelijk om elk van deze bronnen afzonderlijk te onderzoeken, rekening houdend met de tijd en de context waarin ze werden geschreven. Toespraak tegen de schriftgeleerden en Farizeeën.

De Farizeeën hadden autoriteit gekregen als opvolgers van Mozes. Het was daarom gepast om hun geboden te gehoorzamen, maar men moest oppassen hun voorbeeld te volgen, want zij brachten niet in praktijk wat zij onderwezen, maar belastten alleen anderen. Wat ze ook deden, ze deden het om opgemerkt en geprezen te worden door anderen. Jezus weerlegde de dwaze ijdelheid van de Farizeeën met de nederige houding die hij zijn discipelen voorschreef: ze moeten geen rabbi, vader of opziener genoemd worden, want ze zijn allemaal gelijk voor God; de grootste onder hen moet de dienaar van allen zijn ; wie zichzelf vernedert, zal verhoogd worden.

 Jezus legde zijn tegenstanders het zwijgen op. Hij formuleerde hun veroordeling: deze toespraak was eerst gericht aan de menigte en de discipelen, die Jezus wilde beschermen tegen de geest van de leiders van het volk; daarna richtte hij zich op hen door hun ondeugden te ontmaskeren en te berispen in een reeks scherpe apostrofs.

Deze toespraak werd alleen door Matteüs gehouden; Marcus en Lucas hebben er slechts fragmenten van opgenomen, die zij elders plaatsten, zoals moderne critici het aan Matteüs toeschrijven. « Het is volkomen toepasselijk dat Jezus zijn hele gedachten over zijn tegenstanders in deze passage uitdrukt » (De Wette). « Deze verhandeling is zo vol leven en eenheid dat er geen twijfel over bestaat dat het op deze manier is uitgesproken, ook al bevat het misschien enkele elementen die ontleend zijn aan andere verhandelingen van Jezus. »(Meyer)

 De stoel van Mozes verwijst naar de activiteit en autoriteit die Mozes uitoefende als wetgever en leider van het volk. Zij zaten op deze stoel als opvolgers van de grote dienaar van God. De rabbijnen gebruikten dezelfde uitdrukking om te zeggen dat de ene leraar de andere opvolgde in het onderwijzen. Omdat de mannen van deze partij Jezus tot dan toe steeds vijandiger gezind waren geweest, omdat ze zijn waarschuwingen in de wind sloegen en zijn plaats wilden innemen, zag hij van alle consideratie af en brak met hen.

De schriftgeleerden, die in alle opzichten op de Farizeeën leken, hadden hetzelfde standpunt ingenomen. Zij waren de Sopherim van het Oude Testament, de mannen van de boeken. In de evangeliën worden ze schriftgeleerden, wetgeleerden of leraren in de wet genoemd omdat het hoofdonderwerp van hun studie de wet van Mozes zelf was en de verschillende toepassingen ervan in het leven van de mensen.

 Omdat deze wet zowel religieus als burgerlijk was, waren de schriftgeleerden zowel theologen als juristen. Ze waren vaak in dienst van de Farizeeën, omdat de meesten van hen tot die sekte behoorden, of van de overpriesters, wiens raadgevers ze waren in de toepassing van de wet en in gewetenszaken. De schriftgeleerden speelden altijd een zeer actieve rol in de strijd tegen Jezus. Ze bespioneerden hem, bekritiseerden zijn gedrag en probeerden hem te verrassen met verraderlijke vragen.

De meeste commentatoren nuanceren deze aanbeveling van Jezus op verschillende manieren, omdat de schriftgeleerden en Farizeeën verkeerde dingen konden onderwijzen die de discipelen in dit geval niet in acht moesten nemen en ook niet moesten doen.  Jezus nam aan dat ze de Wet van Mozes onderwezen vanaf de kansel waarop ze zaten. Lasten binden is een figuurlijke uitdrukking die betekent dat alle geboden van de wet met de ontelbare en nauwgezette ceremoniële voorschriften die de Farizeeën eraan hadden toegevoegd om de naleving ervan te eisen, in één lichaam werden samengebracht.

Observatie

Deze zware en moeilijk te dragen lasten, die genade noch liefde hielpen dragen, legden de Farizeeën aan anderen op; maar in plaats van ze op zich te nemen, staken ze er zelfs met geen vinger naar uit : « En al hun werken doen ze om door de mensen gezien te worden; want ze spreiden hun phylacteries uit en verlengen de franjes van hun kleding. » (Mt 23, 5)

Jezus gaf deze details als voorbeelden van hun ijdele en hypocriete pogingen om door mensen gezien te worden. Fylacteries, die nog steeds door de Joden gebruikt worden, zijn stroken perkament waarop woorden uit de Schrift geschreven staan. Ze werden tijdens het gebed aan de linkerarm of het voorhoofd bevestigd. Daarom noemden de Joden deze rollen tephillim, gebeden. Deze voorwerpen kregen ook het bijgelovige idee van een amulet of talisman.

« Ze maakten ze breder om er nog zekerder van te zijn dat mensen ze zouden zien, » zegt Jezus. De franjes, een soort kwastjes die de Joden aan de rand van hun mantels droegen, gaven ze een religieuze betekenis. Rabbi betekent leraar of dokter.De titel van vader, opgevat in geestelijke en morele zin, is hoger dan die van leraar en duidt op een grotere afhankelijkheid van de persoon aan wie hij wordt toegeschreven.Als God alleen de Vader is van hen die hij met zijn Geest verwekt tot een nieuw leven, dan is Christus alleen de leider van hen die hij door zijn woord en voorbeeld leidt op de paden van dit nieuwe leven.

 Al deze titels: Meester, Vader, Leider, als ze op mensen worden toegepast, ontnemen God en zijn Christus de eer die ze verdienen. Zo ontstaan partijen en sekten. Deze tekenen van menselijke vleierij hebben hun weg gevonden naar de christelijke kerk, net zoals ze dat ooit deden onder de Joden. Van nederigheid naar grootheid, van vernedering naar glorie: dit is de weg naar het koninkrijk van God, de weg die Jezus ging, de enige weg die mogelijk is voor zijn leerlingen.

Hij richt zich rechtstreeks tot de schriftgeleerden en Farizeeën en schreeuwt hen zeven keer toe : « Wee jullie ! ». Jezus berispt al de hypocrisie van hun gedrag: de hypocrisie van hun positie als leiders van het volk: zijzelf gingen het koninkrijk van de hemel niet binnen en sloten het af voor anderen. De huichelarij van hun gedrag leidde ertoe dat zielen nog zekerder verloren gingen. De hypocrisie van de casuïstiek die ze op eden toepasten. De huichelarij van hun formalisme, het in acht nemen van de kleinigheden van de wet en het verwaarlozen van de belangrijkere plichten.

 De huichelarij die de buitenkant schoonmaakt en de binnenkant vuil achterlaat. Al deze huichelarij veranderde hen in witgekalkte graven. Ze lieten hen de graven van de profeten bouwen. Met een droevig accent uitte Jezus zijn diepe medeleven met dit Jeruzalem dat de profeten had gedood. Hij herinnerde zich de vergeefse pogingen die hij had ondernomen om haar voor zich te winnen; hij kondigde haar ondergang aan en zei haar dat ze hem pas weer zou zien als ze zijn terugkeer in glorie zou verwelkomen.


Diaken Michel Houyoux


Parabel van de 10 maagden : Klik hier om de video te bekijken → https://youtu.be/gfvlaUdCXWY

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Vendredi de la trente et unnième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 9 novembre 2023

La parabole de l'économe infidèle – Sagesse et Finance

 

L’Économe infidèle ou le Gérant habile est une parabole de Jésus rapportée dans l’évangile selon Luc. Elle relate entre autres le non-attachement aux biens terrestres. Selon Gaudence de Berscia, il faut s’attacher au partage : «Le Seigneur Jésus est le maître véritable qui enseigne à ses disciples les préceptes nécessaires au salut. Il a raconté à ses Apôtres d’alors la parabole de l’intendant pour les exhorter, ainsi que tous les croyants d’aujourd’hui, à se montrer fidèles à faire l’aumône». Ce vénérable stipule bel et bien qu’il ne faut pas dépenser en gaspillant, et qu’il faut vivre comme un Pèlerin sur terre. Le croyant doit s’attacher aux biens célestes conclut le saint.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait aux disciples : «Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.

Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.”Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ?

Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte.
Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.”

Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”

Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçut, vite, assieds-toi et écris cinquante.”

Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80.”

Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière.» (Lc 16, 1-8)

La parabole de l’économe infidèle

Un homme riche eut un intendant dont les malversations lui furent dénoncées. Il le somma de rendre compte et le releva de son poste. L’économe examina les divers partis qu’il lui resta à prendre, et reconnut que le meilleur fut de s’assurer des amis qui le reçurent dans leurs maisons. Il fit venir les débiteurs de son maître et leur dit d’écrire de nouveaux billets, sur lesquels leurs dettes furent réduites dans des proportions diverses.

L’économe examina les divers partis qu’il lui resta à prendre, et reconnut que le meilleur fut de s’assurer des amis qui le reçurent dans leurs maisons. Il fit venir les débiteurs de son maître et leur dit d’écrire de nouveaux billets, sur lesquels leurs dettes furent réduites dans des proportions diverse.

Le maître loua l’habileté de son intendant. Jésus proposa celle-ci en exemple à ses disciples, et leur fit observer qu’ils furent, pour la prudence, inférieurs aux enfants de ce siècle.

La fidélité dans les petites choses est le gage de la fidélité dans les grandes. Qu’ils soient fidèles dans les richesses injustes, dans ce qui est à autrui, et ils recevront les richesses véritables, qui leur appartiendront en propre. Impossibilité de servir deux maîtres.

Jésus adressa deux paraboles à son auditoire sur l’emploi des biens de la terre. Cet enseignement fut  nécessaire, soit aux pharisiens, qui, à l’orgueil, joignirent l’avarice ; soit aux péagers dont plusieurs possédèrent des richesses acquises d’une manière plus ou moins injuste ; il présenta à tous l’esprit de la vie nouvelle, qui résulta de la réconciliation avec Dieu, dans son opposition avec une des principales tendances du pharisaïsme : l’amour de l’argent.

Cent mesures d’huile : Il s’agit du bath hébreu, égal au métrète attique, et qui contenait environ 40 litres. La remise de cinquante baths (2000 litres) était donc considérable. Cette huile fut achetée à diverses reprises par le débiteur, qui en fit commerce, et qui laissa un billet entre les mains de l’économe. Celui-ci rendit son billet au débiteur en l’invitant à faire un nouveau billet. Tout cela se fit  aussitôt.

Le cor, fut une mesure pour les matières sèches, équivalait à dix baths. L’économe diminua de vingt pour cent cette valeur, au profit du débiteur. La différence qu’il fit entre celui-ci et le premier, montra qu’il eut égard aux circonstances de fortune où purent se trouver ces hommes, qu’il connut parfaitement. Partout se montra la même habileté.

Le maître de la parabole loua l’économe de l’injustice, avec ironie, de son habileté. Ces dernières paroles furent une réflexion de Jésus qui  montra comment il entendit la louange qu’il mit dans la bouche du maître de l’économe On put admirer le savoir-faire et l’audace de l’économe, tout en haïssant l’injustice.

Voilà pourquoi Jésus proposa sa conduite à l’imitation de ses disciples. Il leur recommanda prudents comme des serpents : «Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.» (Mt 10, 16), il invoqua l’exemple, par contraste d’un ami égoïste, ou d’un juge inique. Dans tous ces cas, l’essentiel fut de bien saisir le point de comparaison. Jésus motiva son exhortation à la prudence par une considération que l’expérience de tous les temps confirme, hélas !

C’est que ses disciples furent bien loin de déployer en vue de leurs intérêts éternels la même prudence que les gens du monde dans leurs affaires terrestres. Jésus appela par un hébraïsme bien connu «Fils de ce siècle», les personnes qui y sont nées et qui se conduisirent selon l’esprit et les maximes qui y régnèrent ; et fils de la lumière, celles qui furent régénérées par la vérité divine «Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres.» (1 Th 5, 5)

Diacre Michel Houyoux

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Paroisse Notre Dame du Chêne : cliquez ici pour lire l’article → Les fils de ce monde sont plus habiles que les fils de la lumière

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Vidéo L’économe infidèlehttps://youtu.be/9AdOpQ-l2R0

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Einunddreißigster Sonntag der gewöhnlichen Zeit Jahr A

Posté par diaconos le 8 novembre 2023

Die verständigen Jungfrauen mit brennenden Lampen


Gleichnis von den törichten und klugen Jungfrauen

Die Pharisäer waren eine religiöse und politische Gruppe gläubiger Juden, die zusammen mit den Sadduzäern und den Essenern in Palästina während der Hasmonäerzeit um die Mitte des 2. Jahrhunderts v. Chr. als Reaktion auf die von den damaligen Behörden angestrebte Hellenisierung entstanden. Als Verfasser der mündlichen Tora, die den Rabbinismus vorwegnahm, war diese Bewegung Teil des Judentums des Zweiten Tempels, dessen Entwicklung sie beeinflusste.

Sie starb gegen Ende des 1. Jahrhunderts aus und ist uns durch verschiedene Quellen bekannt, deren erneute Studien seit Ende des 20. Jahrhunderts die Schwierigkeit des Verständnisses ihrer Komplexität hervorgehoben haben.Ihre Bewegung wird als Pharisäismus oder Pharisäertum bezeichnet. Seit der strengen Anwendung der Historizitätskriterien auf die Quellen und der skeptischeren Haltung der Exegeten ihnen gegenüber haben sich die als zuverlässig geltenden Informationen über die pharisäische Bewegung erheblich verringert.

Paradoxerweise hat dieser exegetische Fortschritt dazu geführt, dass die Konturen der Bewegung weniger klar und unsicher geworden sind. Es ist nun notwendig, jede dieser Quellen einzeln zu untersuchen, wobei die Zeit und der Kontext, in dem sie geschrieben wurden, zu berücksichtigen sind. Rede gegen die Schriftgelehrten und Pharisäer. Die Pharisäer waren als Nachfolger des Mose mit der Autorität ausgestattet worden. Es war daher angebracht, ihre Gebote zu befolgen, aber man musste sich hüten, ihrem Beispiel zu folgen, denn sie praktizierten nicht, was sie lehrten, sondern belasteten nur andere. Was auch immer sie taten, sie taten es, um von anderen beachtet und gelobt zu werden.


Der törichten Eitelkeit der Pharisäer setzte Jesus die demütige Haltung entgegen, die er seinen Jüngern vorschrieb : Sie sollen sich nicht Rabbi, Vater, Aufseher nennen lassen, denn sie sind alle gleich vor Gott; der Größte unter ihnen soll der Diener aller sein ; wer sich selbst erniedrigt, wird erhöht werden. Jesus hat seine Gegner zum Schweigen gebracht. Er formulierte ihre Verurteilung: Diese Rede richtete sich zunächst an die Menge und die Jünger, die Jesus vor dem Geist der Volksführer schützen wollte; dann nahm er sie ins Visier, indem er ihre Laster in einer Reihe von scharfen Apostrophen bloßstellte und tadelte.

 Diese Rede wurde nur von Matthäus gehalten; Markus und Lukas haben nur Fragmente davon aufgezeichnet, die sie an anderer Stelle platziert haben, wie moderne Kritiker sie Matthäus zuschreiben. « Es ist völlig angemessen, dass Jesus an dieser Stelle seine gesamten Gedanken über seine Gegner zum Ausdruck bringt ».(De Wette) « Diese Rede ist so voller Leben und Einheit, dass es keinen Zweifel daran gibt, dass sie auf diese Weise gehalten wurde, auch wenn sie vielleicht einige Elemente enthält, die anderen Reden Jesu entlehnt sind ».(Meyer)

 Der Stuhl des Mose verweist auf die Tätigkeit und Autorität, die Mose als Gesetzgeber und Führer des Volkes ausübte. Sie saßen auf diesem Stuhl als Nachfolger des großen Dieners Gottes. Die Rabbiner benutzten den gleichen Ausdruck, um zu sagen, dass ein Lehrer einem anderen in der Lehre folgte. Weil die Männer dieser Partei Jesus bis dahin immer feindlicher gesinnt waren, weil sie sich seinen Warnungen widersetzten und sich an seine Stelle setzen wollten, verzichtete er auf jede Rücksichtnahme und brach mit ihnen.

Die Schriftgelehrten, die den Pharisäern in jeder Hinsicht ähnelten, hatten die gleiche Position eingenommen. Sie waren die Sopherim des Alten Testaments, die Männer der Bücher. In den Evangelien werden sie Schriftgelehrte, Gesetzgeber oder Gesetzeslehrer genannt, weil der Hauptgegenstand ihrer Studien das Gesetz des Mose selbst und seine verschiedenen Anwendungen auf das Leben des Volkes war.

 Da dieses Gesetz sowohl religiös als auch zivilrechtlich war, waren die Schriftgelehrten sowohl Theologen als auch Juristen. Sie wurden oft bei den Pharisäern angestellt, weil die meisten von ihnen dieser Sekte angehörten, oder bei den Hohenpriestern, deren Berater sie bei der Anwendung des Gesetzes und in Gewissensfragen waren. Die Schriftgelehrten spielten stets eine sehr aktive Rolle im Kampf gegen Jesus. Sie bespitzelten ihn, kritisierten sein Verhalten und versuchten, ihn mit heimtückischen Fragen zu überraschen.

 Die meisten Ausleger schränken diese Empfehlung Jesu in mehrfacher Hinsicht ein, denn die Schriftgelehrten und Pharisäer konnten falsche Dinge lehren, die die Jünger in diesem Fall weder beachten noch tun sollten. Jesus nahm an, dass sie das Gesetz des Mose von der Kanzel aus lehrten, auf der sie saßen. Lasten binden ist ein bildlicher Ausdruck, der bedeutet: alle Gebote des Gesetzes mit den zahllosen und peniblen Zeremonialvorschriften, die die Pharisäer ihnen hinzugefügt hatten, in einem Körper zusammenzufassen, um ihre Einhaltung zu verlangen.

 Beobachtung

Diese schweren und schwer zu tragenden Lasten, bei denen weder Gnade noch Liebe halfen, sie zu tragen, haben die Pharisäer anderen auferlegt; aber weit davon entfernt, sie auf sich zu nehmen, haben sie sie nicht einmal mit dem Finger aufgewühlt : « Und alle ihre Werke tun sie, um von den Menschen gesehen zu werden; denn sie breiten ihre Phylakterien aus und verlängern die Fransen ihrer Gewänder. (Mt 23, 5)

Jesus nannte diese Einzelheiten als Beispiele für ihr eitles und heuchlerisches Bestreben, von den Menschen gesehen zu werden. Phylakterien, die von den Juden immer noch verwendet werden, sind Pergamentstreifen, auf die Worte der Heiligen Schrift geschrieben werden.  Beim Gebet wurden sie am linken Arm oder an der Stirn befestigt. Aus diesem Grund nannten die Juden diese Schriftrollen Tephillim, Gebete. Diesen Gegenständen wurde auch die abergläubische Vorstellung eines Amuletts oder Talismans zuteil.

« Sie machten sie breiter, um noch sicherer zu sein, dass sie von den Menschen gesehen werden », sagt Jesus. Die Fransen, eine Art Quaste, die die Juden am Rande ihrer Mäntel trugen, gaben ihnen eine religiöse Bedeutung. Rabbi bedeutet Lehrer oder Arzt. Der Titel des Vaters, verstanden in einem geistig-moralischen Sinn, ist höher als der des Lehrers und weist auf eine größere Abhängigkeit von der Person hin, der er zugeschrieben wird. Wenn Gott allein der Vater derer ist, die er mit seinem Geist zu einem neuen Leben zeugt, so ist Christus allein der Leiter derer, die er durch sein Wort und sein Beispiel auf die Wege dieses neuen Lebens führt.

Alle diese Titel: Meister, Vater, Leiter, wenn sie auf Menschen angewandt werden, bringen Gott und seinen Christus um die Ehre, die sie verdienen. So werden Parteien und Sekten geboren. Diese Zeichen menschlicher Schmeichelei haben in der christlichen Kirche ebenso Einzug gehalten wie einst bei den Juden. Von der Demut zur Größe, von der Erniedrigung zur Herrlichkeit : das ist der Weg zum Reich Gottes, der Weg, den Jesus gegangen ist, der einzig mögliche für seine Jünger.

Er wendet sich direkt an die Schriftgelehrten und Pharisäer und schreit sie siebenmal an : « Wehe euch ! » Jesus tadelt die ganze Heuchelei ihres Verhaltens : die Heuchelei ihrer Position als Führer des Volkes: sie selbst haben das Himmelreich nicht betreten und es anderen verschlossen. Die Heuchelei ihres Verhaltens führte dazu, dass Seelen noch sicherer verloren gingen. Die Heuchelei der Kasuistik, die sie auf Eide anwendeten. Die Scheinheiligkeit ihres Formalismus, der die Kleinigkeiten des Gesetzes beachtet und die wichtigeren Pflichten vernachlässigt.

Die Heuchelei, die das Äußere reinigt und das Innere schmutzig lässt. All diese Heuchelei machte sie zu weißgetünchten Gräbern. Sie haben sie dazu gebracht, die Gräber der Propheten zu bauen. Mit traurigem Akzent brachte Jesus sein tiefes Mitleid mit diesem Jerusalem zum Ausdruck, das die Propheten getötet hatte. Er erinnerte an die vergeblichen Anstrengungen, die er unternommen hatte, um sie für sich zu gewinnen; er kündigte ihr Verderben an und sagte ihr, dass sie ihn nicht wiedersehen würde, bis sie seine Wiederkunft in Herrlichkeit begrüße.


Diakon Michel Houyoux

Gleichnis von den 10 Jungfrauen : Klicken Sie hier, um das Video zu sehen → https://youtu.be/j2vMKpcAbUI

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