Mercredi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 3 février 2021

Un prophète n’est méprisé que dans son pays

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# L’islam est une religion s’appuyant sur le dogme du monothéisme absolu et prenant sa source dans le Coran, considéré comme le réceptacle de la parole de Dieu révélée, au VIIe siècle en Arabie, à Mahomet, proclamé par les adhérents de l’islam comme étant le dernier prophète de Dieu. Un adepte de l’islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels. Les musulmans croient que Dieu est unique et indivisible et que l’islam est la religion naturelle au sens où elle n’a pas besoin de la foi en l’unicité divine pour constater l’existence de Dieu.

En 2015, le nombre de musulmans dans le monde est estimé à 1,8 milliard, soit 24 % de la population mondiale, ce qui fait de l’islam la deuxième religion du monde après le christianisme et devant l’hindouisme. L’islam se répartit en différents courants, dont les principaux sont le sunnisme, qui représente 90 % des musulmans, le chiisme et le kharidjisme. L’islam est le troisième grand courant monothéiste de la famille des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme, avec lesquels il possède des éléments communs. Le Coran reconnaît l’origine divine de l’ensemble des livres sacrés de ces religions, tout en estimant qu’ils seraient, dans leurs interprétations actuelles, le résultat d’une falsification partielle

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. (Mc 6, 1-6)

Visite à Nazareth

Comme Jésus, faisant une visite à Nazareth, enseignait dans la synagogue, beaucoup de gens s’étonnèrent de sa sagesse et de sa puissance ; mais ce qui les empêcha de recevoir sa parole, ce fut que son humble position et celle de sa famille leur fut bien connue. Jésus leur rappela ce proverbe : qu’un prophète n’est méconnu que dans sa patrie. À cause de leur incrédulité, il ne fit là que peu de miracles.

Jésus partit de la maison de Jaïrus  : « Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. » (Mc 5, 38) Matthieu plaça cette visite de Jésus à Nazareth immédiatement après le grand discours en paraboles.

 Les habitants de Nazareth eurent en vue les miracles que Jésus fit à Capharnaüm et ailleurs et dont ils entendirent parler. Leur étonnement ne causa pas seulement par la sagesse de ses discours, à lui qui ne reçu pas l’instruction des rabbins ; il s’y mêla un sentiment d’envie provoqué par le fait que des dons si extraordinaires furent départis à un homme de si humble condition.

Ils trouvèrent une occasion de chute et d’incrédulité dans cette connaissance qu’ils eurent de Jésus selon la chair, qui les empêcha de le connaître selon l’esprit. «  Dieu manifesté en chair, n’est-ce pas toujours le « grand mystère ?  » (1 Timothée 3, 16)Selon Matthieu, les habitants de Nazareth nommèrent Jésus ‘le fils du charpentier’ ; d’après Marc, simplement le charpentier, sans doute parce qu’ils le virent travailler de ses mains dans l’atelier de son père adoptif.

Telle fut la tradition recueillie par quelques Pères de l’Église (Justin, Dialogue avec Triphon, 88 ; Théodoret, Histoire Ecclésiastique III, 23).  Dans toutes ces occasions où les membres de sa famille furent énumérés, il ne fut plus question de Joseph. Peut-être était-il déjà mort, comme l’admit la tradition.

« Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, et parmi ses parents et dans sa maison. »  : si ce proverbe fut vrai, appliqué au Prophète saint et sans tache, combien plus le fut-il pour ses serviteurs, dont les infirmités et les défauts ne furent nulle part mieux connus que parmi leurs amis et dans l’intérieur de leurs maisons.

qu’il ne faut pas identifier cette visite de Jésus à Nazareth, racontée par Matthieu et Marc, avec celle que rapporte Luc. , les deux récits sont tellement différents, qu’on est forcé d’y voir deux faits et non un seul. Mais comme il fut difficile d’admettre que, dans l’un et dans l’autre de ces séjours, les habitants de Nazareth firent la même objection et Jésus la même réponse, n’est-il pas probable que ces paroles furent transférées par la tradition apostolique, recueillie telle quelle par les évangélistes ?

Ce petit nombre de malades guéris fut considéré comme peu de chose, tellement la bienfaisante activité de Jésus fut riche et abondante. Jésus s’étonna de l’incrédulité comme il s’étonna de la foi : « Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.’ (Mt 8, 10)

Leur incrédulité marqua le point culminant des dispositions défavorables que Jésus rencontra chez son peuple ; elle le détermina à accentuer sa retraite en s’éloignant de la contrée. Auparavant, toutefois, il adressa aux Galiléens un dernier appel par la mission des douze.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diaconos : cliquez ici pour lire l’article → Le Royaume de Dieu est tout proche

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◊ Véronique Belen   : cliquez ici pour lire l’article → Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté

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Père Zanotti : « N’est-il pas le fils du charpentier ? »

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Présentation du Seigneur au Temple

Posté par diaconos le 2 février 2021

Présentation de Jésus au temple - ppt video online télécharger

# La Présentation de Jésus au Temple est un événement de la vie de Jésus tel que relaté dans l’Évangile selon Luc. Accomplissant une prescription de la loi juive — « Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur » (Ex 13:2,11-13) — les parents de l’enfant Jésus le présentèrent et l’offrirent au Temple de Jérusalem. Il y est reçu par le vieillard Syméon. . La fête chrétienne qui y est associée est célébrée le 2 février dans le calendrier grégorien. Dans les Églises d’Orient, elle est aussi célébrée le 2 février du calendrier julien, qui équivaut au 14 février du calendrier grégorien.

Le 2 février fut longtemps une date importante pour les paysans, ce qui est commémoré par un grand nombre de proverbes. Cette date est traditionnellement celle de la Chandeleur, originairement une fête païenne célébrant la lumière, remplacée par la fête chrétienne. Cette fête est également un thème de l’iconographie religieuse, aussi bien en peinture qu’en enluminures, sculpture, vitraux, tapisseries, etc. Elle s’inspire d’une scène décrite par l’Évangile selon Luc II, 22-39 où le fils de la Vierge Marie est annoncé par Syméon comme le « Maître » et « la lumière qui portera la révélation aux païens », c’est-à-dire aux non-juifs.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou  deux petites colombes.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Siméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive  : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.»

Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. » (Lc 2, 22-40)

Offrande de deux tourterelles au Temple

 Toute la famille dut se rendre à Jérusalem pour une double cérémonie religieuse. Joseph n’avait pas à se purifier. La loi de Moïse prescrivait qu’après sept jours de souillure légale et trente-trois jours passés dans la retraite, la mère israélite devait offrir pour sa purification un sacrifice : une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons. Tout premier-né appartenait à l’Éternel et devait être exclusivement consacré à son service ; mais la tribu de Lévi ayant été choisie pour ce service, il fallut que tous les premiers-nés des autres tribus fussent rachetés à prix d’argent, afin que le droit divin fût constaté, et que le futur chef de famille se souvînt toujours de ses obligations..

La mère devait offrir un agneau en holocauste et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le péché ; mais, si ses moyens ne le lui permettaient pas, elle pouvait remplacer ce sacrifice par celui de deux tourterelles ou de deux jeunes pigeons : « Quand les jours de sa purification seront achevés – qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille – elle apportera à l’entrée de la tente de la Rencontre un agneau dans sa première année pour l’holocauste, et un pigeonneau ou une tourterelle pour le sacrifice pour le péché, et elle les remettra au prêtre. Celui-ci les présentera à l’Éternel, accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera rituellement purifiée de sa perte de sang. Telle fut la règle concernant la femme qui donna naissance à un garçon ou à une fille. Si elle n’a pas de quoi offrir un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; le prêtre accomplira pour elle le rite d’expiation et elle sera purifiée ». (Lv 12, 6-8)

Luc ne mentionna ici que ce dernier sacrifice, celui des pauvres, parce que ce fut celui de Marie. Alors déjà s’accomplit une parole profonde de saint Paul : « Ce n’est pas un ordre que je donne, mais je parle de l’empressement des autres pour vérifier l’authenticité de votre charité.  Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.’ (2 Co, 8-9)

Siméon est inconnu dans l’histoire. Il fut juste et pieux ; il attendait la venue du Sauveur, ici désignée par ce terme : la consolation d’Israël. Les exemples de Siméon, d’Anne, de Zacharie, de Joseph d’Arimathée, et d’autres encore, révèlent qu’il y eut d’humbles Israélites qui furent prêts à recevoir Jésus sous quelque apparence qu’il plairait à Dieu de le leur manifester.

Le sacerdoce officiel n’accueillit pas Jésus qui, pour la première fois, entra dans son temple : « Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l’univers. » (Ma 3, 1)   Un sacerdoce libre s’était formé pour le suppléer ; il est représenté par Siméon et Anne.

La source de la vie religieuse de Siméon fut clairement indiquée : l’Esprit-Saint était sur lui. Il vint dans le temple éclairé et conduit par l’Esprit, et c’est par cet Esprit qu’il reconnut aussitôt son Sauveur dans le petit enfant. Par l’Esprit qui fut en lui, Siméon devint prophète ; il ne parla plus de lui, sa pensée s’éleva jusqu’à ce salut que Dieu  prépara pour tous les peuples, et que tous verront.

Cette préparation eut lieu durant des siècles par toutes les révélations de l’ancienne alliance. Ce grand salut destiné à tous se répartit en deux courants divers. D’une part, il est lumière pour éclairer les nations païennes, pour la révélation des nations qui, pour la révélation qui leur est destinée, à elles, sont plongées dans les ténèbres les plus profondes ; d’autre part, il est la gloire du peuple d’Israël qui, tout en ayant part à ce salut, aura l’immortel honneur de l’avoir donné au monde.

Ces vues lumineuses sur l’universalité du salut ne s’expliquent en Siméon que par l’action de l’Esprit qui fut sur lui, et par la connaissance qu’il eut des prophéties ; car même les apôtres ne les comprirent que par une révélation particulière, et plusieurs Juifs, après leur conversion au christianisme, y trouvèrent un sujet de scandale : « Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem, ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie, en disant : « Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis, et tu as mangé avec eux ! » (Ac 11, 2-3)

La croix, couronnement de l’œuvre du Messie, manifeste dans toute sa profondeur l’opposition des hommes et mettra au jour leurs dispositions secrètes, en les contraignant à se prononcer pour ou contre Jésus : « Nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens » (1 Co , 23)  Le mot de prophétesse indique que, comme Siméon, Anne avait reçu l’esprit de prophétie, par lequel elle aussi reconnut dans le petit enfant le Sauveur promis, et en glorifia Dieu.

Luc rappela encore à sa louange qu’après un temps assez court de mariage, elle vécut jusqu’à l’âge de quatre-vingt-quatre ans dans un long veuvage, ce qui fut considéré comme très honorable chez les Juifs. Elle assista  à des services religieux qui eurent lieu le soir et le matin avant le lever du jour, ou qu’elle passa une partie de ses nuits en prières.

Luc passa sous silence divers faits rapportés par Matthieu : la visite des mages, la fuite en Égypte, le meurtre des petits enfants de Bethléem, soit que ces faits ne rentrassent pas dans son plan, soit qu’il les ignora. Il est nécessaire d’admettre, dit M. Godet, que les deux évangélistes ont écrit chacun sans connaître le livre de l’autre.

La critique négative se pressa de déclarer les deux récits inconciliables. Elle oublia que, pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre la naissance de Jésus et sa présentation dans le temple, bien des événements s’accomplirent à Bethléem. Elle oublia que le retour de la sainte famille à Nazareth n’eut pas lieu après la présentation au temple. Le voyage en Égypte suivit celle-ci, et l’établissement de la famille à Nazareth ne se fit qu’après son retour d’Égypte : « Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël,  et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen. » (Mt 2, 23)

Les faits rapportés s’enchaînèrent naturellement et les deux récits se complétèrent.   La sagesse, comprenant la connaissance de Dieu et celle des hommes, dans son application pratique à la vie, fut le trait saillant du caractère de Jésus enfant. Jésus passa par toutes les phases d’un développement normal, le seul qui se soit accompli sur la terre, le seul qui ait été exempt de toutes les atteintes délétères du mal et se soit poursuivi d’une manière harmonique par une communion constante avec Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Elle parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem

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◊ Diocèse de Reims et des Ardennes  : cliquez ici pour lire l’article → Présentation du Seigneur au Temple – 2 février
◊ Marie de Nazareth : cliquez ici pour lire l’article → Pauvreté, obéissance, et offrande – Présentation de Jésus

Abbé Pierre Desroches : « Jésus est présenté au Temple »

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Monday of the Fourth Week of Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 1 février 2021

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Jesus cast out the demons of the devil from Gadara

# The story of the expulsion of demons among the Gadarenes can be found in the three synoptic Gospels. The scene seems to be located in Gadara, today Umm Qeis in Jordan, not far from the Lake of Tiberias, or in Gerasa. Saint John Chrysostom tells that this miracle shows all the mercy, the providential eye that God has for humans. And he added: « We still learn from this story that God does not only watch over all of us in general, but over each one of us in particular. Jesus Christ expressly declared this to his disciples when he said to them : « All the hairs on your head have been counted » (Matth. X, 30) ».

Father Antoni Carol i Hostench focuses his homily on human freedom. For him, the divine power concretised by this miracle is as great as the freedom given to human beings to believe in God, or not to believe, despite the proofs given. Umm Qeis is a city in the Jordanian province of Irbid, 20 km northwest of the provincial capital Irbid and 3 km south of the Yarmouk. It is built on the site of the ancient city of Gadara . The city was also called Antiochia Semiramis or Antiochia Seleucia, and was one of the cities of the Decapolis.

# Legion is a demon or group of demons, particularly those in two of three versions of the exorcism of the Gerasene demoniac, an account in the New Testament of an incident in which Jesus performs an exorcism. The earliest version of this story exists in the Gospel of Mark. Jesus encounters a possessed man and calls on the demon to emerge, demanding to know its name – an important element of traditional exorcism practice. He finds the man is possessed by a multitude of demons who give the collective name of « Legion ».

This story is also in the other two Synoptic Gospels. The Gospel of Luke shortens the story but retains most of the details including the name (Luke 8:26–8:33). The Gospel of Matthew shortens it more dramatically, changes the possessed man to two men (a particular stylistic device of this writer) and changes the location to the country of the Gadarenes. This is probably because the author was aware that Gerasa is actually around 50 km away from the Sea of Galilee (although Gadara is still 10 km distant). In this version, the demons are unnamed (Matthew 8, 28–8, 32).

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark

At that time, Jesus and his disciples arrived on the other side of Lake Galilee, in the country of the Gerasenes. As Jesus got out of the boat, immediately a man possessed by an unclean spirit came out from the tombs to meet him; he lived in the tombs and no one could tie him up, even with a chain; indeed, he had often been tied up with leg irons and chains, but he had broken the chains, broken the irons, and no one could control him.

All the time, night and day, he was among the tombs and on the hills, shouting and hurting himself with stones. When he saw Jesus from afar, he ran to him, bowed down before him and cried out in a loud voice :  »What do you want with me, Jesus, Son of the Most High God ? I adjure you by God, do not torment me! «   For Jesus said to him : « Unclean spirit, come out of the man ! »

And he asked her : « What’s your name ? » And the man said : « My name is Legion, for we are many «  And they begged Jesus insistently not to drive them out of the country. Now there was a large herd of pigs there on the hillside looking for food. Then the unclean spirits begged Jesus : « Send us to these swine, and we will go into them. »

He allowed them to do so. Then they came out of the man and went into the pigs. From the top of the cliff, the herd rushed into the sea: there were about two thousand pigs, and they were drowning in the sea. And those who were guarding them fled, and they told the news in the city and in the country, and the people came and saw what had happened. When they came to Jesus, they saw the possessed man sitting, clothed and coming to his senses, who had had the legion of demons, and they were afraid.

Those who had seen all this told them the story of the possessed man and what had happened to the pigs. Then they began to beg Jesus to leave their territory. As Jesus got back into the boat, the possessed man begged to be with him. He did not agree, but said to him : « Go home to your people and tell them all that the Lord has done for you in his mercy. » Then the man went away and began to proclaim in the region of the Decapolis what Jesus had done for him, and everyone was in awe. (Mk 5, 1-20)

The demon of Gadara

Jesus and his apostles arrived at the other side of the lake, having weathered the storm. Mark recounted in much more detail than the other evangelists : « The demon was continually, night and day, in the tombs and on the mountains, crying out and bruising himself with stones.  »   These details, preserved by Mark, showed how frenetic the unfortunate man became. The fury doubled his strength. This is often seen in raving lunatics, but Mark wanted to indicate an influence of the power of darkness.

Graves and mountains are mentioned together, because tombs in the East were natural caves or dug into the side of a hill. The demonic dwelt in these remote and gloomy places in search of solitude. The acts of violence exercised on himself by this unfortunate man (bruising himself with stones), and of which Mark alone restrained him, were considered by some interpreters as signs of repentance or despair and not as a simple effect of furious madness.

This sick man, prey to the power of darkness, also endured terrible moral s  uffering. From this point of view, we can better understand the greatness of the deliverance he owed to Jesus. The readiness of the sick man to rush to Jesus as soon as he saw him from afar and to throw himself at his feet proved, as Olshausen observed, that the first aspect of Jesus exerted a beneficial influence on him, that he felt attracted to him and that he expected relief from it.

Until then, the sick man acted with awareness of himself and his misfortune, but Jesus, by ordering the unclean spirit to come out, aroused the latter’s resistance, which produced in his victim one of those paroxysms in which she was no more than the organ of the the devil who spoke through her. Adding : « I adjure you by God », the unclean spirit probably thought that Jesus would more easily grant his request not to be tormented. What did he mean by this ?

Jesus asked the sick man a question to calm him down and make him communicate with him. In the turmoil, exaltation and suffering in which this man found himself, nothing was more appropriate to bring him back to himself and to the realities of his life than to pronounce his name, to tell Jesus with confidence who he was. Unfortunately, he was still too much under the influence of the evil spirit to answer with a clear conscience of himself ; so thethe devil spoke again, and, not without pride and wickedness, he took his name from those fearsome Roman legions that terrorised and repelled the Jewish people.

Luke reflected : « Many  devil had entered him »; it was also the spirit who added through the mouth of the sick man : « We are many ». Is this to be understood as a multiplicity of influences that the spirit exerted on all the faculties of his victim ? Or is it to be understood that there were many devil in her ? This mountainous region where caves and tombs abounded was particularly appealing to them.

Luke gave an easier to understand reason for this request: « The demons feared being sent into the abyss, which they probably regarded as a place of torment. The same idea is found in Matthew, where the demons begged Jesus not to torment them before the time of judgement. The words: there, towards the mountain, do not contradict Matthew’s words: far away from them; these two words express a certain distance.

This part of the story, preserved by the three evangelists, presents facts that are very difficult to explain, all the more difficult as they are without analogy in the New Testament. Why did the demons, forced to leave their victims, ask to enter the swine ? Is it because these spirits without organs, miserable in their abandonment of God, enjoy living in organised beings? Is it with the wicked intention of harming these animals, their owners, perhaps even Jesus and his influence ?

Why did Jesus allow them to do so ? Was it because it was the means to deliver the unfortunate, the object of his interest and compassions? Or to exercise judgment on the inhabitants of the land and provoke serious thoughts in them ? How could he have had no regard for the loss they suffered ? Did he want to punish them (at least those of them who were Jews) for breaking the law by raising legally impure animals ?

The devil-possessed man, who had been agitated and frantic until then, sat down quietly and was clothed, whereas before he had not worn any clothes : « When Jesus came down to earth, a man from the city met him, who was possessed by several demons. He had not been clothed for a long time, and his dwelling place was not in a house but in the tombs.  » (Lk 8, 27) He was in his right mind, whom Mark called a madman; he called him to mind and added these words : « He who had had the legion ».

These people were filled with fear, seeing only the wonder and not the divine compassion of Jesus who had performed it; many were offended in their greed, and this was enough to make them want to deprive themselves of the blessings of Jesus’ presence in their blindness. The healed devil wanted to follow Jesus out of a deep gratitude; he thought that with his benefactor he would be safer from the terrible evils he had suffered. Why did Jesus not allow him to do this ? Jesus wanted to leave this man in his house, with his own people, to be a monument and a preacher of divine mercy to all.  He let the whole region know what great things Jesus had done to him.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian Web sites

◊ Bible.org. : click here to read the paper → Healing the Demoniac at Gadara

◊ Got Questions : click here to read the paper →   Why are there two demon-possessed men in the Gerasene tombs in Matthew

Rick Renner : « Jesus Casts a Legion of Demons Out of a Demoniac « 

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Lundi de la quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 1 février 2021

L’image contient peut-être : une personne ou plus et chaussures, texte qui dit ’Satan, sors de cet homme! I Mais qui est cet homme qui commande avec force aux esprits mauvais et qui lui obéissent ? Jésus chasse un démon à Capharnaüm (Luc 4, 31-37)’

# Le récit de l’Expulsion des démons chez les Gadaréniens se trouve dans les trois Évangiles synoptiques. La scène semble se situer à Gadara, aujourd’hui Umm Qeis en Jordanie, non loin du lac de Tibériade, ou à Gérasa. Saint Jean Chrysostome raconte que ce miracle montre toute la miséricorde, l’œil providentiel qu’a Dieu pour les humains. Et il rajouta : « Nous apprenons encore par cette histoire que Dieu ne veille pas seulement en général sur nous tous, mais sur chacun de nous en particulier. Jésus-Christ le déclara expressément à-ses disciples lorsqu’il leur dit : « Tous les cheveux de votre tête ont été comptés » (Matth. X, 30) ».
L’abbé Antoni Carol i Hostench axe son homélie sur la liberté humaine. Pour lui autant est grand le pouvoir divin concrétisé par ce miracle, autant est importante la liberté donnée aux humains de croire en Dieu, ou de ne pas croire, et ce malgré les preuves apportées. Umm Qeis est une ville de Jordanie, dans la province jordanienne d’Irbid à 20 km au nord-ouest de la capitale provinciale Irbid et à 3 km au sud du Yarmouk. Elle est construite à l’emplacement de l’antique ville de Gadara . La ville s’est aussi appelée Antioche ou Antiochia Sémiramis et Séleucie, et faisait partie des cités de la Décapole.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté du lac de Galilée, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser.

Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » Jésus lui disait en effet : Esprit impur, sors de cet  homme ! »

Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »

Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.

Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »

Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration.» (Mc 5, 1-20)

Le démoniaque de Gadara

Jésus et ses apôtres arrivèrent à l’autre bord du lac,  après avoir essuyé la tempête. Marc raconta avec beaucoup plus de détails que les autres évangélistes :  » Le démoniaque  était continuellement, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres. » Ces détails, conservés par Marc, montrèrent jusqu’à quel degré de frénésie parvint ce malheureux. La fureur doublait ses forces. C’est ce qui se voit souvent chez les fous furieux ; mais Marc voulut indiquer une influence de la puissance des ténèbres.

Les sépulcres et les montagnes sont mentionnés ensemble, parce que les tombeaux, en Orient, étaient des grottes naturelles ou creusées dans le flanc d’une colline. Le démoniaque séjournait dans ces endroits écartés et lugubres, afin d’y chercher la solitude. Les actes de violence exercés sur lui-même par ce malheureux (se meurtrissant avec des pierres), et dont Marc seul le retint, furent considérés par quelques interprètes comme des signes de repentance ou de désespoir et non comme un simple effet de la folie furieuse.

Ce malade, en proie à la puissance des ténèbres, endurait aussi une affreuse souffrance morale. À ce point de vue, on comprend mieux la grandeur de la délivrance dont il fut redevable à Jésus. Cet empressement du malade à accourir auprès de Jésus dès qu’il le vit de loin, et à se jeter à ses pieds, prouva évidemment, comme le fit observer Olshausen, que le premier aspect de Jésus exerça sur lui une influence bienfaisante, qu’il se sentit attiré vers lui, et qu’il en attendait du soulagement.

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