Au large biblique avec la parabole de la lampe

Posté par diaconos le 17 novembre 2023

La parabole de la lampe (Lc 8,16-18) | Au Large Biblique

 

# La Lampe est une parabole donnée par Jésus-Christ. Elle est citée dans trois Évangiles. Elle est l’image des humains qui doivent être les lumières du monde en suivant les vertus. Pour Jean Chrysostome, la lumière chasse les ténèbres du mal. Elle éclaire le chemin, elle chasse les erreurs. Être la lumière, éclairer la maison, c’est œuvrer en suivant la fraternité afin de montrer la voie à suivre.

Pour le Frère Élie, la lumière rejoint la flamme de l’Esprit Saint reçue lors du baptême. Elle doit nous guider à faire œuvre de charité tout au long de notre vie, et à parler de la Bonne Nouvelle venue illuminer le monde . Benoît XVI cita le psaume 119, verset 105 : «Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentie» (Ps 119), et le livre du prophète Isaïe, chapitre 58, verset 10 : «Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, Si tu rassasies l’âme indigente, Ta lumière se lèvera sur l’obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi» (Is 58).

Cette parabole biblique est à l’origine de l’expression française « mettre sous le boisseau », passée dans le langage courant malgré l’emploi du mot « boisseau » qui désigne une mesure aujourd’hui obsolète.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : «Personne, après avoir allumé une lampe, et la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.

Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé.» (Lc 8, 16-18)

Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez

«Prenez donc garde de quelle manière vous écoutez ; car quiconque a, il lui sera donné ; et quiconque n’a pas, même ce qu’il croit avoir lui sera ôté.». Marc, aussi bien que Luc, placèrent ces avertissements à la suite de la parabole du semeur et les mots : «Prenez garde comment vous écoutez»

Il ne laissèrent aucun doute sur le rapport qu’il y eut entre ces deux instructions. (Lc 8, 18) La lumière que Jésus apporta à ses disciples par ses enseignements ne dut pas être mise sous un vase, ni sous un lit (divan sur lequel on se couchait à demi pour prendre le repas), mais doit resplendir dans le monde.

Jésus employa fréquemment cette image dans des applications diverses. Ici, comme dans Marc, cette sentence, qui énonce une loi du règne de Dieu, signifie que celui qui écoute attentivement a déjà un don précieux et que, par la vérité qu’il reçoit, il lui est donné beaucoup plus encore ; et plus il sera fidèle dans l’emploi de ce qui lui est confié, plus il lui sera donné. Celui, au contraire qui n’a pas même le besoin de la vérité et de la vie, ce qu’il peut avoir d’ailleurs lui sera ôté

Dans cet état, il se fait bien des illusions ; c’est ce que Luc donna à entendre par ce mot : «… ce qu’il croit avoir»

Diacre Michel Houyoux

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Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 17 novembre 2023

Samedi de la trente-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A dans Bible

# Le Jour du jugement dernier ou encore Jour de la Rétribution est, selon les religions abrahamiques, le jour où se manifestera aux humains le jugement de Dieu sur leurs actes, leurs paroles et leurs intentions.

Le devenir des damnés et des justes n’est pas le même selon tous les textes. Selon la Bible et le Coran, la résurrection des morts est un préalable au jugement par Dieu, qui aura lieu le même Jour pour tous.

Dans le judaïsme, le jugement dernier dont parle le Livre de Daniel : «Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais».

Dans la Torah il est écrit à propos du Jour du Seigneur (de YHWH : יוֹם-יְהוָה, Éaïe 13.6, 13.9, Joël 1.15, 2.1, 2.11, 3.4, 4.14, Amos 5.18, 5.20, Abdias 1.15, Sophonie 1.7, 1.14, Malachie 3.23) , par exemple en Ésaïe 13.9 : «Oui, il arrive implacable, le jour du Seigneur, jour d’emportement et de violente colère, qui réduira la terre en solitude et en exterminera les criminels.» Certains récits allégoriques parlent de Yom HaDin, décrivant Dieu siégeant sur Son trône, tandis que les livres contenant les actes de toute l’humanité sont ouverts pour révision, et que chacun passe devant Lui pour évaluation de ses actes.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : «Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes.

Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.”

Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m’ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.”»

Le Seigneur ajouta : «Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice.

Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?» (Lc 18, 1-8)

La parabole du juge inique

Pour encourager ses disciples à prier avec persévérance, Jésus leur proposa l’exemple d’une pauvre veuve qui, à force d’insistance, obtint justice d’un juge qui, ne craignant ni Dieu ni homme, lui fit droit par égoïsme et pour être délivré de son importunité. Jésus leur fit remarquer les mobiles de ce juge, et en conclut que Dieu, à plus forte raison, écoutera ses élus et leur fera promptement justice. Mais le fils de l’homme à son avènement trouvera-t-il la foi ?

Cette parabole se trouve dans un rapport intime avec le discours prophétique qui précède. Luc l’indiqua par l’expression qui lui fut familière : «Il leur disait aussi.» La nécessité de la prière, de la prière persévérante et sans découragement, résulte des dangers qui environneront l’Église et chaque âme individuelle dans le dernier combat qui précédera l’avènement du Christ.

La position des chrétiens dans le monde leur fait du reste éprouver en tout temps ce pressant besoin de la prière ; sans elle chacun d’eux serait semblable à cette pauvre veuve, opprimée et destituée de toute protection.

Ainsi, d’une part, un juge qui n’eut aucune crainte de Dieu et aucun égard pour aucun homme, qui, par conséquent, fut sans conscience et sans cœur dans ses procédés ; d’autre part, une pauvre veuve affligée dans ses affections les plus intimes, et, en outre, opprimée par sa partie adverse, tels furent les personnes en présence.

Ce que la veuve demanda, ayant le droit de l’attendre d’un juge, ce ne fut pas une vengeance, mais sa délivrance par la justice . Et Luc indiqua qu’elle réitéra souvent et longtemps sa prière. Ce fut là le moyen de sa délivrance.

Le motif égoïste invoqué par le juge fut bien en harmonie avec son cynisme : il avoua n’avoir ni crainte de Dieu, ni égard pour personne. Écoutez ! faites attention : ce juge injuste dans son égoïsme, enfin, par son insistance, accorda à la veuve ce qu’elle demanda.

Et Dieu juste et miséricordieux, fera-t-il moins pour ses élus, ses enfants bien-aimés, qui, du sein de l’oppression, crient à lui jour et nuit ! Tel est le point de comparaison qu’il faut bien saisir pour comprendre la parabole.

Ici, comme dans d’autres similitudes, Jésus enseigna, non par analogie, mais par contraste. Le texte du Codex Sinaiticus, A, B, D  porte : «Use-t-il de patience à leur égard ?»

La plupart des commentateurs modernes firent de cette phrase une question indépendante de la précédente et donnent au verbe le sens d’agir avec lenteur : tarde-t-il à leur égard ?

Le verbe au présent ne convient guère dans cette explication et la signification tarder n’est pas suffisamment établie. Il est plus naturel de rattacher étroitement cette proposition à la précédente et de la faire dépendre de la négation de celle-ci : et n’use-t-il pas de longanimité, n’est-il pas rempli de bonté à leur égard ? (J. Weiss)

L’idée d’un prompt retour de Christ pour la délivrance des élus est exprimée en divers endroits des Écritures dans les mêmes termes (Rm 16, 20 ; Ap 1, 1 ; Ap 3, 11 ; Ap 22, 20,)

Ce temps d’attente et d’épreuve qui parait très long à ceux qui souffrent, est pourtant très court pour Jésus pour qui mille ans sont comme un jour  et qui veut accomplir les desseins de sa miséricorde envers tous ses élus .

Cette promesse d’une prompte délivrance s’applique, non seulement à l’Église dans son ensemble, mais à chacun des élus, pour qui l’heure de la mort est aussi l’heure de la délivrance.

C’est dans cette vue que saint Paul appela légère l’affliction actuelle des chrétiens, qui produit en eux une gloire éternelle . «Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire» (2 C, 4, 17)

La promesse de Dieu est certaine, infaillible ; seulement ses enfants sauront-ils tous  persévérer jusqu’à la fin  en gardant la foi, la vraie foi qui seule peut les maintenir en communion avec Jésus ?

Ce fut avec tristesse, et pour donner un avertissement à ses disciples, que Jésus posa cette question. Il vient de dire dans quel état d’oubli de Dieu se trouvera le monde à sa venue, et quant à ses disciples eux-mêmes, il prédit ailleurs qu’au sein des tribulations des derniers temps, la charité du grand nombre se refroidira .

Cependant, la question ne signifie pas qu’il ne trouvera plus de foi sur la terre ; car dans ce sens absolu elle serait en contradiction avec la promesse de délivrance qu’il fit à ses élus. Il est remarquable que Jésus, même en parlant de son apparition dans la gloire, se désigna comme le fils de l’homme.

Mais Jésus lui déclara : «Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête» (Mt 8, 20)

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Catéchèse sur la prière

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants

Vidéo Pasteur Louis Pernot → https://youtu.be/EYouAwPKrMA?t=33

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Drieëndertigste zondag van de gewone tijd – Jaar A

Posté par diaconos le 16 novembre 2023

De gelijkenis van de talenten

 

# De gelijkenis van de talenten en de gelijkenis van de tien mijnen zijn twee van de bekendste gelijkenissen in het evangelie. De eerste wordt verteld in het Evangelie volgens Matteüs 25:14-30. De tweede is vergelijkbaar, zij het iets anders. De tweede gelijkenis is vergelijkbaar, hoewel enigszins anders, en wordt gevonden in het Evangelie van Lucas, XIX, 12-27. Het beschrijft een meester die waardige mensen beloont.

Het beschrijft een meester die waardige dienaren beloont en anderen straft voor hun luiheid. Deze metafoor is verwant aan die van de ware wijnstok (Johannes 15:1-12) en het feit dat de Heer wil dat zijn kinderen vrucht dragen en de theologische en kardinale deugden van delen, helpen en medeleven volgen.

De twee verhalen herinneren ons ook aan het lot van de uitverkorenen en de verdoemden bij het oordeel aan het einde der tijden. De gelijkenis illustreert de verplichting van christenen om de gaven die ze van God hebben gekregen niet te verspillen en ondanks alle risico’s te werken aan de groei van Gods koninkrijk. Het woord talent heeft in deze gelijkenis zijn volle betekenis gekregen. Een priester, broeder Elia, beschrijft wat deze gelijkenis maar half verbergt : een oordeel, een heilsoordeel, zal worden uitgesproken over degenen aan wie de Heer gaven en talenten heeft toevertrouwd, zodat ze vrucht kunnen dragen tijdens zijn afwezigheid.

Deze gelijkenis van Jezus vestigt onze aandacht op de tijd tussen zijn hemelvaart en zijn terugkeer in heerlijkheid, een tijd waarin we ons moeten investeren om de kroon van verlossing te ontvangen op de dag van het oordeel.Het is daarom aan ieder van ons om te geven naar vermogen om onze naaste te helpen. Maar broeder Elia gaat nog verder: voor hem is de Hooggeborene in werkelijkheid Christus zelf, en zijn wederkomst zal de tijd van het Laatste Oordeel zijn, de tijd van de redding van de zielen.

Volgens Johannes Chrysostom moet het woord « talent » worden opgevat als alles wat men kan bijdragen tot het welzijn van zijn broeder, hetzij door hem te steunen met zijn gezag, hem te helpen met geld, hem bij te staan met raad door een vruchtbare uitwisseling van woorden of hem enige andere dienst te bewijzen die men kan bewijzen. En hij voegde eraan toe : « Niets is zo aangenaam voor God als je eigen leven opofferen voor het algemeen welzijn van alle broeders en zusters. » Deze gelijkenis werd in de 16e eeuw overgenomen door Johannes Calvijn om de woekerrente in het protestantse geloof opnieuw te evalueren.

De derde dienaar had de Heer onder ogen kunnen zien dat hij gefaald had in plaats van hem te beledigen, om vergeving te vragen of zelfs te zeggen dat niemand het waard is om door zijn eigen werken de vreugde van de Heer binnen te gaan. De enige oplossing is om in te stemmen met wat God geeft. « Heer, ik ben het niet waard, maar zeg het woord en ik zal genezen worden. » Wat zou de Heer gedaan hebben ? Hij zou ook deze dienaar hebben verwelkomd.


U
it het evangelie van Matteüs


In die tijd vertelde Jezus zijn leerlingen deze gelijkenis : « Het is als een man die op reis ging, zijn dienaren riep en hun zijn goederen toevertrouwde. Aan de een gaf hij vijf talenten, aan de ander twee talenten, aan een derde één talent, aan ieder naar zijn vermogen. Toen ging hij weg. Onmiddellijk ging degene die de vijf talenten had ontvangen en verkocht ze en kreeg nog eens vijf talenten. Op dezelfde manier, degene die had ontvangen twee talenten won nog eens twee talenten.

 Maar degene die er maar één had gekregen, ging in de grond graven en verstopte het geld van zijn meester. Na lange tijd kwam de meester van deze knechten terug en vroeg hen om rekenschap. Degene die vijf talenten had gekregen kwam naar hem toe, presenteerde nog eens vijf talenten en zei : « Heer, u hebt mij vijf talenten toevertrouwd; nu heb ik er nog eens vijf bijgekregen. De Heer zei tegen hem : « Welnu, jij goede en trouwe dienaar, je hebt me wat toevertrouwd ; ik zal je veel toevertrouwen ; treed binnen in de vreugde van je Heer.

De man die twee talenten had ontvangen kwam ook en zei : « Heer, u hebt mij twee talenten toevertrouwd; nu heb ik er nog twee bijgekregen. » De meester zei tegen hem : « Goede, goede en trouwe dienaar, je hebt me een paar dingen toevertrouwd; ik zal je veel toevertrouwen ; treed binnen in de vreugde van je meester. » De man die maar één talent had gekregen, kwam ook naar hem toe en zei : « Heer, ik wist dat u een hard mens bent: u oogst waar u niet gezaaid hebt, u verzamelt waar u het graan niet hebt uitgestrooid. Ik was bang en ging en verborg uw talent in de grond. En hier is het. Je hebt wat van jou is ».

 De meester antwoordde : « Jij slechte en luie knecht, je wist dat ik oogstte waar ik niet gezaaid had, dat ik oogstte waar ik niet gestrooid had. Ik had mijn geld op de bank moeten zetten en als ik terugkwam, had ik het met rente teruggevonden. » Neem dan zijn talent weg en geef het aan degene die er tien heeft. Aan hem die heeft, zal het opnieuw gegeven worden en hij zal overvloed hebben; maar van hem die niets heeft, zal zelfs wat hij heeft, weggenomen worden. Maar werp de onrendabele dienaar in de duisternis; er zal geween en tandengeknars zijn. (Mt 25, 14-30).

De gelijkenis van de talenten


Het koninkrijk van de hemel wordt vergeleken met wat een man deed toen hij op reis ging en zijn goederen onder zijn dienaren verdeelde. Hij gaf een van hen vijf talenten, een ander twee, weer een ander één. Degene die vijf talenten had gekregen ging meteen aan het werk en verdiende nog eens vijf talenten, net als degene die twee talenten had gekregen.

 Maar degene die maar één talent had, begroef het onder de grond. Na een lange tijd keerde de meester terug en legde rekenschap af aan zijn dienaren. Degene die vijf talenten had gekregen bracht nog eens vijf talenten die hij had verdiend naar voren, net als degene die twee talenten had gekregen. Toen prees de Heer hun trouw en nodigde hen uit om in zijn vreugde te delen.

Maar degene die één talent had gekregen, kwam en zei : « Heer, ik wist dat u een harde en onrechtvaardige man bent; ik was bang en heb uw talent in de grond begraven; dit is van u. » Maar de meester zei tegen hem : « U bent een harde en onrechtvaardige man. » Maar de meester zei tegen hem : « Slechte dienaar, als je wist dat ik een harde en onrechtvaardige man ben, had je mijn geld aan anderen moeten geven, die het me met rente zouden teruggeven. Neem zijn talent weg, geef het aan iemand die er tien heeft, en gooi de nietsnut de duisternis in ».

Lucas vertelt een gelijkenis die een zekere gelijkenis vertoont met deze gelijkenis, maar er in andere opzichten fundamenteel van verschilt. Verscheidene uitleggers, die deze twee verhalen als één en dezelfde gelijkenis beschouwen die door de apostolische traditie op verschillende manieren is aangepast, hebben zich afgevraagd welke van de twee gelijkenissen prioriteit en originaliteit had.

 Gebruikte Jezus dezelfde instructie twee keer en veranderde hij die om twee verschillende ideeën uit te drukken? In de gelijkenis die Lucas vertelt, ontvingen alle dienaren hetzelfde bedrag. Hier werden de toevertrouwde gaven individueel verdeeld naar ieders mogelijkheden en middelen. Nadat hij zijn goederen op deze manier had toevertrouwd, vertrok de meester onmiddellijk, omdat hij de vrijheid van zijn dienaren, die nu de leiding hadden, op geen enkele manier wilde beperken.

« Na lange tijd kwam de meester van deze knechten om met hen af te rekenen » (Mt 25,19). De vijf talenten die hem waren toevertrouwd, waren niet zo weinig, maar de meester beschreef ze als zodanig in vergelijking met wat hij van zijn onmetelijke rijkdom had toevertrouwd aan deze knecht die goed en trouw was gebleken. Wat betekent dit woord in de gelijkenis: de vreugde van je meester ? Sommigen dachten aan de voldoening die de meester voelde voor deze goede knecht, anderen aan een banket of feest dat hij wilde organiseren om zijn terugkeer te vieren.

 Maar hier ging Jezus plotseling van het beeld naar de werkelijkheid, en deze vreugde was het geluk en de heerlijkheid die hij genoot en waarin hij zijn trouwe dienaar introduceerde. Sommigen zagen in deze bankiers christelijke verenigingen aan wie de luie dienaar het geld kon toevertrouwen dat hij zelf niet wilde gebruiken ; anderen, meer gevorderde christenen, onder wiens leiding hij zich moest stellen.

De man die zijn bezittingen toevertrouwt voor zijn vertrek is de Heer zelf, die spoedig afscheid zal nemen van zijn discipelen. De dienaren zijn de discipelen van vroeger en de verlosten van alle tijden, ongeacht hun positie of functie in de kerk.  De talenten vertegenwoordigen alle gaven van God, de natuurlijke voordelen en de geestelijke genaden, en in het bijzonder de uitstorting van zijn Heilige Geest, die aan de kerk moet worden gegeven om nieuw leven te scheppen en alle andere gaven nieuw leven in te blazen.

Deze talenten worden onder iedereen verdeeld naar gelang hun mogelijkheden, volgens de soevereine wijsheid van Hem die harten toetst, morele en intellectuele krachten meet en de ontvankelijkheid van elke ziel kent.  Het doel is dat iedereen deze talenten vergroot door ze goed te gebruiken. Zoals kapitaal vermenigvuldigd wordt door rente en arbeid, zo worden alle genaden van God vermenigvuldigd door hun trouwe toepassing in het praktische leven.

 De terugkeer van de Meester, die komt afrekenen met zijn knechten, is de plechtige komst van de Heer op de laatste dag, waarvoor alle geheimen van de harten en alle vruchten van de arbeid van een ieder zullen worden geopenbaard. Het geluk van de trouwe dienaren die binnengaan in de vreugde van hun meester, evenals het onuitsprekelijke ongeluk van de goddeloze en luie dienaar die zich beroofd ziet van zijn talent en geworpen in de buitenste duisternis, deze grote en tragische epiloog van de gelijkenis, spreekt voor zich.


Diaken MICHEL HOUYOUX


VideoJoyce Meyer https://youtu.be/fm7rETzR6WM

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Vendredi de la trente deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 16 novembre 2023

Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de  l'homme - YouTube

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr.

Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera.

En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth.

Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée.

Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée.» Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : «Où donc, Seigneur ? »

Il leur répondit : «Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours.» (Lc 17, 26-37)

L’avènement du fils de l’homme

Des jugements de Dieu, fondant à l’improviste sur un monde profane, a été conservé par Luc seul. Jésus croyait à la réalité de l’histoire biblique et l’envisagea avec une grande hauteur de vues.

En ce jour-là que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison ne descende pas pour les emporter ; et que celui qui sera aux champs de même, ne retourne point en arrière : dans l’évangile de Matthieu, ces conseils se rapportent à la ruine de Jérusalem et à la précipitation avec laquelle les disciples devront fuir devant ces calamités. Luc, qui parle ici de l’avènement du Seigneur, les entend dans un sens différent, mais également vrai : alors les disciples devront être détachés de tout, tout abandonner pour s’en aller au-devant du Seigneur.

«Souvenez-vous de la femme de Lot !» Par ce souvenir historique, Jésus confirme l’exhortation qui précède.La femme de Lot, en fuyant Sodome, regarda en arrière (Gn 19. 26), parce qu’elle n’avait pas renoncé de tout son cœur aux biens qu’elle laissait dans cette ville et elle en porta la peine. «Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la conservera» :Jésus fit souvent entendre cette parole ; mais nulle part elle n’eut une signification plus pénétrante que dans cette prophétie de son apparition.

Cette nuit-là, la nuit, à l’heure des ténèbres et de la plus grande sécurité (Lc12, 38 ; Lc 12, 40 ; Mt 25, 6). Ce moment solennel de la décision est aussi celui de la séparation, selon les dispositions intérieures de l’âme à l’égard de Jésus. Alors les rapports les plus intimes de la vie terrestre seront brisés, c’est ce qu’indique ce premier exemple, que Luc seul conserva.

Être pris, signifie être reçu, accepté par le Seigneur (Jn 14, 3), tandis que être laissé veut dire être abandonné de lui. Ce furent les disciples qui, vivement frappés de ce discours, prirent la parole et demandèrent à Jésus : «  aura lieu cette redoutable séparation que tu annonces ? » Sa réponse signifie que ce sera partout où il y aura des âmes mûres pour le jugement définitif. Jésus leur dit : «Là où est le corps, là aussi s’assembleront les aigles.» (Lc 17-37)

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Abbé Pierre Desroches https://youtu.be/KzNYpzZRXgg

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