Lundi de la quatrième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 26 avril 2021

Moi, je suis la porte des brebis

Le Bon Berger comme exemple parfait de service

# Le Bon Pasteur est un des vocables, ou « titres », par lesquels Jésus s’identifie (Jn 10. 11). Il fait partie des sept paroles Je suis… que l’on trouve uniquement dans l’Évangile selon Jean et fait allusion à un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche (celui qui est égaré) et donne sa vie pour les autres. Il fait paître ses brebis ou ramène la brebis égarée. Cette appellation est à l’origine du mot « pasteur » en usage dans le christianisme.

Cette image se réfère toujours à Dieu dans l’Ancien Testament. Le thème du Bon Pasteur connaît une large diffusion dans l’art grec antique, où il est appliqué à l’Hermès criophore, mais aussi aux porteurs d’offrande, puis dans l’art romain au sein duquel il est particulièrement utilisé dans un contexte funéraire, selon des formules dont s’inspira pleinement l’art chrétien naissant. Ce thème aurait lui-même des prototypes sumériens. L’iconographie chrétienne figure le Christ , agneau de Dieu, porté par Jean le Baptiste, puis Jésus devint à son tour le Bon Pasteur qui rassemble les brebis égarées.Ce thème a inspiré de nombreux artistes chrétiens. Les Sœurs de Jésus Bon Pasteur forment une congrégation religieuse fondée en Italie au XXe siècle par le père Giacomo Alberione.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous.

De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne  demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »  (Jn 10, 1-10)

Les faux bergers et le vrai berger

La conduite des Juifs qui cherchaient à annuler l’impression produite par la guérison de l’aveugle, soit en niant le miracle, soit en persécutant celui qui en fut l’objet, obligea Jésus de leur dire de sévères vérités sur leur propre aveuglement : « Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles.  Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ?  Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure. » (Jn 9, 39-41)

Il s’efforça de faire sentir à ces orgueilleux persécuteurs qu’ils ne furent pas moins coupables comme conducteurs du peuple que comme individus. Ses premiers mots furent  solennels : « En vérité, en vérité. » Cette belle allégorie, que Jésus emprunta aux mœurs pastorales de l’Orient, était familière à ses auditeurs. Afin de préserver leurs troupeaux des bêtes féroces ou des voleurs, les bergers les réunissaient en pleine campagne, dans un bercail à ciel ouvert, entouré d’un mur.

On y ménageait une porte, à laquelle se tenait un serviteur bien armé, qui faisait la garde et ne laissait entrer que les bergers à lui connus. Sur le matin, venaient ces bergers ; chacun appelait ses propres brebis qui, connaissant sa voix, le suivaient pour s’en aller au pâturage. Jésus lui-même exposa, dans son discours, le sens spirituel qu’il attacha à cette allégorie.  Dans l’exposé premier de la parabole sont déjà sous-entendues les applications que Jésus fit des deux traits principaux : la porte et le berger légitime. La porte représente Jésus lui-même ; et le berger, ne peut être un autre que le bon Berger ; de lui seul on peut dire avec vérité que « les brebis lui appartiennent » et « qu’il les appelle par leur nom ».

Le bercail des brebis, c’est le peuple de Dieu, Israël, dont Jéhovah, par l’organe de ses prophètes, s’était proclamé le berger et auquel il avait promis l’envoi de bergers selon son cœurLa porte, par laquelle doit entrer tout vrai berger des brebis, ne représente pas seulement l’autorisation divine donnant l’accès légitime au bercail (Tholuck, Godet et d’autres), mais Christ lui-même. es vrais conducteurs du peuple de Dieu ne peuvent entrer que par lui dans leur vocation ; c’est lui qui les en rend capables et les y appelle ; lui qui établit une relation intime entre eux et les brebis.

Il en fut autrement des pharisiens qui, indépendants de lui, incrédules et ennemis de sa vérité, s’arrogeaient la qualité de conducteurs du peuple de Dieu. Jésus ne se désignait pas encore ici sous cette image de la porte, bien qu’il le fasse ensuite si expressément.  Celui donc qui entre par Christ est berger des brebis, par opposition  au brigand et au voleur. Il en fut autrement quand Jésus lui-même s’appela le bon berger.

Si Jésus commença par relever les conditions que dut remplir tout berger des brebis, afin de montrer que les chefs du peuple étaient des voleurs, sa pensée, sortant de la généralité, s’attacha au seul berger véritable. Le portier est, comme nous l’avons indiqué, ce serviteur armé qui veillait à l’entrée du bercail. Jésus n’ayant point interprété ce trait de la similitude, les exégètes ont voulu suppléer à son silence.

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Je suis le bon pasteur, le vrai berger

Posté par diaconos le 25 avril 2021

Prière à Jésus le Bon Pasteur - rennes.catholique.fr

#  Michel Houyoux enseigna la biologie, la chimie et la physique dans différents intituts et collèges en Belgique et à l’étranger. Par arrêté royal du 26 novembre 1993 , il reçut la décoration de Chevalier de l’ordre de la Couronne en récompense de plus de trente années de bons et loyaux services dans l’enseignement. Michel Houyoux s’exprime en six langues, il est aussi diacre dans le doyenné de Florennes et est l’administrateur de son blog au rayonnement international. Plus de 2594000 visiteurs depuis la création de son blog. Il ne demande jamais d’argent pour ses articles ; il peuvent copiés pour vos cours, pastorale paroissiale et homélie.

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Le thème des vocations est évoqué dans cet article  : la mission de l’Église consiste à proclamer le salut au nom de Jésus et à annoncer l’Évangile à toutes les nations.  La Bonne Nouvelle de l’Évangile, c’est que par sa résurrection , jésus nous ouvre la Vie.  Jésus ressuscité compte sur chaque personne pour s’associer avec lui : retroussons nos manches et osons nous investir un peu plus à son service.

À l’époque de Jésus, bergers et moutons, faisaient partie de la vie quotidienne. La fonction de berger était un métier de confiance et à risques. On pouvait craindre des brigands , mais aussi des carnivores, comme les loups par exemple, lesquels n’hésitaient pas à s’approcher du troupeau pour s’attaquer à un agneau égarée ou à une brebis affaiblie.  Pour devenir un bon berger, il fallit un long apprentissage sur le terrain. Le berger habitué à vivre avec ses bêtes, les connaissait, les secourait en cas de besoin. Il était pour elles comme un père.

Chaque matin, à son passage, il les appelait et, quittant spontanément leur bergerie, elles le suivaient avec confiance. Jésus parla de deux sortes de berger : à, l’encontre des bergers à gages qui se conduisent par intérêt et abandonnent les brebis devant le danger, Jésus fut en relation personnalisée avec chacune et donna sa vie pour elles. D’autre part, Jésus reconnut pour siennes le brebis qui ne furent pas dans sa bergerie.

Dans l’enseignement de Jésus, la place du berger est importante. Notamment dans les paraboles où  le berger n’hésite pas à abandonner le troupeau pour aller à la recherche de la brebis perdue (Mt 18, 12), ou encore lorsqu’il se se présenta comme celui qui sépare les brebis des boucs. (Mt 25, 32). Jésus perçut sa mission comme celle d’un berger envoyé vers le brebis égarées pour es ramener à la maison du Père. (Mt 15,  24), lui-même comme un agneau sans tâche, tondu et mis à mort.

L’identification du berger avec l’agneau pascal , ce fut la mission que Jésus délégua à ses disciples : « Je vous envoie comme des bergers au,milieu des loups » (Mt 10, 16) et qui restaura lors du triple reniement de Pierre : « Fais paître mes brebis »(Jn 21, 16) Dans ce texte, la relation de pasteur et ses brebis est mise en parallèle avec la relation que Jésus entretint personnellement avec son Père. Jn 10, 14-15)

Jésus, le bon berger, le bon pasteur est à comprendre dans le sens qu’il nous concerne tous, sans exception, comme un bien précieux à, préserver. C’est là la vie et au vrai bonheur qu’il veut nous amener.  Pour Jésus, il n’existe aucune personne perdue, méprisée, malade ou blessée, qu’on ne doive seccourir. Jésus voulut un pasteur universel. Notre vocation ne saurait être moindre. Nous sommes responsables des personnes qui nous sont confiées., vers qui nous sommes envoyés, des  personnes qui attendent une main secourable.

Nous avons tous une tâche personnelle à effectuer. Envers les personnes nont nous sommes responsables (parents, enfants, élèves…), notre attitude devrait être, à l’exemple de Jésus,  celle du vrai pasteur.
Diacre Michel Houyoux

978-3-8416-9809-4-front      ISB: 13 978-3-8416-8809-4

Diacre Michel Houyoux 252 pages , publié en fran9ais le 09 juillet 2012

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  Jésus est le bon pasteur

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Dinsdag van de Derde Week in de Paastijd

Posté par diaconos le 20 avril 2021

Het is niet Mozes, maar mijn Vader die jullie het ware brood uit de hemel geeft

 Het beste brood waar alles in zit! - Evangelical Endtimemachine

# Het Lichaam van Christus is een christelijk concept dat bedoeld is als drager van de verlossing, als symbool van de overdracht van het eeuwige leven, van delen, van broederschap, en ook van de overdracht van het goddelijke woord. Tijdens de mis zegt de priester tijdens het eucharistisch gebed: « Toen hij was overgeleverd en vrijelijk in zijn passie was binnengegaan, nam hij het brood, dankte, brak het en gaf het aan zijn leerlingen en zei: ‘Neemt en eet ervan, gij allen: dit is mijn lichaam dat voor u is overgegeven.

Even later in de dienst zegt de priester: « herinnerend aan de dood en verrijzenis van uw Zoon, bieden wij u, Heer, het brood van het leven aan. « Meer dan vergeving is het brood, zoals de officiant zegt, het brood des levens, het symbool van de verrijzenis. Het Lichaam van Christus is het geschenk van de Messias van de vergeving van de fouten, het is het nieuwe woord dat gegeven wordt en dat ten grondslag ligt aan de verrijzenis en vooral het brood des levens door dit Christuswoord dat de drager wil zijn van de naastenliefde, van de broederschap. Mozes bracht het volk uit de slavernij; Jezus wil, door de gave van zijn lichaam, door het offer, de kardinale en theologische deugden doen heersen.

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Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de Heilige Johannes

Toen zei de menigte tot Jezus : « Welk teken gaat U ons geven, opdat wij het zien en U geloven? Wat voor werk ga je doen ? In de woestijn aten onze vaderen manna, zoals de Schrift zegt: Hij gaf hun brood uit de hemel te eten. « 
Jezus antwoordde hun : « Amen, amen, Ik zeg u: het was niet Mozes die u het brood uit de hemel gaf; het is mijn Vader die u het ware brood uit de hemel geeft. Want het brood van God is datgene wat uit de hemel neerdaalt en leven geeft aan de wereld. «   Toen zeiden zij tot hem : « Heer, geef ons altijd zulk brood.  » Jezus antwoordde hun : « Ik ben het brood van het leven. Wie tot mij komt, zal nooit honger hebben, wie in mij gelooft, zal nooit dorst hebben.  » (Joh 6, 30-35)

Het brood dat uit de hemel kwam

toen Jezus zich aan hen voorstelde als degene die door God gezonden was, beweerde hij de Messias te zijn. Zij vroegen hem : « Hoe bewijs je dat ? Welk teken geeft U ons, want wij willen met onze ogen zien om U te geloven ? « Het wonder van de vorige dag scheen hun niet voldoende te zijn om te bewijzen dat Jezus de Messias, de Zoon van God was; te meer omdat de weigering van Jezus om deel te nemen aan de demonstratie die zij hadden gepland, hen ontstemd had en de indruk die het wonder op het eerste gezicht had gemaakt, had verminderd.

Jezus zelf sprak tot hen over de vermenigvuldigde broden als voedsel dat vergaat, en spoorde hen aan om door hun werk een heel ander soort voedsel te verwerven, dat eeuwig leven brengt. Nu vroegen zij hem hun tot een voorbeeld te dienen, en daartoe keerden zij tot hem, niet zonder kwaadwilligheid, zijn eigen woorden terug : « Wat doet gij ? «   Jezus, die zichzelf de Messias noemde, stelde zich boven Mozes; maar wat was het brood dat hij hun de vorige dag had gegeven vergeleken met het manna in de woestijn, dat veertig jaar lang een heel volk had gevoed ?

Het brood uit de hemel moet in dezelfde zin worden opgevat als de regen uit de hemel. God liet manna neerdalen voor hen om te eten, en gaf hun brood uit de hemel.  De Joden beschouwden het wonder van het manna als het grootste in hun geschiedenis, en zij verwachtten dat de Messias nog meer zou doen dan hetgeen geschiedde onder de bediening van Mozes, het type van de Messias: « De eerste Bevrijder zond voor hen manna neder; zo zal ook de laatste Bevrijder manna nederzenden.

Jezus ontkende het grote wonder dat door zijn gesprekspartners werd genoemd niet, maar hoewel het manna een symbool was van geestelijk voedsel, was het bedoeld om het lichaam te voeden, en de meesten van hen die het aten zagen het slechts als stoffelijk brood. Jezus stelt dit voedsel dus tegenover het brood uit de hemel, dat alleen zijn Vader geeft en dat het ware brood is. Hij geeft het u nu, zegt hij, door de aanwezigheid van Hem die tot u spreekt.

De oorsprong en de aard van dit brood waren hemels, want het was van God en kwam uit de hemel; en de werkzaamheid ervan was groot, want het gaf leven aan de wereld. Deze laatste uitdrukking verkondigt de universaliteit van de verlossing.  Wij mogen met Calvijn in deze woorden geen ironie zien; de titel van Heer, aan Jezus gegeven, toont aan dat deze mannen ernstig spraken. Sommigen van hen hadden misschien zelfs een vermoeden dat Jezus tot hen sprak over een hoger voedsel en leven, maar de meesten vatten zijn woorden op in materiële zin.

Wat zij vroegen was heerlijk voedsel om hun vleselijke lusten te bevredigen. Hun ongeloof bestond hierin, dat zij weigerden in Jezus zelf het voedsel en het leven te zien, waarover Hij tot hen sprak. Jezus heeft een categorische uitspraak gedaan tegen alle valse ideeën van zijn gesprekspartners : « Ik ben. Het brood des levens is degene die het leven meedeelt.  » Jezus is het brood des levens, omdat in Hem het leven geopenbaard is.

Maar om Hem in Jezus te vinden, moet men tot Hem komen en in Hem geloven, twee synonieme termen die het gedrag kenmerken van degene die in Jezus zijn Heiland vindt. Het eerste verwijst naar de berusting van de wil, misschien ook naar berouw, die de voorwaarden van het geloof zijn. Dit geloof, dat zich aan Jezus vastklampt, stelt ons in staat alle behoeften van onze ziel ten volle bevredigd te voelen.  Zij zullen niet hongeren noch dorsten, noch zal de zon noch de schittering hen deren, want Hij die zich over hen ontfermt, zal hun gids zijn, en Hij zal hen leiden naar waterbronnen » (Jes. 49, 10). » (Jes 49, 10)

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊  Dionys parochie : klik hier om het artikel te lesen  → 3e week van Pasen, dinsdag

◊ Israël: klik hier om het artikel te lesen    →   Dinsdagde derde dag van de paasweek

Video    Brood uit de hemel. Het kindernevendienstverhaal

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Les ouvriers de la dernière heure

Posté par diaconos le 28 mars 2021

25è Dimanche O. A: Les ouvriers de la 11ièm heure

Jésus nous parle toujours personnellement à travers les paraboles. Ce sont des récits allégoriques présentant un enseignement moral et religieux. Suivant un procédé emprunté à la tradition juive, ces récits entendent présenter des vérités au travers d’éléments de la vie quotidienne ou d’observation de la nature mais s’éloignent chez Jésus de la forme simplement pédagogique d’interprétation de la Loi par les rabbins pour évoquer le Règne de Dieu et les changements qui s’accomplissent au moment de sa venue.

Jésus s’adressant à la foule venue l’écouter, commença ainsi son enseignement : le Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au lever du jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Dans la Bible, la vigne est mentionnée pour la première fois dans le livre de la Genèse (Gn 9, 20).

À l’époque des Patriarches, le vin était une boisson bien connue. Le mot « vigne » revient 176 fois dans la Bible. C’est dire son importance symbolique. l’image de la vigne est utilisée dans l’Ancien Testament pour désigner le peuple élu(Is 5, 1-11) , Jésus utilisa cette image pour parler du nouvel Israël qu’est l’Église.

La vigne est signe de bénédiction dans le livre du Deutéronome ( Dt 8, 7-9). La vigne est image de la Sagesse (Si 24, 17 ; Ps 128, 3). La vigne désigne aussi le peuple élu ; le prophète Isaïe nous dit dans son livre que la vigne de Dieu c’est Israël et Juda (Is 5, 1-7)

 Jésus fit une comparaison entre différents groupes de travailleurs. Comme tant d’autres cette histoire nous parle du Royaume des cieux. Tout commença comme une histoire réelle : nous sommes en Palestine, au premier siècle, au temps des vendanges, très tôt le matin. Les journaliers sont là, sur la place du village, attendant qu’on les embauche, au jour le jour.

Pourtant, nous sommes tout de suite avertis qu’il s’agit non pas d’une leçon sociale, mais d’une révélation sur le Royaume des cieux. Avons-nous saisi qu’il ne s’agit pas d’un patron ordinaire ? Quel patron embauchera des travailleurs une heure avant la fin du travail ? C’est insensé !

Dans la première partie de la parabole, Jésus dépeingnit un patron merveilleusement bon : sans se lasser, cinq fois dans la même journée, il se soucia de procurer du travail, un salaire, une dignité à de pauvres hommes réduits à la misère. À chaque fois, le maître du domaine leur ordonna d’aller à sa vigne.

La vigne est à comprendre comme étant le lieu du bonheur, le lieu de l’alliance avec Dieu. Le Royaume des cieux, c’est le lieu de la bonté de Dieu, où celui-ci ne cesse de nous inviter à entrer. Chacun des groupes de travailleurs embauchés représente une nation ou une classe sociale. Certains reçurent la parole de Dieu depuis longtemps. Ainsi en fut-il des premiers ancêtres du peuple de Dieu : l’appel d’Abraham.  (Gn 12, 1-9)

Plus tard, d’autres se joignirent à ce groupe pour sortir d’Égypte (Livre de l’Exode, chapitres 13 à 16). Au cours de l’Histoire, Dieu appela d’autres à travailler à sa vigne, c’est à dire pour son Royaume. Dans ce récit, le propriétaire de la vigne se préoccupa des chômeurs. C’est plusieurs fois dans la journée qu’il alla les chercher pour les inviter à travailler à sa vigne.

Sa préoccupation ne fut pas que le travail fut fait, mais que les travailleurs fussent suffisamment payés pour assurer une vie décente à leur famille. La justice de Dieu se conforme aux besoins des personnes. Ce maître étonnant voulut que les premiers ouvriers engagés fussent les témoins de ce qu’il fit pour les derniers embauchés !

Tous reçurent le même salaire : une pièce d’argent ! Au temps de Jésus (à Jérusalem), une pièce d’argent équivalait à un peu moins que quatre deniers. Sous Tibère, un soldat des cohortes de vigiles, à Rome, gagnait 150 deniers par an (plus les primes) : son salaire journalier valait 0,411 denier. Donc le salaire reçu par chaque ouvrier de la parabole correspondait à environ dix jours de salaire d’un de ces soldats !

Dieu accueille avec bonté les premiers comme les derniers venus. les derniers venus. L’amour de Dieu nous comblera au-delà de nos mérites. Encore faudra-t-il nous justifier d’avoir travaillé un peu à l’avènement du Règne de Dieu. L’auront-nous fait ? Par cette parabole, Jésus voulut nous faire comprendre que pour Dieu, il n’y a pas de privilégiés, que Dieu aime toutes les personnes, et en particulier les plus délaissés qu’il veut les introduire dans sa Vigne, dans son bonheur.

Il enseigna aussi que Dieu répand ses bienfaits à profusion ; Dieu invite et appelle à toute heure, à tout âge, dans toute situation. Dieu est proche de chacune de ses créatures et rien n’est jamais perdu pour Lui ! Il embauche jusqu’à la dernière minute. Il n’est jamais trop tard ! Souvenons- nous que Jésus vécut cette histoire en accordant le paradis à la dernière seconde au brigand crucifié avec lui.

Une fois de plus, par le détour d’une autre parabole (Mt 21, 33-43), Jésus mit les chefs d’Israël en face de leur responsabilité : t maintenant ou jamais qu’ils durent accueillir sa personne et son message et entraîner tout le peuple à leur suite. Le peuple d’Israël ne leur appartint pas ; il leur fut confié par Dieu et celui-ci leur demanda des comptes.

 Cette parabole s’adresse aussi à nous. Sommes-nous assez mobilisés pour que notre communauté paroissiale produise de beaux fruits ? On ne peut pas reprocher au propriétaire du domaine, mis en scène par Jésus d’avoir négligé sa vigne : il l’entoura d’une clôture, creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.

On ne peut pas non plus lui reprocher sa patience, sa persévérance vis à vis des vignerons ; il envoya ses serviteurs qui se firent lapider, il en envoya d’autres plus nombreux qui subirent le même sort, enfin il envoya son propre fils, pensant que lui, ils le respecteraient…

Aucun père n’agit ainsi. Non ! Personne n’aurait l’idée d’envoyer son fils à des gens qui tuèrent de nombreux serviteurs. Qui d’autre alors peut agir ainsi ? … Évidemment nous pensons à Dieu qui prend soin de son Royaume et qui nous envoie son propre Fils pour essayer de faire porter du fruit à l’humanité. De quel côté nous situons-nous ?

Jésus nous a été envoyé… Qu’avons-nous fait de son commandement d’amour ? Des messagers nous sont envoyés, les écoutons-nous ? Notre monde se veut de plus en plus indépendant à l’égard de Dieu : on ne veut avoir aucun compte à lui rendre. Mon corps m’appartient, ma vie m’appartient…, alors que tout nous vient de Dieu !

Il nous a été fait don de tout pour sa plus grande gloire. Notre vie étincelle lorsqu’elle rend gloire à Dieu, le chef des Vivants et il est toujours là à nous pousser à être plus vivants. Le sarment détaché de la vigne ne peut que se dessécher et mourir… Cette parabole de la vigne, c’est un peu comme un papa et une maman qui donnent ce qu’ils ont de meilleur pour que leur enfant réussisse bien sa vie.

Mais il arrive que l’enfant ne réponde pas toujours à cet amour bienveillant, prévenant et bienfaisant des parents. Cette situation engendre tristesse et déception et même parfois colère mais rarement abandon. Car les parents sont ainsi faits qu’ils continuent à aimer quoi qu’il 80 arrive.

Le Seigneur, lui, c’est certain, ne cesse jamais de nous aimer. Au moindre geste de notre part, le Seigneur revient vers nous et il répand à nouveau à profusion son amour sur nous. Oui, au-delà de nos infidélités, au-delà des fruits amers que nous produisons parfois, le Seigneur reste fidèle et il est capable non seulement de nous redonner son amour mais aussi de nous faire revenir à lui.

Le Seigneur, lui, ne nous abandonne jamais. Son amour pour nous est éternel et il va bien au-delà de nos bêtises, de nos lâchetés, de nos trahisons et de nos faiblesses. Son amour est toujours disponible pour nous accueillir à nouveau, pour nous faire boire à sa source de bonté et de réconciliation.

Reconnaissons toutes les tendresses de Dieu à notre égard et posons-nous cette question : de quoi le payons-nous en retour ? Quels fruits portonsnous ?

Diacre Michel Houyoux

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

 Les deux voies
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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voiesLes deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché  Prix : 25, 80€

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Complément

   Qui sont les ouvriers de la dernière heure ?

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