Vendredi de la vingt-quatrième semaine du temps ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 21 septembre 2023

Vendredi de la vingt-quatrième semaine du temps ordinaire de l'année B dans Catéchèse 684_big

Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources

 

# Le chemin de Jésus, appelé aussi Jésus Trail, est une randonnée pédestre et un pèlerinage de 65 km qui traverse la Galilée en Israël en suivant la route que Jésus aurait, selon les Évangiles, parcourue au début de sa vie publique. Le chemin de Jésus a été fondé en 2007 par deux passionnés de randonnée. Maoz Inon, un entrepreneur juif israélien, a établi plusieurs auberges et pensions en Israël, notamment à Nazareth. David Landis est un chrétien américain spécialiste en randonnée pédestre.

Le  chemin fut établi et marqué en 2009. Le chemin est gratuit et public pour quiconque désirant marcher et camper. Le chemin de Jésus est marqué par trois barres peintes sur les roches (blanche, orange et blanche) Lorsque des portions du chemin de Jésus utilisent les mêmes pistes que d’autres chemins (tel que le sentier national d’Israël), un cercle orange additionnel est ajouté aux autres marques sur les pierres.

Le  maintien et le nettoyage du chemin est assuré par une combinaison d’efforts internationaux, nationaux et locaux, tel que le Fonds national juif, l’auberge Fauzi Azar Inn à Nazareth, des écoles de village et par des bénévoles. Au début de sa vie publique, Jésus quitte sa ville natale de Nazareth, située dans les collines de Galilée, et fait route vers Capharnaüm, village de pêcheurs sur la mer de Galilée. C’est à cet endroit que Jésus aurait réuni ses premiers disciples.

Le  témoignage est aussi repris dans les évangiles de Marc et Luc. Selon les Évangiles, Capharnaüm est devenue la base de Jésus pour la durée de sa vie publique : Jésus, étant monté dans une barque, traversa la mer, et alla dans sa ville.» Aussi, Quelques jours après, Jésus revint à Capharnaüm. On apprit qu’il était à la maison

Sur la page web officielle du Chemin de Jésus, Maoz Inon et David Landis expliquèrent la philosophie du Chemin de Jésus : « Nous espérons que des voyageurs de différentes ethnies et religions comprendront mieux la vie de Jésus dans un contexte historique en traversant les terres et en rencontrant les gens qui occupent le chemin de Jésus.

Aujourd’hui, des rencontres faites sur le chemin servent encore d’opportunités à offrir et recevoir l’hospitalité à de nombreuses personnes. Les voyageurs modernes peuvent facilement voyager et ce, en toute légèreté, en se rappelant les paroles de Jésus : «Il leur prescrivit de ne rien prendre pour le voyage, si ce n’est un bâton ; de n’avoir ni pain, ni sac, ni monnaie dans la ceinture ; de chausser des sandales, et de ne pas revêtir deux tuniques».

Le Chemin de Jésus a été conçu dans la tradition des randonnées pédestres de pèlerinage à travers le monde, tel que Saint-Jacques de Compostelle dans le nord de l’Espagne et le chemin de Saint-Paul en Turquie. La pratique médiévale de pèlerinage religieux a gagné en popularité récemment, avec presque 200000 randonneurs par année qui marchent vers Compostelle depuis le début du XXIesiècle.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. (Lc 8, 1-3)

Jésus parcourut la Galilée

 Jésus parcourut la Galilée. Cette indication marqua un moment très important dans son ministère. Il cessa d’habiter Capharnaüm et voyagea comme missionnaire, visitant chaque localité, grande ou petite et évangélisant le royaume de Dieu. Toute une caravane  suivit Jésus dans ses voyages missionnaires : les douze apôtres et des femmes qui, guéries par lui de corps et d’âme, se dévouèrent à son service. Pour les disciples, ce fut une école d’évangélisation, où ils recueillirent, sous la direction de Jésus, de précieuses expériences en vue de leur œuvre future. Marie, surnommée Madeleine, parce qu’elle fut de Magdala, ville située sur la côte occidentale du lac de Génézareth, au nord de Tibériade, ne dut pas être confondue avec la femme pénitente.

Il n’y a aucune raison d’admettre, avec plusieurs interprètes anciens et modernes, que ces mots : sept démons, soient une figure qui signifie sept vices. Luc voulut indiquer par là le plus haut degré d’un état de possession. Le démon n’obtenait un tel empire sur les personnes que si de graves péchés lui en facilitaient les moyens et que son action se manifestait alors par un état maladif.  Marie-Madeleine avait été relevée de cette profonde déchéance physique et morale et elle en conserva une telle reconnaissance pour Jésus, qu’elle se dévoua entièrement à lui et le suivit jusqu’au pied de la croix. Aussi fut-elle la première qui eut le bonheur de le revoir après sa résurrection.

Chuza, dont la femme suivait Jésus, occupait une charge assez importante à la cour d’Hérode Antipas, puisqu’il fut son intendant. Il fut ce seigneur de la cour dont Jésus avait guéri le fils et qui avait  cru avec toute sa maison. La femme de Chuza avait perdu son mari quand elle se mit à suivre Jésus. Quant à Suzanne et à ces plusieurs autres femmes, nous ne savons rien à leur sujet. Luc nota que ces femmes assistèrent de leurs biens Jésus et ses disciples, elles préparèrent leurs repas, prirent soin de tout ce qui a rapport à la vie matérielle, leur rendirent, en un mot les services dont auraient furent capables des femmes et des sœurs.

Et comme Jésus était pauvre et que ses disciples avaient tout quitté pour le suivre, ces femmes employaient leurs biens à les entretenir. Quelle humilité en Jésus qui, « n’ayant pas un lieu où reposer sa tête », consentait à vivre de la charité de ceux qu’il avait enrichis de biens spirituels !

Diacre Michel Houyoux

Sites internet intéressants

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi de la 24e semaine, année impaire

◊ Le chemin de Jésus : cliquez ici pour lire l’article → Histoire

Vidéo Le rôle de la femme dans l’église https://youtu.be/wzJqG3QeD8

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Jeudi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 septembre 2023

Vocation de Matthieu, collecteur d'impôts

Vocation de Matthieu, collecteur d’impôts

# Saint Matthieu, est un personnage juif lié à la Galilée qui apparaît pour la première fois dans les Évangiles synoptiques, où il est appelé soit Matthieu, soit Lévi. Il y est décrit comme un publicain percepteur d’impôts, que Jésus appela pour devenir un de ses douze apôtres.

Pour les historiens modernes, il convient de dissocier l’apôtre Matthieu et le rédacteur de l’Évangile selon Matthieu. Ce livre a probablement été composé dans les années 80, sans doute à partir d’une version de l’Évangile selon Marc à laquelle ont été adjointes des paroles de Jésus (des logia) issues de ce que les spécialistes appellent la Source Q.

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Il n’existe, dans l’historiographie récente sur les origines du christianisme, aucune information concernant l’apôtre Matthieu. Il n’apparaît que dans le Nouveau Testament. Les éléments biographiques concernant l’apôtre de Jésus nommé Matthieu proviennent des Évangiles uniquement. Le Nouveau Testament le cite dans la liste des Douze (Mt 10:3 ; Mc , 18 ; Lc 6, 15), où il porte le nom de Matthieu.

D’autres passages mentionnent un collecteur d’impôts (Mt 9, 92 ; Mc 2:13-14 ; Lc 5, 27-28). Il apparaît une dernière fois en Actes 1:13. La tradition chrétienne a identifié l’apôtre Matthieu à l’auteur de l’Évangile selon Matthieu.

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Selon Irénée de Lyon (IIe siècle), à l’époque où Pierre et Paul affermissaient la communauté des disciples de Jésus à Rome (vers l’an 60 ou 61), Matthieu, qui annonçait la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux Hébreux de Palestine et de Syrie, fut prié de rédiger une version synthétique de la vie et de l’enseignement de Jésus , une forme écrite de l’évangile, en araméen.

De même, Eusèbe de Césarée affirme au IVe siècle : «Matthieu prêcha d’abord aux Hébreux. Comme il devait aussi aller vers d’autres, il confia à l’écriture, dans sa langue maternelle, son évangile, suppléant du reste à sa présence par le moyen de l’écriture, pour ceux dont il s’éloignait ».

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Eusèbe s’appuya sur le récit de Papias, écrit vers l’année 120, et nota : Matthieu réunit donc en langue hébraïque les logia et chacun les interpréta comme il en était capable. Toujours selon Eusèbe, Pantène (v.240-v. 306), docteur chrétien qui dirigea l’Académie d’Alexandrie, trouva à son arrivée aux Indes cet évangile en caractères hébreux.

Ce manuscrit aurait été apporté par l’apôtre Barthélémy aux populations locales, qui l’auraient depuis précieusement conservé. Sur la question de la fin de sa mission et de sa mort, coexistent de nombreuses traditions concurrentes de la Tradition apostolique d’Hippolyte de Rome (troisième siàcle) le rattache à la Parthie, dans l’Iran actuel, où il mourut à Hiérapolis.

Le Martyrologe hiéronymien le fait également mourir en Perse et donne comme lieu de sa sépulture la ville de Tarrium. Isidore de Séville (VIIe siècle) le fait prêcher en Macédoine.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu,
assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit: «Suis-moi.» L’homme se leva et le suivit.

Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples :

«Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheur ?» Jésus, qui avait entendu, déclara : «Ce ne sont pas les signifie gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.  Allez apprendre ce que : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.» (Mt 9, 9-13)

Vocation de Matthieu

Jésus passant devant le bureau des péages, appela Matthieu à le suivre, ce qu’il fit aussitôt. Il invita Jésus pour un repas, et, avec lui, beaucoup de péagers et de gens mal famés. Des pharisiens voyant cela, demandèrent aux disciples comment il se fit que leur Maître mangea avec de telles gens. Jésus répondit : «Ce sont précisément les malades qui ont besoin de médecin. Ils purent le savoir, car l’Écriture dit : « Dieu prend plaisir à la miséricorde, non au sacrific »  : Jésus appela des pécheurs, non des justes.

En ce moment des disciples de Jean-Baptiste demandèrent à Jésus pourquoi ceux qui le suivirent ne pratiquèrent pas la loi du jeûne. Il leur répondit que ses disciples ne purent être dans le deuil ou la tristesse tant que l’époux fut avec eux, mais des jours vinrent où ils jeûnèrent. Puis il s’appliqua à leur faire comprendre, par deux comparaisons frappantes, que la vie nouvelle qu’il apporta au monde fut incompatible avec les vieilles institutions légales, et même qu’elle exigea l’entier renouvellement de l’homme intérieur.

Matthieu ne nous dit pas dans quelle maison, il garda là-dessus un silence plein de modestie, mais Luc notaque c’était la maison de Matthieu Lévi, dans laquelle celui-ci fit  un grand banquet. Il voulut ainsi, dans le zèle de son premier amour, offrir à tous ces péagers et ces pécheurs qu’il invita, une occasion de voir et d’entendre Celui à qui il venait de consacrer sa vie.

Quelques interprètes prétendirent que, selon Matthieu comme selon Marc, ce repas avait lieu dans la maison de Jésus, et ils virent une contradiction entre les deux premiers évangélistes et Luc. Mais par quelle raison cette foule de péagers aurait-elle tout à coup envahi la maison de Jésus ? Marc  et Luc racontèrent aussi cette vocation d’un disciple avec les mêmes détails de lieu, de temps, de circonstances, il s’agissait d’un fait identique dans les trois récits. Tandis que Marc appela ce disciple Matthieu, les deux autres le nommèrent Lévi.

Le nom de Matthieu se retrouve dans tous les catalogues des apôtres, tandis que celui de Lévi n’y paraît jamais. Matthieu appelé en cette circonstance à l’apostolat changea son nom de Lévi en celui de Matthieu, qui signifie don de Dieu. Ainsi Simon prit le nom de Pierre Saul celui de Paul. Matthieu, péager lui-même, avait invité plusieurs de ses amis ayant la même vocation. Les pharisiens, dans leur orgueilleuse propre justice, se croyaient en santé ou justes  ; ils n’avaient donc pasbesoin d’un médecin, de ce Sauveur qui venait guérir les âmes de leurs maladies morales.

Mais ceux qui se portèrent mal, les malades, ces pécheurs qui se sentirent tels et qui l’entourèrent, eux avaient besoin de lui, et ce fut pourquoi ils l’écoutaient avec bonheur leur parler de pardon et de réconciliation avec Dieu. Jésus fit ainsi aux pharisiens une certaine concession, admettant une différence morale extérieure entre eux et les péagers, mais c’était une  concession ironique, comme dit Calvin, car au fond leur orgueil et leur dureté de cœur envers ces pauvres pécheurs que Jésus recevait, les rendaient, malgré leurs lumières, plus coupables qu’eux devant Dieu.

Diacre Michel Houyoux

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Radio Don BoscoJeudi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

Père Gilbert Adam Jeudi de la 24e semaine, année impaire

VidéoKTO TV https://youtu.be/WnybO-uDGvg

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Lundi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire-Année A

Posté par diaconos le 17 septembre 2023

 

 Diaporama le serviteur du centurion romain

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : «Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.»

, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.»

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. (Lc 7, 1-10)

Le serviteur du centenier de Capernaüm

Après qu’il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capernaüm : il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l’enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu’il n’y manquait rien et que tout le peuple l’avait bien entendu.

D’après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capernaüm se présente personnellement à Jésus et lui adresse sa prière.

D’après Luc, il fait tout cela par l’intermédiaire d’anciens des Juifs, qui s’acquittent de leur mission avec une grande bienveillance. Et ensuite il envoie à Jésus des amis pour lui dire qu’il ne se sent pas digne de le recevoir sous son toit

Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l’essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique. Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l’un et l’autre récit.

Quant au malade qu’il s’agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d’esclave. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains. Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin Nous connaissions, d’après Matthieu, la tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; nous savions de quelle profonde humilité son cœur était rempli.

Luc, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu et sa grande générosité, qui l’avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capernaüm.

Et cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n’admire qu’un seul : la foi, source de tous les autres. Cette seconde démarche n’est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui.

Elle marque seulement, dit M. Godet : un progrès dans le sentiment d’humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci.

Le scrupule qu’éprouve le centenier provenait peut-être de l’idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.

Le premier évangile, d’après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : «Va et qu’il te soit fait selon que tu as cru». À sa remarque pleine de tristesse qu’il n’a pas trouvé en Israël la foi du centenier, Jésus ajouta un sérieux avertissement adressé à ce peuple.

Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole et à distance. Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule.

La rencontre des deux cortèges

Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve.

Jésus console et rend la vie

Ému de compassion, Jésus dit à la mère : «Ne pleure pas Il toucha le linceul et commanda au mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère.

Effet produit

Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébraient l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait.

C’est la vie qui vient au-devant de la mort Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.

Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme (verset 14), fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.

Diacre Michel Houyoux

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Lundi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

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Vidéohttps://youtu.be/FBTVrQWP_Gc

Lundi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire-Année A

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : «Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.»

, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.»

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. (Lc 7, 1-10)

Le serviteur du centenier de Capernaüm

Après qu’il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capernaüm : il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l’enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu’il n’y manquait rien et que tout le peuple l’avait bien entendu.

D’après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capernaüm se présente personnellement à Jésus et lui adresse sa prière.

D’après Luc, il fait tout cela par l’intermédiaire d’anciens des Juifs, qui s’acquittent de leur mission avec une grande bienveillance. Et ensuite il envoie à Jésus des amis pour lui dire qu’il ne se sent pas digne de le recevoir sous son toit

Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l’essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique. Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l’un et l’autre récit.

Quant au malade qu’il s’agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d’esclave. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains. Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin Nous connaissions, d’après Matthieu, la tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; nous savions de quelle profonde humilité son cœur était rempli.

Luc, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu et sa grande générosité, qui l’avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capernaüm.

Et cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n’admire qu’un seul : la foi, source de tous les autres. Cette seconde démarche n’est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui.

Elle marque seulement, dit M. Godet : un progrès dans le sentiment d’humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci.

Le scrupule qu’éprouve le centenier provenait peut-être de l’idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.

Le premier évangile, d’après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : «Va et qu’il te soit fait selon que tu as cru». À sa remarque pleine de tristesse qu’il n’a pas trouvé en Israël la foi du centenier, Jésus ajouta un sérieux avertissement adressé à ce peuple.

Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole et à distance. Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule.

La rencontre des deux cortèges

Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve.

Jésus console et rend la vie

Ému de compassion, Jésus dit à la mère : «Ne pleure pas Il toucha le linceul et commanda au mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère.

Effet produit

Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébraient l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait.

C’est la vie qui vient au-devant de la mort Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.

Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme (verset 14), fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.

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Lundi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

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Mardi de la vingt-sixième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 28 septembre 2021

 Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem

RELECTURE ADRESSE AUX SENIORS EN CE TREIZIÈME DIMANCHE 2019 - Espace pour  mieux Chercher

 

# Nazareth est une ville du nord d’Israël, en Galilée. C’est la plus grande ville arabe du pays avec 75 700 habitants en 2015, principalement musulmans et chrétiens. À compter de 1956, les autorités israéliennes ont créé, à côté de Nazareth, une ville nouvelle appelée d’abord Nazareth Haute qui changea son nom en 2019 et qui est devenue Nof Hagalil. Cette ville nouvelle avait pour but de  judéiser le secteur de Nazareth, qui était, après la création de l’État d’Israël en mai 1948, un secteur entièrement peuplé d’Arabes, chrétiens à plus de 66 % à l’époque et le restant étant musulman.
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La région métropolitaine de Nazareth compte 210 000 habitants, dont 85 000 juifs. La tradition chrétienne fait de Nazareth la ville de Joseph et de Marie. À Nazareth, la basilique de l’Annonciation (catholique) est la plus grande des églises du Moyen-Orient. Elle a été inaugurée en 1964 par le pape Paul VI et consacrée en 1969 sur le site d’églises plus anciennes, elles-mêmes édifiées sur une grotte identifiée comme celle de l’Annonciation.
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Malgré son importance dans les traditions se rapportant à Jésus « de Nazareth », le village de Nazareth n’est pas devenu immédiatement un lieu de pèlerinage chrétien. C’est après la conversion de l’Empire et du développement consécutif de pèlerinages que l’on voit apparaître les premières constructions chrétiennes. Le premier lieu de dévotions y est construit aux alentours du IVe siècle par Hélène, la mère de l’empereur Constantin Ier.
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Le village de cette époque fut modeste, centré sur une activité agricole, et s’étendant sur environ 4 hectares40. Les tombes des périodes romaines et byzantines respectivement à l’ouest et à l’est de l’actuelle église de l’Annonciation délimitent ce territoire et laissent penser à la présence d’une population d’environ 400 habitants. Au VIe siècle, un pèlerin anonyme de la ville de Plaisance décrivit la visite qu’il fit à la synagogue de Nazareth où se trouve un banc miraculeux sur lequel Jésus se serait assis ainsi qu’un tome de la Loi qui lui aurait servi de livre de lecture.
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Celle-ci est identifiée par certains spécialistes comme un lieu de culte judéo-chrétien ou « nazaréen » et, à tout le moins, semble en tout cas témoigner de la coopération entre juifs et chrétiens locaux au profit de l’industrie touristique engendrée par les pèlerins . Un siècle plus tard, le pèlerin Arculfe y décrivit deux églises très vastes. L’une, au milieu de la ville, bâtie sur deux voûtes, fut construite en ce lieu où fut nourri le Sauveur.
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L’autre église fut bâtie au lieu où était la maison dans laquelle l’archange Gabriel vint trouver Marie pour lui annoncer la naissance du Christ. La tradition y fixa la maison de Marie et correspond à la basilique de l’Annonciation dans laquelle on trouva trace des restes de mosaïques byzantines portant des inscriptions en grec. Lors de la première croisade, Nazareth fut la proie d’âpres combats avant d’être conquise par les croisés en 1099.

De l’évangile selon Luc

51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. 52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. 53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. 54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » 55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. » (Lc 9, 51-56)

De la Galilée à Jérusalem

Comme le temps de son retour dans la gloire approchait, Jésus prit l’énergique résolution de se rendre à Jérusalem. Des messagers que Jésus envoya dans une bourgade samaritaine pour lui préparer un logement  furent repoussés. Jacques et Jean proposèrent de faire descendre sur elle le feu du ciel. Jésus leur reprocha l’esprit dont ils furent  animés. Ils allèrent ailleurs.

Un homme s’offrit à suivre Jésus. Jésus lui rappela les renoncements qu’impliquait une telle résolution. À un second, Jésus ordonna de le suivre et comme il demanda la permission d’aller d’abord ensevelir son père, Jésus la lui refus a. Un troisième se proposa  de suivre Jésus, mais voudrait auparavant prendre congé des siens. Jésus lui déclara que nul ne fut propre au royaume de Dieu, s’il n’eut pris une décision irrévocable.

« Or il arriva, comme les jours de son élévation s’accomplissaient, que lui-même prit la résolution d’aller à Jérusalem. » (Lc 9, 51)  Jésus disait, en employant un autre terme : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12.32). Il fallait à Jésus la résolution héroïque du dévouement pour prendre le chemin de Jérusalem, car il savait tout ce qui l’y attendait.

Luc marqua en ces mots la fin du ministère de Jésus dans la Galilée proprement dite. Mais, dans la suite de son récit, il nr  présenta Jésus se rendant directement en Judée et à Jérusalem. Jésus fut empêché de traverser la Samarie qui se trouvait sur son chemin et employant dès lors les derniers mois de sa vie à des excursions missionnaires dans la Galilée méridionale sur les confins de la Samarie et en Pérée.

Luc donna de temps en temps des indications destinées à rappeler que Jésus fut en marche vers cette Jérusalem ;  sa narration présente certaines données chronologiques et géographiques qui rendent difficile d’y retrouver un itinéraire suivi. Wieseler prétendit retrouver l’indication des trois voyages rapportés par Jean. Jésus interrompit sa tournée d’évangélisation pour faire une excursion à Jérusalem, après laquelle il vint reprendre son travail dans la Galilée méridionale et la Pérée et l’y poursuivre jusqu’à la fête de Pâque.

Matthieu et Marc, après le récit de la transfiguration, ne relatèrent plus que quelques faits et quelques paroles.   La transfiguration eut lieu dans le courant de l’été. De l’intervalle de huit à neuf mois qui la sépara de la Pâque.  Ce récit de Luc servit de lien entre celui des évangiles de Matthieu et de Marc. qui racontent seulement l’activité de Jésus sur les bords du lac de Génézareth et celui de Jean, qui se borne aux séjours à Jérusalem ; il présentent Jésus à l’œuvre dans les contrées intermédiaires.

Jésus étant suivi des douze et d’un cortège d’autres disciples, il ne fut pas facile de trouver place pour tous dans de petites localités.  Une antique haine nationale existait entre les Juifs et les Samaritains, ceux-ci étant une population mélangée, qui n’adorait pas à Jérusalem et qui ne recevait, de tout l’Ancien Testament, que les cinq livres de Moïse. Jésus saisissait toutes les occasions de réagir contre ces préjugés..  Mais, cette fois, ils furent plus forts que sa charité. Quelques interprètes (Meyer) supposèrent que Jésus fut repoussé, non comme Israélite, mais parce que ses messagers l’avaient annoncé comme le Messie.

Diacre Michel Houyoux

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