Jeudi de la vingt-cinquième semaine du temps ordnaire, année B

Posté par diaconos le 23 septembre 2021

Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ?

FR-Evangile-illustre-2015-09-24

De l’évangile selon Luc

07 Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. 08 D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. » 09 Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j’entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.»  (Lc 9, 7-9)

Hérode

D’après les Matthieu et Marc, ce fut Hérode lui-même qui exprima l’idée renfermée dans ces versets, tandis que Luc la mit dans la bouche de ses alentours. Il n’y eut là aucune contradiction, car si d’autres inspirèrent inspiré cette pensée à Hérode, il se l’était appropriée et en était rempli de crainte ; il  l’exprimât lui-même. Tandis qu’on disait que Jean ou quelqu’un des prophètes était ressuscité, Élie était, pensait-on, apparu ; c’est qu’Élie, d’après l’Écriture, n’était pas mort, mais avait été transporté directement au ciel .

Matthieu et Marc racontèrent en détail comment Hérode fit décapiter Jean-Baptiste. Luc a seul conservé ce trait qu’Hérode cherchait à voir Jésus. Il  l’apprit par des disciples qui appartenaient à la maison d’Hérode. Ce prince voluptueux et lâche se trouva en présence de Jésus un an plus tard, mais pour voir Jésus le condamner par son silence.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  .Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Saint Jean-Baptiste

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◊ Dom Armand Veilleux de l’Abbaye de Maredsous (Belgique)    : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie pour le jeudi de la 25ème semaine du Temps Ordinaire

Dominique Ponnau , Régis Burnet et la bibliste Marie-Noëlle Thabut : Saint Jean-Baptiste

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Mercredi de la vingt-cinquième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 22 septembre 2021

 Communion des Apôtres – Altdorfer (1516-1518) « Notre Dame du Web

# Selon la tradition chrétienne, Jésus distingua soixante-dix disciples, qui devienrent évêques d’une ville par la suite. Tous ces disciples prêchèrent l’évangile,d’ après la rédaction des textes dans les années 65-100. Paul de Tarse est considéré comme le  treizième apôtre par la tradition chrétienne : il est qualifié d Apôtre des Gentils Les catholiques et les orthodoxes considèrent les évêques comme les successeurs des Apôtres, et accordent une importance particulière au fait que les évêques se situent dans la succession apostolique, la tradition à laquelle ils se rattachent remonte aux apôtres dans la succession des personnes et des doctrines.
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La théologie du groupe chrétien constitué autour des Douze est très vaguement connue par le livre des Actes des Apôtres, les discours prêtés à Pierre lors de la Pentecôte ou devant le Sanhédrin. La christologie est peu développée. Ce groupe a certainement une dimension charismatique se prétendant guidé par le Saint-Esprit dont la manifestation, perçue comme ultime, est le signe qui attesterait la résurrection et la victoire de Jésus sur la mort
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 Quoique la conviction de la Résurrection de Jésus et les premières manifestations de l’Esprit soient sans doute apparues en Galilée, c’est à Jérusalem que Luc présente le groupe qui s’est certainement assez vite rassemblé dans la ville sainte. Cela est en lien avec la forte espérance eschatologique qui l’animait : c’est dans le Temple que le Messie devait paraître, et cette effusion de l’Esprit que le groupe ressentait et qui l’entraînait était les prémisses « évidents » de cette venue prochaine.
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C’est pourquoi les Douze et leurs disciples pratiquaient une espèce de « communisme primitif », chacun vendant ses biens, s’il en avait, pour faire survivre la communauté dans le petit laps de temps qui lui restait à passer sur terre avant le Grand Jour du Jugement dernier. Il n’est même pas sûr qu’à ce stade les premiers chrétiens aient clairement identifié le Messie ou l’Envoyé ultime de Dieu avec Jésus, même ressuscité.
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Peut-être attendaient-ils le Ressuscité comme le restaurateur du Royaume d’Israël (d’après Actes 1). Mais cette effusion de l’Esprit avait surtout « prouvé » que Jésus était un innocent et que ceux qui l’avaient rejetés et livrés aux Romains (les chefs du peuple) étaient dans leur tort. Dieu donnait raison à Jésus et à ses disciples contre le Sanhédrin ! Les Douze étaient les témoins de Dieu et de Jésus contre les chefs juifs. Et si l’innocence et le caractère divin de la mission du Messie étaient reconnus a posteriori (ce dont la prédication chrétienne cherchait à convaincre), alors Dieu hâterait la venue du Messie. En fait, le rejet de Jésus aurait reposé sur un malentendu entre Dieu et son peuple, dans la ligne du rejet passé des prophètes dont le Messie est le dernier, que ces premiers chrétiens se voyaient destinés à lever, afin qu’Israël trouve – bientôt – le repos eschatologique.
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De l’évangile selon Luc

01 Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; 02 il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. 03 Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. 04 Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez.

05 Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » 06 Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.» (Lc 9, 1-6)

Les épis arrachés

Jésus traversant des champs de blé, un jour de sabbat, ses disciples froissèrent des épis entre leurs mains et en mangèrent les grains. Ils en furent blâmés par les pharisiens. Jésus répondit à ceux-ci par l’exemple de David qui prit, malgré la loi, les pains de proposition et en mangea ; puis il déclara : « Je suis le maître du sabbat »

Le premier sabbat après le second jour de la Pâque. Depuis ce second jour jusqu’à la Pentecôte, on comptait, d’après Lévitique, sept sabbats, dont le premier fut celui que Luc mentionna. Ce temps convient au récit, car la moisson mûrissait à cette époque et c’était au second jour de Pâque qu’on en offrait les prémices.

Le même jour, Jésus, voyant quelqu’un qui travaillait pendant le sabbat, lui dit : « Ô homme ! Si tu sais ce que tu fais, tu es heureux ; mais si tu ne le sais pas, tu es maudit et transgresseur de la loi ».

Diacre Michel Houyoux

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◊ The Word news   : cliquez ici pour lire l’article →Mercredi de la 25e semaine du temps ordinaire (Lc 9, 1-6)

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Prédication de la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer :  » La mission des douze esr aussi la nôtres

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Dinsdag van de vijfentwintigste week van de Gewone Tijd – Jaar B

Posté par diaconos le 21 septembre 2021

Volg mij. De man stond op en volgde hem

Jezus kiest 12 apostelen | Het leven van Jezus

# De instelling van de twaalf apostelen is een episode uit het leven van Jezus die in alle drie de synoptische evangeliën voorkomt: Mattheüs 10:1-4, Marcus 3:13-19, Lucas 6:12-16, maar niet in het Evangelie van Johannes. Het verhaalt de eerste selectie van de twaalf apostelen door Jezus voor een kwart uit de discipelen van Johannes de Doper. De twaalf apostelen waren de twaalf discipelen die door Jezus van Nazareth waren uitgekozen. Volgens de christelijke traditie heeft Jezus ook zeventig discipelen uitgekozen, die later bisschoppen van een stad werden.

Al deze discipelen verkondigden het goede nieuws, een term waaruit het woord « evangelie » is voortgekomen, nadat de teksten in de jaren 65-100 waren geschreven. Paulus van Tarsus werd door de christelijke traditie beschouwd als de dertiende apostel: hij wordt de « apostel voor de heidenen » genoemd. Katholieken en orthodoxen beschouwen bisschoppen als opvolgers van de apostelen en hechten bijzonder veel belang aan het feit dat bisschoppen in apostolische successie zijn, d.w.z. dat de traditie waartoe zij behoren in de opeenvolging van personen en leerstellingen teruggaat op de apostelen.

De theologie van de rond de Twaalf gevormde christelijke groep is zeer vaag bekend door het boek van de Handelingen der Apostelen, de toespraken die aan Petrus worden toegeschreven met Pinksteren of voor het Sanhedrin. Christologie is niet erg ontwikkeld. Er is geen merkbare breuk met het officiële jodendom en er is niets te vinden van de polemiek die aan Jezus wordt toegeschreven tegen de Farizeeën, de sabbat en de tempelfeesten.

Deze groep heeft zeker een charismatische dimensie en beweert te worden geleid door de Heilige Geest, wiens manifestatie, die als ultiem wordt ervaren, het teken is dat zou getuigen van Jezus’ verrijzenis en overwinning op de dood. De overtuiging van Jezus’ verrijzenis en de eerste manifestaties van de Geest verschenen in Galilea. Daarom beoefenden de Twaalf en hun volgelingen een soort primitief communisme, waarbij ieder zijn bezittingen verkocht, als hij die al had, om de gemeenschap in leven te houden in de korte tijd die haar nog restte op aarde vóór de Grote Dag des Oordeels.

Het is zelfs niet zeker dat in dit stadium de eerste christenen de uiteindelijke Messias of Gezant van God duidelijk identificeerden met Jezus, zelfs als hij was opgestaan. Misschien verwachtten zij de Opgestane als de hersteller van het Koninkrijk Israël (volgens Handelingen 1). Maar deze uitstorting van de Geest had vooral « bewezen » dat Jezus een onschuldig man was en dat degenen die hem hadden verworpen en aan de Romeinen hadden uitgeleverd (de leiders van het volk) fout zaten. God bewees Jezus en zijn discipelen gelijk tegen het Sanhedrin! De Twaalf waren getuigen voor God en Jezus tegen de Joodse leiders. En indien de onschuld en het goddelijk karakter van de zending van de Messias a posteriori werden erkend (hetgeen de christelijke prediking trachtte te overtuigen), dan zou God de komst van de Messias verhaasten.

Over het Evangelie van Matteüs

09 Jezus ging vandaar verder en zag een man, Mattheüs genaamd, aan zijn tollenaarsbureau zitten. Hij zei tegen hem: « Volg mij. De man stond op en volgde hem. 10 Terwijl Jezus thuis zat te eten, zie, kwamen vele tollenaars en vele zondaars en gingen bij hem en zijn discipelen zitten.

11 Toen de Farizeeërs dit zagen, zeiden zij tot zijn discipelen: « Waarom eet uw leermeester met tollenaars en zondaars? » 12 Jezus hoorde dit en zei: « Niet de gezonden hebben de dokter nodig, maar de zieken. 13 Ga heen en leer wat het betekent: Ik wil barmhartigheid, geen opoffering. Want ik ben niet gekomen om rechtvaardigen te roepen, maar zondaars.  (Mt 9, 9-13)

Matthew’s roeping

 Toen Jezus het tolhuisje passeerde, riep hij Mattheus om hem te volgen, wat hij onmiddellijk deed. De Farizeeërs beschuldigden Jezus van omgang met zondaars. Toen de Farizeeën dit zagen, vroegen zij de discipelen hoe het kwam dat hun Meester met zulke mensen at.

Jezus antwoordde : « Het zijn de zieken die een geneesheer nodig hebben. »   Zij kunnen het weten, want de Schrift zegt : God heeft lust aan barmhartigheid, niet aan offers ; de Heiland komt om zondaars te roepen, niet de rechtvaardigen. In die tijd vroegen enkele van de discipelen van Johannes de Doper aan Jezus waarom degenen die hem volgden zich niet aan de wet van het vasten hielden.

Hij antwoordde hun dat zijn discipelen niet konden rouwen of bedroefd zijn zolang de bruidegom bij hen was, maar dat de dagen zouden komen waarop zij zouden vasten. Daarna trachtte hij hun door twee treffende vergelijkingen duidelijk te maken, dat het nieuwe leven, dat Hij in de wereld bracht, onverenigbaar was met de oude wettige instellingen, en zelfs dat het de gehele vernieuwing van de innerlijke mens vereiste.

Marcus en Lucas hebben ook deze roeping van een discipel beschreven met dezelfde details over plaats, tijd en omstandigheden; het is klaarblijkelijk een identiek feit in alle drie de verslagen.  Terwijl Mattheüs deze discipel Mattheüs noemde, noemden de andere twee hem Levi.

De naam van Mattheus komt in alle catalogi van de apostelen voor, terwijl die van Levi er nooit in voorkomt, om ervan overtuigd te zijn dat de discipel die in deze omstandigheid tot het apostolaat werd geroepen, vanaf dat moment zijn naam van Levi veranderde in die van Mattheus, wat gave van God betekent. Zo kreeg Simon de naam van Petrus en Saul die van Paulus.

De plaats waar belastingen werden geïnd op goederen in doorvoer. Aangezien deze belastingen werden geheven in opdracht van de Romeinen, werden de Joden die tollenaars waren over het algemeen gehaat en veracht, en het was uit deze tollenaars dat Jezus een van zijn apostelen koos !

Wilde hij alleen maar laten zien dat hij boven de Joodse vooroordelen stond? Of wilde hij onder zijn discipelen ook een man hebben die gewend was de pen te hanteren? Dit is allemaal mogelijk, maar er is iets zo plotseling, zo spontaan en zo vreemds aan deze oproep, dat wij er niet aan kunnen twijfelen dat Jezus deze heeft gericht door een directe impuls van boven. Dit goddelijke karakter van de roeping blijkt ook uit het besluit en de snelheid waarmee zij wordt aanvaard. Tussen Jezus en deze man, moet er een soort goddelijke sympathie zijn geweest. (Frédéric Godet)

Alles in het evangelieverhaal is een openbaring van Gods barmhartigheid. Matteüs kende Jezus al, die in dezelfde stad Kafarnaüm woonde als waar hij zijn woord had gehoord en ontvangen, en dat deze oproep om hem te volgen een beslissende roeping tot het apostolaat was. Maar de autoriteit van Jezus’ oproep en Mattheus’ snelle gehoorzaamheid waren niet minder bewonderenswaardig.

Mattheüs zegt niet in welk huis, maar Lucas schrijft dat het het huis van Mattheüs Levi was, waarin hij een groot banket hield. Hij wilde, in de ijver van zijn eerste liefde, aan al die zondaars en zondaressen die hij uitnodigde, een gelegenheid bieden om Jezus te zien en te horen. Sommige uitleggers beweren dat, zowel volgens Mattheüs als volgens Marcus, deze maaltijd plaatsvond in het huis van Jezus. Maar waarom zou deze menigte zondaars plotseling het huis van Jezus binnenvallen ?

Mattheüs, zelf een zondaar, had ook verscheidene van zijn vrienden uitgenodigd met dezelfde verachte roeping, en andere mensen wier reputatie niet beter was en die in de evangeliën mensen van slecht karakter worden genoemd. Dit woord wordt dikwijls gevonden in combinatie met het woord zondaars, omdat de laatsten over het algemeen van hetzelfde zedelijke karakter waren.

De Farizeeën meenden in hun eigen rechtschapenheid rechtvaardig te zijn; daarom hadden zij geen behoefte aan een geneesheer, aan Jezus die mensen genas van hun zedelijke ziekten. Maar zij die ziek waren, de zieken, de zondaars die zich zo voelden en die hem omringden, hadden hem nodig en zij luisterden blij als hij sprak over vergeving en verzoening met God.

Jezus deed een zekere concessie aan de Farizeeën, door een uiterlijk moreel verschil toe te geven tussen hen en de zondaars, maar het was een ironische concessie, zoals Calvijn zegt, omdat diep van binnen hun trots en hardheid van hart tegenover deze arme zondaars die Jezus ontving, hen, ondanks hun verlichting, schuldiger maakten dan zij voor God waren. « Gaat nu heen en leert wat dit gezegde betekent: Ik verlang barmhartigheid, geen offer; want Ik ben niet gekomen om rechtvaardigen te roepen, maar zondaars. (Mt 9, 13)

Volgens de meeste uitleggers paste Jezus het toe op de Farizeeërs die, zonder genade voor zondaars en zondaressen, al hun vertrouwen voor redding stelden in de offers die zij brachten en in de ceremoniële uiterlijkheden van de godsdienst; precies het tegenovergestelde van wat God wil. Volgens anderen paste Jezus deze uitspraak op zichzelf toe en rechtvaardigde zo zijn barmhartigheid jegens zondaars door een goddelijk woord.

De rechtvaardigen en de zondaars waren de gezonden en de zieken en deze nieuwe vergelijking van de Farizeeën met de zondaars bevatte dezelfde ironie. Jezus sloot zijn eigen rechtvaardigen weliswaar niet uit van zijn koninkrijk, maar kon hen er niet in roepen, zolang zij volhardden in hun hoogmoed, en het is zeker dat het pijnlijke gevoel van zonde de deur is naar dat hemelse koninkrijk waartoe Jezus opriep.

Diaken Michel Houyoux

 Links naar andere christelijke websites

◊ Kerk en Geloof : klik hier om het artikel te lesen →  Dinsdag in de vijfentwintigste week door het jaar  B

◊ VAN: PIETER C. : klik hier om het artikel te lesen →     De Roeping van Mattheüs – Werkstukken kunstgeschiedenis

  De roeping van Petrus

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Lundi de la vingt-cinquième Semaine du Temps Ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 20 septembre 2021

On met la lampe sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière

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# La Lampe est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans trois Évangiles. Elle est l’image des humains qui doivent être les lumières du monde en suivant les vertus. Pour Jean Chrysostome, la lumière chasse les ténèbres du mal. Elle éclaire le chemin, elle chasse les erreurs. Être la lumière, éclairer la maison, c’est œuvrer en suivant la fraternité afin de montrer la voie à suivre.

Pour le Frère Élie, la lumière rejoint la flamme de l’Esprit Saint reçue lors du baptême. Elle doit nous guider à faire œuvre de charité tout au long de notre vie, et à parler de la Bonne Nouvelle venue illuminer le monde . Benoît XVI cite le psaume 119, verset 105 : « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier » (Ps 119), et le livre du prophète Isaïe, chapitre 58, verset 10 : «Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi » (Is 58). Cette parabole biblique est à l’origine de l’expression française « mettre sous le boisseau », passée dans le langage courant malgré l’emploi du mot « boisseau » qui désigne une mesure aujourd’hui obsolète.

De l’évangile selon Luc

16 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. 17 Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. 18 Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. » » (Lc 8, 16-18)

Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez

« Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez ; car quiconque a, il lui sera donné ; et quiconque n’a pas, même ce qu’il croit avoir lui sera ôté. ». Marc, aussi bien que Luc, placèrent ces avertissements à la suite de la parabole du semeur et les mots : « Prenez garde comment vous écoutez« ,  ne laissent aucun doute sur le rapport qu’il y a entre ces deux instructions. (Lc 8, 18) La lumière que Jésus apporta à ses disciples par ses enseignements ne dut pas être mise sous un vase, ni sous un lit (divan sur lequel on se couchait à demi pour prendre le repas), mais doit resplendir dans le monde.

Jésus employa fréquemment cette image dans des applications diverses.  Ici, comme dans Marc, cette sentence, qui énonce une loi du règne de Dieu, signifie que celui qui écoute attentivement a déjà un don précieux et que, par la vérité qu’il reçoit, il lui est donné beaucoup plus encore ; et plus il sera fidèle dans l’emploi de ce qui lui est confié, plus il lui sera donné. Celui, au contraire qui n’a pas même le besoin de la vérité et de la vie, ce qu’il peut avoir d’ailleurs lui sera ôté. »

Dans cet état, il se fait bien des illusions ; c’est ce que Luc donne à entendre par ce mot : « … ce qu’il croit avoir »

Diacre Michel Houyoux

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◊ KT42 : cliquez ici pour lire l’article  → Caté : La parabole de la lampe

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article  → Lundi de la 25e semaine, année impaire

  Le collier des paraboles du Royaume – 12 – La lampe et la mesure (Jean-François FROGER)

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