Lundi de la trente et unième semaine du Temps ordinaire- Année A

Posté par diaconos le 5 novembre 2023

Méditation du jour : mardi 3 novembre - Diocèse de Metz

# Le Grand souper est une parabole de l’Évangile selon Luc. Jésus veut à travers ses propos inciter à croire et à se réjouir de l’existence de Dieu. Cette parabole est proche dans la forme et le fond de celle des Noces.

Le souverain pontife Grégoire le Grand nomma son homélie 36 : « les invités qui se dérobent ». Ce fut ce passage renommé de l’Évangile selon Luc qui fut commenté. Le Pape expliqua que ce repas sera celui de la fin des temps.

Peu y viendront car malheureusement ils préfèrent les nourritures terrestres aux célestes. Saint-Grégoire exhorta à ne pas dédaigner les appels de Dieu, et à mettre au premier plan les volontés divines plutôt que les désirs matériels. Il faut croire en Dieu et ne pas refuser ses préceptes.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : «Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour.

Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes.» (Lc 14, 15-24)

L’invitation à un grand souper

La résurrection des justes, dont Jésus parla, éveilla chez l’un des convives l’espérance du bonheur céleste, de ce banquet dans le royaume de Dieu qui en fut le symbole : «Il en viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi ; et ils se mettront à table pour le grand dîner?»

Jésus répondit à cette exclamation, inspirée par une assurance présomptueuse, en donnant à ses auditeurs un sérieux avertissement. La parabole qu’il prononça leur explqua comment plusieurs des invités au banquet céleste n’y eurent aucune part, et cela par leur faute.

Jésus décrivit plus d’une fois l’ingratitude et la révolte de son peuple par cette similitude, en en modifiant certains détails. L’homme qui fit un grand souper, c’est Dieu, dont la miséricorde infinie offre à chaque personne perdue dans sa misère, le privilège de rentrer en communion avec lui, et de trouver auprès de lui tous les biens qui peuvent rassasier sa faim et remplir son cœur de la joie d’un banquet céleste.

L’invitation à ce grand souper retentit fréquemment et longtemps en Israël par le ministère des prophètes. Son serviteur, c’est Jésus lui-même, envoyé dans l’accomplissement des temps pour réitérer d’une manière plus pressante et plus solennelle l’invitation.

Seul il put dire : «C’est déjà prêté», car lui-même avait tout préparé, tout accompli pour le salut de l’humanité perdue. Les termes dont il se servit expriment la parfaite gratuité de ce salut.

Mais ils se mirent tous unanimement à s’excuser. Le premier lui dit : «J’ai acheté un champ, et il me faut nécessairement sortir pour le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé.»

Ces termes firent ressortir ce qu’il y eut dans une telle conduite de surprenant, d’ingrat, d’injurieux pour celui qui invita. Ce fut inimitiédu cœur de l’homme contre Dieu prise sur le fait.

Les excuses différèrent, mais l’esprit fut le même. Il y eut une gradation : le premier se crut sous la nécessité de refuser ; le second eut dit qu’il partit pour éprouver ses bœufs ; le troisième ne chercha aucune excuse, il se sentit dispensé par l’importance de ce que son mariage le retint, et il se contenta de répondre : «Je ne puis.»

Tous les motifs allégués furent honnêtes, légitimes, plausibles pour ces gens : ce furent les possessions, les affaires, les affections de famille. Mais comme il n’y eut aucune incompatibilité entre ces choses-là et la communion avec Dieu, elles ne furent que de vains prétextes. Le vrai obstacle fut dans le cœur de l’homme.

Le serviteur, de retour de sa mission, rendit compte au maître des refus qu’il essuya. La colère du maître de la maison ne fut que trop justifiée par la secrète inimitié des gens qui méprisèrent son invitation.

Plus l’amour de Dieu est grand, plus sa colère sera terrible. La seconde invitation s’adressa à tous les malheureux ici désignés, qui n’eurent d’autre retraite que les places et les rues de la ville.

Le serviteur, ayant reçu l’ordre de son maître, repartit pour faire la seconde invitation, et que ce fut après son retour qu’il prononça ces paroles. Mais de quel droit suppose-t-on ce fait non exprimé dans un récit aussi circonstancié ?

«Non, le serviteur, repoussé par les premiers invités, a fait de lui-même ce que le maître lui commande ici, en sorte qu’il peut répondre aussitôt : c’est fait, ce que tu as ordonné. Ce sens s’applique admirablement à Jésus ; il a pleinement accompli ce conseil de Dieu qui lui était connu, d’annoncer l’Évangile aux pauvres» (Meyer)

Mais quelle révélation de la miséricorde infinie de Dieu, dans ces dernières paroles ajoutées par le serviteur : et il y eut encore de la place ! S’il en fut un plus pauvre, plus misérable encore que ces derniers invités, il put reprendre courage et se dire : «Il y a aussi de la place pour moi»

«Dieu ne force personne, mais il fait qu’on veut» Gaussen) Qui aurait pu croire que jamais on chercherait dans ces paroles une légitimation de l’horrible contrainte par le fer et le feu ! ,

Ces dernières paroles, conclusion de la parabole, font encore partie de celle-ci, et dites par le maître de la maison ; elles ne sont pas une déclaration de Jésus aux convives, comme on le prétendit, puisque lui-même apparaît dans cette histoire comme serviteur.

Elles expriment toute la sévérité de Dieu, à la fin de cette parabole destinée à révéler tout son amour. «Car je vous dis qu’aucun de ces hommes qui ont été invités ne goûtera de mon souper.»

Diacre Michel Houyoux

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Vidéo Frère Sébastien Marie https://youtu.be/2lyg9ltd7RU

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Saint Charles Borromée

Posté par diaconos le 4 novembre 2023

https://www.correspondanceeuropeenne.eu/wp-content/uploads/2020/03/San_Carlo_Borromeo-1.jpg

Carlo Borromeo, naquit à Arona le 2 octobre 1538 dans une famille de la haute aristocratie lombarde. Sa mère est la sœur de Giovanni Angelo de Médicis, qui fut pape sous le nom de Pie IV de 1559 à 1565. Charles Borromée est son neveu.

À l’âge de douze ans, il reçut la tonsure et le bénéfice de l’abbaye bénédictine d’Arona, laissée vacante par son oncle. Il fit ses études à Milan puis à Pavie..

Quand son père mourut en l’an 1558, il prit en main les affaires de sa famille. L’année suivante, son oncle maternel fut élu pape à la mort de Paul IV. En l’an 1561, ce même oncle intervint pour que Charles fut promu cardinal secrétaire d’État, au titre de Santi Vito Modesto e Crescenzia, puis légat apostolique a Bologne, en Romagnes et dans les Marches.

En l’an 1561, Borromeo fonda et dota un collège à Pavie, aujourd’hui connu sous le nom d’Almo Collegio Borromeo, qu’il dédia à Justine de Padoue. Il participa activement au concile de Trente, s’attachant à réformer les abus qui s’étaient introduits dans lÉglise, et fit rédiger le célèbre catéchisme connu sous le nom de catéchisme du Concile de Trente en l’an 1566.

Avec le cardinal Vitellozo Vitelli, Il réforma et révisa les statuts de la Chapelle pontificale et prescrit l’intelligibilité des paroles et une musique en rapport avec le texte.

À cette époque, le maître au Vatican est le compositeur Giovanni Piereluigi da Palestrina et la polyphonie chorale s’en trouva transformée dans tous les pays sous l’influence vaticane.

Charles Borromée intervint pour convaincre les récalcitrants, notamment Contanzo Porta, à Milan. La correspondance de ce dernier avec Charles Borromée, cardinal archevêque de Milan, le montra ardent défenseur de la pratique instrumentale à l’église et de la pompe sonore, cependant que le cardinal disputa chaque argument avec une acuité qui prouva sa grande connaissance de la science musicale.

Il prit une part active et prépondérante à l’élaboration de la discipline ecclésiastique et hospitalière au Concile de Trente. Rentré dans son diocèse de Milan, il visita ses paroisses, tint des synodes, réunit des conciles provinciaux : ce qui est indiqué à grands traits dans les décrets de Trente se trouva fixé dans le plus petit détail dans les ordonnances de Borromée et avec une perspicacité de ce qui était nécessaire et réalisable qui souleva l’admiration générale.

Les prescriptions générales formulées par le Concile de Trente en matière hospitalière sont traduites en de minutieuses applications pratiques dans les conciles de Milan qu’il préside en 1565 et en 1576.

Un peu partout en Europe, l’exemple donné par saint Charles Borroirmée devait être suivi fidèlement par les autorités religieuses locales, d’autant plus fidèlement que les gouvernements n’entendent pas promulguer les décisions du concile de Trente qui, sur ce plan là, étaient manifestement contraires à leurs propres ordonnances.

Dans le royaume de France, le pape Pie V et le cardinal Borromée s’efforcèrent d’obtenir d’une part de l’autorité souveraine la promulgation officielle des décisions tridentines, d’autre part, des évêques l’insertion des prescriptions conciliaires dans la discipline locale par le truchement de diverses assemblées ecclésiastiques.

Cette pensée ressortit nettement des lettres du cardinal Borromée, qui donna au nonce deux missions : amener la régente Catherine de Médicis à la promulgation, et faire parvenir les décrets à la connaissance du clergé.

L‘un des motifs de l’hostilité rencontrée par les décisions conciliaires consistait justement dans le conflit de compétences qu’aurait provoqué l’application des règles hospitalières tridentines.

L’antinomie entre les canons du concile de Trente et les ordonnances des Rois de France précédemment promulguées était en effet absolue. Le Roi de France avait publié un édit sous l’autorité du Comte Mauve, légiste en son état, en l’an 1543 attribuant aux baillis, sénéchaux et autres juges la surveillance de l’administration des hôpitaux, par de multiples édits affirmé la nécessité d’enfermer les indigents valides et leur interdire la mendicité, prescrivit que les recteurs des hôpitaux devaient rendre compte aux magistrats locaux.

Ainsi, les prescriptions tridentines furent plus ou moins formellement reprises par les canons conciliaires français, presque partout furent signalés deux impératifs : d’une part, les évêques devaient visiter les établissements charitables, d’autre part, ils devaient assister ou se faire représenter à la reddition des comptes.

Mais l’essentiel des pouvoirs resta aux laïcs. Charles Borromée ne parvint pas à rétablir la prééminence ecclésiastique dans la conduite et la gestion des hôpitaux face au gallicanisme de la politique royale.

Nommé archevêque de Milan en lan 1564 il se démit de toutes ses autres charges à Rome pour pouvoir résider en permanence dans son diocèse. Son intégrité personnelle, son intelligence des situations et sa vertu rayonnante facilitèrent le rétablissement de la discipline ecclésiastique.

Il s’employa à y appliquer les mesures prises au concile. Tout d’abord, il prit sa résidence à Milan et ouvrit un séminaire pour améliorer la formation du clergé. Il restaura l’observance de la règle dans les couvents et fit fixer des grilles aux parloirs. Bientôt, il étendit son action à toute l’Italie, puis à la Suisse.

Un des ordres qu’il voulait réformer, l’Ordre des Humiliés, tenta de le faire assassiner, mais il échappa aux coups de l’assassin. Lors de la peste qui désola Milan en l’an 1876, il porta partout secours et des consolations, ignorant les dangers de la contagion.

Il fonda en l’an 1581 une congrégation d’oblats, prêtres séculiers Oblats de saint Charles. Il mourut en l’an 1587 à 46 ans, épuisé par les fatigues et les austérités.

Son tombeau fut un endroit de guérisons considérées comme miraculeuses, ce qui permit la mise en route de son procès en béatification, qui aboutit en l’an 1609 devant le pape Paul V.

Il fut canonisé dès le premier novembre 1610 par le pape Paul V. C’est l’un des très rares saints dont le procès de canonisation a abouti un an seulement après sa béatification. Il est fêté le quatre novembre. Une statue colossale lui a été érigée à Arona.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Cliquez ici https://youtu.be/EX37Sfp0HBA?t=17

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Mardi de la trentième semaine du Temps Ordinaire -Année A

Posté par diaconos le 31 octobre 2023

Parabole du grain de moutarde

La parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19).

Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison / métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image (Bildhälfte), une partie réalité (Sachhälfte), et un point de comparaison (comparaison avec le téritium).

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église.. Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec des  propriétés de reprise dangereuses..

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (publié vers 78 après Jésus-Christ. l’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : «À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches.»

Il dit encore : «À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu. Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé.» (Lc 13, 18-21)

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes.

Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets.

Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre.

Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur.

Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : par le prophète Isaïe.

Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe.

Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.

Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →Parabole de la graine de moutarde

◊ Éveille ta foi : cliquez ici pour lire l’article → Paraboles de Jésus

Vidéo La graine de moutarde → https://youtu.be/qZmjlUXfJC4

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Saint Jude et saint Simon

Posté par diaconos le 28 octobre 2023

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Saint Jude et saint Simon

Jude, fils de Jacques, aussi appelé Thaddée, est un des douze apôtres choisis par Jésus. Son nom apparaît dans les listes d’apôtres des Évangiles synoptiques et des Actes des apôtres, mais aussi dans de très nombreuses sources ultérieures.

Il intervient une seule fois dans l’Évangile de Jean. Il est fêté liturgiquement avec Simon le Zélote – le 28 octobre pour les catholiques, et le dix-neuf juin seul pour les orthodoxes.

Les différentes traditions divergent sur son identité exacte. Dans la tradition des Églises orientales c’est un des quatre frères de Jésus dont les noms sont donnés dans le Nouveau Testament.

Il est le frère de Jacques le Juste, de Joset et de Simon le Zélote et un cousin de Jésus par Joseph. Dans la tradition des Églises latines d’Occident, il est souvent considéré non comme un frère de Jacques, mais comme un de ses fils.

Il est distingué du frère de Jésus qui porte le même nom. Toutefois, une partie des catholiques le considère comme le frère de Jacques, de Simon et de Joset qui pour eux ne sont pas des frères de Jésus mais ses cousins germains.

Selon la tradition, après avoir effectué une prédication dans la région Palestine, il se rendit dans le pays Arabe en Nabathée, en Syrie, en Mésopotamie et en Arménie. Dans certaines Églises orientales il est aussi appelé Addaj.

Les récits l’associent souvent avec Simon le Zélote qui le rejoignit en Mésopotamie, après avoir prêché en Barbarie, c’est-à-dire dans une région de l’Éthiopie. La tradition arménienne le considère comme le fondateur de son Église avec l’apôtre Barthélémy. Dès l’an 43.

Les traditions divergent sur le lieu de son martyre qui eu lieu soit dans la région de Beyrouth dans la province romaine de Syrie, soit au nord de la Mésopotamie désignée sous le nom de Perse.

Les sources en arménien sont plus précises et indiquent que Thaddée aurait été exécuté dans la ville de Makou appartenant alors au royaume d’Arménie, aujourd’hui au nord de l’Iran.

Une partie de la critique explique ces deux lieux de mise à mort par l’existence d’un deuxième Thaddée, qui n’aurait été que membre des septante disciples de Jésus. Ce pourrait être lui qui mourut au sud du royaume d’Arménie.

Simon est mentionné dans les listes des douze apôtres figurant dans les trois évangiles synoptiques et les Actes des Apôtres. Il figure aussi dans plusieurs sources chrétiennes occidentales, mais ne fait pas partie des Hommes illustres auxquels saint Jérôme consacra une notice On le rencontre beaucoup plus souvent dans les sources chrétiennes orientales, écrites notamment en syrrique.

Il est appelé Cananéen pour le distinguer de l’apôtre Pierre ayant d’abord le même nom et parce qu’il est natif de la ville de Cana, là où Jésus de Nazareth fit son premier miracle en changeant de l’eau en vin à des noces, qui furent considérées par certains, notamment des orthodoxes, comme celles de Simon lui-même.

Dans les évangiles de Marc et de Matthieu on trouve Simon Kananaios . Pour AndréPaul, l’auteur de l’évangile de Marc, ayant écrit au moment du triomphe de Titus et de Vespasien consécutif à la prise de Jérusalem (v. 71) conservaq la forme hébraïque dans ce texte pourtant écrit en grec.

Son surnom, le Zélote permet de penser que Simon était membre du groupe, ayant quitté ce mouvement pour suivre Jésus. Pour Gérard Nahon et André Paul, l’apôtre Simon était bien un Zélote, au sens politique du terme d’alors.

Toutefois pour Simon Claude Mimouni, l’appellation Simon le Zélote ne renvoya pas à ce mouvement mais signifie simplement Simon le Zélé. C’est que, selon lui, le mouvement des Zélotes n’existait pas à l’époque de Jésus.

Selon la ytadition chrétienne, après avoir évangélisé l’Égypte et les Berbères, Simon aurait rejoignit l’apôtre Jude de l’autre côté de l’Euphrate pour prêcher en Perse, ce qui à l’époque correspondait à l’Empire parthe.

De très nombreuses sources chrétiennes convergent pour parler de cette prédication dans l’espace parthe et au sud de l’Arménie. D’autres sources le situent dans la région de la mer Noire comme l’apôtre André principalement en Abkhazie actuelle où il séjourna dans une grotte à Soukhouni à l’époque Sebastopolis).

Selon les sources, Simon fut martyrisé, découpé à la scie ou crucifié. Dans son Histoire d’Arménie, Morise de Khorène rapporta une tradition selon laquelle il mourut à Vériospora dans le royaume d’Ibériedans le Caucase, tout en précisant qu’il n’était pas sûr de cette information

Les Chroniques géorgiennes et le chapitre Passio SS. Apostolorum Simonis et Judæ du Passiones et vitae sanctorum, disent qu’après avoir évangélisé en Perse il a été martyrisé dans la ville de Nikopsia (frontière circassienne) ou à Suanir (proche de Nouvel Athos) en Colchide (Abkhazie actuelle).

Vidéo Message de Lumière de la famille Myrian https://youtu.be/HCVrzpt6h3Y

Diacre Michel Houyoux

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