Sainte Céline de Laon

Posté par diaconos le 21 octobre 2023

Eglise Saint Marien - Mézilles 89

Céline de Laon (Ve siècle) mère de Remi

Sainte Céline de Laon, nacquit dans le Laonnois au cinquième siècle. Elle fut la mère de saint Rémi. Elle est aussi considérée comme la mère de Principius, douzième évêque de Soissons.

Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d’autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Rémi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis.

D’après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu’elle enfanterai un garçon d’un rare mérite.

Hagiographie

Mariée à Emilius, comte de Laon, elle était déjà âgée quand elle fut avertie par un ermite qu’il lui naîtrait un fils lequel aurait grande renommée : «Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir.

Le seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline eut un fils qu’on nomma Rémigius ;, parce qu’il devait guérir beaucoup de maux dans sa vie, ce qui donna Remi ultérieurement. elle l’emploiera pour la délivrance de son peuple.

Elle eut deux autres fils, qui devinrent prêtres, Agricola et Principius qui devint plus tard évêque de Soissons.Céline mourut très âgée vers l’an 464 et fut enterrée à Lavergny, près de Laon. Elle est fêtée le vingt-et un octobre.Au neuvième siècle, l’archevêque Hincmar de Reims étoffa ses maigres données : Céline avait eu de son mari Emilius deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius.

À l’annonce du reclus Montanus, Céline s’étonna car elle et Emilius étaient déjà âgés. Montanus, qui était aveugle, insista : Quand tu sèvreras l’enfant, tu me frotteras les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière.Rémi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que Rémi avait été libéré de tout péché par le Saint-Esprit.

Il avait été conçu dans les iniquités comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère l’enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la rémission.Ainsi Rémi rappelait Jean-Baptise (Luc I-15) et Isaac (Genèse WVII-16). Il était né au pays de Laon. On l’appela Remigius, parce qu’il aurait à régir, à diriger son Église lancée sur des flots tempétueux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne.

Après des études brèves, mais excellentes, Rémi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline – si elle vivait encore. D’après une interpolation du testament de Saint Rémi, Céline fut enterrée à Labrinacum,Lavergny, commune de Parfondu, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d’après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d’Usuard (dans l’éd. de Jean-Baptiste du Sollier, Anvers, 1714, p. 194).

On a attribué à Huchald ( + vers 960), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte. À Reims, on commémore sainte Céline le 22 octobre.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo  Rendons grâces à leurs mères → https://youtu.be/s6GewF8MMVU

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Jeudi de la vingt-huitième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 18 octobre 2023

Les pharisiens furent les initiateurs de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme

 

Les pharisiens qui bâtirent les tombeaux des prophètes Ils constituèrent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu pendant la même période que les Sadducéens et les Esséniens en Palestine lors de la période hasmonéenne vers le milieu du IIe siècle av. J.-C. Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s’inscrivit dans le judaïsme du Second Temple.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : «Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.

C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; parmi eux, ils en tueront et en persécuteront. Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la fondation du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri entre l’autel et le sanctuaire.

Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés.»

Quand Jésus fut sorti de la maison, les scribes et les pharisiens commencèrent à s’acharner contre lui et à le harceler de questions ; ils lui tendaient des pièges pour traquer la moindre de ses paroles.!Lc 11 ; 41-54)

Les pharisiens bâtirent les tombeaux des prophètes

 Bâtir les tombeaux des prophètes était, dans l’intention des pharisiens, une œuvre réparatrice de piété ; mais, par une ironie des faits que Jésus releva, ils perpétuèrent le souvenir de la conduite de leurs pères en consommant leur œuvre. Au lieu de laisser tomber leurs crimes dans l’oubli, ils en élevèrent les monuments ; ils se constituèrent les témoins du meurtre des hommes de Dieu et ils l’approuvèrent ; car eux, les tuèrent, ajouta Jésus, et vous, vous bâtîmes : leurs tombeaux.

Sans doute, les auditeurs de Jésus auraient pu répondre qu’en honorant les prophètes martyrs, ils protestèrent contre leur meurtre ; mais en présence même de Jésus, le plus grand des prophètes, ils se montrèrent remplis de haine contre la vérité divine, ils témoignèrent par là que leurs soins pour les tombeaux des prophètes ne furent qu’un acte d’hypocrisie. Jésus dévoila dans leur cœur le vrai commentaire de leurs actions.

Des interprètes pensèrent que Jésus, s’appelant lui-même la sagesse de Dieu, déclara, comme dans Matthieu, que ce fut lui qui enverra des prophètes et des apôtres. Dans l’évangile de Matthieu, ces paroles s’adressèrent à la fois aux scribes et aux pharisiens, comme tout le discours. Dans le récit de Luc, elles ne concernèrent que les légistes.

Ce furent les docteurs de la loi qui enlevèrent la clef de la connaissance ou de la science : ils s’arrogèrent le droit d’interpréter les Écritures, de les enseigner aux jeunes rabbins et de les appliquer au peuple, dans les diverses circons­tances de la vie sociale : «Jésus, parlant à la foule et à ses disciples,dit: Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse.» (Mt 23, 2)

La connaissance de Dieu et du salut fut comparée par Jésus à une maison ou à un temple que les scribes fermèrent après s’être saisis de la clef. ces savants théologiens n’y entrèrent pas, mais ils empêchèrent, par leurs erreurs et leur opposition, ceux qui voulurent entrer.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Sainte Thérèse d’Avila (15 mars 1515-4 octobre 1582) – Mémoire

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le Cantique de Zacharie (Lc 1, 57-80)

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

L’évangile d’aujourd’hui pour la famille : cliquez ici pour lire l’article → Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article → Il y a urgence ! – Les méditations

Vidéo  LA CLÉ DE LA CONNAISSANCE https://youtu.be/YRLI3eNbciU?t=6

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Lundi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 16 octobre 2023

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : «Maître, dis à mon frèrede partager avec moi notre héritage.»

Jésus lui répondit : «Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages?»

Puis, s’adressant à tous : «Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède.»

Et il leur dit cette parabole : «Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais- je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.»

Puis il se dit : «Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.»

Mais Dieu lui dit : «Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?» Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. (Lc 12,13-21)

Exhortations au détachement

 Un homme de la foule réclama l’intervention de Jésus dans un partage. Jésus refusa. Jésus profita de l’incident pour mettre ses auditeurs en garde contre l’avarice. Il raconta la parabole de l’homme riche qui contemplait avec satisfaction les produits de ses champs et se promettait des années de jouissance et à qui Dieu redemanda son âme cette même nuit. Telle est la condition de celui qui amasse pour lui-même et qui ne possède pas Dieu.

Jésus dit : « Mon règne n’est pas de ce monde ». Il s’agit d’une question de droit ; or, pour cela, il y a des juges. Jésus refusa de compromettre son ministère tout spirituel dans des contestations de cette nature. Il aurait agi autrement, si on lui avait demandé de réconcilier ensemble deux frères divisés. Au reste, la parole de Jésus prouve que cet homme n’était pas mu par le désir désintéressé de la justice.

I leur dit, à tous ses auditeurs : «Voyez et gardez-vous, non seulement de l’avarice, mais de toute avarice !» L’avarice ou la cupidité est, d’après l’étymologie, le désir d’avoir davantage et non seulement l’épargne sordide. Quelle solennité dans cet avertissement ! Ni les biens ni leur surabondance n’assurent la vie ; ni la vie du corps qui est dans les mains de Dieu, ni la vie de l’âme qui ne peut être garantie en aucune manière par la possession de biens matériels.

Cet homme est riche déjà et ses terres ont été fertiles. «Ce moyen de s’enrichir est le plus innocent et pourtant dangereux.» — Bengel

Ici commence l’embarras des richesses ; il faut délibérer : Que ferai-je ? la place ne suffit plus ; là est la difficulté. Enfin, après de longues réflexions, qui ont agité son esprit, il a trouvé : abattre ses greniers, en bâtir de plus grands, y amasser tout ce qu’il possède et qu’il appelle, avec la complaisance du propriétaire, mes récoltes, mes biens : telle est sa résolution.

La pensée des pauvres, du bien qu’il pourrait faire, n’aborde pas même son esprit ; l’égoïsme est complet. Maintenant il s’agit de jouir et c’est à son âme, la partie affective de son être, le siège des passions, qu’il adresse son discours satisfait : Tu as pour beaucoup d’années de biens, repose-toi, mange, bois et réjouis-toi. Le bonheur terrestre est complet 

Et quel discours en réponse à celui du riche ! Insensé ! lui, à qui son raisonnement paraissait le comble de la sagesse ! Cette nuit même, à l’heure inattendue des ténèbres, du sommeil, de la sécurité, ton âme te sera redemandée !

 Cette âme que tu croyais t’appartenir, à qui tu promettais un long bonheur, ils la redemandent de toi. Qui ? Ni les voleurs, ni les anges. Et ces possessions que le riche appelait ses biens, à qui seront-elles ? Il l’ignore peut-être, mais il est assuré d’une chose : elles ne seront plus à lui.

Qui n’est pas riche pour Dieu ou en Dieu. Jésus désigna ainsi tout homme qui ne possède pas les richesses spirituelles et morales qui viennent de Dieu et qui retournent à lui. Ces richesses-là, c’est Dieu même dans l’âme.

Diacre Michel Houyoux

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Diocèse d’Obala Le lundi de la 29e semaine du temps ordinaire

Père Gilbert Adam → Lundi de la 29e semaine, année impaire

 Vidéo Parabole de l’homme richehttps://youtu.be/b0vDJJYAw5Y

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Vingt-neuvième dimanche du Temps Ordinaire Année A

Posté par diaconos le 15 octobre 2023

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  Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu

# Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu : cette phrase se trouve dans les trois Évangiles synoptiques : Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25. Elle est attribuée à Jésus répondant à une question des pharisiens, partisans d’une stricte observance de la loi juive.

Depuis deux millénaires, cet apophtegme a été largement utilisé pour illustrer la relation entre l’Église et le pouvoir politique. Le message original, qui répondait à la question de savoir s’il était licite pour les Juifs de payer l’impôt à l’empereur romain, a fait l’objet de nombreuses spéculations quant aux circonstances dans lesquelles il est souhaitable pour les chrétiens de se soumettre à l’autorité terrestre.

De nombreux peintres ont représenté cet épisode biblique. Dans l’usage commun, l’expression a pris un sens dérivé et signifie qu’il faut attribuer une phrase, un propos ou une opinion à son véritable auteur. Certains interprètent le message de Jésus dans le sens où, si des citoyens bénéficient des avantages d’un État tel que celui de César, distinct de l’autorité de Dieu (par exemple, en utilisant sa monnaie), ils ne peuvent plus choisir d’ignorer les lois d’un tel État.

Gandhi, qui partageait ce point de vue, &écrivit : Jésus a éludé la question directe qui lui était posée parce que c’était un piège. Il n’était en aucun cas tenu d’y répondre. Il demanda à voir la pièce pour les impôts. Puis il dit avec un mépris méprisant : «Comment pouvez-vous, vous qui faites le trafic des pièces de César et qui recevez ainsi ce que vous considérez comme des avantages de la domination de César, refuser de payer les impôts ?» Toute la prédication et la pratique de Jésus pointent indubitablement vers la non-coopération, qui inclut nécessairement le non-paiement des impôts.

De L’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège
en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : «Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ?»

Connaissant leur perversité, Jésus dit «Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt.» Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : «Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : «De César.» Alors il leur dit : «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.»

Questions sur le tribut, la résurrection, le plus grand commandement

Les chefs envoyèrent à Jésus quelques pharisiens et quelques hérodiens pour surprendre de lui une parole compromettante. Ces envoyés saluèrent Jésus comme un maître qui n’eut souci que de la vérité et lui demandèrent s’il »tait permis de payer le tribut à César. Jésus pénétrant leur hypocrisie, demanda qu’on lui apporta un denier, et, après leur avoir fait remarquer de qui il portait l’image et le nom, il leur ordonna de rendre à César ce qui fut à César et à Dieu ce qui fut à Dieu. Grand fut leur étonnement à son sujet.

Les sadducéens, qui nièrent la résurrection, demandèrent, avec ironie, à Jésus quelle serait, dans l’autre monde la condition d’une femme qui, en vertu du lévirat  épousa successivement sept frères .  Jésus répondit qu’ils furent dans l’erreur et que celle-ci provint de ce qu’ils ignorèrent et les Écritures et la puissance de Dieu. Dans l’économie future il n’y aura plus de mariage, parce que les gens seront comme les anges.

Quant à la vie à venir, elle fut attestée par cette parole du livre de Moïse, où Dieu se nomma le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, car Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Un scribe, satisfait de la réponse de Jésus aux sadducéens, demanda à Jésus quel est le premier commandement. Jésus lui indiqua le commandement de l’amour de Dieu, auquel il joignit celui de l’amour du prochain.

Le scribe approuva la réponse de Jésus et confessa qu’aimer Dieu, ce fut plus que d’offrir des sacrifices. Jésus lui déclara qu’il ne fut pas loin du royaume de Dieu. Connaissant leur hypocrisie. Voilà bien celui qui sonde les cœurs. Dès lors sa question : « Pourquoi me tentez-vous ? »  révéla à ces hommes l’inutilité et la folie de leur dessein.

« Jésus leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »  Par cette parole, Jésus n’exprimait pas seulement une profonde vérité morale, mais il sortait victorieux du piège que lui tendaient ses adversaires, et en même temps il brisait leur alliance momentanée ; car les pharisiens ne voulaient pas rendre à César le tribut qui lui appartenait, et les hérodiens, mondains et frivoles, étaient tout aussi peu disposés à rendre à Dieu leurs cœurs et leurs vies.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Pauvre, dans une juste économie du salut !

Sites intéressants à voir sur Internet

◊ Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique): cliquez ici pour lire l’article →

◊ Vie, espoir et vérité : cliquez ici pour lire l’article →Le christianisme pour les nuls ?

Vidéo Lectio Divina → https://youtu.be/U1pv3Uf3quk

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