Lundi de la dix-septième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 26 juillet 2021

 La graine de moutarde devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches

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#Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19).

Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison / métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image (Bildhälfte), une partie réalité (Sachhälfte), et un point de comparaison (comparaison avec le téritium).

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église.. Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec « propriétés de reprise dangereuses ».

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (publié vers 78 après Jésus-Christ. l’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

De l’évangile selon Matthieu

’31 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. 32 C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » 33 Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

34 Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, 35 accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.» (Mt 13, 31-35)

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes. Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets. Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre. Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur. Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : « par le prophète Ésaïe ». Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe. Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.

 Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

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Samedi, de la seizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 24 juillet 2021

Le bon grain et l’ivraie : Dieu et Satan

Le bon grain et l’ivraie, Dieu et Satan

# Le Bon Grain et l’Ivraie est une parabole du Nouveau Testament. Elle fait allusion à l’origine du mal, au tri des âmes lors du jugement dernier1 et à l’importance de porter du bon fruit2 et de ne pas juger. La parabole du filet suit celle du bon grain et de l’ivraie dans le chapitre 13 de l’Évangile selon Matthieu. Le pape Benoît XVI expliqua dans son discours lors de l’Angélus du 17 juillet 2011 : « Jésus compare le Royaume des cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous a été semé quelque chose de petit et de caché qui possède toutefois une force vitale irrépressible. En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. C’est pour cela que dans la parabole du bon grain et de l’ivraie (Mt 13, 24-30), Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, «pendant que les gens dormaient», «son ennemi» est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner. »

Le pape François ajoute, lors de l’angélus du 20 juillet 2014 : « L’enseignement de la parabole est double. Il dit avant tout que le mal qui existe dans le monde ne vient pas de Dieu, mais de son ennemi, le Malin. C’est curieux, le Malin va semer l’ivraie la nuit, dans l’obscurité, dans la confusion; il va là où il n’y a pas de lumière, pour semer l’ivraie. Cet ennemi est rusé: il a semé le mal au milieu du bien, si bien qu’il nous est impossible, à nous, les hommes, de les séparer nettement; mais Dieu, à la fin, pourra le faire. Et nous en arrivons au second thème: l’opposition entre l’impatience des serviteurs et l’attente patiente du propriétaire du champ, qui représente Dieu. Parfois, nous avons une grande hâte de juger, de classer, de mettre les bons ici, les méchants là… Mais souvenez-vous de la prière de cet homme orgueilleux: «Mon Dieu, je te rends grâce parce que je suis bon, je ne suis pas comme le reste des hommes, méchants…» (cf. Lc 18, 11-12). Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde, dans le «champ» de la vie de chacun avec patience et miséricorde: il voit beaucoup mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et il attend avec confiance qu’ils mûrissent. Dieu est patient, il sait attendre. »

 

De l’évangile selon Matthieu

24 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. 25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla. 26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi. 27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”

28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?” 29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps. 30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.”  (Mt 13, 24-30)

Le développement du royaume : paraboles de l’ivraie, du grain de sénevé, du levain

L’ivraie dans le champ

Il arrive dans le royaume des cieux ce qui arriva à un homme qui avait semé de bonne semence dans son champ ; pendant la nuit, son ennemi vint et y répandit de l’ivraie, qui parut dès que l’herbe eut poussé. Ses serviteurs étonnés lui demandèrent d’où vint cette ivraie et lui offrirent d’aller la cueillir. Mais il le leur défendit, craignant qu’en cueillant l’ivraie, ils ne déracinèrent aussi le blé. Il ordonna de les laisser croître ensemble jusqu’à la moisson, et alors aura lieu le triage.Jésus n’enseignait que par des paraboles, accomplissant ainsi la parole d’un prophète.

Quand Jésus eut quitté la foule et fut rentré dans la maison, ses disciples le prièrent de leur expliquer la parabole de l’ivraie. Il leur donna brièvement l’interprétation de chaque verset, puis il tira de là une redoutable prédiction de ce qui se passera au jour du jugement.Jésus proposa  une parabole qui ne fut pas sans analogie avec la précédente, mais qui en agrandit l’horizon en révélant qu’un double ensemencement s’opéra, dont les résultats furent opposés dans le monde entier. Cette instruction souleva des questions fort difficiles..

Ces semailles eurent déjà  lieu au moment où la parabole commença. Toute cette action avait commencé depuis longtemps par la présence de cet homme divin qui semait en tout lieu. Satan eut bien soin que son ivraie fusse parmi le blé. les hommes qui dormaient représentaient les gens en général,  et leur sommeil indiqua que l’action se passa durant la nuit.  L’ivraie est une plante de la famille des graminées (lolium), dont le fruit est malsain et produit une sorte d’ivresse  et qi, ressemble beaucoup au blé.

Les serviteurs prirent intérêt à la moisson future, et leurs deux questions furent l’expression de leur douleur. La raison de cette défense fut facile à comprendre : les racines de l’ivraie et celles du blé sont entrelacées, de sorte qu’on ne peut arracher l’une sans courir le risque de déraciner l’autre. Le maître n’eut pas une telle confiance dans le discernement de ses serviteurs, qu’il ne puisse craindre plus d’une erreur de leur part;

Au temps de la moisson, il n’y aura plus aucun danger d’erreur ; la séparation pourra avoir lieu et elle se fera infailliblement, non par des hommes, mais par des anges. En attendant, il faut les laisser croître tous deux ensemble, et par là même il reste une possibilité que la parabole ne pouvait pas statuer, mais qui est bien réelle dans le règne de Dieu en ce monde : c’est que ceux qui aujourd’hui sont l’ ivraie, demain soient froment. (Augustin)

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → Le semeur et l’ennemi qui plante la mauvaise herbe.

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◊ Regnum ChristiDe l’ivraie au blé

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →   Samedi de la 16e semaine, année impaire

  Lectio Divina  : « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson »

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Vendredi de la seizième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 23 juillet 2021

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# La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20 , Luc VIII, 4-15 ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas. Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple. Le Parabole de la graine en croissance (également appelé le Graines poussant secrètement) est un parabole de Jésus qui n’apparaît que dans Marc 4: 26-29.

C’est une parabole sur la croissance de la Royaume de dieu. Elle suit le Parabole du semeur et celle de la lampe sous un boisseau, et précède le Parabole de la graine de moutarde. Cette parabole peut être considérée comme liée à la parabole du semeur, bien qu’elle ne suive pas cette parabole immédiatement. Adventiste du septième jour écrivain George Knight suggéra qu’il servit de « correction apportée à tout ancien ou moderne disciples qui pourraient se sentir découragés par la quantité de travail infructueux qu’ils avaient déployé envers ceux qui n’avaient pas entendu le message dont parlait la parabole du semeur. Même quand le fermier dort, le Royaume de dieu est toujours en croissance. Sa croissance est due à Dieu, pas à l’homme,] et suit son propre calendrier.

De l’évangile selon Matthieu

18 Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. 19 Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. 20 Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;

21 mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. 22 Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. 23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. » (Mt 13, 18-23)

La parabole du semeur

Les disciples et d’autres auditeurs avaient demandé l’explication de la parabole du semeur. Jésus avait de son côté exprimé son étonnement de ce qu’ils ne l’eussent pas comprise et pourtant il la leur expliqua. Cette interprétation que Jésus  donna d’un petit nombre de paraboles  fut pour nous d’un prix infini, car par là il donna la clef de toutes les autres paraboles.

La parole du royaume ou, selon Luc, la parole de Dieu, et, d’après Marc, simplement la parole, telle fut la semence de la parabole. Il y eut une analogie profonde entre l’image et la réalité. Dieu  voulut qu’il y eut en chaque grain de semence un principe de vie qui se développa avec une irrésistible puissance, dès que la semence se trouva dans des conditions favorables. Ainsi la parole du Dieu vivant renferme et produit la vie, une vie divine ; elle est créatrice.

Mais, pour cela, il faut que la parole, comme la semence, tombe dans une terre bien préparée. Or ce furent quatre espèces de terrain, représentant des dispositions morales diverses, qui formèrent les éléments caractérisant la parabole  : le chemin. Là, le Seigneur avait dit, selon Luc, que la semence fut foulée par les passants. Dans son explication il ne releva pas cela, qui eut pourtant un sens moral.

La semence foulée par les passants, c’est la parole rendue infructueuse par les distractions et les pensées terrestres de cette classe d’auditeurs.  Sur ce sol durci et sans culture, la semence n’était pas recouverte de terre et ne pouvait germer. Matthieu ne comprit pas la parole ; qui indique une seconde cause de stérilité, l’inintelligence et l’endurcissement du cœur, qui ne fut pas attentif et n’eut pas été amolli par une sérieuse repentance.

Il y eut une troisième cause. : l’image de ces oiseaux, qui donna un sens spirituel : Jésus  y montra l’action de Satan qui ravit ce qui fut  semé. Cela lui fut d’autant plus facile que la parole ne fut pas comprise et que le cœur n’arriva pas à la foi..   Les moyens par lesquels il agit abondent, dans les personnes ,et dans le monde. La parole divine est si puissante, la vérité si belle, l’Évangile si plein de charmes ! Mais ce sont là des impressions superficielles, pas de racines profondes dans la conscience par la repentance, dans le cœur par la foi, tout cela est passager pour un temps.

Comme le soleil brûla et dessécha les jeunes pousses , il eut suffit de quelque affliction ou de quelque persécution qu’il faudrait endurer à cause de la parole, pour que ce caractère faible et léger se scandalisa aussitôt. La parole entendue ne fut ni enlevée ni reniée, comme dans les deux cas qui précèdent elle persista ; mais d’autres forces, figurées par les épines, agirent avec elle et lui disputèrent le cœur des gens Ces forces sont, d’une part, les soucis de ce monde qui en est rempli, soit pour le pauvre, soit pour le riche ; d’autre part, la séduction qu’exerce la richesse, ici personnifiée, et qui trompe ses dupes en leur promettant le bonheur

La parole fut ainsi étouffée au dedans du cœur et ne put produire ses fruits de régénération et de vie. Mais ce ne sera qu’au jour de la moisson qu’apparaîtra cette triste stérilité. Jusque-là, que d’illusions possibles ! La bonne terre n’est ici caractérisée que par les résultats, comme les autres espèces de terrain qui précèdent. D’après Luc, Jésus l’aurait interprétée par un cœur honnête et bon, qui retient la parole et la rend fructueuse. Matthieu indiqua les mêmes effets par ces trois degrés : entendre, comprendre, porter du fruit.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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  Lectio Divina  : «  » Celui qui entend la Parole et la comprend porte du fruit »

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Sainte Marie Madeleine

Posté par diaconos le 22 juillet 2021

Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?

Sainte Marie Madeleine dans Catéchèse unnamed-22

 

# La résurrection de Lazare est un miracle de Jésus rapporté uniquement par l’Évangile de Jean (Jean 11:1–44), durant lequel Jésus ramène Lazare de Béthanie à la vie quatre jours après son enterrement1. L’événement se déroule à Béthanie (aujourd’hui la ville palestinienne d’Al-Eizariya, traduit par « la place de Lazare »). C’est, dans l’Évangile de Jean, le dernier des miracles que Jésus accomplit avant la Passion et sa propre résurrection. Lazare est le frère de Marthe et de Marie de Béthanie. La famille vit dans le village de Béthanie, à environ trois kilomètres à l’est de Jérusalem, sur le versant sud-est du mont des Oliviers. Les théologiens Moloney et Harrington considérèrent la résurrection de Lazare comme un  miracle pivot qui déclencha la chaîne d’événements qui mena à la crucifixion de Jésus. Ils le considérèrent comme une résurrection qui mena à la mort, dans la mesure où la résurrection de Lazare entraîna la mort de Jésus, le Fils de Dieu, à Jérusalem, et révéla la gloire de Dieu. Calvin nota que non seulement le Christ donna une preuve remarquable de sa puissance divine pour relever Lazare,

mais il a également placé sous nos yeux une image vivante de notre future résurrection. Le Samedi de Lazare, qui fait référence à la résurrection de Lazare (Jean 11), ami de Jésus, signe la fin du Grand Carême pour les chrétiens orthodoxes et catholiques orientaux. Combiné avec le Dimanche des Rameaux, il précède la Semaine sainte. Cette fête prend place ici car elle est considérée par certaines Églises d’Orient – Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin – comme une anticipation de Pâques, du mystère de la Résurrection. C’est pourquoi ce samedi est célébré comme un dimanche, jour de la Résurrection. Le Christ est montré, dans cet épisode, et dans l’hymnographie qui le développe, comme triomphateur de la mort, car Lazare est mort depuis quatre jours, et la décomposition corporelle est déjà en voie. D’un seul mot, et sans prendre garde au désespoir des sœurs du mort, le Christ ressuscite Lazare : la mort déjà ne peut rien face à sa puissance. Dans l’apolytikion du jour, l’hymnographe affirme que ce geste a été accompli pour « donner foi en la Résurrection de tous ».

De l’évangile selon Matthieu

01 Il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. 02 Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. 03 Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » 04 En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »

05 Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. 06 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. 07 Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » 08 Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » 09 Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;

10 mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » 11 Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » 12 Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » 13 Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. 14 Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort,

15 et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » 16 Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » 17 À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. 18 Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) » (Jn 20, 1.11-18)

La résurrection de Lazare

Jean décrivit  en quelques mots, le lieu de l’événement dont il  fit le récit si plein de vérité, d’intimité et de grandeur. Il nomma le malade qui fut rendu,à la vie par un miracle de Jésus, Son nom signifie Dieu est le secours. Il rappela que ce malade était de Béthanie village connu comme demeure de Marie et de Marthe.Jean n’en eut pas encore parlé. Il supposa ses lecteurs instruits par la tradition apostolique.

Les deux sœurs, Marthe et Marie, étaient connues par le récit de Luc.  C’est ainsi que l’Évangile de Jean et les synoptiques se complétèrent et se supposèrent mutuellement.  Marie fut nommée la première parce qu’elle  était la plus connue par le témoignage de vénération et d’amour qu’elle avait donné à Jésus et que Jean rappela  Jean décrivit  en quelques mots, le lieu de l’événement dont il  fit le récit si plein de vérité, d’intimité et de grandeur.

Marie, après avoir annoncé aux deux disciples qu’elle avait vu le tombeau vide y était revenue à leur suite et lorsqu’ils s’éloignèrent, elle y resta pour pleurer. Son amour la retint près de ce sépulcre vide ; elle pleura, parce qu’aucune espérance ne pénétra dans son cœur. Ce fait n’est pas en contradiction avec l’apparition antérieure de l’ange. Jésus lui apparut , elle qui le chercha avec amour, au sein de ses larmes et de son angoisse. Mais pourquoi ne le reconnut-elle pas ?

De nombreux passages des évangiles montrent clairement qu’il dut s’être produit dans la personne de Jésus un grand changement, causé par ses souffrances, sa mort, et surtout sa résurrection. Ce fut là pour lui le premier degré de la glorification de son corps, dont l’ascension fut l’accomplissement suprême.

« Il est très important d’observer que Marie-Magdelaine voit le Seigneur debout devant elle, sans le reconnaître au premier abord. C’est une preuve que la résurrection de Jésus fut un fait objectif et nullement une représentation subjective dans l’esprit des disciples. Si elle avait été une hallucination par laquelle Marie se serait imaginé voir le Seigneur vivant devant elle, sans qu’il y fût réellement cette hallucination aurait dû être produite par l’attente que le Seigneur devait ressusciter, mais cette attente n’existait à aucun degré chez les disciples (Luc 24.21 ; Jean 20.25). Si donc Marie, et plus tard les disciples d’Emmaüs, en voyant devant eux une figure humaine, ne reconnaissent pas en elle leur Seigneur, c’est que leur imagination n’avait pas la moindre part dans cette rencontre et qu’ils ne furent convaincus que lorsque Jésus se fit clairement connaître à eux. » (Ebrard)

Ce fut avec une compassion profonde pour Marie et pour sa douleur que Jésus lui adressa cette question. Souvent il interrogeait ainsi les malheureux qui le cherchèrent, uniquement afin d’attirer sur lui leur attention et de les encourager à lui ouvrir leur cœur avec confiance et à lui demander tout ce dont ils eurent besoin. Pour expliquer comment Marie Madelaine prit le personnage qui se tenait là pour le jardinier, une exégèse  supposa que Jésus avait emprunté les vêtements de celui-ci, ou qu’il apparaissait à Marie ayant pour tout vêtement la ceinture avec laquelle il avait été crucifié, ce qui fit croire à Marie qu’il était un serviteur occupé à quelque travail dans le jardin .

Mais il était tout naturel, en voyant quelqu’un dans une propriété particulière, à cette heure matinale, de penser que c’était l’homme chargé d’en prendre soin ; et Marie s’arrêta à cette supposition, sa douleur ne lui permettant pas de reconnaître Jésus  dans cette personne. Marie parla avec respect à cet étranger : Seigneur, lui dit elle, ce fut que la souffrance et le besoin de secours rendent humble. Puis, sans nommer Jésus, elle dit : Si tu l’as emporté, je le prendrai.

 » Ce qu’il y avait  de plus personnel dans les manifestations humaines, ce fut le son de la voix ;  Jésus se fit ainsi connaître à Marie. L’accent que prit dans sa bouche, ce nom de Marie, exprima tout ce qu’elle fut pour lui, tout ce qu’il fut pour elle « .Godet)

Aussi fusse avec un tressaillement de joie que Marie, à son tour, poussa cette exclamation dans laquelle elle mit toute son âme : Rabbouni ! Maître ! Elle ne put en dire davantage. Ce seul mot, prononcé dans une telle situation,  parut si important à Jean, qu’il le  consera dans la langue originale, et il remarqua ses lecteurs grecs qu’il le cita en hébreu.

Les mots de Jésus : « Ne me touche pas, supposent que Marie voulait se jeter à ses pieds, embrasser ses genoux ». Jésus le lui défendit  Quelle était donc la pensée qui inspirait l’attitude de Marie et que Jésus désapprouva ? Comment comprendre la parole par laquelle Jésus motiva sa défense : « car je ne suis pas encore monté vers le Père ? « .

Meyer pensa que Marie, en touchant Jésus de ses mains, voulut s’assurer qu’il fut bien ressuscité, corporellement présent, qu’elle ne vit pas une simple apparition de son esprit. Et Jésus lui donna cette assurance en disant : « C’est bien moi, car je ne suis pas encore monté dans la gloire du Père. » Quelques interprètes (Bèze, Bengel) s’arrêtant surtout à la seconde parole de Jésus : « Va vers mes frères… »pensèrnt qu’il aurait voulu dire à Marie : « Ne t’attarde pas maintenant à ces témoignages de ta joie, mais hâte-toi d’aller annoncer à mes frères que je monte »

« Marie aurait voulu retenir près d’elle le Seigneur, s’assurer qu’il ne va pas la quitter de nouveau. À quoi Jésus répondrait que le moment de son départ définitif n’est pas venu et qu’elle le reverra encore »  (Néander Ebrard). Elle aurait pensé que déjà les nombreuses promesses de Jésus concernant son retour vers les siens, étaient accomplies : et elle aurait voulu s’attacher à lui et jouir pleinement de sa présence.

« La parole de Jésus signifierait alors que ce ne fut qu’après sa glorification qu’il sera réellement avec les siens et vivra en eux (Calvin et, avec quelques modifications, M. Godet). » Cette interprétation, vraie au fond, en ce qui concerne Marie,lsuppose une trop claire intelligence des promesses de Jésus et une trop haute spiritualité. « Je monte vers mon Père », telle fut la grande pensée dont Marie se pénétra et dont elle fut la messagère auprès des   frères de Jésus.

Mes frères, dit Jésus ; il les nomma ainsi pour la première fois, avec autant de solennité que d’amour, parce que, son œuvre maintenant achevée, il  fit d’eux des enfants de Dieu. Ils furent  ses frères, par la raison que son Père est leur Père. Le message de Marie fut celui de la gloire éternelle de Jésus à laquelle ils auront part. Mon Père, votre Père ; mon Dieu, votre Dieu, paroles d’une inépuisable profondeur et d’un amour infini, par lesquelles Jésus éleva les siens jusqu’à son propre rapport avec Dieu.

Par là aussi il leur fit part de la gloire et de la félicité où il entrera. Les disciples comprirent toute la réalité et la douceur de ce nom de Père que Jésus donnait à Dieu. Cependant il ne dit pas : notre Père ; il ne l’a jamais dit, parce qu’il est seul Fils de Dieu, dans un sens unique, exclusif, divin.

Diacre Michel Houyoux

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