Samedi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 14 septembre 2024

« De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert ...

# Moïse, le premier prophète du judaïsme, est le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l’islam. Pour les traditions monothéistes juive et chrétienne, Moïse est l’auteur sous inspiration divine du Pentateuque, c’est-à-dire des cinq premiers livres de la Bible, livres qui constituent la Torah juive et sont appelés la « Loi de Moïse » dans ces deux religions. Moïse écrit également « sous la dictée de Dieu » le Décalogue et tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires.

En plus de cette idée d’une rédaction mosaïque sous la dictée de Dieu connue comme la « Torah écrite », les rabbins attribuent également à Moïse la « Torah orale » que constituent les commentaires de la Loi codifiés dans la Mishna. En islam, Moïse — sous le nom de Moussa — est le prophète le plus présent dans le Coran, cité à cent trente-six reprises. Il fait partie des « grands prophètes », considéré comme l’un des messagers envoyés par Allah et il annonce le prophète Mahomet. Les récits mosaïques du Coran font référence au Pentateuque et à l’Aggada mais proposent aussi des épisodes originaux, insistant sur le parallélisme entre Mahomet et Moïse.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » (Jn 3, 13-17)

Il fallut que le Fils de l’homme soit élevé

Jésus s’efforça d’initier Nicodème aux choses célestes, que lui seul put révéler. Pour rendre accessible à Nicodème le mystère de son œuvre rédemptrice, Jésus emprunta à l’Ancien Testament un magnifique symbole bien connu de son interlocuteur ; et, se l’appliquant à lui-même, il en fit une prédiction très claire de sa mort.

Le peuple d’Israël ayant murmuré contre Dieu, fût châtié par le fléau terrible de serpents brûlants qui causèrent la mort d’un grand nombre des coupables. Alors le peuple repentant, confessant son péché vint vers Moïse, le suppliant d’intercéder pour lui. En réponse à sa prière, le serviteur de Dieu reçut l’ordre d’élever sur une perche un serpent d’airain, et tous ceux qui, croyant la promesse de Dieu, contemplaient cette image du mal dont ils souffraient, furent guéris.

De même, ajouta Jésus, il fallut que le Fils de l’homme soit élevé ; élevé sur la croix d’abord, qui deviendra pour lui le chemin de la gloire. Le sens de ce mot être élevé fut certifié par d’autres déclarations de Jésus, et aussi par le fait que, dans la langue araméenne qu’il parlait, le terme correspondant, qu’il employa, signifie : être élevé sur un poteau, y être pendu ou crucifié.

Il fallu, dit Jésus : glorieuse nécessité, fondée sur la miséricorde éternelle de Dieu, sur son conseil déjà annoncé par les prophéties, qui furent accomplies. Le but de cette œuvre de l’amour de Jésus fut semblable à celui qui fût atteint au désert pour les Israélites mourants : afin que quiconque ne périsse pas dans son péché, comme les coupables périssaient au désert, mais qu’il ait la vie éternelle.

Cette dernière parole se trouve ici pour la première fois dans l’évangile. Elle revint très souvent dans la suite. Le don de la vie éternelle implique le pardon, la réconciliation avec Dieu, mais la participation de l’âme sauvée à la vie de Dieu même, vie impérissable et bienheureuse.  Dieu a tellement aimé : cet amour est le principe et la source suprême du salut. Il a aimé le monde, ce monde déchu, pécheur, en révolte contre lui ; il a aimé notre humanité tout entière à laquelle il destinait cette manifestation de son amour.

Il donna, non seulement envoyé, mais abandonné, ce qu’il avait de plus cher, son Fils unique  : «Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Rm 8, 32)  Il n’exige de tout homme, pour qu’il ne périsse pas dans son péché et sa misère, que de mettre en lui toute la confiance de son Cœur. Enfin, il ouvrit aux yeux de ce croyant les immenses et bienheureuses perspectives de a vie éternelle.

Le mot de Fils unique est propre à Jean, mais pourquoi Jésus ne s’en serait-il pas servi, lui qui s’appelle si souvent le Fils ? Jésus confirma que le but de sa venue dans le monde était bien de manifester l’amour éternel de Dieu et non de juger le monde.  Le dessein de cet amour est si universel, que le monde entier pourrait être sauvé par Jésus-Christ. Cette universalité du salut est exprimée de la manière la plus solennelle par la triple répétition du mot monde.

Mais Jésus, en proclamant ainsi le but miséricordieux de sa venue, fut bien éloigné de nier le jugement dernier, qui, au contraire, lui est réservé pour la fin des temps et qu’il annonça de la manière la plus solennelle : «Ne vous étonnez pas de cela; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. »

«Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement» (Jn 5, 28-29) Pendant son séjour sur la terre, et tout en annonçant la miséricorde divine.Jésus exerça, par la puissance de la vérité, un autre jugement actuel, intérieur, auquel nul homme n’échappe : «Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.» (Jn 9, 39).

«Jésus qui vient de révéler l’amour rédempteur envers le monde entier, dévoile maintenant à Nicodème la nature du vrai jugement. Et cette révélation aussi est une transformation complète de l’opinion reçue. Ce ne sera pas entre Juifs et païens, ce sera entre croyants et incrédules, quelle que soit leur nationalité, que passera la ligne de démarcation.» (Godet)

Puisque le Fils de Dieu est venu, non pour juger, mais pour sauver, celui qui croit en lui, qui a embrassé en lui la grâce divine, qui s’est donné à lui, n’est pas jugé. Le jugement a bien dû s’exercer dans sa conscience, par la vérité, et l’amener à la repentance, mais maintenant il en est affranchi et il respire dans l’atmosphère de la grâce et de l’amour divins.

Il en a le témoignage au dedans de lui. «Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. (1 Jn 5, 10)  Jésus confirma cette parole en déclarant que le croyant est affranchi, même du jugement final : «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jn 5, 24)

Où il ne comparaîtra que pour voir constater au grand jour son état d’âme. Jésus affirma : «Celui qui ne croit pas, qui persiste dans son incrédulité est déjà jugé, par le seul fait que le Fils unique de Dieu s’est présenté à lui, plein de grâce et de vérité, et qu’il l’a repoussé en lui fermant son cœur.  Il reste dans son péché, auquel il a ajouté le péché le plus grave, le mépris de la miséricorde divine. Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils.

Jésus pénétra plus profond encore dans l’âme et y découvrit la nature et la cause du jugement. C’est que la lumière est apparue dans le monde par la venue de Jésus, et qu’en sa présence , une décision, une crise, un jugement s’opère en toute âme : ou elle aime la lumière et se donne à Celui qui la fait resplendir, ou elle aime mieux l’erreur, le mensonge, le mal, et elle s’y réfugie pour se livrer à ses œuvres qui étaient mauvaises et qui le restent.

En rejetant Jésus l’homme se juge. L’enquête la plus rigoureuse sur toute sa vie ne constaterait pas mieux sa disposition. Quiconque se livre à des œuvres mauvaises ou fait le mal non seulement n’aime pas la lumière, mais il la hait, parce qu’elle révèle, accuse et condamne les dispositions intimes de son cœur, et il se garde bien de venir à la lumière, c’est-à-dire, de s’approcher de Jésus ; car il sait que ses œuvres seraient reprises, convaincues de culpabilité, comme devant un tribunal.

Il en est tout autrement de celui qui pratique la vérité, la vérité morale, qui, dans les écrits de Jean, est souvent à peu près synonyme de sainteté et qui est tout l’opposé des œuvres mauvaises, ou du mal. «Faire la vérité désigne l’effort persévérant d’élever sa conduite à la hauteur de sa connaissance morale, de réaliser l’idéal du bien perçu par la conscience.» (Godet)

Celui qui agit ainsi vient à la lumière, s’approche avec confiance de Jésus, ne craignant pas, mais désirant, que ses œuvres soient manifestées. C’est qu’il a en lui le témoignage que ses œuvres, sa vie, les dispositions de son cœur sont faites en Dieu, en communion avec lui, en conformité avec son esprit et sa volonté.  «Bien forte pour caractériser les œuvres de l’homme sincère, avant qu’il ait trouvé Christ. Mais soit en Israël, soit même en dehors de la sphère théocratique, c’est d’une impulsion divine que provient tout bien dans la vie humaine (Jn 37-44).

«Partout où il y a docilité de la part de l’homme envers cette divine initiative s’applique cette expression d’œuvres faites en Dieu, qui comprend aussi bien les soupirs du péager humilié et du croyant repentant que les nobles aspirations d’un Jean ou d’un Nathanaël» (Godet)  Jésus reconnut qu’il y a des hommes qui, même avant de venir à lui, la lumière parfaite, ont un cœur sincère et droit, aimant la vérité et cherchant la lumière : «Quiconque est de la vérité : écoute ma voix» (Jn 18, 37). Ce sont les âmes que le Père attire à Jésus et qui ne lui résistent pas. Cette parole, qui termina l’entretien, fut un encouragement pour Nicodème, qui était lui-même venu à Jésus.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Il faut que le Fils de l’homme soit élevé

Liens avec d’autres sites chrétiens

Testimonia : cliquez ici pour lire l’article → Le Serpent de bronze – Joseph-Marie Verlinde

Persée : cliquez ici pour lire l’article → Le Fils de l’homme élevé en vue de la vie éternelle

VidéoMissionnaires de la Miséricorde divine : cliquez ici → https://youtu.be/0VDRsjXaBQw

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Vierentwintigste zondag in gewone tijd – Jaar B

Posté par diaconos le 13 septembre 2024

 

 Een vast fundament

De discipelen geloofden in Jezus

 

 # De Mensenzoon is een eschatologische figuur die sinds de periode na de ballingschap in Joodse apocalyptische kringen wordt gebruikt. Deze uitdrukking komt vooral voor in het boek Daniël.  In de evangeliën is dit de titel die Jezus het vaakst gebruikt als hij over zichzelf spreekt. De uitdrukking zelf is de letterlijke vertaling van het Griekse uios tou anthropou, een kopie van het Aramese bar nasha, woorden die in de tijd van Jezus werden gebruikt als taalkundig substituut voor ‘mens’.

De interpretaties waartoe dit in het christendom aanleiding gaf, verschoven de oorspronkelijke betekenis naar de menselijkheid van Jezus. De oudste verklaring dateert uit het zevende hoofdstuk van het boek Daniël, daterend uit de vervolging van Antiochus Epiphanes, kort voor de opstand van de Makkabeeën (rond 160 v.Chr.). We vinden meer dan tachtig passages in het Nieuwe Testament waarin Jezus van Nazareth zichzelf noemt “Mensenzoon”.

Dit is de titel die hij het vaakst gebruikte als hij over zichzelf sprak. Hij presenteerde zichzelf als de toekomstige eschatologische rechter. # Kenosis is een notie van de christelijke theologie, uitgedrukt door een Grieks woord, κένωσις, “actie van ontledigen, van zichzelf ontdoen van alles ”  ; de betekenis van dit begrip in het christendom wordt verduidelijkt door de brief van Paulus aan de Filippenzen (Fil. 2,6)

Dit begrip heeft aanleiding gegeven tot talrijke ontwikkelingen van een theologie die grote nadruk legt op de verlaging van God. Uit liefde ontdoet God Zichzelf van Zijn andere goddelijke eigenschappen, zoals almacht, glorie, ondoordringbaarheid, perfectie, zelfvoorziening en de Voorzienigheid die de wereld regeert. De theologie van kenosis pakt het mysterie van het kwaad aan door te bevestigen dat het in de eerste plaats God is die lijdt en niet de mens : “Maar nee, God laat nooit het kwaad toe, hij lijdt eraan, hij sterft eraan, hij is eerst het slachtoffer.

 De theologie van kenosis werd geformaliseerd door de kerkvaders en maakt deel uit van de christologische debatten van de eerste concilies. Kenosis heeft dus geen invloed op de goddelijke aard van Christus, maar alleen op zijn menselijkheid. Voor Paulus van Tarsus bevestigt de theologie van kenosis dat de incarnatie van het Woord overeenkomt met het afstand doen van de gebruikelijke goddelijke privileges : God is alleen Liefde en de eigenschappen van God zijn slechts de eigenschappen van Liefde. Voor Moltmann is een God die alleen almachtig is een onvolmaakt wezen.

 # De naam “satan” verschijnt voor het eerst in de Hebreeuwse Bijbel. Voor Daniel E. Gershenson is er een grote mogelijkheid dat de naam ‘satan’ uit het Grieks komt en de etymologie ervan zou zijn ‘hij die in de hemelen woont’. In de christelijke traditie wordt Satan genoemd in het boek Job en in de Bijbel. Evangeliën van Jezus die hem beschrijft als “vorst van deze wereld”.

Hij wordt geïdentificeerd met de leider van de gevallen engelen. Deze opvatting is gebaseerd op bijbelse geschriften: de opstandige engel was gevallen volgens Jesaja en Ezechiël in het Oude Testament en Petrus en Judas in het Nieuwe Testament. Volgens de leer van de catechismus van de Rooms-Katholieke Kerk werden engelen allemaal door God geschapen om goed te zijn, maar sommigen werden kwaadaardig en keerden zich tegen hun schepper.

,Omdat engelen geen geloof nodig hebben omdat ze al kennis hebben van alle hemelse dingen, vormt hun rebellie tegen God een onvergeeflijke daad voor degenen die het zeggen, dus de mensen (die het schrijven), namelijk dat het verraden van de Eeuwige ook het verraden van de Tijd is. een fatale val, een fatale fout. Matteüs noemde deze opstand een onvergeeflijke zonde voor dit tijdperk of een tijdperk dat nog zal komen. Satan wordt ook geïdentificeerd met de slang uit Genesis.

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens Marcus

 In die tijd ging Jezus met zijn discipelen naar de dorpen rond Caesarea Filippi.Onderweg vroeg hij zijn discipelen : “Wie zeggen de mensen dat ik ben ?” Zij antwoordden hem : “Johannes de Doper;voor anderen, Elia;voor anderen een profeet.”   En hij ondervroeg hen : ‘En jij, wat zeg jij ? Voor jou : wie ben ik ? Petrus antwoordde en zei tegen hem: ‘Jij bent de Christus. Daarom verbood hij hen ten stelligste om met wie dan o ok over hem te spreken” .

Hij begon hen te leren dat de Mensenzoon veel moest lijden, verworpen moest worden door de oudsten, de hogepriesters en de schriftgeleerden, gedood moest worden en drie dagen later weer opgewekt zou worden.  Jezus sprak dit woord openlijk. Pierre nam hem apart en begon hem scherp te verwijten. Maar Jezus draaide zich om en toen hij zijn discipelen zag, riep hij snel naar Petrus : ‘Ga achter mij, Satan ! Jouw gedachten zijn niet die van God, maar die van mensen. »

 Hij riep de menigte met zijn leerlingen bij zich en zei tegen hen: ‘Als iemand mij wil volgen, laat hij zichzelf verlooch enen, zijn kruis opnemen en mij volgen. Omdat hij die zijn leven wil redden zal het verliezen;maar wie zijn leven verliest omwille van mij en omwille van het Evangelie, zal het redden. » (Mk 8, 27)

De discipelen geloofden in Jezus

De discipelen geloofden in Jezus en beleden hem als de Christus, de Zoon van God. Hij kon openlijk met hen spreken, en dat deed hij zelfs, om, indien mogelijk, in hun geest de valse Messiaanse ideeën te verdrijven die zij nog steeds koesteren. hadden, en om hen voor te bereiden op het delen van hun vernederingen en hun pijn.  Markus (Markus 8:31) en Lukas (Lukas 9:20-22) plaatsten deze voorspelling ook in directe relatie met de belijdenis van Petrus. Markus voegde eraan toe dat hij dit woord vrijmoedig tot hen sprak. Het is wanneer het ware geloof wordt geboren, dat de christen tegenspraak en lijden moet verwachten.

 Wat Jezus betreft, hij moest wel, zei hij. Mysterieuze noodzaak, gebaseerd op het besluit van Gods gerechtigheid en barmhartigheid, aangekondigd in de Schrift. Het was noodzakelijk, tenzij de wereld in haar zonden ten onder zou gaan.Dit is wat God niet wilde, en Jezus aanvaardt de wil van zijn Vader uit liefde: “En zoals Mozes de slang in de woestijn ophief, zo moet ook de Mensenzoon verhoogd worden, zodat iedereen die in Hem gelooft, eeuwig leven.” (Joh 3:14)

 Het Sanhedrin bestond uit drie klassen van mannen: de oudsten, de hogepriesters en de schriftgeleerden, of wetgeleerden. Er was iets plechtigs aan de manier waarop Jezus hen tot in detail noemde en zag hoe zij tegen hem samenzweerden om hem te doden. Dit was de tragische breuk van de theocratie met de Messias en zijn regering! Na de nederlaag, triomf, na de dood, het leven ! Als een van deze voorspellingen de discipelen overweldigde, was de andere bedoeld om hen op te beuren.

 Maar hier stuitte de kritiek op een struikelblok, en het viel niet te ontkennen dat er een probleem was. Omdat ze de vraag niet konden oplossen, twijfelden sommigen aan de voorspelling, anderen, bijvoorbeeld Meyer, gingen ervan uit dat deze voorspelling vaag en onduidelijk was. Hebben de evangelisten ons niet zelf het antwoord op het raadsel gegeven ? Nog steeds vervuld van hun Joodse vooroordelen over een glorieuze Messias, begrepen ze absoluut niets van deze voorspelling van zijn lijden en opstanding : “Maar ze begrepen hier niets van; Voor hen was het een verborgen taal, woorden waarvan ze de betekenis niet begrepen.» (Lc 18,  34)

 Het voorbeeld van Petrus bewees dat hij de woorden van Jezus beter hoorde, maar dat hij resoluut weigerde zich in zijn gedachten te verdiepen. Hoe kon een zo buitengewone gebeurtenis als de opstanding hen niet ongelooflijk hebben geleken ? En zelfs als het hen niet in deze mate aan begrip van dit mysterie zou hebben ontbroken, bestond er dan niet een enorme afstand tussen begrijpen en geloven  ?

 Dit verwijt dat Petrus zichzelf toestond, was ongetwijfeld bedoeld om Jezus ervan te overtuigen dat hij voor iets anders bestemd was dan een dergelijk doel. Er was liefde voor Jezus in deze emotie van Petrus, maar meer onwetendheid, zelfs toen hij genade over hem aanriep. De verzekering waarmee Petrus bevestigde dat dit niet zou gebeuren bracht hem de strenge woorden van Jezus bij : ‘Ga weg van mij, Satan, je bent een schande voor mij, omdat je niet denkt wat van God is, maar degenen die zijn mannen.»

Jezus wendde zich verontwaardigd af. Over dit strenge woord : “Ga, achter mij.“Satan” betekent de tegenstander, degene die zich verzet ; maar deze naam werd gewoonlijk aan de duivel gegeven en door Petrus aldus te noemen, wilde Jezus hem duidelijk maken dat hij op dat moment het werk van de verleider deed.  Wat bewees was dit schandaal dat Jezus in de woorden van Petrus aantrof. Jezus had al zijn heilige vastberadenheid en al zijn kracht nodig om zijn lijden het hoofd te bieden.Petrus stelde hem voor dezelfde verleiding als Satan in de woestijn, en bood hem de koninkrijken van de wereld en hun glorie aan.

 De duivel nam hem opnieuw mee naar een zeer hoge berg en liet hem alle koninkrijken van de wereld en hun glorie zien, en zei tegen hem : “Ik zal je al deze dingen geven, als je je neerbuigt en mij aanbidt.”(Mt 4, 8-9)   Petrus richtte zijn gedachten niet op zijn grote plannen met betrekking tot de verlossing van de wereld door het lijden van de Middelaar, maar op de vleselijke ideeën van een glorieuze Messias. Maar deze woorden, die altijd van toepassing zijn, hebben een veel algemenere strekking.

Wie is hij die zichzelf aan de mensen presenteert als het allerhoogste object van hun liefde, aan wie ze alles moeten opofferen, zelfs hun leven ? Degene die zo spreekt, is God, of hij lastert door zichzelf in Gods plaats te stellen.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke sites

◊ Kerknet : klik hier om het artikel te lezen →  B-cyclus vierentwintigste zondag door het jaar

◊ Kerk in Herent : Klik hier om het artikel te lezen →  Vierentwintigste zondag door het jaar B

Video: PKN Damwâld klik hier →https://youtu.be/eBkXbVDDU-8

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Vendredi de la vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 13 septembre 2024

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Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.  Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?

Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. » (Lc 6,39-42)

Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?

Seul, je ne suis pas capable d’avancer : je suis un aveugle sur le chemin. Je ne peux donc me proposer comme guide, j’ai moi-même besoin d’un guide ! Je suis aveugle car j’ai une poutre dans l’œil ! Jésus est venu pour ouvrir les yeux des aveugles. Il est venu pour nous guider sur le chemin. Souvenons-nous des disciples d’Emmaüs : après avoir marché avec eux, Jésus leur expliqua les Écritures.

Il relut avec eux l’histoire du Salut. Les deux disciples trouvèrent en lui un maître qui leur permit de voir clair, de le reconnaître : « Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent… »(Luc 24,30-31) Un peu plus loin, après que les disciples retournèrent à Jérusalem et que Jésus leurs apparut ainsi qu’aux Onze : « Il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. « (Luc 24, 45)  Quels sont ces fruits que nous sommes invités à porter ? Ce sont les fruits de l’amour mutuel, de la charité fraternelle.

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. »(Luc 6,36) Ce sont des fruits de justice et de miséricorde que nous sommes invités à porter. Ces fruits sont des actes et des paroles : « Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. « (Luc 6, 45)

La parole fait connaitre les sentiments.  (Ben Sira le Sage)

Jésus fut pour les disciples celui qui leur ouvrit les yeux et celui qui les  envoya en mission pour porter la lumière de la révélation. Jésus fut ce maître qui n’écrasa pas ses disciples mais qui leurs permit de devenir comme lui. Accepter de se laisser conduire par Jésus, accepter que Jésus me guérisse de ma cécité, qu’il soit le maître qui m’enseigne, c’est devenir un arbre qui porte de bons fruits.

Le vrai disciple, celui qui se laisse éclairer par Jésus, porte de bons fruits ; celui qui ne se laissa pas éclairer par lui reste dans son aveuglement et porte de mauvais fruits. Soyons de bons chrétiens, soyons des disciples qui se laissent former par Jésus. Laissons-nous former, transformer par Lui afin de devenir comme Lui ! Renouvelons notre choix de prendre Jésus pour maître et pour ami. Il nous guide vers la plénitude de la vie.

Il veut notre bien en nous conduisant à la communion avec Dieu et avec nos frères et sœurs. Laissons nous enseigner par Jésus afin qu’il nous guérisse de notre cécité, qu’il nous ouvre les yeux sur le mystère du Salut afin que nous puissions être des témoins, des guides, au cœur du monde pour en conduire d’autres à sa rencontre. Cela exige de nous : une vie d’intimité avec Jésus qui passe par la célébration de l’Eucharistie, la Parole de Dieu, le cœur à cœur de la prière mais aussi une vie de témoignage là où nous vivons, dans notre ville ou dans notre village.

Dans la prière comme dans l’apostolat, à la suite de l’apôtre Paul, il nous faut prendre une part toujours plus active à l’œuvre du Seigneur : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. » (1 Co 15, 58)

Écoutons et suivons Jésus qui est plus qu’un enseignant puisqu’il nous donne son cœur pour transformer notre vie

Diacre Michel Houyoux

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Disciples amoureux missionnaires : cliquez ici pour lire l’article → Un aveugle peut-il guider un autre aveugle

Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article → Discours dans la plaine : le guide aveugle, la paille et la poutre

Vidéo Père Paulo Araujo  : cliquez ici  → https://youtu.be/UWsqW_af5gg

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Jeudi dela vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

Posté par diaconos le 12 septembre 2024

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                      # L’amour désigne un sentiment intense d’affection et d’attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l’objet de cet amour. L’amour éprouvé pour une autre personne peut conduire à adopter un comportement particulier et aboutir à une relation amoureuse si cet amour est partagé. En tant que concept général, l’amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse et d’empathie envers une personne.

Toutefois, même cette conception spécifique de l’amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant de la passion amoureuse et de l’amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l’amour familial ou de l’amour platonique et à la dévotion spirituelle de l’amour religieux. L’amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l’un des thèmes les plus courants dans l’art.

Aimer renvoie à une grande variété de sentiments, d’états et de comportements, allant d’un plaisir général lié à un objet ou à une activité ; j’aime le chocolat, j’aime danser à une attirance profonde ou intense pour une personne ou plusieurs personnes. Cette diversité d’emplois et de significations du mot le rend difficile à définir de façon unie et universelle, même en le comparant à d’autres états émotionnels. Le terme amour recouvre quatre sentiments distincts de la Grèce antique : l’éros, la philia, l’agapè et la storgê..

La storgê est l’amour entre parent et enfant, particulièrement l’amour mère-enfant. La philia se rapproche de l’amitié telle qu’on l’entend aujourd’hui, c’est une forte estime réciproque entre deux personnes de statuts sociaux proches, qui mène aussi à l’entraide. Elle ne pouvait exister à l’époque qu’entre deux personnes du même sexe, du fait de l’inégalité entre les sexes. L’agapè est l’amour du prochain proche de l’altruisme aujourd’hui, le don désintéressé. Il se caractérise par sa spontanéité, ce n’est pas un acte réfléchi ou une forme de politesse, mais une réelle empathie pour les autres qu’ils soient inconnus ou intimes.

Dans la tradition chrétienne des pères de l’Église, ce mot est assimilé au concept de charité, bien que celui-ci soit plus proche d’une relation matérielle établie avec des personnes en souffrance. L’agapè originelle ne revêt pas cette connotation morale de responsabilité devant une autorité divine. L’éros, lui, est l’amour au sens d’être amoureux, l’amour des poètes pour ainsi dire.

De l’Évangile selon Luc

En ce temps-là, dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. Donne à quiconque te demande,  et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.

Faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. S’il te prend ton manteau. ne refuse pas ta tunique.   Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.  Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,

Si vous aimez ceux qui vous aiment, Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.  Si vous faites du bien à ceux qui vous quelle reconnaissance méritez-vous ?Même les pécheurs en font autant. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. » (Lc 6,27-38)

Aimer ceux qui nous haïssent

Jésus annonça à ses disciples qu’ils seront haïs et outragés, puis il prononça des malédictions sur le monde ennemi de Dieu. Ses auditeurs conclurent qu’il leur était permis de haïr leurs ennemis. Jésus, en se tournant vers eux, prévint leur pensée par ces mots : «Mais je vous dis, à vous qui écoutez.» Il revint, des riches absents, à ses auditeurs réels. Certaines personnes ces mots : vous qui écouter dans un sens moral : vous qui êtes dociles à mes enseignements. Ce sens est moins simple.

Jésus énonça ce précepte profond qui dépasse les forces de l’homme naturel : aimer ceux qui nous haïssent. Ce commandement de l’amour, qui ne peut être accompli que sous la loi nouvelle de l’Évangile, est motivé d’une manière différente dans Matthieu, où il se trouve directement opposé à l’esprit de la loi ancienne et rattaché à l’amour des enfants de Dieu pour leur Père céleste. Dans l’évangile selon Matthieu, Jésus nomma ces deux vêtements dans l’ordre inverse : si quelqu’un veut t’ôter la tunique, laisse-lui aussi le manteau. Il supposa un créancier qui saisit la tunique, de moindre valeur, puis, s’il ne fut pas assez payé, réclama le manteau.

«Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en aura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille.» (Lc 6, 34) Aimer, faire le bien, prêter, sans rien espérer, c’est agir dans l’esprit et l’amour de Dieu lui-même, c’est prouver à nous-mêmes et aux autres que nous sommes ses enfants. Tel est l’exemple divin que Jésus proposa pour nos rapports avec les ingrats et les méchants. Jésus proposa à ses disciples.Le but vers lequel ils devaient tendre constamment en étant miséricordieux comme lui ; et ce sera là leur grande récompense.

Matthieu termina la première partie de son discours par une pensée analogue, mais exprimée en termes différents : «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait». Il donna pour preuve de cette miséricorde de Dieu égale pour tous qu’il fait lever son soleil et répand les pluies du ciel sur tous indistinctement. La récompense promise à l’accomplissement de ces devoirs, c’est de n’être pas jugés, condamnés mais absous par Dieu lui-même. La mesure de son jugement est puisée dans le cœur de chaque personne. Cet esprit miséricordieux est toujours disposé à donner ; et par là même il s’attire, de la part de Dieu, les plus riches dons de sa grâce.

Diacre Michel Houyoux

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