Saint Antoine Marie

Posté par diaconos le 23 octobre 2023

Le Saint du jour du 6 juillet 2014 : "Saint Antoine-Marie Zaccaria" - Radio  Courtoisie

Saint Antoine Marie

 

Antoine naît à Crémone dans le duché de Milan en l’an 15033. Il perd it son père alors qu’il n’avait que deux ans. Enfant unique, il fut élevé par sa mère qui l’éleva dans la piété.

Il étudia la philosophie à l’université de Pavie puis, en 1520, la médecine à Padoue. À la fin de ses études, il exerça comme médecin à Crémone entre 15024 et 1527 de façon désintéressée.

En l’an 1527, il commença des études religieuses afin de devenir prêtre, il futordonné en l’an 1528. Il travailla intensément dans les hôpitaux et autres institutions qui accueillirent les pauvres, avant de devenir le directeur spirituel de la comtesse Ludovica Torelli, qu’il accompagna à Milan en l’an 1530.

Durant son séjour à Milan, il fonda les Clercs réguliers de saint Paul, ainsi que celle des Sœurs angéliques de Saint Paul, la branche féminine, et les oblats de Saint-Paul, pour les gens mariés.

Ces trois branches se consacrèrent au ministère paroissial, à l’éducation des jeunes et à la mission évangélique dans un but de réforme et d’aide à la société de leur temps.

Les bases de la doctrine des Barnabites s’appuya sur l’Eucharistie et l’enseignement de saint Paul. Toutefois, en dénonçant certains abus de l’Église catholique, Antoine-Marie se fit de nombreux ennemis jusqu’à être accusé, accusation dont il fut blanchi à deux reprises.

En l’an 1536, il se rendit à Vicence, où il réforma deux couvents et fonda la seconde maison de son ordre.

C’est pendant son séjour à Vicence qu’il popularisa l’Adoration du Saint Sacrement auprès des laïcs, et qu’il institua la sonnerie des cloches des églises le vendredi à 15h en souvenir de la Crucifixion du Christ.

Antoine-Marie Zaccaria laissa peu d’écrits : douze lettres, six sermons, ainsi que les constitutions des Barnabites..

Mort

Lors d’une mission à Guastalla, en lan 1539, il fut atteint d’une forte fièvre, qui, associée à ses nombreuses mortifications et à sa santé précaire, l’emporta. Il mourut le 5 juillet 1539 à l’âge de 37 ans.

Ses funérailles furent célébrées à Crémone et il fut enseveli dans le cimetière du couvent des Sœurs de Saint Paul. Vingt-sept années plus tard, sa dépouille fut relevée, et son corps, découvert incorrompu, est transféré à Milan et enterré dans le monastère de San Paolo delle Angeliche. Le 8 mai 1891, ses reliques furent exhumées et transférées à l’église de San Barnaba à Milan.

Béatification et canonisation

  • Antoine-Marie Zaccaria a été béatifié le 3 janvier 1890 à Rome par le pape Léon XIII et canonisé par ce même pape, le 15 mai 1897.
  • Sa fête est fixée au cinq juillet

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Mercredi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 23 octobre 2023

Lire et comprendre les Béatitudes dans Matthieu et Luc

 

Les Béatitudes (du latin beatitudo, « le bonheur ») sont le nom donné à une partie du Sermon sur la montagne rapporté dans l’Évangile selon Matthieu (5, 3-12) et à une partie du Sermon dans la plaine de l’Évangile selon Luc (6, 20-23).

Elles sont au nombre de huit dans l’Évangile selon Matthieu et de quatre dans l’Évangile selon Luc où elles sont suivies par quatre malédictions. Il existe d’autres béatitudes dans les sources juives antérieures aux évangiles, dans la Bible, en particulier dans le Siracide (Si 14, 20-27), ou dans un des manuscrits de la mer Morte provenant de la grotte 4 (4Q525 2 II).

Les Béatitudes de l’évangile selon Matthieu présentent une structure qui repose sur le même procédé que celui utilisé pour ces deux derniers textes, ce qui a des conséquences directes sur l’étude du texte de cet évangile. Les Béatitudes des deux évangiles sont citées dans la Liturgie Divine de Jean Chrysostome, liturgie qui continue à être la plus souvent employée dans l’Église orthodoxe.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : «Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux !» (Mt 5, 12)

Les béatitudes

Les guérisons et les actes miraculeux, dont les foules furent témoins les préparèrent à recevoir les paroles étonnantes qu’elles entendirent. Comment auraient-elles pu croire heureux ceux que l’expérience et le bon sens proclamèrent malheureux, si elles n’eurent contemplé les merveilleuses délivrances que Jésus tint en réserve pour eux  ? La montagne désigne ici une hauteur, par opposition à la plaine.

C’est ainsi que les habitants des vallées disaient : aller à la montagne, sans indiquer par la un point spécial de la chaîne dont il s’agit. La tradition fut plus précise que les évangélistes ; elle plaça la montagne des Béatitudes non loin de la ville de Tibériade, située sur le bord du lac de ce nom.

Derrière la montagne qui domine Tibériade est un large plateau, montant en pente douce du coté d’un rocher qui en forme le sommet. C’est sur ce rocher que Jésus passa la nuit en prières et qu’au lever du jour il appela ses disciples et choisi ses apôtres .

Puis il serait descendu près de la foule qui l’attendait sur le plateau, et il enseigna le peuple. Selon Luc, Jésus descendit, et ce fut dans une plaine qu’il  prononça son discours (Lc 6, 17). Selon Matthieu, il serait monté sur une montagne avec le peuple.

Il ne rapporta que le fait général, la prédication aux personnes assemblées sur une montagne. Luc rapporta un détail de plus, Jésus montant d’abord au sommet, puis redescendant sur un plateau. Au pied du rocher, au haut du plateau, se trouve précisément une petite plate-forme, une sorte de chaire naturelle, d’où l’on peut aisément être vu et entendu d’une grande multitude.

«C’est la qu’aurait été assis le Seigneur. Je me demandai s’il était possible qu’il y eut au bord de ce lac, et même dans toute la Palestine, une autre montagne a laquelle s’appliquassent aussi complètement les détails que nous pouvons recueillir a ce sujet dans saint Luc et saint Matthieu.» (Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte)

Ses disciples, ceux d’entre eux qu’il venait d’appeler à l’apostolat et ceux qui déjà avaient entendu et goûté sa parole, l’entouraient comme toujours. Ce discours, qui exposa les principes spirituels et sublimes du royaume que Jésus vint fonder, ne put être compris de tous, comme il ne put être mis en pratique que par ceux qui furent animés de l’esprit de ce royaume.

Ainsi commence le Sauveur. C’est là une entrée belle, douce, pleine d’amour, dans sa doctrine et sa prédication. Il ne procède pas, comme Moïse ou un docteur de la loi, par des ordres, des menaces, des terreurs, mais de la manière la plus affectueuse, la plus propre à attirer les cœurs, et par de gracieuses promesses. (Luther)

Toutefois, cet amour recouvra un profond sérieux, car ceux que Jésus déclara heureux furent bien misérables dans leur, milieu de vue. Ils ne furent heureux qu’à cause de la promesse qui accompagna chacune de ces déclarations et qui la motiva.

Les pauvres en esprit sont ceux qui se sentent pauvres dans leur vie intérieure, moralement et spirituellement pauvres, et qui, par là même, soupirent après les vraies richesses de l’âme (L’esprit désignant ici la faculté par laquelle nous entrons en relation avec Dieu et réalisons la vie morale. Ce sentiment de pauvreté devant Dieu n’est pas encore la repentance, mais une humilité profonde, douloureuse, qui y conduit.

«Les pauvres en esprit sont tous ceux qui ont l’esprit détaché des biens de la terre. Ô Seigneur ! Je vous donne tout : j’abandonne tout pour avoir part a ce royaume ! Je me dépouille de cœur et en esprit, et quand il vous plaira de me dépouiller en effet, je m’y soumets» (Bossuet)

Qu’il s’agisse de pauvreté spirituelle ou de pauvreté temporelle, d’humilité ou de détachement, ou de tous les deux a la fois, a une telle situation répond la déclaration positive et actuelle : parce qu’à eux est le royaume des cieux.

Ceux qui pleurent, ou qui sont dans le deuil, la tristesse. ceux qui pleurent sur leurs péchés. Mais comme il y a en ces affligés le sentiment humiliant de leur pauvreté morale, leur tristesse est une repentance à salut. Aussi seront-ils consolés, parce que cette tristesse les amène a la source du pardon, de la paix, de la vie.

L’abandon à la volonté de Dieu, en présence des violences, de l’injustice et de la haine, est produit par le sentiment humble et attristé de ce qui nous manque. Elle implique le renoncement aux avantages et aux joies de ce monde ; mais, par une magnifique compensation, ceux qui la pratiquent hériteront la terre. La terre de la promesse,

Les miséricordieux sont les personnes qui ne pensent pas seulement a leur propre misère, mais qui compatissent a la misère des autres. Il faut avoir senti sa propre misère, avoir souffert soi-même, pour pouvoir sympathiser avec la souffrance d’autrui. Il faut avoir été soi-même l’objet de l’amour infini de Dieu pour pouvoir aimer les autres et pratiquer à leur égard la charité.

Telle est la double pensée qui rattache cette béatitude aux précédentes. Elle est liée à elles aussi par cette considération que ceux que Jésus appela au bonheur de ses disciples auront besoin encore d’obtenir miséricorde au jour du jugement suprême, car bien qu’assurés du royaume des cieux, bien que consolés et rassasiés de justice, il restera dans leur vie beaucoup de manquements et d’imperfections à couvrir. Il leur sera pardonné et fait miséricorde selon qu’ils auront fait miséricorde. (Mt 6, 14-15)

Le cœur est, selon l’Écriture, l’organe de la vie morale. Être pur de cœur, c’est, par opposition à des œuvres extérieures, être affranchi de toute souillure de toute fausseté, de toute injustice, de toute malice dans ce centre intime des pensées et des sentiments. Tel n’est pas l’état moral de l’homme naturel (Mt 15, 19).

Chaque promesse répondant parfaitement à la disposition décrite dans chacune de ces béatitudes, ceux qui sont purs de cœur sont heureux, parce qu’ils verront Dieu : ils vivront dans la communion avec Dieu, et le contempleront un jour immédiatement dans la beauté suprême de ses perfections, source intarissable de la félicité du ciel.

Ceux qui font la paix. Ceux qui non seulement sont paisibles eux-mêmes, mais qui, après avoir trouvé la paix, s’efforcent de la procurer à d’autres et de la rétablir parmi les hommes, là où elle est troublée. Ils sont heureux, parce qu’ils seront appelés de ce doux et glorieux titre : fils de Dieu.

Ceux qui sont persécutés à cause de lui sont heureux, parce qu’à eux est le royaume des cieux. Dans la huitième béatitude, Jésus revint donc à la première. Il clôt ainsi un cycle harmonique d’expériences et de promesses.

Les quatre premières concernent ceux qui cherchent dans leurs profonds besoins, les quatre dernières, ceux qui ont trouvé et qui déjà développent une certaine activité dans le règne de Dieu.

Chaque promesse, source du bonheur (heureux !) répondant exactement et abondamment à chaque état d’âme décrit, fait resplendir un rayon de la gloire du royaume des cieux : aux affligés ; la consolation ; aux doux, la possession de la terre ; aux affamés, le rassasiement aux miséricordieux, la miséricorde  ; aux purs de cœur, la vue de Dieu ; à ceux qui procurent la paix, le beau titre d’enfants de Dieu. Mais dans la première et la dernière béatitude, Jésus, qui est le Maître du royaume des cieux, le dispensa tout entier aux pauvres et aux persécutés.

La récompense, qui n’affaiblit en rien la vérité du salut par grâce, par la foi est grande en proportion de la fidélité et de l’amour avec lesquels les disciples de Jésus souffrirent pour son nom. Toutefois, nul chrétien ne cherche cette récompense en dehors de Dieu et du bonheur de le servir, sans cela, il perdrait ce qui en fait la grandeur et la douceur.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → La solennité de la Toussaint

Sites intéressants à voir sur Internet

Cathobel : cliquez ici pour lire l’article → Les Béatitudes comme chemin de joie

Catéchèse pour des enfants : cliquez ici pour lire l’article → Les Béatitudes

 

Père Marie Landry Bivina : cliquez ici pour lire l’article → À la Toussaint, nous avons fêté tous les saints

Diacre Paul Laurent : cliquez ici pour lire l’article → Le premier novembre, nous fêtons tous les saints

Vidéo Fête de la Toussaint https://youtu.be/y2BcIr7OOpQ

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Mardi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 22 octobre 2023

Caté, diaporama, BD : La parabole de la graine de moutarde

 La parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19).

Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison / métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image (Bildhälfte), une partie réalité (Sachhälfte), et un point de comparaison (comparaison avec le téritium).

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église.. Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec des  propriétés de reprise dangereuses..

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (publié vers 78 après Jésus-Christ. l’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : «À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches.»

Il dit encore : «À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé.» (Lc 13, 18-21)

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes.

Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets.

Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre.

Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur.

Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : par le prophète Isaïe.

Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe.

Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.

Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →Parabole de la graine de moutarde

Éveille ta foi : cliquez ici pour lire l’article → Paraboles de Jésus

Vidéo La graine de moutarde https://youtu.be/qZmjlUXfJC4

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Sainte Céline de Laon

Posté par diaconos le 21 octobre 2023

Eglise Saint Marien - Mézilles 89

Céline de Laon (Ve siècle) mère de Remi

Sainte Céline de Laon, nacquit dans le Laonnois au cinquième siècle. Elle fut la mère de saint Rémi. Elle est aussi considérée comme la mère de Principius, douzième évêque de Soissons.

Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d’autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Rémi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis.

D’après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu’elle enfanterai un garçon d’un rare mérite.

Hagiographie

Mariée à Emilius, comte de Laon, elle était déjà âgée quand elle fut avertie par un ermite qu’il lui naîtrait un fils lequel aurait grande renommée : «Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir.

Le seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline eut un fils qu’on nomma Rémigius ;, parce qu’il devait guérir beaucoup de maux dans sa vie, ce qui donna Remi ultérieurement. elle l’emploiera pour la délivrance de son peuple.

Elle eut deux autres fils, qui devinrent prêtres, Agricola et Principius qui devint plus tard évêque de Soissons.Céline mourut très âgée vers l’an 464 et fut enterrée à Lavergny, près de Laon. Elle est fêtée le vingt-et un octobre.Au neuvième siècle, l’archevêque Hincmar de Reims étoffa ses maigres données : Céline avait eu de son mari Emilius deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius.

À l’annonce du reclus Montanus, Céline s’étonna car elle et Emilius étaient déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista : Quand tu sèvreras l’enfant, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière.Rémi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que Rémi avait été libéré de tout péché par le Saint-Esprit.

Il avait été conçu dans les iniquités comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère l’enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la rémission.Ainsi Rémi rappelait Jean-Baptise (Luc I-15) et Isaac (Genèse WVII-16). Il était né au pays de Laon. On l’appela Remigius, parce qu’il aurait à régir, à diriger son Église lancée sur des flots tempétueux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne.

Après des études brèves, mais excellentes, Rémi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline – si elle vivait encore. D’après une interpolation du testament de Saint Rémi, Céline fut enterrée à Labrinacum,Lavergny, commune de Parfondu, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d’après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d’Usuard (dans l’éd. de Jean-Baptiste du Sollier, Anvers, 1714, p. 194).

On a attribué à Huchald ( + vers 960), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte. À Reims, on commémore sainte Céline le 22 octobre.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo  Rendons grâces à leurs mères → https://youtu.be/s6GewF8MMVU

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