Quatrième dimanche de Pâques – Année C

Posté par diaconos le 7 mai 2025

 Homilia Dominical - 3º Domingo de Páscoa - Paróquia Santo Antônio La pêche miraculeuse fait référence à deux événements bibliques où Jésus a accompli des miracles en permettant à ses disciples de capturer une grande quantité de poissons. Dans le premier récit, selon Luc 5, 1-11, Jésus demande à Simon Pierre de jeter ses filets après une nuit infructueuse, et ils capturent une multitude de poissons, symbolisant l'appel des disciples à devenir "pêcheurs d'hommes".  1 Le deuxième récit, dans Jean 21, 1-14, se produit après la résurrection de Jésus, où il apparaît à ses disciples et leur indique où jeter leurs filets, entraînant une prise abondante.  1 Ces miracles sont souvent interprétés comme des symboles de la mission de l'Église et de la foi des disciples.


Homilia Dominical – 3º Domingo de Páscoa – Paróquia Santo Antônio
La pêche miraculeuse fait référence à deux événements bibliques où Jésus a accompli des miracles en permettant à ses disciples de capturer une grande quantité de poissons.
Dans le premier récit, selon Luc 5, 1-11, Jésus demande à Simon Pierre de jeter ses filets après une nuit infructueuse, et ils capturent une multitude de poissons, symbolisant l’appel des disciples à devenir « pêcheurs d’hommes ».
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Le deuxième récit, dans Jean 21, 1-14, se produit après la résurrection de Jésus, où il apparaît à ses disciples et leur indique où jeter leurs filets, entraînant une prise abondante.
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Ces miracles sont souvent interprétés comme des symboles de la mission de l’Église et de la foi des disciples.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.     Il y avait là, ensemble, Simon Pierre, avec Thomas, appelé Didyme, c’est-à-dire Jumeau, Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon Pierre leur dit : «  » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.   Jésus leur dit : « Les enfants auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »     Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.     Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! »

Quand Simon Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain     Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois.

Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? »Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.  Jésus lui dit ; « Simon, fils de Jonas m’aime -tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? »

Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller.    Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. » (Jn 21, 1-19)

La pêche miraculeuse

Après la résurrection et les premières apparitions de Jésus à ses disciples, Jésus se manifesta de nouveau au bord de la mer de Tibériade(Jn 6, 1). Tous les disciples de Jésus y allèrent selon l’ordre de Jésus et comptant sur la promesse qu’il leur avait faite de leur apparaître là (Mt 26, 31-32; Mt 28, 7-10). Le récit de Jean est en harmonie avec celui de Matthieu (Mt 28, 7 ; Mt 16-20) et celui de Paul (1 Co 15, 6)Après la résurrection et les premières apparitions de Jésus à ses disciples (Jn 5, 1; Jn 6, 1; Jn 7, 1).

Jésus se manifesta de nouveau au bord de la mer de Tibériade. Jean seul donna ce nom (Jn 6, 1) au lac que Matthieu appela mer de Galilée (Mt 4, 18) où tous les disciples y retournèrent, selon l’ordre de Jésus et comptant sur la promesse qu’il leur avait faite de leur apparaître là (Mt 26, 31-32; Mt 28, 7-10)Le récit de Jean est en harmonie avec celui de Matthieu et celui de Paul (1 Co 15, 6), qui fit connaître les apparitions de Jésus en Galilée. Des sept disciples présents à la scène qui va suivre, cinq sont nommés et bien connus : Simon Pierre (Jn 1, 43) ;  (Jn 11, 16)Nathanaël (Jn 1, 46), les fils de Zébédée, Jacques et Jean, (Mt 4, .21).

Deux autres disciples ne furent pas nommés parce qu’ils n’étaient pas du nombre des apôtres toujours nommé en tête. M. Godet dit avec raison que ce fait est significatif et que l’explication la plus plausible qu’on en puisse donner est que Jean, l’auteur de ce récit et qu’il s’attribua, par modestie la dernière place. Les disciples, de retour en Galilée, avaient repris momentanément leur ancien métier. Pierre, comme toujours, a l’initiative. Sans doute à cause du changement qui s’était opéré dans sa personne depuis sa résurrection (Jn 20, 14 ).

Jésus leur dit  : «  Enfants, n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : « Non » Le but de Jésus en leur adressant cette question était d’entrer en rapport avec eux.Le caractère miraculeux de cette pèche consista dans la science divine par laquelle Jésus connaissait que du côté droit de la barque se trouvait une grande quantité de poissons. À cette vue, les disciples durent se souvenir de la parole de Jésus, les appelant à l’apostolat : « Suivez-moi et je vous ferai pécheurs d’hommes » (Mt 4, 19) et du fait analogue dont ils avaient été témoins (Lc 5, 4).

C’était aussi une imagé magnifique des immenses bénédictions que Jésus devait accorder à leur futur ministère. Le sens symbolique de cette pêche abondante ne pouvait échapper à l’esprit des disciples.  Jésus leur dit :« Apportez de ces poissons que vous venez de prendre » Les disciples furent étonnés de trouver là un repas préparé, du poisson et du pains. Beaucoup d’interprètes, virent dans ce fait assez simple un miracle. Les uns dirent que Jésus avait créé le brasier et les aliments ; d’autres, qu’ils avaient été préparés par des anges. Puis au miracle, on ajouta l’allégorie : ces mets préparés furent, pour les uns, une image de la sainte cène ; pour d’autres, le symbole des grâces par lesquelles le Seigneur restaure et fortifie les siens qui travaillent dans son règne ; pour d’autres encore, un emblème du banquet céleste, promis aux bienheureux.

Ce que voulut Jésus, fur de se manifester à ses disciples, les convaincre complètement de sa résurrection ; et, pour cela, il entra avec eux dans des relations personnelles, dont la plus directe fut d’avoir avec eux un repas, précisément comme il le fit deux fois déjà (Lc 24, 30-42)   Jésus lui dit : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi »  Jésus continua l’entretien avec son disciple ; et par cette déclaration solennelle, qui appartient exclusivement au quatrième Évangile : En vérité, en vérité, il lui annonça ce qui lui arrivera dans cette vocation où il vint de le réintégrer.

Ce fut par de grandes épreuves que Pierre témoigna à Jésus l’amour qu’il lui déclara par trois fois. Cette prédiction revêt la forme d’une image vivante : Pouvoir se ceindre soi-même, rattacher autour des reins, pour la marche ou le travail, le long costume oriental ; aller on l’on veut, c’est la marque de l’indépendance, de l’activité de la force. Tel était alors Pierre : quand tu étais plus jeune que Jésus se plaça au point de vue de cet avenir qu’il lui annonça. Pierre usait abondamment de cette liberté, selon la nature de son caractère ardent et prompt. Quant Jésus lui parlait ainsi il n’était plus un jeune homme, puisqu’il était marié (Mt 8, 14).

Sa vieillesse le mit dans la dépendance d’un autre et le força à renoncer à sa volonté, à son activité propre. Pour un homme du caractère de Pierre, une telle abdication devait être déjà un pénible sacrifice. Mais voici qui fut plus grave encore : il fut réduit à étendre ses mains et à se livrer passivement à cet autre qui le ceindra, le liera et le mènera de force à la mort. Alors, il prouva, à lui-même et aux autres, qu’il aimait Jésus, auquel il fit le sacrifice de sa vie. Tel fut le sens de cette prédiction.

Les interprètes se divisèrent sur la signification de ces mots : tu étendras tes mains. Les uns, depuis les Pères jusqu’à de Wette, Tholuck, Hengstenberg, Ewald, prirent cette expression dans un sens littéral signifiant que Pierre souffrira le supplice de la croix. Ce fait fut rapporté par Tertullien, Origène, Eusèbe (Histoire Ecclésiastique III, 1), que Pierre fut crucifié. D’autres exégètes : Meyer , Weiss, Luthardt, Godet pensèrent que ces mots : tu étendras tes mains ne peuvent désigner l’attitude de l’homme qui se laisse clouer sur la croix, image par laquelle Jésus représenta la passivité qui n’oppose aucune résistance.

Ce fut par cette mort que Pierre glorifia Dieu. Mourir au service de Dieu et pour la vérité divine fut la manière la plus éminente de contribuer à sa gloire dans ce monde (Ph 1,20; 1 P 4,16). Aussi, parmi les chrétiens des premiers siècles, glorifier Dieu était devenu synonyme de souffrir le martyre. Suis-moi dans cette voie où tu t’es engagé, dont je viens de te prédire l’issue et qui, pour toi comme pour moi, aboutira à la mort (Jn 21, 22; Jn 13.36; Mt 10, 38; Mt 9,.9). On a donné de cet ordre si solennel, qui concerne tous les chrétiens.

Les interprètes modernes adoptèrent cette explication. « Il ne résulte pourtant pas de là que le sens de l’ordre : suis-moi, soit purement extérieur. Il est clair que par ce premier pas Pierre rentre dans cette voie de l’obéissance envers Jésus qui le conduira au terme tragique de son apostolat. » (Godet) Ce fut par cette mort que Pierre glorifia Dieu. Mourir au service de Dieu et pour la vérité divine c’est la manière la plus éminente de contribuer à sa gloire dans ce monde ( Ph 1, 20; 1 P 4, 16). Aussi, parmi les chrétiens des premiers siècles, glorifier Dieu était devenu synonyme de souffrir le martyre.

« Suis-moi dans cette voie où tu t’es engagé, dont je viens de te prédire l’issue et qui, pour toi comme pour moi, aboutira à la mort (Jn 21,22 ; Jn 13, 36 ; Mt 10, 38 ; Mt 9, 9). Ainsi, Jésus aurait voulu dire : « Suis-moi, là où je vais te conduire pour m’entretenir seul avec toi »Les interprètes modernes adoptèrent cette explication : Il ne résulte pourtant pas de là que le sens de l’ordre : suis-moi, soit purement extérieur. Il est clair que par ce premier pas Pierre rentre dans cette voie de l’obéissance envers Jésus qui le conduira au terme tragique de son apostolat. C’est ainsi que le sens supérieur se lie naturellement à l’inférieur, aussi bien que Jean  (Jn 1,44)

Quant aux éléments de ce repas, il était difficile de se procurer du poisson et du pain sur les bords d’un lac où il y avait toujours des pêcheurs ? Les aliments préparés ne suffisant pas pour les huit personnes qui devaient prendre part au repas,

Diacre Michel Houyoux

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Jeudi de la deuxième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 1 mai 2025

# Jésus-Christ, palestinien né au début de l’ère chrétienne, est professé par les chrétiens : il est le Messie, le Fils de Dieu et notre rédempteur. Dans l’ordre chronologique, il naquit avant l’an 4 sous Hérode, il débuta son activité apostolique vers l’an 28, Il fut arrêté condamné à mort et crucifié sous le procurateur romain Ponce Pilate en avril 30, et, au témoignage de ses apôtres, il fut proclamé être ressuscité trois jours après. Cette résurrection de Jésus est tenue par les chrétiens pour un fait historique transcendant le domaine de l’histoire pour atteindre à celui de la foi.

Le Messie fut annoncé par l’Ancien Testament du judaïsme. La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l’une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth. À partir du XIXe siècle, les recherches critiques des historiens dissocièrent méthodologiquement Jésus de Nazareth, le personnage historique, de Jésus-Christ, la figure religieuse. Selon John Meier, cette distinction méthodologique s’enracina dans la distinction faite par de nombreux auteurs germaniques dont Bultmann (1884-1976), entre deux sens en langue allemande du terme historique.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jn , -3, 31-36)

Le Fils de Dieu, est au-dessus de tous

Jean-Baptiste confirma et généralisa le contraste absolu qu’il eut établir entre Jésus  et lui. Celui qui vient d’en haut, le Fils de Dieu, est au-dessus de tous, de tous les hommes de ses serviteurs les plus éminents, fusent-ils prophètes ou apôtres. Ce qui confirma abondamment l’expérience ; aucun des plus excellents serviteurs ne supporta pas la moindre comparaison avec Jésus. Jean exprima cette vérité en opposant à Jésus celui qui fut de la terre : il en émana, il appartint à notre pauvre humanité déchue, il fut et resta de la terre, il en porta les caractères, les infirmités ; et quand il parla, il ne put le faire que comme étant de la terre ; les mots de la terre se rapportèrent au contenu des discours : ils ne traitèrent que de choses terrestres.

Ces paroles malgré ce qu’elles eurent d’absolu, n’exclurent pas la vocation d’en haut que fut comme un serviteur de Dieu, ni les révélations ou les secours de l’Esprit de Dieu qui firent de sa parole une parole divine : «Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau m’a dit : celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est lui qui baptise du Saint-Esprit. Et moi, j’ai vu et j’atteste qu’il est le Fils de Dieu. (Jn 1, 33-34) Mais la propre expérience de Jean-Baptiste montra que ce jugement sévère n’était que trop fondé. Celui qui vint du ciel, et parla de ce quil vit et entendit eut une connaissance immédiate et parfaite de ce qu’il affirma !

Comment Jean put-il ajouter cette réflexion attristée : «Personne ne reçoit son témoignage.» On vint de lui dire : «Tous vont à lui», lui-même exprima toute sa joie de voir les prémices de l’Église se réunir autour de Jésus. Ce fut ce que Jean-Baptiste plus que Jean, pas plus que Jésus lui-même, ne se faisait d’illusions sur les dispositions du cœur de l’homme ; il reste vrai que, auprès de la masse des incrédules et des indifférents, le nombre de ceux qui se donnent à Jésus est infiniment petit.

Celui qui reçut par une foi vivante, le témoignage rendu par Jésus-Christ eut par là même scellé, certifié au moment de son sceau, le fait que Dieu fut vrai ou véridique. La foi, la confiance du cœur est en elle-même, de la part du croyant, une attestation de la véracité de Dieu, tandis que celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur : «Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. » (1 Jn 5, 10)

Ce qui n’est pas donné avec mesure, est donné sans mesure, avec une abondance infinie, comme Dieu donne. Mais à qui le donna-t-il ainsi ? Évidemment à Jésus qu’il envoya, à son Fils qu’il aima et à qui il eut remis toutes choses. Aucun prophète ne reçut l’Esprit de Dieu d’une manière infinie et permanente. Chaque croyant le reçoit dans la mesure que Dieu lui dispense, le Fils de Dieu seul en a toute la plénitude : «L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.» (Co 1, 19)

En parlant de ce don de l’Esprit, Jean-Baptiste pensa à ce dont il fut témoin au baptême de Jésus : « ean rendit ce témoignage: J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui.» (Jn 1, 32)

Diacre Michel Houyoux

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Lundi de la deuxième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 27 avril 2025

Lundi de la deuxième Semaine du Temps Pascal

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »

Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? »

Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut. Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » (Jn 3, 1-8)

Jésus et Nicodème

Jean montra en Nicodème un exemple de cette foi qui ne se fondait que sur les miracles (Jn 2, 23) ; il introduisit ce détail comme une exception à l’attitude pleine de réserve que Jésus avait prise (Jn 2, 24) ; il reproduisit et résuma dans cette relation les importantes révélations que Jésus donna, dans les premiers temps de son ministère, sur sa personne et sur son œuvre.

Ne suffit-il pas d’admettre que cette mémorable rencontre de Jésus avec lpharisien Nicodème fut un des principaux épisodes de ce premier séjour de Jésus à Jérusalem, dont Jean retraça les résultats ?

Nicodème était un chef du peuple juif,’il était membre du sanhédrin, conseil suprême de la nation (Jn 7, 50). Il était du parti des pharisiens (Mt 3, 7). Ilétait inconnu dans l’histoire, car son identification avec un Nicodème, disciple de Jésus, dont parle le Talmud et qui vécut jusqu’à la ruine de Jérusalem, n’est pas démontrée.

,Mais Jean lui éleva un monument assez durable pour qu’il ne fut jamais oublié. Du fait qu’il vint vers Jésus de nuit, Nicodème était un homme timide et il resta le type de ceux qui cèdent à la crainte de se compromettre.

Jean rappela cette circonstance toutes les fois qu’il parlait de Nicodème ne laissait subsister de doute à cet égard (Jn 7, 50 ; Jn 19, 39). Ce serait bien à tort, toutefois, qu’on le jugerait trop sévèrement pour cela.

Dans la position sociale qu’il occupait comme membre du sanhédrin, entouré d’hommes qui étaient remplis de préjugés contre Jésus et n’ayant lui-même qu’une foi faible et obscure, Nicodème prit une détermination d’une hardiesse très méritoire en se décidant à chercher des lumières auprès de ce nouveau prophète galiléen. Sa démarche prouva une sincérité qui l’affranchit par degrés de la crainte des hommes.

Malgré l’hostilité croissante du sanhédrin, il prit la défense de Jésus (Jn 7.50) ; et, au moment du plus grand danger, il ne craignit plus de se déclarer ouvertement en faveur de Jésus en qui il le reconnut son Sauveur (Jn 19, 39).

Jésus répondit aux pensées que Nicodème n’avait pas encore eu le temps d’exprimer et qui avaient trait au royaume de Dieu (Mt 3, 2). C’était le grand sujet qui préoccupait tout Israélite pieux. Mais quel renversement des idées de Nicodème : avec les pharisiens, dont il était membre ; il attendait un royaume extérieur, national, politique.

Jésus lui présenta un royaume invisible, dans lequel on entre par une transformation morale. Et, en affirmant la nécessité pour tous de cette naissance d’eau et d’esprit, Jésus détruisit du même coup cet édifice de vertus, d’œuvres, d’observances de la loi, par lesquelles la propre justice pharisaïque pensait pouvoir subsister devant Dieu !

Il ne s’agissait plus de faire, mais d’être et avant d’être, il fallait naître. Ainsi Jésus répondit aux préoccupations intimes de Nicodème. Cette réponse de Jésus lui prêta l’intention de faire passer son interlocuteur de la foi fondée sur les miracles à la foi morale qui produit une transformation du cœur (Augustin, de Wette),

Le titre de Rabbi, décerné à Jésus par Nicodème, comme étant un docteur satisfait de lui-même, avide de discussions et d’instructions nouvelles, chez lequel Jésus s’appliquerait à éveiller la conscience de ses déficits moraux (Weiss). .

Naître de nouveau, ou naître d’en haut ? Chrysostome mentionna les deux interprétations. La première est celle d’Augustin, de la Vulgate, de Luther, Calvin, Bèze, Tholuck, Olshausen, Luthardt, Godet, Weiss-. Leur principal argument fut que la méprise de Nicodème n’eût pas été possible si Jésus avait parlé d’une naissance d’en haut.

Naissance d’en haut signifie dès le commencement, dès l’origine (Lc 1, 3 ; Ac 26, 5) ; cela est tellement vrai que Paul, dans Galates 4.9, lui adjoignit l’adverbe de nouveau.. Jean l’employa toujours dans ce sens local (Jn 3, 31 ; Jn 19, 11-23 ;  Mt 25, 31 ; Jc 1, 17 ; Jc 3, 15), conformément à sa notion de l’homme régénéré, qu’il désigne comme  né de Dieu  (Jn 1, 13 ; 1 Jn 2, 29 ; Jn 3, 9 ; Jn 4, 7 ; Jn 5, 1).

S’il avait voulu dire : naître de nouveau, il avait pour cela à sa disposition le verbe grec qui se trouve fréquemment sous la plume de Paul (Rm 2,2 ; Ep 4, 23 ; 1 P 1,23), ou un autre terme exprimant le renouvellement de l’âme.

La pensée de Jésus est plus complète et plus en harmonie avec l’explication qu’il en donna lui-même, quand il appela cette naissance d’en haut une naissance d’Esprit. (Origène, Erasme, Bengel, Lücke, de Wette, Meyer, Lange Weizsäcker, Rilliet, Reuss).

Pour dissiper si possible l’étonnement de Nicodème, Jésus indiqua l’action de l’Esprit par une comparaison empruntée à la nature. Cette comparaison s’offrait à lui dans le terme qui désigne l’esprit et qui signifie en même temps vent. Il personnifia le vent qui souffle où il veut et fit remarquer qu’on le constate par ses effets : le bruit, la voix, bien qu’on ne sache ni d’où il vient ni où il va (Ec 11, 5).

Il en est de même de l’œuvre de l’Esprit ; celui en qui elle s’accomplit a conscience de la transformation qui s’opère en lui, il la constate par ses effets, mais il ignore de quelle manière elle s’accomplit. Toute vie est un mystère.

Nicodème demanda et il demanda encore comment ? À cette question, il ne saurait y avoir de réponse propre à satisfaire une curiosité tout intellectuelle. Qu’il se replie sur lui-même qu’il s’arrête au fait d’expérience et qu’il se demande : Suis-je né d’en haut ?

Par l’image qu’il choisit, Jésus révéla la parfaite liberté de l’Esprit dans son action : « Il souffle où il veut » et souvent là même où les hommes le soupçonnent le moins. Jésus enseigna encore parI la même image que ceux en qui cet Esprit opère ne savent pas jusqu’où il les conduira. Il ouvrit ainsi devant eux de grandes et glorieuses perspectives.

Diacre Michel Houyoux

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Trentunesima domenica del Tempo Ordinario Anno B

Posté par diaconos le 29 octobre 2024

Il duplice comando dell'Amore - Impegno Educativo

# La carità è sinonimo di giustizia nell’ebraismo, secondo il Comandamento divino, e fa parte del principio della Tzedaka. Secondo la teologia cristiana, si riferisce all’amore dell’uomo per Dio, per se stesso e per il prossimo in quanto creatura di Dio. La carità è anche definita come una delle tre virtù teologiche del cristianesimo (insieme alla fede e alla speranza). Nel linguaggio comune, la carità è una virtù che ci porta a desiderare e a fare del bene agli altri. È un modo di servire le persone attraverso atti ispirati dall’amore per il prossimo.

Il concetto di hessed (carità, gentilezza, amore per Dio e per il prossimo) compare 246 volte nella Torah. Tuttavia, hessed fa parte del più ampio principio ebraico di Tsedaka, che significa “giustizia” e “rettitudine”, e che è una mitsva (cioè un comandamento e una buona azione) che gli ebrei devono adempiere nel corso della loro vita4. Fa parte dell’insieme delle Gemilut Hasadim (da gamol “compiere, pagare” e hessed) che costituiscono gli “atti di carità” che gli ebrei devono compiere. La carità è la regina delle virtù: l’amore per Dio e per il prossimo. Dal punto di vista cristiano, è la virtù teologica con la quale amiamo Dio sopra ogni cosa per amore suo e il nostro prossimo come noi stessi per amore di Dio.

Assicura e purifica il potere umano di amare e lo eleva alla perfezione soprannaturale dell’amore divino. Paolo di Tarso la definisce nel capitolo 13 della sua Prima Lettera ai Corinzi. Nella tradizione iconografica cristiana, l’allegoria della Carità è spesso quella di una giovane donna che allatta i bambini. Anche i pittori italiani del Rinascimento hanno rappresentato la Carità come una giovane donna che allatta un vecchio emaciato, in linea con il tema della Carità romana.

Il comandamento dell’amore

Secondo Matteo, uno scriba inviato dai farisei si avvicinò a Gesù e gli pose la domanda per tentarlo o metterlo alla prova. Per quanto riguarda la citazione del grande comandamento dell’amore da parte di Gesù, solo Marco la precede con queste parole: “Ascolta, o Israele, il Signore nostro Dio è un solo Signore”. Queste parole, prese in prestito da Deuteronomio 6,4-5, si trovano nella stessa connessione con il dovere di amare Dio. Solo un Dio può essere oggetto di amore supremo.

A questi tre termini, con tutto il cuore, con tutta l’anima, con tutta la mente, che si trovano in Matteo, Marco ha aggiunto: con tutte le tue forze, in accordo con l’ebraico, che invece non contiene la parola “mente”. Il comandamento di amare il prossimo è citato qui da Levitico 19,18. La risposta dello scriba e l’approvazione di Gesù si trovano solo in Marco.

Lo scriba sottolinea il principio dell’unità di Dio, come gli aveva ricordato Gesù. Nell’enumerazione delle facoltà dell’anima, che devono essere tutte permeate dall’amore di Dio, lo scriba sostituisce la parola “ pensiero ” con “intelligenza”, intendendo quella ragione superiore e morale che penetra e abbraccia l’intera relazione tra l’uomo e Dio, uniti dall’amore.

Gesù, che poteva leggere nel cuore di questo scriba e conosceva la sincerità e la serietà delle parole che aveva appena pronunciato, poteva, per incoraggiarlo, dargli questa testimonianza, e gliela diede con tanta più gioia e amore perché il suo interlocutore apparteneva a una classe di uomini generalmente contrari al suo insegnamento. Non essere lontani dal regno di Dio significa essere vicini ad esso, ma non esservi ancora entrati.

Matteo fa la stessa osservazione dopo la domanda sull’origine di Cristo. Marco la colloca dopo la discussione sul comandamento più grande. Questa conversazione impressionò profondamente gli oppositori, poiché uno di loro si era appena dichiarato d’accordo con Gesù sul punto centrale della vera religione.

Il diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti cristiani

La Voce e il Tempo : clicca qui per leggere l’articolo → Il primo di tutti i comandamenti – La Voce e il Tempo

donguido-Italia : clicca qui per leggere l’articolo → La parola del giorno « Qual è il primo di tutti i comandamenti? »

Video Padre Fernano Armellini : clicca qui → https://youtu.be/RcsFJGHlIps

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