Mardi de la trentième semaine du Temps Ordinaire -Année A

Posté par diaconos le 31 octobre 2023

Parabole du grain de moutarde

La parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19).

Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison / métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image (Bildhälfte), une partie réalité (Sachhälfte), et un point de comparaison (comparaison avec le téritium).

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église.. Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec des  propriétés de reprise dangereuses..

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (publié vers 78 après Jésus-Christ. l’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : «À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches.»

Il dit encore : «À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu. Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé.» (Lc 13, 18-21)

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes.

Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets.

Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre.

Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur.

Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : par le prophète Isaïe.

Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe.

Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.

Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →Parabole de la graine de moutarde

◊ Éveille ta foi : cliquez ici pour lire l’article → Paraboles de Jésus

Vidéo La graine de moutarde → https://youtu.be/qZmjlUXfJC4

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Saint Jude et saint Simon

Posté par diaconos le 28 octobre 2023

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Saint Jude et saint Simon

Jude, fils de Jacques, aussi appelé Thaddée, est un des douze apôtres choisis par Jésus. Son nom apparaît dans les listes d’apôtres des Évangiles synoptiques et des Actes des apôtres, mais aussi dans de très nombreuses sources ultérieures.

Il intervient une seule fois dans l’Évangile de Jean. Il est fêté liturgiquement avec Simon le Zélote – le 28 octobre pour les catholiques, et le dix-neuf juin seul pour les orthodoxes.

Les différentes traditions divergent sur son identité exacte. Dans la tradition des Églises orientales c’est un des quatre frères de Jésus dont les noms sont donnés dans le Nouveau Testament.

Il est le frère de Jacques le Juste, de Joset et de Simon le Zélote et un cousin de Jésus par Joseph. Dans la tradition des Églises latines d’Occident, il est souvent considéré non comme un frère de Jacques, mais comme un de ses fils.

Il est distingué du frère de Jésus qui porte le même nom. Toutefois, une partie des catholiques le considère comme le frère de Jacques, de Simon et de Joset qui pour eux ne sont pas des frères de Jésus mais ses cousins germains.

Selon la tradition, après avoir effectué une prédication dans la région Palestine, il se rendit dans le pays Arabe en Nabathée, en Syrie, en Mésopotamie et en Arménie. Dans certaines Églises orientales il est aussi appelé Addaj.

Les récits l’associent souvent avec Simon le Zélote qui le rejoignit en Mésopotamie, après avoir prêché en Barbarie, c’est-à-dire dans une région de l’Éthiopie. La tradition arménienne le considère comme le fondateur de son Église avec l’apôtre Barthélémy. Dès l’an 43.

Les traditions divergent sur le lieu de son martyre qui eu lieu soit dans la région de Beyrouth dans la province romaine de Syrie, soit au nord de la Mésopotamie désignée sous le nom de Perse.

Les sources en arménien sont plus précises et indiquent que Thaddée aurait été exécuté dans la ville de Makou appartenant alors au royaume d’Arménie, aujourd’hui au nord de l’Iran.

Une partie de la critique explique ces deux lieux de mise à mort par l’existence d’un deuxième Thaddée, qui n’aurait été que membre des septante disciples de Jésus. Ce pourrait être lui qui mourut au sud du royaume d’Arménie.

Simon est mentionné dans les listes des douze apôtres figurant dans les trois évangiles synoptiques et les Actes des Apôtres. Il figure aussi dans plusieurs sources chrétiennes occidentales, mais ne fait pas partie des Hommes illustres auxquels saint Jérôme consacra une notice On le rencontre beaucoup plus souvent dans les sources chrétiennes orientales, écrites notamment en syrrique.

Il est appelé Cananéen pour le distinguer de l’apôtre Pierre ayant d’abord le même nom et parce qu’il est natif de la ville de Cana, là où Jésus de Nazareth fit son premier miracle en changeant de l’eau en vin à des noces, qui furent considérées par certains, notamment des orthodoxes, comme celles de Simon lui-même.

Dans les évangiles de Marc et de Matthieu on trouve Simon Kananaios . Pour AndréPaul, l’auteur de l’évangile de Marc, ayant écrit au moment du triomphe de Titus et de Vespasien consécutif à la prise de Jérusalem (v. 71) conservaq la forme hébraïque dans ce texte pourtant écrit en grec.

Son surnom, le Zélote permet de penser que Simon était membre du groupe, ayant quitté ce mouvement pour suivre Jésus. Pour Gérard Nahon et André Paul, l’apôtre Simon était bien un Zélote, au sens politique du terme d’alors.

Toutefois pour Simon Claude Mimouni, l’appellation Simon le Zélote ne renvoya pas à ce mouvement mais signifie simplement Simon le Zélé. C’est que, selon lui, le mouvement des Zélotes n’existait pas à l’époque de Jésus.

Selon la ytadition chrétienne, après avoir évangélisé l’Égypte et les Berbères, Simon aurait rejoignit l’apôtre Jude de l’autre côté de l’Euphrate pour prêcher en Perse, ce qui à l’époque correspondait à l’Empire parthe.

De très nombreuses sources chrétiennes convergent pour parler de cette prédication dans l’espace parthe et au sud de l’Arménie. D’autres sources le situent dans la région de la mer Noire comme l’apôtre André principalement en Abkhazie actuelle où il séjourna dans une grotte à Soukhouni à l’époque Sebastopolis).

Selon les sources, Simon fut martyrisé, découpé à la scie ou crucifié. Dans son Histoire d’Arménie, Morise de Khorène rapporta une tradition selon laquelle il mourut à Vériospora dans le royaume d’Ibériedans le Caucase, tout en précisant qu’il n’était pas sûr de cette information

Les Chroniques géorgiennes et le chapitre Passio SS. Apostolorum Simonis et Judæ du Passiones et vitae sanctorum, disent qu’après avoir évangélisé en Perse il a été martyrisé dans la ville de Nikopsia (frontière circassienne) ou à Suanir (proche de Nouvel Athos) en Colchide (Abkhazie actuelle).

Vidéo Message de Lumière de la famille Myrian https://youtu.be/HCVrzpt6h3Y

Diacre Michel Houyoux

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Vendredi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 26 octobre 2023

Le retour de Christ. Exhortation à la vigilance. Matthieu 24:32-51 - YouTube

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive. Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ?

Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui, afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime.» (Lc 12, 54-59)

Exhortation à la vigilance

Hypocrites, vous savez discerner l’aspect de la terre et du ciel ; mais comment ne discernez-vous pas ce temps-ci ? Ce fut une réponse à des pharisiens qui demandaient un signe du ciel ; et par cette réponse, Jésus évita le piège qui lui fut tendu.  De telles images revinrent fréquemment dans les discours de Jésus. Les images employées se comprennent facilement : un petit nuage se levant à l’occident, c’est-à-dire au-dessus de la mer, leur paraissait un indice certain de la pluie (1R18.44),et cela arrive ainsi.

 Au contraire, le vent du midi, le simoun, soufflant du désert, amenait infailliblement une chaleur brûlante et la sécheresse. Et pourquoi ne jugez-vous pas aussi par vous-mêmes de ce qui est juste ? Cette dernière accusation rend plus saisissante encore celle qui précède et prépare l’avertissement qui va suivre Dans le domaine spirituel aussi, les auditeurs de Jésus devraient juger par eux-mêmes, sans que personne eût besoin de leur montrer les conséquences à tirer de ces signes des temps.

 Leur conscience devrait suffire pour les convaincre de ce qui est juste, de ce qu’il y a à faire dans le danger actuel : se repentir de ses péchés et se réconcilier avec Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Sites internet Intéressants à découvrir

Catholiques.org. : cliquez ici pour lire l’article vendredi, 29ème semaine du temps ordinaire – Homélie

Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article Vendredi de la 29e semaine- Année A

Vidéo Sœur Adeline Barthelus https://youtu.be/hxlw4dQO0C8

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Saint Antoine Marie

Posté par diaconos le 23 octobre 2023

Le Saint du jour du 6 juillet 2014 : "Saint Antoine-Marie Zaccaria" - Radio  Courtoisie

Saint Antoine Marie

 

Antoine naît à Crémone dans le duché de Milan en l’an 15033. Il perd it son père alors qu’il n’avait que deux ans. Enfant unique, il fut élevé par sa mère qui l’éleva dans la piété.

Il étudia la philosophie à l’université de Pavie puis, en 1520, la médecine à Padoue. À la fin de ses études, il exerça comme médecin à Crémone entre 15024 et 1527 de façon désintéressée.

En l’an 1527, il commença des études religieuses afin de devenir prêtre, il futordonné en l’an 1528. Il travailla intensément dans les hôpitaux et autres institutions qui accueillirent les pauvres, avant de devenir le directeur spirituel de la comtesse Ludovica Torelli, qu’il accompagna à Milan en l’an 1530.

Durant son séjour à Milan, il fonda les Clercs réguliers de saint Paul, ainsi que celle des Sœurs angéliques de Saint Paul, la branche féminine, et les oblats de Saint-Paul, pour les gens mariés.

Ces trois branches se consacrèrent au ministère paroissial, à l’éducation des jeunes et à la mission évangélique dans un but de réforme et d’aide à la société de leur temps.

Les bases de la doctrine des Barnabites s’appuya sur l’Eucharistie et l’enseignement de saint Paul. Toutefois, en dénonçant certains abus de l’Église catholique, Antoine-Marie se fit de nombreux ennemis jusqu’à être accusé, accusation dont il fut blanchi à deux reprises.

En l’an 1536, il se rendit à Vicence, où il réforma deux couvents et fonda la seconde maison de son ordre.

C’est pendant son séjour à Vicence qu’il popularisa l’Adoration du Saint Sacrement auprès des laïcs, et qu’il institua la sonnerie des cloches des églises le vendredi à 15h en souvenir de la Crucifixion du Christ.

Antoine-Marie Zaccaria laissa peu d’écrits : douze lettres, six sermons, ainsi que les constitutions des Barnabites..

Mort

Lors d’une mission à Guastalla, en lan 1539, il fut atteint d’une forte fièvre, qui, associée à ses nombreuses mortifications et à sa santé précaire, l’emporta. Il mourut le 5 juillet 1539 à l’âge de 37 ans.

Ses funérailles furent célébrées à Crémone et il fut enseveli dans le cimetière du couvent des Sœurs de Saint Paul. Vingt-sept années plus tard, sa dépouille fut relevée, et son corps, découvert incorrompu, est transféré à Milan et enterré dans le monastère de San Paolo delle Angeliche. Le 8 mai 1891, ses reliques furent exhumées et transférées à l’église de San Barnaba à Milan.

Béatification et canonisation

  • Antoine-Marie Zaccaria a été béatifié le 3 janvier 1890 à Rome par le pape Léon XIII et canonisé par ce même pape, le 15 mai 1897.
  • Sa fête est fixée au cinq juillet

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