Lundi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 6 septembre 2021

Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat

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Michel Houyoux

# La piscine de Bethesda, située sur le chemin de la vallée de Beth Zeta, est mentionnée dans l’Évangile de Jean, au chapitre 5, comme le lieu d’un miracle de Jésus sur un paralytique. La description qui en est faite signale qu’elle était entourée de cinq portiques. Les anciens manuscrits de l’évangile de Jean ne s’entendent pas sur le vrai nom de cet endroit : il s’appellerait « Bezatha », ou « Bethesda », ou « Belsetha », ou encore « Bethsaïda ».

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Un des manuscrits de la mer Morte résout le problème de façon inattendue. Le rouleau de cuivre, qui doit dater de la première moitié du Ier siècle, présente une longue liste de trésors cachés à Jérusalem et ailleurs en Terre d’Israël. Une des cachettes est située dans un lieu de Jérusalem appelé Bet-eshdatain, marqué par une piscine à deux bassins de grandeurs différentes. Il ne fait pas de doute, que la transcription grecque de Bethesda doit être retenue comme la plus juste, et le nom doit être traduit par « maison des deux flots, des deux bouches » : il est fait référence à deux sources d’alimentation d’une piscine, ce qui se comprend bien si cette dernière comporte deux bassins indépendants.
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À la suite de restaurations entreprises sur l’église Sainte-Anne à Jérusalem en 1888, deux grandes piscines avec cinq portiques et de nombreux fragments de l’époque romaine ont été exhumées. Une fresque située sur l’un des murs représente un ange remuant l’eau. Les secondes piscines furent érigées durant le IIIe siècle av. J.-C. par le Grand Prêtre Simon II (de la famille des Oniades). Ces piscines étaient utilisées pour laver les moutons avant leur sacrifice au Temple. Cette méthode d’utilisation des piscines conféra à l’eau un halo de sainteté, et plusieurs invalides vinrent se baigner dans les piscines dans l’espoir d’être guéri. Les piscines sont mentionnées dans le Nouveau Testament.
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Dans Jean 5, il est rapporté que Jésus guérit un homme dans la piscine. Son nom est décrit comme provenant de l’araméen Beth Hesda, signifiant « lieu de la grâce » (בית חסדא). D’autres désignations incluent les noms de Bethzatha et Bethsaïda (qu’il ne faut pas confondre avec la ville de Bethsaïde en Galilée). Selon l’Encyclopédie juive : « Bethesda », elle symbolisait la maison de la pitié, un réservoir (gr. kolumbethra, « un bain pour nager ») avec cinq porches, près de la porte du marché des moutons (Néhémie 3:1; Jean 5:2)1. L’historien Eusèbe de Césarée (~265-~340) la surnommait « la piscine aux moutons ». Il la désigna également par les noms de « Bethsaïde » et « Beth-zatha » (Jean 5:2, marg. RSV). Sous ses « porches » ou colonnades se retrouvaient habituellement un grand nombre d’infirmes qui attendaient que l’eau se trouble et qu’un miracle se produise.

De l’évangile selon Luc

06 Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. 07 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. 08 Mais lui connaissait leurs raisonnement, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout.

09 Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » 10 Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. 11 Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. » (Lc 6, 6-11)

Guérir le jour du Sabbat

Les adversaires de Jésus voulurent voir s’ il  avait en général l’habitude de guérir au jour du sabbat, ce qui eût été plus grave. D’après Luc, Jésus dit : « de sauver une vie, ou de la tuer ». La fureur et la haine leur ôtèrent le bon sens. Et la cause en fut une manifestation éclatante de la puissance et de l’amour de Jésus. Ils crurent n’obéir qu’à leur zèle pour la loi de Dieu, mais ce zèle se corrompit et changé en passion. Matthieu dit : « Ils tinrent conseil contre lui, afin de le faire périr ». Marc ajouta : « Ils tinrent conseil avec les hérodiens ».

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 23e semaine, année impaire

◊  Dominique Anger : cliquez ici pour lire l’article →   Le « culte personnel » revisité à la lumière de l’Écriture

  La guérison à la piscine de Bethesda

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Saint frère André, un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix

Posté par diaconos le 5 septembre 2021

Post reçu de Richard Fourneau

Grand reliquaire du saint frère André - Congrégation de Sainte-Croix au  Canada

# Alfred Bessette, né le 9 août 1845 à Saint-Grégoire-le-Grand au Québec et décédé le 6 janvier 1937, est un frère religieux canadien-français, membre de la congrégation de Sainte-Croix, à qui sont attribuées de nombreuses guérisons miraculeuses. Il est reconnu comme saint par l’Église catholique, ayant été canonisé le 17 octobre 2010 par le pape Benoît XVI et appelé alors saint André. Sa fête liturgique est le 7 janvier . Dès son enfance, Alfred Bessette fut frêle et souvent malade. .
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À partir de la fin des années 1870, bien qu’il soit presque illettré, sa réputation de saint et de thaumaturge grandit. Son envergure dépasse même les frontières pour s’étendre partout en Amérique, puis, en Europe et dans le reste du monde. À Montréal, il fit construire l’oratoire Saint-Joseph, une imposante basilique dédiée à saint Joseph. À l’âge de 25 ans, Alfred Bessette se présenta, le 22 novembre 1870, au Collège Notre-Dame, à Côte-des-Neiges (aujourd’hui Montréal), où la congrégation de Sainte-Croix installa son noviciat.
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Le mois précédent, le curé Provençal écrivit une lettre de recommandation au maître des novices, Julien-Pierre Gastineau, lui disant qu’il envoie « un saint » à sa communauté. Il se trouve que peu après, le 8 décembre 1870, le pape Pie IX déclara saint Joseph patron de l’Église universelle  . Avec un autre postulant, Alfred Bessette prit l’habit religieux le 27 décembre. Puisqu’il s’agit d’une communauté qui demande à chaque novice de se choisir un nom de saint, Alfred adopta le nom d’André : il sera désormais le « Frère André », en l’honneur du curé Joseph André Provençal. Après un noviciat plus long que prévu (qui durera trois ans), la congrégation qui jusque-là hésita à garder le jeune homme en raison de ses problèmes de santé et de son éducation restreinte, décida finalement de l’accepter dans ses rangs. L’évêque de Montréal, Ignace Bourget intervint, rassurant le frère André.
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Peu après, le nouveau maître des novices, Amédée Guy, le recommanda en disant : « Si ce jeune homme devient incapable de travailler, il saura au moins bien prier ». Admis à prononcer ses vœux temporaires le 22 août 1872 à l’âge de 27 ans, le frère André fit sa profession perpétuelle à 28 ans, le 2 février 1874. En 1877 eut lieu sa première guérison, celle du frère Aldéric de sa propre communauté religieuse, qui souffrait d’une blessure à la jambe. Il y eut ensuite celle d’un élève fiévreux collé au lit par le médecin et que le frère André avait envoyé jouer dehors apparemment en pleine forme. Les miracles de celui-ci se propagèrent ensuite très rapidement. Bientôt les éclopés et les malades du quartier Côte-des-Neiges de Montréal envahirent le collège Notre-Dame à la recherche du petit frère qui guérit tous les maux. Parmi les visiteurs que le frère André accueillit au collège Notre-Dame se trouvèrent des personnes qui confièrent leur maladie à ses prières.
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Le Mont-Saint-Joseph offre un domaine d’exception aux adeptes de plein air : 35 km de sentiers pédestres, 24 km de sentiers de vélo de montagne (dont 18 km de type « single track »), une paroi d’escalade sanctionnée par la FQME, et 20 km de sentiers hivernaux pour le fatbike, le ski de fond, la raquette et la marche au cœur de Carleton-sur-Mer. Après votre excursion, rendez-vous au sommet pour une nuit de « glamping » dans un de nos géodômes bâtis à flanc de montagne. Au passage, explorez la chapelle construite en 1935 et notre grand belvédère, qui offre une vue à couper le souffle sur la Baie-des-Chaleurs. Au pavillon d’accueil, vous en apprendrez davantage sur notre histoire et sur la nation mi’gmaq, pour qui le mont Saint-Joseph est un lieu de rassemblement important.

Saint Frère André fut réputé pour être thaumaturge, guérissant continuellement de nombreux malades. Cette neuvaine nous fera vraiment comprendre comment Dieu élève les humbles, selon les paroles de Marie dans son Magnificat.

Saint Frère André fut un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix de Montréal. Il vécut toute sa vie à l’école de la souffrance, de la pauvreté, de la solitude. Mais saint Joseph dont il se dit « l’instrument » fera de Frère André, le fondateur du plus grand lieu au monde de culte qui lui est dédié : l’Oratoire de Saint Joseph du Mont-Royal. Saint Frère André sera réputé pour être thaumaturge, guérissant continuellement de nombreux malades.

Cette neuvaine nous fera vraiment comprendre comment « Dieu élève les humbles », selon les paroles de Marie dans son Magnificat.

Prière à saint Joseph, patron des causes difficiles de saint François de Sales

Glorieux saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie. O vous ! Dont la puissance s’étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance. Daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de notre inquiétude.

Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. O vous ! Que l’on n’a jamais invoqué en vain, aimable saint Joseph ! Vous dont le crédit est si puissant auprès de Dieu qu’on a pu dire : “ Au ciel, Joseph commande plutôt qu’il ne supplie ”, tendre père, priez pour nous Jésus, priez pour nous Marie. Soyez notre avocat auprès de ce divin Fils dont vous avez été ici-bas le père nourricier si attentif, si chérissant et le protecteur fidèle.

Soyez notre avocat auprès de Marie dont vous avez été l’époux si aimant et si tendrement aimé. Ajoutez à toutes vos gloires, celle de gagner la cause difficile que nous vous confions. Nous croyons, oui, nous croyons que vous pouvez exaucer nos vœux en nous délivrant des peines qui nous accablent et des amertumes dont notre âme est abreuvée ; nous avons, de plus, la ferme confiance que vous ne négligerez rien en faveur des affligés qui vous implorent.

Humblement prosternés à vos pieds, bon Saint Joseph, nous vous en conjurons, ayez pitié de nos gémissements et de nos larmes ; couvrez-nous du manteau de vos miséricordes et bénissez-nous. Saint Joseph, merci !

L’abbé André Provençal, prêtre éminent recommanda celui qui devint  frère André» à la congrégation de Sainte-Croix, en disant : « Je vous envoie un saint ! » Alfred Bessette entra au noviciat le 22 novembre 1870 et reçut, à sa prise d’habit, le nom de Frère André, en l’honneur de son protecteur. Frère André fit ses vœux perpétuels le 2 février 1874, à vingt-neuf ans. Dans sa congrégation il eut les charges de portier, jardinier, chargé de l’entretien des lieux de passage et des parloirs, cordonnier, tailleur, coiffeur, commissionnaire, surveillant. Il était, comme il dit : « Propre à rien et bon à tout. »

Il sera le dévouement personnifié : « Je n’ai jamais refusé de faire ce qu’on me demandait. Je répondais toujours oui et je terminais la nuit ce que je n’avais pu faire le jour. » Disait-il.

 Prière à saint frère André

Saint frère André, nous célébrons ta présence parmi nous. Ton amitié envers Jésus, Marie et Joseph, fait de toi un intercesseur puissant auprès du Père. La compassion relie tes paroles au cœur de Dieu, tes prières sont exaucées et apportent réconfort et guérison. Avec toi, notre bouche s’approche de l’oreille de Dieu, pour lui présenter notre demande… Qu’il nous soit donné de participer comme toi à l’œuvre de Dieu, dans un esprit de prière, de compassion et d’humilité. Saint frère André, prie pour nous. Amen.

Notre Père,  Je vous salue Marie, Gloire au Père, Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous

Parole de frère André : « L’huile, la médaille, ça fait penser à saint Joseph, ça augmente la confiance en lui… C’est étonnant, on me demande souvent des guérisons, mais bien rarement l’humilité, l’esprit de foi. C’est pourtant si important ! »

Merci à Richard Fourneau pour son envoi

Contact Richard Rouleau

Frère André, né Alfred Bessette, est une figure historique au Canada et même au-delà des frontières. Fondateur du très célèbre Oratoire Saint-Joseph de Montréal, ce religieux toujours proche des malades a été canonisé en 2010 par Benoit XVI. Découvrez ici son portrait avec Charles Le Bourgeois

  Vidéo Saint frère André

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Saturday of the twenty-second week in Ordinary Time – Odd Year

Posté par diaconos le 4 septembre 2021


Why do you do what is not allowed on the Sabbath ?

Qu'est-ce qui est permis le jour du sabbat ? | Vie de Jésus

The Sabbath is the day of rest assigned to the seventh day of the Biblical week, Saturday, which begins at nightfall on Friday night. The Sabbath is an official holiday in Israel, and apart from shops, public transport does not operate. It is a fundamental element of Israelite religions and is observed by many of the faithful. Beyond the notions of ‘prescribed’ and ‘proscribed’ (or, in a more literal interpretation, ‘permitted’ and ‘forbidden’1 ), the Sabbath is seen above all as a day outside of time and material contingencies, a day on which all outside activities must be curtailed in order to concentrate on family and home.

It begins on Friday, 18 minutes before sunset, and ends on Saturday after the appearance of three medium-sized stars (approximately 40 minutes after sunset), lasting between 25 hours and 25.5 hours depending on the season. The additional period before sunset is not 18 minutes everywhere, for some it is 22 or 24 minutes, in Safed 30 minutes, in Jerusalem 40 minutes. The observance of the hours is very precise among the haredim and there are « hour charts » distributed in the communities.

Maale Adumim and Petach Tikvah observed the same time as Jerusalem because their first inhabitants came from Jerusalem and brought their traditions with them. Married women may, according to interpretations, not be required to stop working on the Sabbath, as they are not mentioned in the book of Exodus (20:8-11): « Remember the day of rest, to keep it holy. Six days you shall work, and do all your work. But the seventh day is the rest day of the LORD your God: you shall not do any work, you, nor your son, nor your daughter, nor your man-servant, nor your maid-servant, nor your cattle, nor the stranger who is within your gates. For in six days the LORD made heaven and earth and the sea, and all that is in them, and rested on the seventh day: therefore the LORD blessed the day of rest and hallowed it. »

In ancient society, they were mainly devoted to domestic activities, which were daily necessary and tolerated during the Sabbath in their family circle. The principle of a holy day, dedicated to God at the expense of daily occupations, was adopted in all Abrahamic religions. Indeed, all texts agree on the term Sabbath and its meaning in relation to the creation of the heavens and the earth. Detailed article: Sunday. The first Christians, (see Judeo-Christian), Jews following the teachings of Jesus, followed the Jewish Law and in particular the Sabbath.

From the Gospel of Jesus Christ according to Luke

01 Now it came to pass on the sabbath day, that Jesus was walking through the field, and his disciples were plucking ears of corn and eating them, having crushed them in their hands. 02 Some of the Pharisees therefore said: Why do ye do that which is not lawful on the sabbath day? « 03 Jesus answered them, « Have you not read what David did one day when he was hungry, both he and those who were with him? 04 He went into the house of God, and took the loaves of the offering, and ate them, and gave them to those who were with him, whereas only the priests are allowed to eat them. » 05 He said to them again, « The Son of Man is Lord of the Sabbath. »  (Lk 6:1-5)

The ears of corn plucked

As Jesus walked through the wheat fields on the Sabbath, his disciples crumpled some ears of grain in their hands and ate them. The Pharisees reproached them for this. Jesus answered them with the example of David who, in spite of the law, took the showbread and ate it; then he declared : « I am master of the Sabbath ». According to Matthew, Jesus added other reasons that would fully justify his disciples. On the same day Jesus saw a man working on the Sabbath and said to him, ‘O man! If you know what you are doing, you are happy; but if you do not know, you are cursed and a transgressor of the law.

These words are not authentic and the fact that they relate is hardly probable; a man who had worked publicly would have been arrested and punished; and it is not probable that Jesus would have approved of a direct infringement of the Mosaic commandment, even if the one who was guilty of it had known what he was doing, that is to say, if he had risen, by a true spirituality, above the letter of the law and up to Christian freedom.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Jewisch learning : click here to read the paper → Parashat Nitzavim

◊ Rabbi Jacobson Sholom : click here to read the paper →  74, Lifelong Publisher of Chassidic Texts

  Ft. Rabbi Shalom Patiel : « The Shabbat Explained is It Really ‘Rest’ With All the Rules ? »

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Vendredi de la vingt-deuxième semaine du temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 3 septembre 2021

Kép

# Le Jeûne des apôtres, appelé aussi Jeûne des saints apôtres, Jeûne de Pierre et Paul ou, parfois, Jeûne de Pierre est une période de jeûne observée dans les Églises d’Orient – Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin. Ce jeûne commence le second lundi après la Pentecôte (P + 57) et s’achève avec la fête des apôtres Pierre et Paul, le 29 juin du calendrier liturgique oriental. Le Jeûne des apôtres ne fut pas aussi sévère que celui du Grand Carême ou celui de la Dormition de Theotokos. Il fut enjoint de s’abstenir de toute alimentation carnée.

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Le poisson, l’huile et le vin furent permis tous les jours sauf les mercredis et vendredis. Les règles du jeûne furent identiques à celles du Jeûne de la Nativité. Comme pour les trois autres jeûnes du cycle annuel, une grande fête fut célébrée au cours du Jeûne des apôtres ; il s’agissait de la fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste (24 juin) Dans certaines Églises, les offices de semaine, lors du Jeûne des apôtres, sont identiques aux offices du Grand Carême (avec quelques variantes)
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 De nombreux monastères et églises de tradition russe servent l’office du Grand Carême au moins le premier jour du Jeûne des apôtres. La longueur du Jeûne des apôtres est variable puisque sa date de début dépend de la date de Pâques et que sa date de fin est fixe. Le dimanche de tous les Saints a lieu huit semaines après Pâques et le lendemain, lundi, commence le Jeûne des apôtres. Le jeûne dure jusqu’au 29 juin, fête des apôtres Pierre et Paul. Selon la date de Pâques, le Jeûne des apôtres peut commencer du 18 mai au 21 juin et, par conséquent, ne durer que huit jours ou s’étendre sur quarante-deux jours.
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Pour celles des Églises qui suivent le Calendrier julien révisé, il y a même certaines années sans Jeûne des apôtres. Pour l’Église copte orthodoxe, le jeûne dure jusqu’au 11 juillet et la fête des apôtres Pierre et Paul est le 12 juillet. D’un point de vue médical et physiologique, on considère que la période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas1. Le jeûne met en marche des mécanismes d’adaptations physiologiques qui sont l’héritage du lent processus de l’évolution. Diverses expériences ont montré sur le modèle animal qu’une restriction alimentaire non excessive prolonge la durée de vie de nombreuses espèces (souris, rat, singe rhésus).
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Une étude publiée dans Nature en 2016 a aussi montré que ce jeûne s’accompagne d’une diminution des dommages à l’ADN3. Sur une période courte, le jeûne intermittent permet une perte de poids et de masse grasse similaire à la restriction calorique ainsi qu’une augmentation de la sensibilité à l’insuline. En France, le réseau NACRe publie en 2017 avec l’Institut National du Cancer une revue systématique analysant l’ensemble de la littérature scientifique sur le sujet et conclut en une absence de preuve d’un effet du jeûne chez l’être humain (bénéfique ou délétère) en prévention ou pendant un cancer

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De l’évangile selon Luc

33 Ils lui dirent alors : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent ! » 34 Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? 35 Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. » 36 Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neuf ne s’accordera pas avec le vieux.

37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. 38 Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. 39 Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” » (Lc 5, 33-39)

Questions sur le jeûne

Les pharisiens, confondus par la réponse de Jésus, portèrent la discussion sur un autre sujet : les jeûnes prescrits par la loi et les prières offertes à certaines heures fixes. Pour donner plus de poids à leur objection, ils invoquèrent l’exemple des disciples de Jean. De là vient que Matthieu attribua la question à ceux-ci, qui sans doute y prirent part et que Marc la mit dans la bouche des uns et des autres.

« Mais des jours viendront, et quand l’époux leur sera ôté, alors ils jeûneront en ces jours-là. » (Lc 5, 35).  Luc rendit cette pensée d’une manière pleine de solennité et de tristesse : « Les amis de noce ne peuvent pas jeûner maintenant ; mais des jours viendront ». Quels furent ces jours ? :  » Quand l’époux leur sera ôté, alors ils jeûneront en ces jours-là. » (Lc  5, 35)

« Personne ne met une pièce d’un habit neuf à un vieil habit ». Cette leçon  indique qu’il faut déchirer l’habit neuf pour se procurer la pièce. Matthieu et Marc dirent : « une pièce de drap neuf ». De ce procédé résulteraient deux maux : d’abord on déchire le neuf ; ensuite cette pièce prise du neuf ne s’accorde pas avec le vieux, elle fait avec lui une disparate désagréable à la vue. Matthieu et Marc énoncèrent un autre inconvénient : « La pièce neuve emporte une partie de l’habit et la déchirure en devient pire ».

« il n’y a personne, qui, buvant du vieux, désire aussitôt du nouveau ; car il dit : Le vieux est bon. » Cette troisième parabole, particulière à Luc, ne parait pas, au premier abord, être en harmonie d’idées avec les deux précédentes. Lla vie nouvelle que Jésus apporta dans les âmes et dans le monde est incompatible avec les vieilles institutions théocratiques et avec la vieille nature humaine ; il faut que tout soit renouvelé pour la recevoir et la supporter, ou plutôt c’est elle-même qui fait toutes choses nouvelles.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 22e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux de l’Abbaye Notre=Dame à Maredsous (Belgique)  : cliquez ici pour lire l’article →Homélie pour le vendredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire

   père Pascal Molemb, vicaire général (Avignon) : « Des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé. »

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